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Pov d'Harry :
Ouf ! Ginny avait accepté de s'entraîner cet après-midi. J'espérais vraiment que ma surprise lui plairait... elle le méritait tellement. Ces derniers temps, elle s'était donnée à fond pour préparer la finale de Quidditch, et je voulais lui montrer que j'avais pensé à tout. J'avais un petit sourire aux lèvres, impatient de voir sa réaction.
— Hou hou, Harry ! T'es encore avec moi ? lance Ginny en agitant sa main devant mes yeux, interrompant mes pensées.
Je me ressaisis et la regardai dans les yeux, toujours ébloui par son sourire.
— Heu, oui, pardon ! dis-je en souriant. Je pensais juste à quel point tu es incroyable...
Ginny sourit à son tour, un sourire doux et amusé.
— Oh, toi aussi, mon crapaud frais du matin ! répliqua-t-elle en riant doucement avant de m'embrasser.
Son baiser fut bref mais tendre, un moment parfait, jusqu'à ce que Ron fasse irruption dans la salle commune avec sa maladresse habituelle.
— Oh là là... comme ça, dès le matin ? Heureusement, après, je n'aurai plus à supporter ça ! Vous partirez dans votre propre maison, et moi, je serai enfin tranquille, sans avoir à voir ma petite sœur embrasser mon meilleur ami ! lance Ron avec un faux air de dégoût.
Ginny, fidèle à elle-même, leva les yeux au ciel avec un sourire.
— Pff, ne l'écoute pas ! Bon, on va manger ? propose-t-elle en me prenant la main.
Je lui souris en coin.
— Parce que tu crois vraiment que si je l'écoutais, je serais encore vivant ? dis-je, haussant les sourcils en direction de Ron.
Ce dernier tira la langue d'un air taquin.
— Pour une fois, je suis d'accord avec toi, petite sœur ! Allez, allons manger, déclarer Ron, son estomac grognant à l'idée de déjeuner.
Ginny pouffa de rire et, toujours main dans la main, nous nous dirigeons vers la Grande Salle, où l'ambiance était toujours joyeuse et animée par les conversations bruyantes des élèves.
Après avoir englouti nos assiettes, Ginny se tourna vers moi, ses yeux brillants d'une lueur malicieuse.
— Alors, tu viens t'entraîner avec moi ? C'est toujours plus fun à deux, surtout avec toi ! moi lance-t-elle.
J'étais tenté, mais je savais que ma surprise pour elle dépendait d'un petit changement de plan.
— Je suis d'accord, mais... j'avais prévu de passer l'après-midi avec Ron... Hein, Ron ? dis-je en me tournant vers lui, cherchant du soutien.
Ron, la bouche pleine de gâteau, marmonna à moitié :
— Hum... oui, je confirme ! parvint-il à dire à travers sa bouchée.
Ginny fronça les sourcils, faussement furieuse, et croisa les bras .
— Pff, franchement Harry ! Tu m'avais promis il ya deux jours que tu m'entraînerais pour la finale ! C'est dans trois jours ! dit-elle, l'air agacé.
Je me sentais un peu coupable, mais je savais que c'était pour la bonne cause.
— Je sais... je suis désolé, Gin, murmurai-je, espérant l'apaiser.
— C'est bon ! Tu sais quoi ? Je vais m'entraîner seule. On peut vraiment pas compter sur toi ! Et, oh, oublie la sortie à Pré-au-Lard, j'aurai sûrement besoin de m'entraîner plus longtemps ! ajoutée-t-elle avant de partir d'un pas rapide, son balai à la main.
Je la regardai s'éloigner, puis me tournai vers mon assiette, un sourire satisfait étirant mes lèvres. Tout se passait comme prévu.
Ron, enfin débarrassé de sa montagne de gâteau, me regarda avec un air perplexe.
— Sérieusement, Harry ? Tu l'as rendu folle de rage, alors que tu as fait venir la capitaine des Harpies aujourd'hui ! Tu veux vraiment la faire échouer ou quoi ? moi dit-il, mi-inquiet, mi-amusé.
Je me tourne vers lui, un petit sourire mystérieux au coin des lèvres.
— Ah, c'est là que tu te trompes, mon cher Ronald. Souviens-toi la fois où Cho m'avait souhaité bonne chance avant un match l'année dernière ? lui rappelai-je.
Ron hocha la tête, soudain pensif.
— Ouais... c'était l'un des meilleurs matchs de Ginny... Ha, mais attends, j'ai compris ! s'exclama-t-il, son visage s'illuminant soudain.
Je souris, satisfait qu'il ait enfin saisi mon plan.
— Ta sœur joue toujours mieux quand elle est énervée. Elle se défoule, elle devient imparable, elle ne loupe quasiment aucun anneau ! Je suis presque qu'elle va imaginer ma tête à la place du Souafle, comme elle l'a surement fait pour Cho l'année dernière, expliqué-je.
Ron éclata de rire en me donnant une bande dans le dos.
— Comme ça, Gwenog Jones verra le meilleur de Ginny ! C'est du génie, vieux !
Je lui secouerai la tête, amusé.
— Ah non, je ne suis pas un génie. Je suis Harry Potter, déclarei-je en souriant.
Ron roula des yeux.
— Pff, t'es une bête.
— Pas plus que toi, je te rassure, répliquai-je en riant.
Il me donna une dernière bande amicale avant que nous nous dirigions vers la salle commune pour une partie d'échecs, tandis que je souriais intérieurement, sachant que Ginny allait bientôt découvrir ma surpris e.
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