⤕ 𝑺𝒘𝒊𝒅𝒂.

« Tu étais beau.
C'est la première chose que j'ai vu quand je t'ai rencontré.Ensuite,j'ai remarqué à quel point tu étais gentil.Tu as accepté de me parler,tu m'as souri,tu m'as pris dans tes bras,tu m'as offert des cadeaux à chacun de mes anniversaires, à chaque Noël.Tu as su être ma raison de vivre. J'avais besoin de tes rires dans ma vie,de ta présence.Plus de Kang ? Plus de Eu-Na.Mon regard n'était habitué qu'à ton visage,les leurs ne m'intéressaient pas ; je ne voulais pas leur adresser la parole.Tu étais le seul qui comptait, et je ne voulais personne d'autre avec nous. Pour éviter de prendre un tel risque,j'ai décidé de ne parler à personne d'autre.Lorsque tu étais malade,je passais les cours et mes temps libres à te confectionner de nouveaux objets,de nouveaux cadeaux pour que tu penses à moi même si j'étais loin.Tu me disais que ça te faisait plaisir et que c'était mignon,que cette habitude était si chou que tu en avais chaque soir les larmes aux yeux.Que chaque câlin avec moi te rappelait à quel point la vie était importante.Que tu décrivais dans des carnets chaque moments passés avec moi.Tu disais que j'étais la seule à compter dans ta vie,et que tu m'aimais plus que tout.Je t'ai demandé à quel point.Je t'ai demandé si tu m'aimais plus qu'une amie.Là,ton sourire s'est légèrement tordu.Tu as prononcé quatre mots,et ces quatre mots ont brisé une partie de ma vie.C'est là que mon existence a commencé à s'écraser brutalement.J'étais sur mon petit nuage,et tu l'as détruit si violemment que j'ai explosé au sol.À ce moment-là,ce n'était qu'une moitié d'âme qui me restait.
Plus tard dans une lettre,tu m'as expliqué que tu voulais une vie familiale dans l'avenir,et qu'avec une fille possédant une maladie mentale, ça n'aurait pas été rendu possible.Tu m'as dis que tu ne voulais pas briser notre amitié, et que tu voulais continuer à me voir.J'ai été te voir avec le cadeau qui t'étais destiné.C'était toi,trait pour trait,en tissu.J'ai pris un couteau,et j'ai transpercé la poitrine de la poupée en te regardant droit dans les yeux. J'étais si en colère que je ne pensais plus à nos moments de bonheur.Tu as pris peur,tu as fuis.Tu as dis que tu ne voulais plus de moi,ni de cette poupée.Pourtant,le soir même,la poupée avait disparu,et une fleur avait été déposée au même endroit. »

∿ 𝑴𝒂𝒊𝒔 ... 𝑻𝒖 𝒆𝒔 𝒎𝒂𝒍𝒂𝒅𝒆 ... ∿