Chapitre 3 :

J'avais presque réussi à me détendre lorsque j'entendis la porte de la salle de bain s'ouvrir. Je me retournai alors pour essayer d'apercevoir Kaleb en haut des escaliers mais apparemment, il n'était pas décidé à venir me voir car j'avais à peine vu son dos alors qu'il se rendait certainement dans notre chambre pour s'habiller. Cela tombait bien car je ne comptais pas faire le premier pas. Aussi, je lui en voulais encore pour la dispute de la dernière fois. Qu'il ne me dise pas ce qu'il a, était une preuve pure de manque de confiance. Je me remis alors rapidement au travail, ayant des sueurs froides en sachant que je n'aurais jamais fini le dernier chapitre, le temps que mon amant descende certainement vérifier mon travail. Mais je gardais la télé allumée comme fond sonore. En espérant qu'il ne me calcule pas tout de suite en me voyant travailler s'il descendait au salon.

D'ailleurs en parlant du loup, il descendit rapidement les marches pour ensuite venir s'asseoir dans le canapé à côté de moi tout en passant un bras sur le dossier du canapé, juste derrière mes épaules, en me regardant. En sentant son regard insistant, je finis par fermer l'écran de mon ordinateur en lâchant un léger soupir, avant que mon regard ne fixe la télé devant moi, comme si c'était la chose la plus intéressante du monde. Mais après seulement quelques secondes dans ce silence pesant, il finit par dire simplement en faisant un léger sourire que j'imaginais moqueur

- Tu as fini ?

J'hésitai à répondre, mais finalement je tournai la tête vers lui, en esquissant un léger sourire à mon tour. Il ne semblait pas énervé, ou stressé. Il arborait un bel air serein qui me plaisait particulièrement, bien que cela soit assez étrange venant de lui, je dois bien avouer. Mais finalement... Je m'étais peut-être fait des idées. Ces instants de calme étaient trop rares pour que je ne les brise pas avec des questions qui le mettraient certainement en colère. À cet instant je voulais juste... savourer ce calme.

- Pas totalement...excuse-moi, murmurai-je.

Rapidement après, il approcha son visage du mien et je tendis les lèvres sur lesquelles il posa les siennes brièvement quelques secondes. Plus tard, tout en caressant ma joue de son pouce. Il semblait normal ; cela faisait du bien de retrouver quelques fois la véritable personne dont j'étais tombé amoureux, même si ce n'était que quelques minutes par mois. Je lui fis un sourire tendre, passant une main dans ses cheveux en chuchotant doucement :

- Je vais me dépêcher de finir.

Il parut satisfait de ma réponse et sourit un peu, alors que je reprenais mon écriture dans ces bras, ses mains se firent alors plus baladeuses et mon sourire devint peu à peu crispé, quand la douce mais sournoise vérité m'éclata au visage : il avait juste envie de sexe. Voilà la seule raison pour laquelle il était de nouveau gentil avec moi...et un sourire triste prit place sur mon visage. J'avais renoncé il y a longtemps déjà à appeler nos séances au lit, ou même partout ailleurs, « faire l'amour », car c'était tout sauf tendre et amoureux. Il ne me violait pas : je finissais toujours par céder à ses demandes et j'étais consentant, mais ma conscience se sentait bafouée. Il est plus dur que l'on ne peut le croire de faire l'amour à quelqu'un qui se contente de vous baiser en retour. Mais même en sachant cela, Je ne pouvais m'empêcher de faire comme si rien n'étaient et j'avais même cette excitation qui me brûlait de plus en plus fort les reins alors que la main de Kaleb remontait le long de ma cuisse, poussant l'ordinateur contre la table basse alors que je passais mes mains derrière sa nuque pour l'embrasser profondément. Parce que même si mon cœur souffrait, sa chaleur m'était indispensable pour me sentir exister, que je n'étais pas le fruit de ma propre imagination et je me laissais imaginer qu'il m'aimais aussi fort que moi je l'aimais.

(WARNING : SCÈNE DE SEXE DÉTAILLÉE)

Rouvrant mes yeux, luisant de désir et en moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire je me retrouvais plaqué contre le canapé et embrassé à pleine bouche une nouvelle fois par mon amant. Il commença tout d'abord par retirer sa veste de costume pour la jeter au sol alors que moi. J'avais agrippé sa cravate pour déposer mes lèvres mouiller dans son cou, alors que je l'enlevais, la jetant plus loin, commençant à déboutonner sa chemise. Je ne portais que mon maillot alors la morsure du cuir froid contre ma peau brûlante m'arrachait un gémissement alors que ma peau se recouvrait de chair de poule. Bien assez vite je poussais ces chaussures et ces chaussettes de mes pieds pour les enlever alors que mes genoux serraient doucement ses hanches contre moi, ce qui nous arracha de légers gémissements alors que nos excitations se rencontraient. Je léchai ses lèvres pour demander l'accès à sa langue que j'obtins immédiatement.

Nous fîmes danser sensuellement nos langues ensemble, ne nous séparant que quelques secondes plus tard, à bout de souffle. Kaleb mordit ma lèvre inférieure, ce qui me fit gémi profondément puis il descendit doucement sa langue sur mon torse, me couvrant de baiser, descendant toujours plus bas alors que je lui tirai les cheveux d'excitation. Il remonta trop rapidement ses lèvres à mon goût, m'arrachant un gémissement plaintif mais il passa sa main à l'intérieur de mon maillot avant de jouer avec l'élastique ce celui-ci, ne faisant que frôler mon sexe. Impatient, je me levai dans l'espoir d'atteindre rapidement la chambre mais il m'attrapa par les hanches et me posa sur la table de la cuisine. Il baissa alors mon maillot, le jetant un peu plus loin. Je rougis légèrement car j'étais nu alors que lui était presque entièrement habillé. Il me fit oublier ma gène en retirant sa chemise et dégrafant son pantalon venant par la suite écarter mes cuisses alors que je m'appuyai contre la table. Il se lécha les lèvres tout en me regardant d'un air prédateur, ce qui me donna des frissons dans les reins.

-Kaleb...s'il te plaît

L'interpellé baissa les yeux sur mon corps sans rien faire, ce qui me frustrait. Je gémis alors en m'allongeant complètement contre la table, passant mes mains sur mon corps.

-Si tu ne m'aide pas...tu n'as qu'à regarder... Dis-je à bout de souffle en fermant les yeux.

Je sentais ces yeux dévorer mon corps tout comme il avait englouti mon cœur des années auparavant et cela me faisait cyniquement rire.

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Alors ? Suite de ce petit lemon mercredi ;) à la prochaine !

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