Une nuit, j'ai rêvé

Que dans mon corps tu t'incrustais

Que sans pitié tu le violais

Sans te soucier de mes souhaits...

Puis je t'ai regardé

Ai vu ta rage dans les yeux

Tu en aurais la capacité

Nous le savons tous les deux...

Ce n'était qu'un songe effrayant

Mais tu l'es, toi aussi

Ce n'était qu'une image m'obsédant

La nuit, quand le jour me fait sursis.

J'ai peur, de ton désir

Peur d'y passer

Je suis sûre que tu aurais bien du plaisir

À encore une fois mon âme tromper.

C'est stupide, jamais ça n'arrivera

Pourtant, cette pensée tenace m'envahit

Pourtant, dès que l'on me parle de sexualité,

Je vois ton sourire de pervers fini.

Peur.

Dégoût.

Répulsion.

Douleur.