Chapitre Douzième

Attention, ce chapitre contient un petit combat, pour ceux qui n'ont pas envie de le lire, quand les dialogues reprennent ce sera passé. Une autre partie est un peu violante dans ce chapitre, je l'ai marquée avec des 🔶 en début et fin. À vous de voir si vous voulez le lire, c'est un combat.

Je ferais ça pour tous les autres chapitres qui peuvent contenir des scènes violantes ou choquantes.

Bonne lecture

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Le Sayel me montre du doigt trois personnes qui se rapprochent du campement. Il déplace un peu son bras et m'en indique deux autres. En tout on en compte onze.

🔶 Le Sayel me fait signe de ne pas bouger et se rapproche doucement des trois premiers. Il arrive par derrière, s'approche du dernier et lui tranche la gorge. Ses partenaires subissent le même sort. Quelques secondes plus tard, le Sayel était à nouveau à mes côtés prêt à repartir vers d'autres assaillants. Je lui attrape le bras avant qu'il ne fasse plus de meurtres. 🔶

- Qu'est-ce que tu veux, me chuchote t'il dans l'oreille.

- Tu ne vas quand même pas tous les tuer ?

- Pourquoi pas ? Sais-tu pourquoi ils sont là ?

- Non, mais ce n'est pas une raison. Tu ne peux pas tuer sans état d'âme !

Je suis outré, comment peut-on tuer des personnes juste parce qu'elles ont prévu de voler un peu de marchandise ? Vraiment là je ne comprends pas.

- Ils sont là pour les marchandises qu'on transporte mais pas que. Va prévenir le campement, que tout le monde se prépare au combat.

- Mais ils ne sont que onze, enfin huit maintenant. Tu peux très bien t'en occuper comme des trois premiers, apparemment ça ne te pose pas de problème.

- Non ils ne sont pas que onze. Eux sont là pour le repérage. Ils y en a d'autres qui attendent derrière les dunes là-bas.

- Mais qu'est-ce qu'ils nous veulent ? Je ne pense pas que dix kilos de fruit ou quelques épices soient si précieux que ça !

Non mais franchement, comment puis-je gober une ânerie pareille ?

- Ils sont là pour autre chose de beaucoup plus important. Maintenant vas donner l'alerte. Je ne peux pas me battre seul contre tous, tout en protégeant le campement.

- Ok j'y vais mais t'as intérêt à tout m'expliquer après.

- T'as toujours mon arme sur toi ?

- Oui

- Alors n'hésite pas à t'en servir si tu te sens menacé.

- D'accord

Quand il m'a dit sa dernière phrase, il avait une voix douce. Il tient à ma vie, ça ce voit. Aurait-il dit la même chose à d'autres ? Mon coeur commence à battre un peu plus vite.

Un bruit de de lames qui s'entrechoquent me sort de ma torpeur. Qu'est-ce que je raconte moi, c'est un guerrier qui est chargé de nous protéger, c'est normal qu'il fasse attention.
Je cours le plus discrètement possible jusqu'à la tente de Síulan et de Keith pour les avertir.

Quand j'arrive précipitamment dans la tente, Síulan et Keith relèvent simultanément la tête des documents qu'ils étaient en train d'étudier pour me regarder bizarrement.

- On est attaqué. Il faut prévenir les autres, c'est le Sayel qui m'envoie.

- Ils sont combien, demande Síulan.

- Beaucoup.

Keith prend la parole à ma place.

- Il ne sonnerait pas l'alerte si ce n'était pas important. Vas prévenir les autres Nahis.

- D'accord.

Et je repars de l'autre côté pour prévenir les marchands qui sont dans la grande caravane.

Keith sort de la hutte à ma suite mais part dans une direction opposée.

- Et Nahis,

- Oui ?

- Fait attention à toi.

Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à me dire ça ? Je veux bien ne pas avoir de passé mais ce n'est pas une raison pour me prendre pour une gamine !

Devant la grande caravane des marchands, je vois un mercenaire. Je me cache précipitamment derrière un rocher. J'espère qu'il ne m'a pas vu. Je sors la tête de ma cachette. Il n'a pas bougé. Ouf j'ai eu chaud.
Il faut absolument que je trouve le moyen de rentrer dans cette caravane sans me faire remarquer.

Je décide de jouer sur la chance et me faufile sous la grande caravane. Alors que je suis au centre, j'entends le mercenaire se déplacer. Alors que je me retourne pour pouvoir mieux voir ce qu'il va faire, je vois en face de moi une petite trappe. Sans même prendre le temps de réfléchir, je tire sur la poignée et entre dans la cale. Je la referme précipitamment et regarde autour de moi.

Je me trouve dans la cale de la caravane, là où sont entreposées les épices les plus précieuses. Alors que je rampe pour chercher un moyen de sortir de là et arriver directement au côté des marchands, j'entends quelqu'un marcher juste au dessus de ma tête. Ses pas sont lourd et à chaque fois qu'un pied touche le sol, une ribambelle de lames s'entrechoquent. Il s'arrête. Je regarde entre les planches mal agencées. En face de moi, de l'autre côté des planches se trouve un pied. Je me décale un peu pour voir à qui il appartient et découvre que c'est celui du mercenaire qui montait la garde près de la caravane. Il se met à parler :

- Je ne vous ferai aucun mal mes amis, je suis juste venu récupérer cette personne recherchée pour haute trahison à la couronne royale.

Il tient devant lui une feuille de papier. Je n'arrive pas à distinguer quelle personne est dessiné dessus mais je vois que c'est quelqu'un avec de longs cheveux.

- Est-ce que quelqu'un aurait l'obligeance de m'indiquer où elle se trouve.

Personne ne répond. La tention monte. J'ai peur de la réaction que peut avoir le mercenaire si personne ne lui dit.

- Je ne vais pas me répéter plus de deux fois. Dites moi où elle est où je commence par vous couper les oreilles.

Un marchand sûrement plus courageux, ou plus bête, prend la parole.

- Pourquoi Síulan aurait trahi la couronne ?

- Je t'en pose des questions moi ?

- Non bien sûr que non, je vais vous conduire à elle Monsieur.

- Ne m'appelle pas monsieur, appelle moi mon sau...

🔶 Je ne peux pas le laisser s'approcher des marchands. Sans même réfléchir, je sors la lame toujours cacher dans mon gilet et le plante entre les planches, dans le pied du mercenaire.

- Aïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïe ! Putain c'est qui qui à fait ça que je l'étrangle de mes propres mains ?

Du sang commence à me couler dessus. Je décide de sortir de ma cachette en ouvrant la trappe positionnée entre les jambes du mercenaire. En s'ouvrant, elle atterri directement sur ses parties génitales. Il se plie en deux. Je me relève et lui assomme un uppercut dans la mâchoire. Il tombe à la renverse, roule sur le sol et se relève. Il dégaine une courte lame et la brandit devant lui. Il a effectué cet enchaînement en quelques secondes.

- Alors ma petite, tu fais moins la maline maintenant. Admire le magnifique Crabus. Tu es dominées par ma magnificence, tu ne peux me regarder sans être éblouis. Je vais te tuer ce soir car tu t'es comportée en sale petite garce. As-tu une dernière parole avant que je ne t'ôte la vie ?

- Tu parles trop.

En prononçant ces trois mots, je lance ma dague de toutes mes forces vers le torse de mon assaillant.

Par miracle, la lame s'enfonce en un bruit sourd dans le thorax du mercenaire. Surpris, il regarde la lame qui a traversé son torse au niveau du cœur puis s'écroule, raide mort. 🔶

Je me penche au dessus de lui, récupère ma lame, lui ferme les yeux et me retourne vers les marchands...

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Merci d'avoir suivi ce chapitre, j'espère qu'il vous a plus. Dites moi si vous avez trouvé les combats vraiment violant ou pas, j'ai essayé de les décrire le moins possible pour qu'il puissent être accessible à tous.

• Avez vous des idées sur la suite des événements ?

• Qu'elle sera la réaction des marchands ?

• Qu'est-ce qu'il vous plaise dans ce chapitre ?

Bonne continuation 🖤

(10/06/18)

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