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Storia de amor
capítulo doce.
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Dos semanas antes.

Cela faisait longtemps qu'Adèle ne s'était pas retrouvée seule, dans l'appartement vide, le silence avait un goût agréable, presque rassurant. La jeune femme s'était laissée tomber dans son canapé et cela faisait maintenant trente minutes qu'elle n'avait pas bougé, ne serait-ce qu'une articulation ou un muscle. Elle avait envie de se prélasser, la télévision diffusait un vieux match du championnat espagnol, le Réal Betis contre Malága. Le score était de deux partout. Mais le match n'avait rien d'intéressant alors Adèle zappa quelques chaînes avant de tomber sur une chaîne de musique espagnole.

Elle se mit à rêvasser complètement et ne s'aperçut même pas Lucas rentrait de son entraînement. Il l'embrassa sur le haut du crâne riant legèrement de son attitude. Elle était emmitouflée dans un plaid, les jambes repliaient et les mains sur ses genoux, le regard concentré sur le mur. Elle ne pipait mot et Lucas partit ranger son sac d'entraînement. Il s'assit à ses côtés et la prit dans ses bras, depuis une semaine le couple ne s'était presque pas vu, les entraînements avant la champions league approchait à grand pas alors Lucas passait clairement tout son temps avec ses coéquipiers s'entraînant avec archanement. Les deux n'avaient plus aucun moments à deux. Adèle était secrètement heureuse de voir son petit-ami enfin près d'elle. Elle se mit à savourer le contact des bras chauds de Lucas autour de sa taille. Elle passa ses mains gelées sur la peau de son torse le faisant frissonait elle aimait l'embêter.

Les deux jeunes mangèrent et discutèrent, bien évidemment Adèle mis ses révélations de côté encore une fois. Elle n'avait pas envie de le briser, de l'anéantir avec son état. Elle devait être la seule victime de sa dépression. Après un rapide passage dans la salle de bain elle se coucha dans son lit auprès de son amant, elle passa une main sur son bras puis leurs doigts se lièrent ensembles, une promesse silencieuse passa par ce geste. Lucas serait toujours la pour elle, quelle que soit la situation, l'heure ou les obstacles. Il resterait à ses côtés. Il savait que c'était elle, la femme de sa vie, il en était sûr et certain. La jeune femme commença à s'endormir, ses yeux se fermaient seuls, mais avant de sombrer elle voulait s'imprégner du visage du footballeur. Elle le dévisageait, ses yeux bleus si vifs, éclatants et pleins de vie, ses lèvres sont douces, son nez, sa barbe de trois jours, sa peau hâlée, elle aimait tout chez lui.

_Je t'aime Adèle.

_Moi aussi je t'aime Lucas.

Et c'est sur ces mots qu'elle sombra dans un sommeil profond.

corrigé.