Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,Des yeux sans nombres ont vu l'auroreIls dorment au fond des tombeaux Et le soleil se lève encoreExtrait de « Les yeux » de Sully prud'homme Ce livre est un recueil de poèmes de moi (je me sens tellement narcissique dès que je met un « moi » quelque part ^^) et de différents auteurs. Les poèmes peuvent être de toute langue et si vous avez des idées c'est chouette ;)…
614. Le chiffre est inscrit à l'encre noir sur le fin tissu de ma tunique. Je frissonne. Est-ce le froid ambiant qui émane des murs de pierre ou son regard qui passe rapidement sur ma frêle silhouette ?J'aimerais quitter cet endroit. Voir le monde. Sentir le vent glisser sur ma peau et les fins rayons du soleil caresser mon visage. Il me brûle. Son regard me brûle. Je tente de calmer ma rage en me concentrant sur la fenêtre que j'astique violemment. Le verre est déjà brillant mais ne l'est il jamais assez ? "Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure" Les mots d'Aragon raisonnent dans ma tête. La poésie. C'est tout ce qu'il me reste, c'est tout ce qu'ils m'ont laissé. - 614 ranges moi ces ailes. Son souffle est chaud sur la frêle peau de mon cou. Mes ongles pénètrent mes paumes. Je ferme les yeux et sens le poids sur mon dos me quitter. Lorsque j'ouvre les paupières à nouveau les plumes blanches virevoltent autour de moi. Légères dans cet atmosphère pourtant si lourd. Je daigne enfin lui faire face et recule de quelques pas. Son regard est fort. Intense. Je sert mes bras autour de moi pour qu'il ne puisse me voir frissonner. Un pas. Puis un autre. Il comble l'espace nous séparant. Il passe son pouce sûr ma joue. Doucement. Presque délicatement. Du bout des doigts il remet derrière mon oreille une mèche rebelle. Encore un pas. Mon rythme cardiaque est trop rapide. Ma rage trop grande. Je m'écarte. - Ne m'approchez pas. Satan sourit. - Vous êtes mienne mademoiselle.Cover par @Mhystiks (merci infiniment j'adore :))…
- On se promène, sexygirl ? Je sursaute et mon premier réflexe est de me tourner pour mettre la claque de sa vie au crétin qui a sorti ça. Mon geste est directement arrêté par une main. Celle de monsieur « j'ai des yeux bleus et je suis bien trop beau pour être réel » qui d'ailleurs explose de rire. - Ne m'appelle jamais comme ça. Ma voix froide aurait glacé le sang de n'importe qui, mais apparemment, ça ne marche pas avec lui parce qu'il rit encore plus fort.- Arrête de rire et retourne avec ta dinde, toi !- Mirana ? - Un truc comme ça.- T'es jalouse ? Il me fait un sourire à tomber. Et je rougis malgré moi.- D'elle, je suis offensée ! Si j'ai quelque chose à envier d'une dinde qui passe son temps à moitié à poil, c'est grave.- Donc t'es jalouse. - Mais jamais, ta gueule ! T'as cru que t'étais le Roi, toi ! - Trop mignon, sexygirl est jalouse ! - T'es irrécupérable ! * * *Bienvenue à l'Heldya, un univers parallèle inconnu où les habitants ont des pouvoirs et où d'étranges phénomènes traînent. Les terres sont divisées est dix-sept parties, mais quatre sont en guerre contre les treize autres pour récupérer la treizième Arte, centre suprême du pouvoir.Issue du monde parfaitement humain et banal, je découvre un beau jour que je fais partie de leur univers, et qu'une longue et périlleuse destinée m'y attends.Je dois sauver ce monde en conflit, supporter des garçons prétentieux, et des tonnes de choses bizarres m'arrivent. Je parle par la pensée, j'ai une habilité avec l'hiver et maintenant j'apprends que je peux contrôler, détruire et construire des choses avec l'esprit.Ok...Tout est arrivé beaucoup trop vite ! Je vous jure que je vais envoyer à la reine les frais des boîtes de doliprane qui empêchent ma tête d'exploser...- Sexygirl ?!!!Oh non, pas lui... Pitié...…
Il y a quelques temps j'ai commencé à écrire des messages à un ami. Des très longs messages. Des très très longs messages. Sur ma vie ma déprime et toutes les choses qui me rendent folles. Je ne les ai pas envoyé. Mais je me suis dis que je devrais écrire tout ça ailleurs et me voilà ! Donc ceci est un rantbook mais je voulais pas écrire rantbook sur la couverture donc voilà !…