Chapitre 17 - Capucine


Emmitouflée dans ma couette après m'être changée en rentrant, assise sur mon divan, Roxie me sert un chocolat chaud. Elle s'assoit ensuite à côté de moi et me frotte le dos.

— Ma Capu', dis-moi ce qui t'a mis dans un tel état.

Dès que je me suis éloigné de la maison de Noah, sans pouvoir retenir les larmes, je l'ai appelé. Elle venait tout juste de rentrer et elle a mis de côté tout ce qu'elle avait prévu. Elle ne devait revenir que demain, mais je ne suis ai pas encore demandé pourquoi elle avait écourté son séjour dans sa famille.

Je me sens tellement idiote d'être si faible ! De pleurer pour si peu ! Mais quand je me suis réveillée ce matin et que j'ai réalisé ce que j'avais fait avec Noah, mes émotions se sont fracassées en moi.

Idiote ! Idiote ! Idiote que je suis !

Je regarde ma meilleure amie, peinée. Ses yeux à elle sont inquiets. Elle sait que l'heure n'est pas à la plaisanterie. Il n'y a qu'à voir dans l'état pitoyable dans lequel je me trouve.

— Je... j'ai fait une connerie... Roxie...

— Quoi que ce soit, je suis certaine que ce n'est pas si grave que ça ! Raconte-moi.

— Je... j'ai couché avec... Noah.

— Oh ! Tu vois, je te l'avais dit que tu étais attiré par lui !

— Tout as été tellement vite ! Je ne sais pas ce qui m'a prit !

— C'est humain, Capucine ! Tu n'as pas à t'en vouloir pour ça ! Il t'a dit quelque chose qui t'a blessé ?

— Non...

— Il ne s'est donc pas moqué de ton corps où ta performance au lit.

— Non...

Roxie connaît tous mes doutes sur mon corps, mes courbes que je trouve trop grosses, et surtout, mes relations chaotiques avec les hommes. Elle sait tout de moi et les incertitudes dont je me nourris.

— J'ai pris peur... et je suis partie...

— Oh, Capu'... tu craignais sa réaction ?

— Je ne sais pas... Je... je ne t'ai pas tout dit, sur lui..., dis-je en baissant les yeux.

— Je t'écouté.

— Son nom est Noah... Noah Vincent.

— D'accord, et ?

Je relève la tête et la fixe tristement.

— C'est... c'est notre... patron...

Elle cligne plusieurs fois des paupières sans dire le moindre mot, jusqu'à ce qu'elle percute.

— Oh. Bordel. De. Merde. Capu' ! Tu entretiens une relation avec le grand big boss ?! Mais... c'est tout ce que tu n'aurais jamais dû faire ! Comment une telle chose a pu arriver ? Ça jase déjà sur toi au bureau avec tous ces cons qui parlent sur ton dos ! Ça va empirer !

— Personne ne le sait ! J'aurais dû tout arrêter, mais... C'est arrivé comme ça. Je l'ai bien rencontré sur le site, sans savoir que c'était lui, je m'en suis rendu compte à notre premier rendez-vous.

— Tu aurais dû tout arrêté entre vous dès cet instant !

— Je sais ! Mais... je n'ai pas pu... C'est quelqu'un de si gentil... on a tout fait pour ne pas être vu ensemble...

— Tu sais très bien que ça ne sera jamais suffisant ! C'est toi qui auras encore plus de problème, pas lui ! Bon Dieu !

Elle se lève, tourne en rond dans mon salon. Puis, longuement, elle souffle et me fixe.

— Je ne te juge pas, tu le sais, mais avec tous les problèmes que tu as eus avec les mecs, cette histoire va t'en attirer davantage !

— Je sais...

— Il faut que tu arrêtes tout avec cet homme ! Tu as assez souffert avec les mecs sans que celui-là n'en rajoute une couche !

Elle a raison, j'en ai conscience.

Je lui explique ce que je ressens à son contact, le bien qu'il me fait, mais qu'il ne sait rien de mon passé, de ce que j'ai pu vivre. Je lui affirme que c'est quelqu'un de gentil, à l'écoute, qu'il me fait rire, m'épaule. Que je n'ai pas réfléchis hier soir, que j'ai eu peur à mon réveille, que je me suis sentie comme... une salope. Une employée qui couche avec son patron, quel beau tableau !

Elle se rassoit à côté de moi et me prend dans ses bras tandis que je verse un torrent de larmes.

— Je me sens si désemparé, Roxie, sangloté-je contre elle. Je sais que ce que je fais est mal, mais...

— Je comprends, ne t'en fait pas.

Elle m'écarte d'elle et essuie mes larmes.

— Ecoute, si cet homme est important pour toi, tu dois faire très attention. Et il pourrait ne pas comprendre ta fuite. Il faut que tu discutes avec lui, que tu lui expliques ce que tu ressens. Je ne suis pas pour que tu entretiennes une relation avec lui, mais je ne t'en empêcherais pas. Il faut toutefois que tu fasses très attention. Je ne veux pas que ça retombe sur toi.

Je hoche la tête. Elle a raison, je dois parler avec Noah, mais je crains cette conversation. Et aussi, comment il va réagir quant à mon comportement de ce matin.

— Et incruste dans ta petite tête que tu n'es pas une salope ou quoi que ce soit d'autre ! Vous êtes deux personnes qui se désirent et vous avez laissé parler cette émotion. Tu as le droit, Capucine ! Tu ne dois pas rester recluse car des hommes t'ont traité comme une moins que rien ! Ne te laisse pas marquer davantage par eux. D'accord ?

— Je vais essayer, soufflé-je.

Elle me reprend dans ses bras, et petit à petit, je m'apaise.

Un peu plus tard, elle repart en m'arrachant la promesse de la contacter si jamais je me sens flancher.

Elle me connaît très bien, elle sait que quand ça ne va pas, j'ai tendance à m'enfoncer dans les ténèbres de mon cœur. A songer à tout ce passé qui m'a bousillé plus d'une fois l'existence.

Oublié, je ne peux pas.

Allez de l'avant m'est très difficile.

Je vis avec ces cicatrices. Depuis toujours.

***

En fin d'après-midi, on frappe contre ma porte. Mon cœur s'emballe subitement. D'un pas incertain, je vais ouvrir. Mes yeux s'écarquillent face à la personne que j'ai devant moi ; Noah.

— Qu'est... qu'est-ce que tu fais là ? bégayé-je.

— Tu es partie tellement vite ce matin qu'on n'a pas eu le temps de discuter.

Il me sourit. Si tendrement qu'il me fait encore fondre. Mais les larmes s'amoncèlent sous mes paupières. Je baisse les yeux tout en baissant la tête.

Que je déteste être si faible ! Mais aujourd'hui, mes émotions font pas mal de rodéo.

— Eh ! Qu'est-ce qu'il y a ?

Ses paumes, fraîches, un peu froides, piquent ma peau et me font frissonner. Son geste est doux, son ton inquiet.

Je ne réponds pas à sa question, je ne peux pas. Une boule au fond de la gorge m'en empêche.

Son front se pose doucement contre le mien, ce qui accentue mon mal-être. Il ne devrait pas être si gentil avec moi.

— Et si tu me faisais entrer ? chuchote-t-il.

J'ai à peine le temps de jeter un coup d'œil dans mon couloir qu'il me fait marcher à reculons. Il referme derrière lui et m'attire immédiatement dans ses bras.

Sa chaleur, sa douceur, ce sentiment de sécurité m'ébranlent au plus profond de mon être.

Je m'accroche à lui, savourant cette étreinte qui me fait du bien.

On reste un petit moment enlacé, puis, il prend ma main et avance dans mon appartement jusque dans le salon où il me pousse doucement sur le divan. Il s'assied à côté de moi, sans lâcher mes doigts.

— Dis-moi ce qui ne va pas et pourquoi es-tu partie si vite ce matin.

— Noah, murmuré-je sans relever la tête.

Il glisse deux doigts sous mon menton. Nos regards s'accrochent. Il caresse tendrement ma joue.

— Tu peux tout me dire.

— Ce qu'on a fait hier...

— C'était époustouflant, sourit-il.

— Mais on ne peut pas ! Tu es mon patron ! Et coucher avec toi si vite, comme ça...

Je détourne la tête, sentant mes joues en feu rien que de repenser au fait qu'on a fait l'amour. Il tourne à nouveau mon visage vers le sien.

— Je sais que notre situation n'est pas idéale, qu'on ne pourra pas se montrer au grand jour, mais je ne veux pas que quoi que ce soit change entre nous.

— Mais, je...

— Non, laisse-moi parler, me coupe-t-il en posant un doigt sur ma bouche. On n'a pas fait l'amour comme ça, sur un coup de tête. Je te désire depuis un bon moment. J'ai combattu cela le plus possible, mais je ne peux plus feindre. Et toi aussi tu me désires, je l'ai senti, sinon tu ne te serais jamais laissé aller comme tu l'as fait. Tu n'es pas comme ça. N'ai pas honte, Capucine. Ce que l'on ressent l'un pour l'autre, c'est humain. On ne fait de mal à personne. C'est entre toi et moi. Après la nuit dernière, j'ai vraiment envie qu'on essaie. Ne me repousse pas, laisse-toi porter par le vent et on verra où ça nous mène.

— On n'a pas le droit, Noah. Si cela se découvre au bureau...

— Personne n'en saura rien. On agira au travail comme d'habitude. Personne ne suspectera quoi que ce soit, je te le promets.

— Mais, je... Non, je ne suis pas une femme fait pour toi.

— Qu'en sais-tu ? Ce que l'on partage depuis le début me plaît beaucoup. De quoi as-tu peur, Capucine ?

Je baisse les yeux et me mordille la lèvre inférieure.

S'il savait !

J'ai peur de tout ! Qu'on découvre que j'ai couché avec mon patron, du lien qui m'unit dorénavant à lui, du jugement qu'il pourrait avoir sur mon corps. On m'a tellement critiqué ! Je ne suis pas aussi jolie que Roxie, avec de belles courbes. J'ai toujours détesté mon corps, et les mauvaises paroles à son encontre n'ont fait que raviver mon ressentiment là-dessus.

A nouveau, Noah redresse mon visage et ancre ses belles prunelles dans les miennes.

— Tu n'as pas à craindre quoi que ce soit avec moi, Capucine. Tu peux avoir foi en moi, jamais je ne te ferais le moindre mal.

J'ouvre la bouche, mais je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit que ses lèvres se posent sur les miennes. Doucement. Tendrement.

— Donne. Nous. Une. Chance, dit-il entre plusieurs baisers.

Je fonds. Littéralement. Je ne peux le repousser. Je n'en ai pas envie.

Je crochète mes doigts à sa nuque et l'attire plus à moi tandis que mon corps se cambre vers le sien. Pas un simple baiser, il m'emmène à nouveau dans des contrées que je ne connaissais pas avant la nuit dernière.

Sa langue glisse entre mes lèvres, taquine la mienne, m'emmène dans un ballet sensuelle.

J'ai subitement chaud. Très chaud.

Je repousse le blouson de Noah dont il ne s'en était pas encore débarrasser. De mes doigts fébriles, je défais les boutons de sa chemise les uns après les autres. Je veux le toucher, sentir sa peau sous mes paumes, percevoir les pulsations de son cœur, entendre son souffle s'alourdir auprès de mon oreille. Jamais encore je n'avais désiré un homme si fort !

Ne cessant pas de m'embrasser, Noah est en proie à la même urgence que moi. Il ouvre la chemise que je porte. Dès que je suis rentrée, j'ai pris n'importe quoi pour me vêtir, ce que j'avais sous la main était bon. Jamais je n'aurais cru que me déshabiller pourrait être si sensuel !

Subitement, je réalise. Il fait jours. Il va voir toutes mes imperfections.

Mon pouls s'affole.

— Attends, murmuré-je en posant les mains sur son torse.

— J'ai envie de toi, bébé.

Il grignote ma mâchoire, remonte sur ma joue, puis vers mon oreille où il en mordille le lobe.

J'agrippe ses cheveux tandis que ma tension artérielle augmente davantage.

— Noah, gémis-je.

Ses mains glissent sur mon ventre et mes côtes, à présent dévoilé. Ses yeux s'abaissent sur ma poitrine dépourvue de soutien-gorge.

Je plaque mes mains sur ses joues et détourne son attention en l'embrassant. Il grogne dans ma bouche. Il me bascule le dos contre le dossier du divan. Ses doigts habiles ouvrent mon pantalon. Il l'abaisse jusque sous mes fesses.

— Noah !

Il me sourit tout en posant son front contre le mien.

— J'ai envie de toi, répète-t-il.

— Je... je... On peut aller dans la chambre ? Les tentures sont fermées...

Il secoue la tête négativement, très lentement, sans se départir de ce petit sourire craquant.

— Je veux tout voir, bébé.

Tout ? demandé-je, incertaine.

— Tout.

Il m'embrasse à nouveau.

— N'aie pas peur, ce que j'ai vu jusqu'ici me plaît énormément.

Il me retire complètement mon pantalon. Ses doigts effleurent la moindre parce de ma peau, sa langue aussi. Il m'embrasse partout. Me vénère, mais aussi, exacerbe mes sens.

A genoux sur le sol, il m'écarte les cuisses. Mon cœur fait un bon dans ma poitrine et je ris nerveusement, car même si je me retrouve en même position que la veille, ce n'est pas pareil. En plein jour, Noah voit effectivement tout.

— Tu aimes faire l'amour dans le fauteuil ? fais-je d'une petite voix.

Il ne me répond pas, mais me sourit.

Sa langue lèche mes lèvres intimes. Je retiens ma respiration. Quand elle vient taquiner mon clitoris, je bascule déjà dans divers sensations exquises.

Il suce ce bourgeon sensible, tourne sa langue autour, appui dessus, jusqu'à me rendre folle. Il me pénètre de ses doigts, les tournes, les bouge doucement, puis depuis en plus vite. Je m'agrippe à ses cheveux. Me cambre vers sa bouche tandis que tout mon être se tend, que mon ventre se contracte et que mes jambes s'agitent. Noah les immobilise. Le plaisir se déverse en moi dans un grand cri.

J'ai le souffle court, le cœur battant rapidement et je n'ai qu'une envie ; qu'il vienne en moi. Maintenant.

Comme comprenant mon souhait silencieux, Noah retire chaussures, pantalon et boxer. Mes joues chauffent devant son membre tendu, prêt à s'enfouir entre mes chaires.

Noah me redresse sur le divan, se place entre mes cuisses et m'embrasse passionnément pendant qu'il me caresse de sa verge.

Je glisse mes doigts sur ses pectoraux, ses épaules, puis son dos que je caresse. Je l'attire davantage à moi, griffe le bas de ses reins. Il se tend tout en grognant, pensant que je lui ai fait mal, je retire mes mains. Son regard brûlant croise le mien.

— Encore, souffle-t-il.

Je souris, puis attendre sa lèvre entre mes dents. Je le caresse, glisse mes ongles sur son épiderme. Ça semble l'exciter davantage car sa verge tressaute contre mon pubis.

— Capucine, geint-il.

Mes paumes sur ses reins le presse pour qu'il comprenne le message ; qu'il glisse en moi.

Il pose son front contre le mien et se mord la lèvre inférieure.

— J'ai oublié de te dire, j'ai oublié la capote la nuit dernière. J'en ai une dans mon pantalon...

— Je prends la pilule.

J'encercle ses hanches de mes hanches, caresse ses côtes et l'attire encore plus à moi.

— Capucine, tu es sûre ?

— Oui, soufflé-je.

Son front sur mon épaule, doucement, il me pénètre. Enfin ! Entièrement. Il remue, je m'accroche à lui, embrasse sa peau.

Ses mains glissent sous mes fesses. Ses coups de butoir s'intensifient. Il empoigne l'un de mes seines, agace le téton. Rapidement, je bascule dans un plaisir sans fin.

Tandis que les spasmes de plaisir s'estompent lentement, à son tour, il se tend et se laisse emporter par l'orgasme.

On ne bouge pas pendant un petit moment, jusqu'à ce qu'il se retire. Il m'aide à me relever et s'assoit sur le divan. Je le regarde sans comprendre. Il m'attire à lui pour que je le chevauche.

Pendant qu'il m'embrasse, il dirige à nouveau sa verge entre ma fente. Je me souviens très bien de la nuit dernière. Faire l'amour une fois ne lui a pas suffi. Il a été très endurant et... performant. Je crois que je me suis écroulée la première.

Je descends doucement sur sa hampe, m'ouvrant le plus possible à son diamètre, qui je dois bien l'avouer, est assez conséquente. Il me remplit complètement, jusqu'à buter au creux de mon ventre. Mon Dieu ! Dans cette position, c'est encore plus délicieux !

Ses paumes sur mes fesses, il m'impose un rythme soutenu. Ses poussées sont longues. Parfois plus fortes, tantôt plus douces.

Il me caresse, roule mes tétons entre ses pouces et ses index. En appui contre son torse, je gémis en rejetant la tête en arrière.

Qui accélère la cadence ? Je l'ignore. En tous les cas, je crie de plaisir tout en le chevauchant comme une folle. Comme hier.

Comme hier, je n'ai plus conscience de rien, sauf les sensations que Noah me procure, le plaisir intense qui se déverse en moi et le désir de toujours plus.

— Oh oui, mon petit volcan ! Déchaînes-toi ! gronde la voix de Noah.

L'orgasme éclate. Fort. Intense. Fulgurant.

Je m'affale sur le torse de Noah qui m'entoure de ses bras. Il m'embrasse le front, la tempe, la joue pendant que je recherche mon souffle.

Il est toujours en moi. Mes parois se contractent autour de sa verge. Doucement, il remue en moi pendant qu'on s'embrasse tendrement.

— Retournes-toi, chuchote-t-il dans mon oreille.

Sans savoir ce qu'il compte faire ni même comprendre d'où me vient cette certitude que je peux me montrer nue, oser avec Noah, je fais ce qu'il me demande.

Il se retire de mon antre, m'aide à me retourner et il place mes talons sur le divan tandis que mes fesses se retrouvent sur le bas de son ventre. Il me soutient tout en dirigeant sa verge à travers mes lèvres intimes. J'écarquille les yeux une fois qu'il est complètement en moi. Dans cette position, je le sens encore mieux.

Je prends appui sur le dossier derrière la tête de Noah tandis qu'il remue en moi. Il sort, puis me pénètre à nouveau. Plus profondément à chaque poussée.

Il caresse ma gorge, mon sein, mon ventre, puis descend sa main vers mon clitoris. Il agite les doigts dessus. Fort. En tempo avec ses coups de bassins qui deviennent plus impérieux.

Je crie tant le plaisir est fort. Il m'entoure de son autre bras. Je n'ai plus d'appui nulle part. Je me laisse aller contre le corps de Noah qui m'emmène jusqu'au bord d'un précipice dont je ne pourrais pas contrôler la descente.

L'orgasme qui m'emporte et si puissant que pendant un court instant, je surfe dans un dédale de luxure aux sensations plus fortes les unes que les autres.

Quand je reviens à moi, je suis allongée sur le dos, Noah au-dessus de moi et il m'embrasse le visage d'un millier de baisers.

Mes bras tremblants entourent son corps robuste et je le presse contre moi. Tout contre ma bouche, il sourit. Je l'imite.

— Et si tu me faisais visiter ta chambre ?

Cette fois, je m'esclaffe.

J'aurais dû m'en douter... il n'en a pas eu assez...

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Coucou! Voici la suite des aventures de Capucine et Noah ♥

Des bisous ♥

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