Chapitre 20 - Noah
Barry vient me voir vers 18 heures, avant que notre réunion ne débute. Lentement, il s'assied sur le siège en face de mon bureau.
— Alors ?
— J'ai contacté le technicien, il vient dès demain matin pour régler le problème. Ma discussion avec Capucine me conforte dans ce que je pensais.
— Elle t'a dit quelque chose ?
— Non, elle est restée trop évasive, sur ses gardes. Elle a peur. De Patrick, très certainement.
— J'aurais dû m'en douter ! pesté-je. Tu crois qu'il est derrière le radiateur défectueux ?
— Je ne vois pas comment il aurait pu faire ça. C'est peut-être un problème technique. Mais il ne l'a pas signalez, alors que Capucine lui en a fait part.
— Comment tu as su ?
— Roxie, du service marketing m'en a parlé. J'ai effectué une ronde à son étage et elle m'a parlé du problème de chauffage et que peut-être il y avait ce souci dans tout l'étage.
— Est-ce le cas ?
— Non. Uniquement celui de Capucine.
— Hum..., fais-je mine de réfléchir.
Je n'aime pas ça. Quelque chose m'échappe, hormis le fait que Patrick crie sur les employés de son étage. Et surtout, ce que Capucine m'a avoué un jour, se tromper peut-être sur un regard. Ça me hante depuis, même si je ne la questionne pas sur le sujet. Je sépare notre relation privée à celle du professionnel, mais peut-être est-ce une erreur. Car s'il se trame quelque chose avec Patrick, je dois le savoir !
— Je vais le garder à l'œil, Noah. Un chef de service qui maltraite nos employés, je ne peux le cautionner.
— Je suis tout a fait d'accord.
— Bon, il est temps de nous rendre en salle de réunion. Nos conseillers ne vont pas tarder, dit-il en se levant.
Je hoche la tête et prends les dossiers que j'avais préparés.
Les heures à suivre vont être longue, mais c'est pour le bien-être et la prospérité de notre journal.
***
Il est 21 heures quand je me présente à l'appartement de Capucine. La réunion s'est éternisé, comme souvent, malheureusement.
Elle m'ouvre et me sourit. Je la détaille dans sa longue chemise de nuit. Celle-ci s'échoue jusqu'à ses pieds. Les manches sont longues. Un nœud au-dessus de la poitrine que j'ai déjà envie de défaire et le tissu est de couleur rose pâle.
— Je suis un peu en retard, mais j'apporte de quoi me faire pardonner.
Elle rit et m'attire à l'intérieur.
— Tu n'as pas à t'excuser Noah, je sais que tu as beaucoup de travail.
On va à la cuisine et disposons les plats que j'ai apportés ; riz, soupe aux tomates, crevettes frits, boulette de poulet, ravioli, nouilles, sushis...
— Il y a quoi dans le dernier paquet ? me demande-t-elle.
— Ouvre.
Elle prend la boîte et regarde à l'intérieur.
— Des macarons !
Je lui prends la boîte des mains et la recule. De mon regard déjà enflammés, je l'arrime au sien.
— Ma surprise pour me faire pardonner et le dessert.
— Que mijotes-tu ?
— Tu verras ! Je te l'ai dit, c'est une surprise !
Je l'embrasse chastement, puis dégustons nos plats devant la télévision. C'est simple, banal, manger, discuter devant un film qu'on en suit même pas, mais c'est un moment que j'aime beaucoup.
Un peu plus tard, on déguste le dessert que j'ai apporté. Je m'amuse à glisser la confiserie entre les lèvres de Capucine. Elle croque dedans, ferme les yeux sous la douceur. Quelques miettes s'échappent et échoue près de ses clavicules. Je me penche et les lèches tout en tirant sur le nœud qui retient le haut de sa chemise de nuit. Elle me fixe et je lui donne un autre macaron. D'autres miettes tombent, sur le haut de sa poitrine cette fois. Ma langue les ramasse. Elle frémit et fait de même avec moi et ouvre les premiers boutons de ma chemise. Quand sa langue entre en contact avec ma peau, c'est comme si je prenais feu. Il lave bouillante coure le long de mes veines et le désir afflue.
On s'amuse à cela un petit moment. L'excitation grimpe. Je n'ai qu'une envie ; la faire mienne.
On éteint tout pour aller se coucher. Capucine va dans la chambre, je passe d'abord dans la cuisine, sort un bol de l'armoire et y met quelques glaçons. Quand je la rejoins, elle a viré la couverture.
Je pose mon récipient sur la table de nuit et ne lui laisse pas le temps de regarder ce que j'ai apporté. Lentement, je fais glisser sa robe de nuit le long de ses bras puis de son corps. Un nouveau frisson la saisit.
Nue devant moi, elle rougit. Elle me retire ma chemise pendant que j'ouvre le bouton de mon pantalon. Je me désape et la pousse doucement sur le lit pour qu'elle s'allonge.
Je grimpe sur le lit, écarte ses jambes et l'embrasse avec douceur.
Ses doigts caressent ma nuque, la base de ma chevelure. Je frémis sous ce délicieux toucher. Elle est si délicate. J'adore sa douceur ! Puis la passion dont elle peut faire preuve. Un vrai petit volcan ! Le mien. Endormit, que j'éveille au court de nos ébats.
Mon baiser se fait plus intense. Ma langue taquine la sienne, la cherche, tourne autour. Je descends ensuite ma bouche sur sa gorge que je parsème de baisers, puis vers sa poitrine. Je lèche le bout de ses tétons qui se durcissent. Je les mordille gentiment pour la faire gémir.
J'attrape ensuite un glaçon et quand elle aperçoit ce que j'ai entre les doigts, elle écarquille les yeux.
— Noah ! Je suis très frileuse !
— Ne t'inquiète pas, bébé, susurré-je. Je te promets que tu n'auras pas froid. Au contraire.
Je glisse le petit cube sur son épaule. Elle frémit. Je le descends sur son sein, le tourne autour de son téton qui se dresse davantage.
— C'est glacé !
— Ton corps est bouillonnant, bébé. Je vais l'enflammer un peu plus.
Ses joues se colorent. J'aime qu'elle ne rougisse rien que pour moi !
Je continue ma caresse sur son sein, le trempant. Je fais de même avec l'eau pendant que je bois l'eau, lèche sa peau.
Je continue mon manège sur sa poitrine mouillée jusqu'à ce que le glaçon fonde complètement. J'avale chaque goutte.
J'en prends un autre, le glisse le long de son ventre. Elle ne frissonne plus, mais sa respiration s'accélère, ses membres se crispent. Je le passe sur ses cuisses pendant que ma langue s'occupe de l'eau sur son ventre. Ma bouche prend le relais sur ses jambes que j'écarte un peu plus.
Lentement, je caresse ses lèvres intimes avec le petit cube. Capucine entrouvrent les lèvres, respire plus fort. Je le remonte vers son clitoris, puis appose mes lèvres dessus. Je la goutte, la déguste, la savoure.
Elle est a deux doigts de jouir. Joueur, je m'arrête et place à nouveau le glaçon sur son sexe. Il fond. J'en reprends un autre et le passe lentement entre ses lèvres, sur son bourgeon gorgé. Je bois l'eau sans jamais retirer ce petit cube qui diminue. Puis, lentement, je l'insère en elle. Tout son corps se tend et elle crie mon prénom. Je souris, active ma langue entre ses replis. Ses jambes que je maintiens écartées se tendent. Elle m'agrippe les cheveux et jouis. Fortement. Dans un cri d'extase qui ravi mes oreilles.
Je couvre son corps du mien, l'emmène dans un baiser doux tout en la pénétrant lentement.
— Tu vois, murmuré-je. Tu es toute chaude.
— Oh, Noah..., geint-elle.
J'entre en elle complètement, soulève ses jambes et j'entreprends de longues poussées sans dévier mon regard du sien. Elle me caresse le torse, glisse ses ongles sur mes pectoraux. Ça me grille complètement le cerveau. J'adore quand elle fait ça ! J'accélère mes déhanchements, elle gémit tout en s'agrippant aux draps. Je m'allonge sur elle, elle m'encercle le cou de ses bras. Mes coups de boutoirs se font plus impérieux, profonds. J'embrasse sa nuque, me tends en même temps qu'elle. Nos orgasmes éclatent en même temps. Mes coups de bassins ralentissent, jusqu'à s'arrêter. Je la serre dans mes bras.
Bordel, j'aime lui faire l'amour !
Quand je récupère un peu de respiration, je roule sur le dos, l'emmenant avec moi. Je la redresse pour qu'elle me chevauche. Je n'en ai pas assez. J'en veux encore !
Une main dans sa nuque, je l'attire à moi pour échanger un baiser passionnel. J'ondule du bassin contre le sien. Son sexe se frotte contre ma hampe qui s'éveille à nouveau. Je la dirige vers sa fente et lentement, la pénètre à nouveau. Je l'aide à s'asseoir tandis qu'elle se mord la lèvre inférieur.
Doucement, elle remue. Mes mains sont partout ; sa poitrine, son ventre, ses côtes. Je lui intime un mouvement plus soutenu. Plus vite, plus fort. Je percute le creux de son ventre et elle se lâche, comme j'aime. La tête rejetée en arrière, cambré, elle s'affole sur ma verge.
— Oh oui, mon petit volcan !
— Noah ! Noah ! gémit-elle de plus en plus fort sans ralentir la cadence.
Ses parois se contractent autour de moi, le plaisir éclate à nouveau en elle. Fort. Brutal.
Je me redresse tandis qu'elle se laisse tomber en arrière, le souffle court.
Je l'embrasse sur tout le visage, lui souris, la retourne sur le ventre. Elle rit tout en enfouissant son visage dans la couverture.
— Tu es inépuisable, souffle-t-elle.
C'est le cas de le dire ! J'en veux encore !
Mes cuisses enserrent les siennes. J'entre à nouveau en elle. Mes mains disposées autour de sa taille, je fais de longues et lentes poussées. Plus fortes les unes que les autres, lui tirant de nouveaux gémissements. Elle s'accroche aux draps pendant que j'accélère le rythme. Elle répète mon nom comme une litanie, rejette ses bras en arrière, je les attrape et vais encore plus vite.
— Oh mon Dieu !
— Oh oui bébé, j'adore !
Je relâche ses bras, me couche sur elle, glisse une main sous son corps et la dirige vers son clitoris. Mes doigts s'agitent dessus et on se laisse emporter par la vague de plaisir.
Le souffle court, je reste ainsi un petit moment, me déversant jusqu'au bout dans son antre si chaud. Puis je roule sur le dos. Je l'attire à moi et elle se love contre mon corps. J'attrape le drap et nous recouvre. Capucine est brûlante. Je lui embrasse le front. Elle relève la tête et me sourit.
— Tu vois, tu n'as pas eu froid.
Elle s'esclaffe puis m'embrasse les lèvres.
Notre baiser est chaste, mais s'enflamme rapidement. Le désir afflue à nouveau.
On n'est pas prêt de s'endormir...
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Coucou mes chatons ♥
Noah le sulfureux, le retour ♥ Ce surnom lui va à merveille pour ce chapitre ♥
Des bisous ♥
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