" s e a " - E n d 2 / 2
Taehyung.
Je m'étais réveillé, paisible, le souvenir de tes lèvres encore ancré sur ma peau. L'aube avait pris fin, laissant place au soleil encore frais du printemps naissant. Les volets étaient ouverts, et le lit vide.
Jungkook, je me souviendrais toujours de cette journée.
Je me rappelle du temps qu'il faisait, de mon réveil, et de l'odeur du café que tu m'avais préparé.
Je m'étais levé, avais enfilé un jean qui traînait, et avais suivi les effluves du breuvage chaud qui me faisait envie.
Je t'avais trouvé dans la cuisine, attablé, devant deux tasses de café fumantes et des toasts grillés. Torse nu, j'avais frissonné un peu, peut-être de froid, ou bien à cause de ton regard qui me transperçait.
Bon sang, ce que tu me semblais beau. Tes cheveux étaient décoiffés par ton récent réveil, et quelques mèches formaient des courbes qui n'avaient rien de naturel. Cela me fit sourire, et tu remarquas mes yeux moqueurs.
- Viens par-là, au lieu de te ficher de moi. M'avais-tu ordonné avec douceur.
Je m'étais avancé vers la chaise qui m'étais destinée, puis l'avais contourné pour finalement venir m'asseoir sur tes cuisses contre ton gré. Tu avais un peu râlé, puis tu t'étais résigné.
- Tu n'es plus un poids plume maintenant, tu sais ? M'avais-tu dit, mi bougon, mi amusé.
C'est vrai, je n'étais plus aussi maigrelet qu'autrefois. Et ça aussi, je te le devais.
- Merci pour le café. T'avais-je dit, en mordant dans le toast que tu tenais du bout de tes doigts.
Puis nous avions discuté, ris un peu, tu m'avais parlé de toi, enfant, de comment tu étais, de quelques anecdotes sur ta vie passée.
Les miennes étaient bien trop tristes pour que je puisse te les raconter, et je ne voulais pas gâcher l'instant heureux dont nous profitions. Je t'avais dit que tu étais chanceux, et que j'enviais tes souvenirs. Tu m'avais alors répondu que nous aurions tout le temps pour ça, que tu voulais tout savoir de moi, et que le moment viendrait, celui où je pourrais enfin me livrer. Cela m'avait étrangement rassuré.
Nous avions déjeuné dans cette légèreté. C'était un bonheur simple, sans artifice, que je savourais pleinement, et que je découvrais.
Tu étais en train de terminer ton café désormais froid, quand du coin de l'œil, je remarquai un détail inhabituel. Deux grandes valises attendaient dans l'entrée, je t'avais interrogé du regard.
- Nous partons dans une heure, deux maximum. M'avais-tu annoncé, mystérieux.
- Quoi ? Tu plaisantes ? T'avais-je répondu, légèrement abasourdi.
Je m'étais tourné vers toi, toujours confortablement assis sur tes cuisses dénudées, et attendais ta réponse. Tu avais posé ta tasse lentement, puis avais entouré ma taille de tes bras. Tu m'avais regardé intensément, ce genre de regard qui fait tourner la tête, qui emballe le cœur.
- Je veux t'emmener quelque part. Dans un endroit que tu n'as jamais vu. M'avais-tu déclaré.
Et tu m'avais embrassé. Je me souviens de mes frissons, de la douceur de tes lèvres, de cette sensation tiède qui s'est éparpillée dans tout mon corps.
Puis nous nous étions levés, nous avions pris notre douche, ensemble. Ces instants étaient si doux. Ta peau ruisselante contre la mienne, tes mains détaillant chaque parcelle de ma peau savonneuse, tes baisers volés. Et tes gémissements quand je me suis mis à genoux, pour t'offrir encore ce plaisir insatiable. Je me souviens de la rudesse de tes doigts dans mes cheveux trempés, et de ton corps tendu sous mes supplices. Tu m'avais ensuite relevé, puis mis dos à toi, et tu m'assaillais à nouveau de tes envies lubriques.
Notre luxurieuse douche terminée, haletants mais comblés, nous nous étions séchés puis ensuite habillés. Dans un silence empreint d'excitation, je me demandais où tu me mènerais. Mais je ne te le demandai point, désireux de laisser ta surprise intacte.
En ce temps, tu n'avais pas de voiture, ni autre moyen de transport. C'est donc à pied que nous nous sommes rendus jusqu'à la gare, qui heureusement n'était qu'à quelques minutes de chez toi.
Nous avions traversé la ville, portant nos sacs sur l'épaule sous le soleil frais du matin.
Les quais de la gare étaient vides, nous avions un peu patienté. Très vite, le train arriva, et nous nous retrouvâmes confortablement installés dans un compartiment vide, face à face contre la fenêtre.
Tu m'avais regardé, les yeux pétillants d'une euphorie contrôlée.
- J'ai hâte qu'on soit arrivés. M'avais-tu murmuré.
- Et moi, hâte de savoir où tu m'emmènes. T'avais-je répondu.
Nos regards s'étaient inlassablement cherchés, tel un jeu impossible à arrêter.
- Dans un peu plus de deux heures, tu le découvriras. M'avais-tu soufflé, un sourire au coin des lèvres.
Tu avais ensuite balancé ta tête en arrière contre le dossier, et avais fermé tes yeux, tandis que le train s'élançait doucement en quittant les quais.
Songeur, je regardais les paysages grisâtres défiler, détonnant contre le ciel d'un bleu clair presque blanc. C'était une magnifique journée.
Et tandis que le train était désormais à pleine vitesse, bercé par les remous, je me remémorais les précieux souvenirs de ce bonheur inespéré.
Tu semblais t'être assoupi, alors j'en avais profité pour sortir de mon sac le cadeau que tu m'avais offert lors de notre premier Noël. Un carnet à dessins, déjà un peu rempli.
Ô Jungkook, te souviens-tu de notre premier Noël ?
Il est inoubliable, puisse ce souvenir rester dans ma mémoire à tout jamais.
Il faisait un froid mordant et glacial, et la neige s'était invitée, à ton plus grand plaisir. Cette poudre blanche qui recouvrait la ville, et qui n'avait pour moi aucune sorte de « magie », t'avait rendu complètement surexcité. Et voir tes yeux brillants, ton émerveillement, ton soudain entrain, m'avait permis de comprendre ce terme que beaucoup emploient : "La magie de Noël". Je l'avais vécu pour la première fois, simplement au travers de ton regard. Tu n'étais alors pas très en forme, mais tu avais pourtant insisté pour faire les choses selon les traditions. Tu semblais avoir l'habitude de ce genre de festivités, contrairement à moi qui n'y entendait pas grand-chose. Un peu faible, tu m'avais emmené avec toi en centre-ville. Nous avions choisi ensemble notre premier sapin, et quelques-unes des décorations scintillantes qui peuplaient les rayons des magasins. Je me souviens du mal que nous avons eu pour le ramener jusqu'à l'appartement. Si bien, qu'il était arrivé un peu dégarni. Nous avions laissé dans notre sillage quelques épines qui avaient fait sa beauté. Bon sang, ce qu'il était laid. Penché, pelé, et biscornu, nous n'avions pu réprimer notre fou-rire à l'arrivée. Mais nous en étions fiers, et au bout du compte, il s'était retrouvé complètement recouvert de décorations en tout genre. De telle sorte, qu'on ne lui voyait même plus les branchages. Et puis, tu avais mis cette compilation traditionnelle de Noël, qui tournait en boucle dans l'appartement, ces sons allègres remplis du tintement clair et aigu de clochettes et grelots. Quand j'y repense, cela me semble tellement « cliché » désormais. Pourtant, je vivais un moment incroyablement agréable, et nous avons suivi ces traditions chaque année depuis.
Le soir de Noël, nous nous étions pelotonnés l'un contre l'autre dans ton canapé, sous un plaid épais, à la lumière des guirlandes clignotantes que tu avais installé à outrance un peu partout dans la pièce. L'ambiance était si chaude et douce, mon cœur débordait d'une joie presque palpable. Nous avions regardé une de ces comédies de Noël à la télévision, en mangeant du chocolat, des biscuits secs, et du lait chaud.
C'était d'un banal... mais c'était extraordinaire.
Finalement, nous avions fini par nous endormir ainsi, étroitement entrelacés sur le canapé bien trop petit pour deux. Et quelle avait été ma surprise, le lendemain matin, lorsque tu m'avais doucement réveillé, me souhaitant un joyeux Noël en me tendant un paquet. J'avais eu un peu honte, n'ayant de mon côté rien préparé pour toi. Mais tu ne m'en as pas tenu rigueur. L'étincelle qui a illuminé mon regard à ce moment-là a sûrement dû te suffire.
Jungkook, te souviens-tu ?
Ce jour-là, tu m'as offert beaucoup plus qu'un simple carnet.
C'est de ces souvenirs que je me suis rappelé, en observant les paysages tantôt gris, tantôt verdoyants, s'étirer par la fenêtre de notre wagon. Et plus le trajet passait, mieux je devinais notre destination.
Et je finis par comprendre ; tu m'avais emmené voir la mer.
Jungkook, à cet instant je me suis senti comme le plus chanceux du monde.
Nous longions la côte, tu te réveillais enfin.
Et je ne saurais dire si c'était dû à ces reflets scintillants au loin, ou bien ces paysages sablonneux, ou même ce vent léger qui secouait les herbes hautes, mais le ciel me sembla alors plus bleu, l'air plus pur, mon cœur plus léger.
- Alors ?... M'avais-tu demandé, semblant m'analyser.
Tu étais si adorable, te triturant les doigts, pinçant tes lèvres, me regardant avec des yeux rendus ronds d'inquiétude.
Un simple merci ne suffisait pas. Alors je m'étais penché et t'avais offert un baiser. Un de ceux qui veulent tout dire, et que tu comprenais.
Il était près de midi quand le train arriva en gare, et le soleil frais était au zénith. Nous prîmes un bus pour nous emmener en centre-ville, et je m'émerveillais devant ces décors inconnus. Tu semblais connaître l'endroit, ou peut-être pas. Je n'en suis pas certain, mais tu ne regardais que moi.
Il y avait ce vent léger, faisant onduler les branches de ces arbres démesurément hauts, ce sol pavé de pierres claires, ces bâtiments colorés et harmonieux. Il y avait cette atmosphère légère que l'on prête aux vacances, ces gens souriants, ces boutiques de plages par dizaines, ces petites places ombragées.
Arrivés en ville, nous nous sommes baladés main dans la main, ignorant les regards réprobateurs, à la recherche d'un endroit où manger. Nous nous étions ensuite rapprochés de la plage, et avions trouvé une bicoque de bois qui ne payait pas de mine. Ils y servaient des plats que nous aimions, alors nous nous y étions installés.
Ce n'était pas le grand luxe, mais la vue sur la mer était incroyable. Les pieds dans le sable, nous avons commandés, puis avons un peu patientés.
- Merci de m'avoir emmené ici Jungkook. T'avais-je dit, un peu submergé et le sourire jusqu'aux oreilles. Comment savais-tu que j'en rêvais ?
- Tu me l'as dit, un jour. Il y a longtemps.
Et tu me souriais de plus belle, tes yeux pétillaient, tu semblais si fier de toi.
Nous avons observé la mer en silence, le son des vas et viens des vagues sur le rivage sablonneux nous parvenait si bien.
Nous finîmes par être servi d'un immense plateau de fruits de mer, accompagné de deux bols de riz et d'une bouteille de Soju. Affamés, nous avions mangé avec bon appétit, jusqu'à ce que nous soyons repus, et un peu somnolents.
- J'ai loué une chambre dans un hôtel, pas loin d'ici. M'avais-tu dit, ne quittant plus ce sourire qui me faisait chavirer.
- Dis donc, tu as fait les choses en grand !
- Je veux que tu n'oublies jamais.
- Impossible. T'avais-je répondu, soudain sérieux, te regardant intensément.
Tu avais rougi sous mon timbre incandescent, je jubilais de pouvoir si bien t'atteindre.
Tu t'étais chargé de régler l'addition, puis, sacs sur le dos, nous nous étions mis en marche en direction de l'hôtel.
Tu avais avancé un instant devant moi, et je n'avais pu qu'admirer ton corps proche de la perfection. Ton jean clair moulait si parfaitement tes longues jambes, ton déhanché en était sublimé. Et ton tee-shirt, rentré dans ton jean et dévoilant ta taille, dessinait tes épaules solides auxquelles je voulais tant m'agripper. Tu me faisais envie, constamment. La simple vue de ton corps me faisait vibrer d'avance, c'est l'effet que tu as toujours produit sur moi, que tu provoques encore. Tels des aimants, quoi que j'aurais pu y faire, je ne pouvais me détacher de toi.
Après quelques minutes de marche, nous arrivâmes enfin à l'hôtel. Bloc de briques claires sur deux étages, installé à même la plage, c'était un joli bâtiment, plein de charme, bordé d'une terrasse de lattes brunes.
Une fois nos sacs déposés dans notre chambre joliment décorée de bois clair et de teintes douces, je m'étais approché de toi. J'avais glissé mes mains sous ton tee-shirt, tu avais soupiré.
- J'ai envie de toi... T'avais-je murmuré.
- Moi aussi. M'avais-tu répondu d'une voix rauque, tandis que je mordillais ton cou.
Tu m'avais laissé t'embrasser fougueusement, je te désirais plus que tout.
- Mais... J'ai prévu autre chose dans l'immédiat. M'avais-tu dit en me repoussant doucement, les yeux plissés et un sourire malicieux sur tes lèvres.
Un peu déçu, j'avais fait une moue exagérée. Amusé, tu avais ébouriffé mes cheveux, puis avais ris de ma réaction.
- J'ai loué un scooter pour te faire visiter la ville.
Mon humeur avait aussitôt changé, c'était une idée formidable. Tu me menais de surprise en surprise, j'aimais ça.
Avant de quitter la chambre, tu t'étais approché de moi, et à mon oreille, tu avais murmuré si bas que cela m'avait fait frissonner.
- Ne t'inquiète pas, je me rattraperais ce soir...
Jungkook, tu me rendais fou.
Nous repartîmes de l'hôtel, tandis que je tentais d'oublier ce léger sentiment de frustration que tu avais laissé.
Cela me passa très vite lorsque nous arrivâmes devant le magasin de location. Tu avais loué un de ces petits scooter rétro aux couleurs pastel, semblables à ceux que l'on voit dans les films. Je pus voir tes yeux briller à la manière de ceux d'un petit garçon.
Jungkook, je me demandais comment tu pouvais être si viril et si enfantin à la fois. Excitant, et mignon. Attendrissant, et intimidant.
J'aime tant cet aspect de toi.
À l'époque, je te découvrais un peu plus chaque jour, et je t'en aimais toujours davantage.
Tu t'étais mis au volant comme une évidence, je m'étais collé à ton dos, cramponné à ta taille. Et tu avais démarré cette sublime balade. Le vent fouettait nos visages, à découvert par nos casques sans visières. Comme c'était beau, comme j'étais bien.
Nous grimpâmes les collines en pente douce, traversant les hauteurs davantage bucoliques. Détonnant avec le paysage de la côte, c'était un endroit isolé, verdoyant, reposant. Nous n'entendîmes rien de plus que le chant des cigales, le bruissement du vent, l'écho lointain des vagues heurtant la roche. Et sur cette route un peu craquelée, c'est là que nous l'avons aperçu pour la première fois.
Cette maison de pierre claire, inhabitée, au milieu d'un champs de fleurs sauvages et colorées.
Nous nous sommes arrêtés et nous l'avons observé un moment. Nous nous sommes regardés en silence, épris de la même envie muette. Puis nous sommes retournés à nos explorations, sans nous douter que cette maison un jour deviendrait nôtre.
Et l'après-midi passa si vite ; le soleil rattrapa l'horizon.
Nous nous décidâmes à trouver un endroit où se restaurer, et nous finîmes par le trouver près d'une crique peu fréquentée. C'était petit, étriqué, mais confortable et agréable. L'atmosphère crépusculaire du bord de mer me transportait.
Il y avait ces étoiles naissantes, ce soleil bas et chaud se reflétant en des milliers de scintillements sur l'océan. Il y avait le son paisible des va-et-vient des vagues sur le sable blanc, cette balade de guitare sèche en fond sonore, et puis il y avait toi. Toi et tes grands yeux noisette. Toi et tes lèvres adorables, ton sourire franc, ton odeur enivrante.
Nous avions mangé, nous avions ris, savourant simplement cette deuxième chance que la vie nous avait donné.
On ressemblait à des rescapés, trop heureux de vivre, submergés.
L'addition réglée, tu m'avais pris la main et emmené sur le sable. Nous avions retiré nos chaussures, et avons marchés un moment, jusqu'à ce que l'écume des vagues vienne lécher le bout de nos pieds.
Et cet instant était merveilleux. À ce moment-là, j'ai ressenti une émotion telle que j'en ai eu le souffle coupé. Je serais bien incapable de l'exprimer par des mots. Ce n'était que des larmes brûlantes, d'un bonheur intense et inespéré, mais tu t'en étais inquiété. Tu m'avais tourné face à toi, et tu m'avais offert une étreinte digne des plus grands films de cinéma. Mais la différence, c'était que nos sentiments étaient purs, véritables.
Jungkook, si tu savais comme je t'ai aimé. Si seulement tu pouvais comprendre comme je t'aime, et à quel point je t'aimerais.
J'ai gravé cette image de nous s'enlaçant sur le sable, devant un coucher de soleil que je n'avais jamais vu. Je ressors parfois ce tableau incroyable, dans les moments difficiles que cette vie nous inflige inéluctablement.
On dit qu'il ne suffit pas de tirer un trait sur nos erreurs nos blessures pour qu'elles disparaissent. Pourtant, Jungkook, tu as démenti cette fatalité.
Et je te regardais, immergé sous les derniers rayons, fixer intensément l'horizon. Et je t'aimais si fort, c'était si puissant, que mon cœur me faisait un mal de chien.
"Parce que la douleur va de pair avec l'amour
Parce que l'amour est un sentiment pénible
Au point de vouloir se noyer"
Je voulais me noyer en toi, me lier et mêler mon âme à la tienne, ressentir encore et encore cette attraction irrépressible envers toi.
Nous nous sommes assis à même le sable, regardant dans la même direction, vers le même destin.
Il avait fallu la peine, la douleur, les maux, pour en arriver là. Il avait fallu que tu tombes, et que je m'écroule, pour enfin trouver tout ce dont nous n'osions même pas rêver.
Et je me demande parfois pourquoi nous y avons eu droit. Pourquoi la vie est-elle si fragile, pourquoi nous a-t-elle offert cette rédemption.
Aujourd'hui, Jungkook, tu me combles d'une façon telle que je ne sais même plus qui remercier. Alors je ne fais que t'aimer, encore et toujours, et je te laisse m'aimer en retour.
Le destin s'est joué de nous, mais nous l'avons contré. Ensemble, non sans difficultés.
Finalement nous l'avons atteint, ce bonheur qui jamais ne fut complet.
C'était nous, c'est toujours nous.
À deux, contre tous et à jamais.
Tout cela n'était pas vain, c'était écrit. C'était le destin de nos âmes.
« Tu ne te rends sans doute pas compte
que tes moindres gestes sèment
le désordre dans mon cœur,
avec une force comparable
à celle d'un typhon. »
Aujourd'hui,
je danse sous le cerisier,
et tes yeux rêveurs me happent
et m'emportent.
À l'ombre de cette maison de pierre claire, je te laisse m'emmener.
~ Fin~
Une vie est si fragile.
On peut choisir notre destin.
Jonghyun,
je t'aime,
tu as bien travaillé.
JongHyun, tu as bien fait.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top