Salut !
Tout d'abord, bonnes fêtes et bonne année ! 

Ensuite, je m'excuse beaucoup beaucoup beaucoup pour la longue absence de publication de Symbiose (deux mois c'est long ㅠㅠ), avec les cours + la perte d'infos qui m'étaient nécessaires pour ce chapitre, je n'arrivais plus à avancer... :/

Mais maintenant, j'ai retrouvé ce petit truc magique qui me donne vraiment l'envie de continuer cette fanfiction et me plonger à nouveau pleinement dedans ! 

Donc j'espère qu'elle vous plaira toujours ^^ 

Bonne lecture ! 

(/!\ comme dit dans l'avant-propos, cette fanfiction traite des sujets sensibles, et ce chapitre en l'occurrence parle de harcèlement et d'automutilation : cela est utile à l'histoire.
Je préfère prévenir à l'avance ! /!\)

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Un bon mois était passé depuis le craquage de Jimin et, désormais, beaucoup de choses avaient changé. Il avait obtenu un nouvel emploi du temps beaucoup moins épuisant : le groupe des Clouddark avait fait leur début peu de temps avant. Le PDG de l'agence avait décidé de laisser Jimin à la charge du groupe pour le côté danse, de ce fait, certains groupes de trainee lui avaient été retirés pour qu'il puisse prendre en charge les Clouddark et ne pas accumuler les heures de travail.

Sa cheville avait eu le temps de guérir, son entorse aillant fini par se résorber et permettre à nouveau la parfaite mobilité de son articulation.

Et même du côté de Yoongi, tout s'améliorait de jour en jour : plus besoin de traitements constants contre les douleurs, il n'en avait plus, ou quasiment plus.

Le chorégraphe tapa le code de sa porte d'entrée et le valida. Il put ainsi rentrer chez lui, là où se trouvait déjà son copain. Il referma la porte à clef derrière lui, retira ses chaussures et laissa son sac s'échouer sur une des chaises de bar. Ses mains de propres, il tourna la tête vers le canapé d'où dépassait le haut de la tête de Yoongi. Mais ce dernier ne réagissait pas, alors qu'il était pourtant le premier à sauter sur Jimin pour le saluer d'un bisou.

Le plus jeune s'approcha et contourna le canapé, intrigué.

« Yoongi, je suis rentré ? »

Pas de réactions.

« Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu fixes ton bras ? Oh, tu n'as plus d'attelles ! »

Les yeux de Jimin s'arrondirent telles des soucoupes alors qu'il s'installait sur le canapé, juste à côté de son compagnon, qui se décida enfin à parler.

« J'ai des cicatrices vraiment dégueulasses...

– Elles ne se voient presque pas... et puis, elles ne sont pas si moches que ça. Elles marquent un moment de ta vie.

– Non, elles sont affreuses ! Regarde-moi ça... J'ai deux grands traits affreux...

– Mais non, elles sont belles. Moi je les aime bien.

– Tu relativises trop Jimin... T'as vu leurs gueules, sérieux ?

– Ce que je dis est vrai : je les trouve belles. Elles ont plein de signification. Et puis, elles font partie de toi. Et puis, elles vont s'estomper avec le temps et devenir plus discrètes, si c'est ce qui te dérange. En tout cas, je les aime, moi.

– Embrasse-les, pendant que t'y es... soupira Yoongi en se laissant aller contre le canapé, les yeux désormais fermés, arrêtant ainsi de fixer son bras. Qu-Qu'est-ce que... Qu'est-ce que t-tu fais ? continua-t-il subitement en rouvrant les yeux, perturbé.

– Eh ! Mais ferme tes yeux !

– Qu'est-ce que tu fais ?

– Rien, tu verras. Allez, ferme les yeux...

– T'es chiant, petit ange... »

Même si Yoongi le pensait et n'avait pas forcément l'envie de fermer ses yeux, il l'écouta malgré tout. Il craignait ce que Jimin allait faire, mais il lui faisait confiance : il ne lui ferait pas de mal.

Jimin s'installa un peu mieux, assis de côté en appui sur le bout de ses cuisses, et prit délicatement l'avant-bras gauche de Yoongi entre ses mains. D'une main, le plus jeune tenait l'avant-bras de son compagnon pendant que, de l'autre, il lui caressait lentement, du bout des doigts, l'épiderme de Yoongi.

Le plus vieux était un peu crispé, les sensations étranges des doigts de Jimin contre sa peau lui étant comme nouveau. Depuis si longtemps, il n'avait pas pu en profiter ! Le toucher des petits doigts chauds de son copain lui provoquait de nombreuses sensations étranges, perturbantes. Son cerveau avait du mal, apparemment, se concentrer dessus lui était compliqué. C'était comme si ses terminaisons nerveuses reprenaient vie pour redécouvrir ces délicates caresses.

Au bout de quelques minutes, Jimin posa ses propres lèvres sur cet épiderme. Yoongi frissonna à ce contact, ce que ne se manqua pas de remarquer le plus jeune qui sourit contre la peau sensible contre laquelle sa bouche se trouvait. Jimin déplaça progressivement ses lèvres, parsemant chaque cellule de baisers. Il embrassa ainsi les deux fines et déjà discrètes cicatrices, dans toute leur longueur, plusieurs fois.

« T'as vu comme je les aime ? demanda Jimin en relevant la tête, regardant Yoongi qui avait toujours les yeux fermés.

– Pourquoi tu fais ça ?

– J'ai envie. Je veux te montrer qu'elles ne sont pas moches.

– Je ne les aime toujours pas. Mais je m'y habituerai, avec le temps. Comme toi avec les tiennes.

– Sauf que moi, les miennes, je me les suis infligé. C'est moi qui ai décidé de les avoir, elles me faisaient du bien, quand je me les faisais.

– Je sais, et c'est triste. J'aurais dû t'en empêcher.

– T'y pouvais rien Yoongi. Tu n'aurais rien pu faire, à l'époque. T'étais plus au lycée et j'y cachais.

– Jusqu'au jour où je l'ai découvert.

– J'avais hurlé de douleur ! Je m'étais fait saigner le matin même, et tu m'avais empoigné je ne sais même plus pourquoi l'avant-bras super fort !

– Tu m'avais fait tellement peur à hurler comme ça ! Et encore plus après quand j'ai su pourquoi. Tu aurais dû m'en parler directement, au lieu d'attendre, d'y cacher, de te laisser enfoncer et d'en aller jusqu'à la.

– Je te l'ai déjà expliqué. J'avais honte de moi Yoongi. Et puis, peut-être que tu étais comme eux. Je ne pouvais pas connaître ta réaction après que tu aies appris que j'étais gay. C'est juste à cause de ça que j'ai été harcelé, et cyberharcelé. »

En effet, Jimin n'avait pas eu un passé des plus simples.

Pendant la période du collège, il avait subi du harcèlement de la part de ses camarades, de classe ou non, seulement à cause de sa passion : la danse. Du point de vue de ces personnes-là, ce sport était un sport pour les filles, les hommes ne se devaient pas de la pratiquer.

Ces embêtements beaucoup trop longs et agressifs l'avaient fragilisé mentalement même si le plus jeune faisait tout pour ne pas y prendre trop puissamment en compte.

Ses parents avaient été mis au courant, et ils avaient décidé, avec Jimin, de l'envoyer à Séoul, loin de Busan et ses harceleurs. Le plus jeune avait été accepté dans un très bon lycée, et, bien qu'apeurés de laisser leur fils partir seul à Séoul à seulement quinze ans, les deux parents n'avaient pas hésité bien longtemps : le bien de leur fils était bien plus important.

Jimin avait donc vécu pendant ses années de lycée dans un studio dans un petit immeuble situé à une dizaine de minutes de son établissement. Ses parents lui payaient le loyer et leur fils les avait toujours remerciés de le faire : il n'avait pas besoin de travailler en plus de ses cours et ses devoirs, ne se fatiguant ainsi pas exponentiellement.

Le harcèlement que subissait Jimin à Busan ne s'était pas répété, du moins, lorsque Yoongi avait été là. Une fois le plus âgé de parti, et au service militaire qui plus est, Jimin se retrouvait seul. Les remarques subies plus jeune l'avait rendu moins sociable, il n'allait plus voir les autres avec autant de facilité qu'il avait pu le faire.

Au début de l'année, il n'avait été que solitude.

Puis les élèves s'en étaient pris à lui.

Jimin se faisait à nouveau harceler, un véritable défouloir pour ses camarades.

Il n'avait personne pour l'aider : aucun ami et sa famille était loin.

Lorsque Yoongi avait ses jours de repos ou de droits à la visite, Jimin lui rendait constamment visite, et ne lui disait rien : il gardait tout pour lui. Il retrouvait son Hyung, son seul ami, si peu qu'il ne voulait pas l'inquiéter. Il voulait profiter de sa présence avant de retourner vivre l'enfer.

Ce second harcèlement l'avait encore plus fragilisé, et étant déjà été blessé dans le passé, Jimin avait beaucoup pris à cœur ce qui lui était dit. Chaque moment passé dans ce lycée s'était résumé à recevoir des insultes. Ses camarades l'embêtaient en cours pour que les professeurs le remarquent et le punissent, cela amusant continuellement sa classe.

Personne ne prenait sa défense.

Les insultes sur son physique avaient par la suite commencé, et la plus récurrente était sur sa ''grosseur''. Jimin avait fini par y croire, à détester comment il était, à se trouver gros, car il se mettait à les croire.

Le plus jeune était tombé dans l'anorexie, se nourrissant tellement peu, voir pas, qu'il s'en rendait malade. Il maigrissait à vue d'œil mais bien sûr, personne ne pouvait l'aider.

Puis au bout de quelques mois, son harcèlement s'était encore intensifié, agrémenté d'un nouvel élément : son homosexualité.

Jimin n'avait aucune idée de comment cela s'était su : il ne l'avait dit à personne, même les personnes de qui il était le plus proche : Yoongi et sa famille, n'étaient pas au courant. Seulement lui-même le savait.

Finalement, il avait su qu'un élève avait balancé cela aléatoirement parce que, l'année précédente, il ne trainait qu'avec Yoongi, ce qui faisait apparemment de lui un gay.

Ses camarades, ou des personnes du lycée qu'il ne connaissait même pas, lui rabâchaient des insultes dégradantes, méchantes, horribles. Certains s'amusaient à imiter des bruits et des gestes obscènes, lui criant qu'aimer faire ça était ''dégueulasse'' et encore plus d'aimer faire ce genre de choses ''inhumaines''.

Il y avait même un gage qui tournait et que se lançaient certains : aller plaquer le petit gay répugnant contre un mur et lui faire des gestes répugnants sur son corps dans le but de le faire bander, lui, le pauvre petit mec qu'il était.

Jimin n'avait jamais été abusé, ni touché par-dessous ses vêtements, mais cela n'en avait pas été pour autant moins traumatisant. Il avait mis du temps à s'en remettre, surtout avec la relation difficile qu'il avait fini par entretenir avec son propre corps.

Et puis, la cerise sur le gâteau : son compte Monyvip avait été trouvé et le plus amusant était de l'y harceler aussi, avant, après, pendant les cours : n'importe quand.

Toutes ses remarques violentes et purement haineuses ainsi que tout ce qui pouvait lui être fait l'avaient fait plonger, en plus de son anorexie, dans l'automutilation.

Sauf que pour cacher ses coupures, Jimin portait de longs pulls, n'importe quand, températures élevées ou non.

Ainsi, ses camarades avaient un parfait alibi pour le traiter de gros, le plus jeune flottant dans de larges pulls.

Une boucle infernale.

Une boucle infernale dans laquelle Jimin avait été emprisonné avant que Yoongi ne le découvre, au bout de quatre longues années, deux de lycée et presque deux de service militaire, de supplices pour le plus jeune.

Yoongi avait été son sauveur, sa bouée de sauvetage qui l'avait arraché de force à cette boucle infernale pour l'en sortir et l'aider à s'en débarrasser.

« Jamais je n'aurais pu haïr un ange, sourit Yoongi en regardant Jimin avec des yeux amoureux.

– Tu n'étais pas amoureux de moi à l'époque, idiot.

– Mais j'étais ton ami, même meilleur ami.

– Mes amis s'étaient très bien retournés contre moi.

– Ils n'étaient pas de vrais amis, dans ce cas : des vrais amis ne tournent pas le dos et ne harcèlent pas sous prétexte que tu aimes juste différemment qu'eux.

– En tout cas, toi, tu es resté. Et maintenant, nous sommes ensemble. Alors merci merci merci Yoongi.

– Merci à toi aussi, petit ange : tu m'apportes énormément dans ma vie. »

Jimin offrit un tendre sourire à Yoongi tout en lui caressant de son pouce son avant-bras. Le plus jeune était heureux avec son Hyung, et pour rien au monde il ne voudrait changer quelque chose à sa vie. S'il n'avait pas vécu tout cela, il n'en serait pas là. Il n'aurait sans doute jamais rencontré Yoongi et n'aurait jamais vécu cet amour si magique avec lui.

Yoongi lui rendit son petit sourire tout en regardant l'action douce de Jimin sur sa peau nue. Il lui caressait le bras gauche de son propre bras gauche, dévoilant sans chercher à les couvrir ses multiples cicatrices.

Le plus jeune remarqua rapidement ce que Yoongi regardait, et ne put s'empêcher de faire une remarque à ce propos.

« Maintenant, nous avons un point commun en plus : on a tous les deux des cicatrices sur l'avant-bras gauche. Même si j'en ai beaucoup plus que toi, et pas orientées dans le même sens.

– Mmmh... et pas avec la même signification non plus... Donne-moi ton bras.

– Pourquoi ?

– Moi aussi, je veux embrasser tes cicatrices.

– Ça n'a aucun intérêt, Yoon'. Je les assume totalement, ces cicatrices, ces lésions dans ma peau.

– Même, donne.

– Pas maintenant.

– Qu'est-ce qu'il y a ?

– Je me suis blessé aujourd'hui. J'ai un peu mal, mais je me suis surtout ouvert à un endroit. C'est pas grand-chose, mais je ne veux pas que tu poses tes lèvres dessus. Ça se voit d'ailleurs, tu l'as sans doute remarqué.

– Comment t'as fait ?

– J'ai glissé pendant que je m'entraînais sur une chorégraphie lors d'une de mes heures de pause.

– Éternel maladroit que tu es, nota Yoongi en laissant un petit rictus amusé apparaitre sur son visage. Tu as désinfecté ?

– Avec seulement de l'eau, j'avais rien sur moi.

– Viens alors, je vais te désinfecter ça.

– C'est pas la peine, ça...

– Si. Il ne faudrait pas que ça s'infecte. Ne discute pas, je t'y désinfecterai même si tu refuses. »

Yoongi avait employé un ton ferme, montrant ainsi clairement qu'il ne laisserait pas le choix à Jimin. Il lui désinfecterait sa plaie, que cela lui plaise ou non.

« T'es chiant à être autant protecteur...

– Arrête de râler. Quand j'avais mon avant-bras pété, tu l'étais aussi. Alors à mon tour de l'être avec toi !

– Ok, ok. Mais elle est moche, ma blessure.

– Tu crois que ça me dérange ? Je m'en fous. »

◇─◇──◇─────◇──◇─◇

« Tu as vraiment juste glissé ? demanda Yoongi en retirant le bandage aléatoire que Jimin s'était fait sur le haut de l'avant-bras, mais qu'il n'avait auparavant pas retiré.

– Oui. J'ai un bleu et une ouverture.

– Mais t'es tombé sur quoi ? Du parquet ? Ou des clous ?

– Sur le parquet. Il n'est pas inoffensif, tu sais. J'ai fait une bonne chute, et je me suis seulement rattrapé avec ce bras, l'autre n'a rien.

– Tant que la blessure reste seulement comme ça, superficielle, ça va. Ne bouge pas s'il te plait. »

Yoongi prit une des lingettes de coton qu'il avait emmenées et posées sur le lit dans leur chambre où s'était installé Jimin. Ce dernier attendait patiemment, le bras tendu devant lui et légèrement orienté sur le côté pour permettre à Yoongi de voir la coupure et s'en occuper au mieux.

Le plus vieux était très attentionné avec lui, s'occupant de la moindre chose qui lui arrivait. Jimin ne risquait pas de finir avec une blessure non, ou mal, soignée avec cet infirmier improvisé.

Yoongi pschitta à plusieurs reprises du désinfectant sur le coton avant de la reposer sur sa cuisse pour ne pas le salir tant qu'il ne s'en servait pas. Il récupéra ensuite comme il put l'avant-bras de Jimin entre ses doigts. Sa main gauche n'ayant pas encore repris son fonctionnement correct, il tenait sans grande force le membre de son copain pour le tenir droit.

« Tu fais doucement Yoon'...

– Bien sûr. » le rassura Yoongi avec un grand sourire de manière à mettre à l'aise Jimin.

Délicatement, Yoongi prit dans sa main droite le désinfectant pour en appliquer directement sur le bras de Jimin, recouvrant ainsi toute la zone blessée.

« Putain, ça fait mal ! gémit Jimin en contractant son avant-bras face à la présence du désinfectant pénétrant dans sa blessure ouverte.

– Désolé, mon ange. C'est bientôt fini. »

Yoongi reprit le coton, et l'appliqua le plus délicatement possible contre la peau sensible de Jimin. Il le frotta contre, plusieurs fois, retirant ainsi toutes les impuretés qui pouvaient s'être faufilées dans la plaie.

Jimin avait le visage contracté de douleur, le liquide picotant sa chair à vif. Sa blessure était certes superficielle mais bel et bien douloureuse. Yoongi avait bien remarqué que son copain n'appréciait pas forcément ce moment mais cela ne l'empêcha pas de terminer. De toute façon, il fallait bien qu'il y nettoie.

« C'est fini mon ange. Je te fais un bandage et c'est bon, finit par dire Yoongi après avoir essuyé une dernière fois la coupure.

– Je me vengerai... grogna Jimin en jetant un coup d'œil à son bras.

– T'as pas intérêt : je fais ça pour ton bien.

– Mais tu me fais mal, traître ! Je me vengerai...

– J'y peux rien si notre désinfectant pique !

– Ça n'empêche pas le fait que je me vengerai contre toi.

– Si ça te fait plaisir... soupira, amusé, le plus vieux face au comportement adorable du plus jeune. Ce n'est pas trop serré ?

– Non, ça va. »

Yoongi termina le bandage de son copain, et, avant de relâcher son avant-bras, il se baissa et déposa un petit bisou sur le tissu qui recouvrait la peau de Jimin. Ce dernier ricana, amusé de ce comportement tout en remerciant Yoongi de s'être occupé de lui.

« C'est normal mon petit ange. Je te redésinfecterais ça demain matin.

– Eh mais non ! Ça fait trop mal !

– Une infection, c'est beaucoup plus douloureux. Donc si, demain matin, je te la redésinfecte. Et tu n'as toujours pas le choix.

– Ma vengeance sera encore plus méchante...

– Pff... petit con. Tu devrais plutôt me remercier de m'occuper si bien de toi.

– Je te remercie... et je me vengerai. »

Yoongi leva les yeux au ciel en jetant un regard en biais à son copain, qui semblait fier de lui et de ce qu'il disait.

« Un vrai gosse putain...

– Que tu aimes de tout ton cœur.

– Malheureusement.

– T'es content pourtant quand je te baise bien fort.

– On ne parle pas si vulgairement à son Hyung, non mais oh !

– C'est triste de ne pas assumer la vérité, Hyung.

– Tais-toi, ange insolent !

– Tu veux que je te baise, c'est ça ? Ça te détendra, non ?

– C'est toi qui vas finir pris contre un mur si tu continues.

– Ça me tente. »

Jimin offrit un sourire suggestif à Yoongi, lui caressant explicitement la hanche et le ventre sans pour autant empiéter sur ses parties intimes. Cela faisait déjà pas mal de temps qu'ils n'avaient tous les deux rien fait, le temps leur manquant. Et puis, à cause de la fatigue, ils n'avaient pas l'énergie nécessaire pour se laisser aller à un moment de plaisir, qui leur en nécessiterait.

Sauf que les hormones de Jimin lui faisaient bien comprendre qu'elles avaient de plus en plus de manque. Depuis un bon mois, il ne s'était rien passé avec Yoongi. Il lui était arrivé de se branler sous la douche mais cela était tellement moins agréable lorsque son compagnon n'était pas là.

Et aujourd'hui, il en avait envie. Beaucoup beaucoup. Il ferait tout et n'importe quoi pour obtenir rien qu'une branlette de la part de Yoongi.

« Non Jimin, j'ai pas envie.

– Mais... C'est pas grave Yoon' ! s'exclama Jimin en arrêtant ses caresses suggestives.

– Je sais que tu en as envie, toi...

– Si tu n'en as pas envie, tu as le droit. J'ai toujours ma main en cas de besoin, mmmh ? Tu n'as pas l'air bien par contre, mon amour... qu'est-ce qu'il se passe ? »

Jimin se rapprocha un peu plus du plus vieux et le prit dans ses bras. Avec douceur, il se mit à lui caresser le dos, la main de passée sous son t-shirt.

« Explique-moi ce qui ne va pas mon Yoongi d'amour.

– J'en ai juste marre, c'est tout. Rien ne va en ce moment.

– C'est-à-dire ?

– Le travail, c'est difficile. Je n'avance pas aussi vite que je le voudrais, et tôt ou tard, je vais en subir les conséquences. Ce foutu poignet, il m'emmerde depuis plus d'un mois. Toi, tu as aussi eu une période difficile à vivre, et je ne savais même pas quoi faire pour toi. C'est de plus en plus difficile pour nous de trouver du temps rien que pour nous deux. Tout cela forme un ensemble, et ça m'énerve.

– Tu veux que je t'aide un peu avec tes projets ? Tu m'expliques ce qu'il faut faire et j'y fais : on a suivi tous les deux le même cursus d'architecture, c'est pratique. Et puis, pour ton poignet, ça va bientôt être fini, regarde, tu n'as déjà plus ton attelle. Il ne te reste plus que la rééducation pour que tu le mobilises à nouveau sans problème. Tu as été là lorsque je vivais ma période compliquée, et désormais, elle est passée : mes horaires ont été modifiés, ils sont beaucoup plus accessibles. Et puis, pour le temps entre nous... nous allons en trouver, beaucoup. Je suis libre tout le weekend, alors nous pourrons passer du temps rien que nous deux.

– Je n'ai pas envie de travailler ce weekend, et encore moins si c'est pour nous faire perdre du temps à tous les deux... Je préfère qu'on passe notre weekend ensemble sans ambiguïté, juste tranquillement.

– Notre weekend commence dès maintenant alors mon chaton. Tu veux qu'on fasse quelque chose en particulier ?

– Juste rester ensemble.

– Je ne comptais pas te lâcher. On va aller se cuisiner un repas tous les deux, ça te va ?

– Oui. »

Jimin déposa un rapide baiser sur les lèvres de Yoongi et, ravi de l'avoir fait sourire, il se leva et l'attira à sa suite jusqu'à la cuisine.

Cuisiner ce repas ne s'avérerait peut-être pas une si bonne idée que ça au vu du talent naturel qu'avaient les deux garçons à se chamailler pour un rien, et encore plus en cuisinant.

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Voilà ! 

J'espère que ce chapitre vous a plu !

On en apprend plus sur le passé de Jimin, petit cœur, il me fait de la peine :(
Heureusement que Yoongi est là pour lui ! ❤️

Et je vous le dis ici, au cas où certains n'auraient pas vu mais j'ai sorti il y a deux mois une nouvelle fanfiction Yoonmin : Clic, et elle est terminée depuis peu, donc si cela vous intéresse, n'hésitez pas à aller jeter un coup d'œil !

Je vous mets son résumé ici :

La photographie, passion de Yoongi. Il veut en faire son métier, et je l'aide à ma manière, en posant pour lui. Cela nous a rapproché, beaucoup rapproché. Mais ce foutu clic de trop a tout détruit et nous fait repartir de zéro. Parce qu'un clic n'est pas anodin, il est gravé sur une carte mémoire, et a le pouvoir de tout faire changer en une fraction de seconde. Physiquement, mentalement, émotionnellement.

Bonne journée à vous ! 

FlamSeven