Chapitre 70
Presque une semaine était passée depuis le jour où Jimin était rentré vraiment mal chez lui. Ses horaires modifiés n'avaient pas changé, et c'était toujours autant compliqué de devoir assumer toute la journée de travail, avec une entorse qui se soignait plus que lentement, et ne pas pouvoir profiter de sa vie personnelle une fois chez soi. Et pendant ses jours de pause, il était tellement fatigué qu'il restait à trainer mollement dans l'appartement tout le weekend.
On était maintenant jeudi matin, et il fallait au chorégraphe partir au travail. Yoongi s'était levé plus tôt pour pouvoir le voir, et aussi pour aller se préparer. Il reprenait le travail en ce jour, et Jimin espérait de tout son cœur que tout se passerait bien pour lui.
« Ça va aller ? Ton retour à ton travail.
– Oui Jimin, ça va aller.
– Tu n'oublies pas tes médicaments contre la douleur.
– Mais oui Jimin. Ça va aller, arrête de t'inquiéter...
– Oh, c'est bon... À ce soir, mon chaton.
– À ce soir mon ange. »
Jimin passe ses bras dans la nuque du plus âgé et lie avec amour leurs lèvres. Un dernier bisou du matin avant de se quitter, comme chaque jour. Yoongi reprenait le travail ce jour-là, donc le plus jeune avait eu du mal à laisser son copain reprendre le travail sans qu'il ne puisse être présent lors de son départ. Il ne pouvait pas vérifier s'il avait bien ses médicaments, sa veste, son téléphone, si ses attelles étaient bien mises... mais bon, il devait lui faire confiance. Et il n'avait surtout pas le choix.
Yoongi quitta l'appartement deux heures après Jimin et monta dans le taxi qu'il avait commandé. Son sac à dos avec lui, toutes les affaires qui allaient lui être utiles dedans, il se laissa emporter jusqu'à son agence.
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Une fois arrivé, il paya la course puis descendit avant de rentrer dans son agence. Cela faisait si longtemps qu'il n'était pas venu, déjà une semaine et demie. Il prit l'ascenseur pour monter jusqu'à son étage, saluant par respect les collègues qu'il vit, même s'il ne les appréciait pas forcément, et arriva à son bureau.
Son collègue de bureau était présent, et lui sourit.
« Yoongi ! Tu es de retour ! Comment tu vas ?
– Bien. Je suis heureux de revenir, c'est vraiment ennuyant les arrêts maladies...
– Je te comprends, rester longtemps chez soi, ça devient long et ennuyant, sur la durée. Tu n'as plus ton plâtre ?
– Non, j'ai eu quelques problèmes avec. J'ai désormais une double attelle, un traitement et tout le bazar qui va avec.
– Tu as eu quoi ? Si ce n'est pas indiscret ?
– J'ai dû être opéré à cause d'un syndrome. Mais ça va mieux. Je ne peux juste plus me servir de mon bras gauche pour le moment.
– Ah mince. Bon, si tu as besoin d'aide, n'hésite pas et demande-moi. Ah et d'ailleurs ! Le patron veut te voir. Il m'a demandé de te dire d'aller à son bureau dès ton arrivée.
– Ah, d'accord... Merci. »
Yoongi posa son sac sur sa chaise de bureau puis reprit l'ascenseur pour se rendre à l'étage au-dessus, où se trouvait le bureau de son patron. En arrivant devant la porte, il toqua puis attendit que ce dernier lui indique d'entrer, ce qui arriva quelques secondes plus tard. Yoongi pénétra ainsi dans le bureau, saluant son patron dans une longue inclinaison à quatre-vingt-dix degrés.
« Redressez-vous. Monsieur Min, heureux de vous revoir. Ces vacances vous ont plu ?
– J-Je... Je n'étais pas en vacances... Et non, ça ne m'a pas plu. Je préfère largement venir travailler, c'-c'est moins ennuyant. Vous vouliez me voir ?
– Oui. Notre client, Monsieur Byeon, a contesté le fait d'avoir un autre architecte que vous pour son projet. Par contre, il va falloir que vous vous dépêchiez. Il reste plus que deux semaines avant la date convenue pour la remise du plan général du projet. Je compte sur vous pour l'avoir terminé.
– Je l'aurais terminé. Merci. À ce propos...
– Dites.
– Un ami, mon colocataire, travaille pour Monsieur Byeon. Lors d'un événement, le dimanche dix-huit mai, j'ai accompagné mon ami, et c'est là qu'il m'a reconnu. Pour promouvoir son projet, et notre agence, il avait prévu d'en parler. En me voyant... il a proposé que je monte sur scène pendant qu'il en parlait. Il y avait des journalistes et...
– Vous ne m'avez pas demandé mon avis avant ?
– Je n'en ai pas eu le temps... Je sais que je n'aurais pas dû prendre l'initiative sans vous en parler, or, je me suis dit que ça permettrait de promouvoir l'agence. Mais les articles ne sont pas sortis, ils sortiront dans une semaine et demie, normalement. Si cela pose problème, je peux peut-être voir si ma présence peut être passée sous silence...
– Non. Si vous pensez vraiment que cela peut promouvoir notre agence, ce n'est pas dérangeant, si nous pouvons récupérer de nouveaux clients, cela est parfait. Or, vous n'auriez pas dû y participer sans mon accord. Si dans deux semaines, le projet ne m'est pas rendu en main propre, vous aurez de sacrés problèmes. Allez-vous mettre au travail. Ah, et attendez. Emmenez-moi, demain votre arrêt maladie.
– Bien sûr. J'y penserai.
– Sortez maintenant. »
Yoongi s'inclina à nouveau devant son patron avant de quitter respectueusement la pièce, comme il le lui avait été demandé. Son patron n'avait pas forcément été très sympathique, lui dire que son arrêt maladie était comme des vacances ne lui avait pas forcément plu, mais de toute façon, il ne pouvait pas espérer grand-chose de son supérieur. Il se prenait pour le roi du monde dû à son statut dans sa société, il était désagréable, et, moins Yoongi le côtoyait, plus il en était heureux.
Sa journée de travail se passa bien. Se remettre dans le rythme n'avait pas été très difficile pour lui, même si devoir travailler seulement de sa main droite n'était pas très pratique. Son collègue de bureau, qui était aussi un de ses quelques amis, avait été adorable et l'avait aidé à chaque fois que cela le nécessitait. Porter un lourd dossier à une main lui était assez difficile, et il avait par exemple proposé son aide, que Yoongi n'avait pas refusé. Le plus âgé était vraiment heureux d'avoir quelqu'un d'aussi gentil pour partager son bureau.
Le soir même, il était rentré, et une fois Jimin d'arrivé à son tour, à peu près en même temps que lui, ils avaient pu discuter de leur journée. Le plus jeune s'était assuré que tout allait bien pour son copain, et cela était absolument adorable. Il prenait soin de lui, il l'aimait, après tout.
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« Tu as un rendez-vous à l'hôpital demain, c'est ça ?
– Oui, c'est pour qu'ils vérifient si tout va bien.
– Tu pars à quelle heure ?
– J'ai rendez-vous à huit heures, donc je pense que je partirai vers sept heures quinze pour être un peu en avance. On se verra après mon retour, mmmh ? Je refuse de te réveiller tôt le weekend alors que tu as besoin de dormir.
– Mais...
– C'est comme ça mon ange. Quand je serai de retour, je te ferais des gros câlins dans le lit, d'accord ?
– Bon... ça me va alors... Bonne nuit mon Yoongi. »
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J'ai la haine contre moi-même de vous sortir un chapitre aussi nul alors que ça fait deux semaines que le précédent chapitre est sorti. J'ai eu un gros blocage sur l'écriture de ce chapitre, je n'y arrivais pas, et finalement, voici ce que j'ai réussi à faire... et j'en suis pas vraiment fière :/
Je vais tout faire pour à tout pris recommencer à publier plus activement (une fois par semaine) ce livre et remettre de la qualité dans mes chapitres :/
Mais bon, finissons sur une note un peu plus positive :
Vous pouvez retrouver sur mon compte une nouvelle fanfiction nommée Clic, c'est une fanfiction Yoonmin dont j'ai publié le début il y a une semaine et dont je publie régulièrement de nouveaux chapitres, et pour le coup, je suis vraiment fière de ce j'écris ! Si vous avez envie de la lire, n'hésitez pas, je vous mets le résumé juste ici :
La photographie, passion de Yoongi. Il veut en faire son métier, et je l'aide à ma manière, en posant pour lui. Cela nous a rapproché, beaucoup rapproché. Mais ce foutu clic de trop a tout détruit et nous fait repartir de zéro. Parce qu'un clic n'est pas anodin, il est gravé sur une carte mémoire, et a le pouvoir de tout faire changer en une fraction de seconde. Physiquement, mentalement, émotionnellement.
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