Chapitre 12 - Noah


J'eu à peine le temps de mettre un pied en dehors de la chambre pour rejoindre les autre pour le souper qu'une tornade blonde me saute dessus.

— Noah ! crie la tornade blonde en question.

Je la serre tout contre moi, riant dans sa chevelure blonde. J'hume son parfum fleuri qui m'a tant manqué et la fait tournoyer, la faisant glousser par la même occasion.

— Tu m'as tellement manqué ! me dit-elle.

— Toi aussi, ma petite perle.

Je la repose ensuite sur le sol et elle fixe Capucine qui s'est tenu en retrait.

— Ma perle, voici Capucine, une amie. Capucine, ma petite sœur, Juliette.

— Oh qu'elle est belle ! s'extasie Juliette, les mains sur les joues. Je peux te serrer dans mes bras ?

— Euh... si tu veux...

Au tour de Capucine d'avoir ma tornade blonde qui l'enserre de ses bras.

— Elle sent bon, en plus ! dit Juliette en s'écartant.

Ma cadette se tourne ensuite vers moi.

— J'ai des tas de choses à te raconter ! Mais avant, tu vas m'en dire plus ! Comment vous vous êtes rencontré ? Depuis quand vous êtes ensemble ? Et pourquoi tu ne m'as rien dit ? Vous allez vous marier ? Avoir des enfants ? Je veux être tantie !

— Oh oh ! Du calme, petite chose !

Je ne peux empêcher un rire de fuser. Elle n'a même pas prit son souffle entre ses questions ! Elle se tourne vers Capucine et la martèle de questions également. Pas le temps de lui répondre qu'elle nous emmène déjà à sa suite pour rejoindre la salle à manger.

— Bienvenue dans ma famille, chuchoté-je au creux de l'oreille de Capucine. Ma sœur est une vraie tornade !

— Je vois ça !

Elle me sourit. Ça me soulage. Elle ne semble pas avoir été mal à l'aise par l'interrogatoire de Juliette qui est, restée sans suite.

Je présente ensuite Capucine a mon père. Il la détaille de la tête aux pieds, son regard insistant sur la moindre de ses courbes, ce que je n'aime pas du tout ! De ce fait, j'attire mon amie contre mon corps. Elle ne se braque pas, comme si elle aussi avait senti ce malaise qui s'est emparé de moi. Puis on passe à sa conquête du moment, souriante, affable. Beurk !

Durant le repas, je me focalise sur Juliette, n'ayant nullement envie de converser avec mon paternel. Ma petite sœur anime à elle seule la table. Après le repas, je remonte, avec Capucine et Juliette sur nos talons. Ma sœur entre dans notre chambre. Elle babille tout le restant de la soirée, faisant plus connaissance avec Capucine.

Je m'installe sur un fauteuil, ouvre mon ordinateur portable que je place sur mes genoux et consulte mes mails. Le travail n'est jamais bien loin !

Au bout d'un moment, Juliette vient poser son postérieur sur l'accoudoir.

— Je comprends pourquoi tu as craqué sur elle. Elle est adorable !

— On est pas ensemble, ma Ju'.

— Mais oui, c'est ça ! Je vais te croire ! Tu l'as bouffe littéralement du regard ! Et papa a dit...

— Il croit ce qu'il a bien envie. Je lui ai dit que je venais accompagné, pas que ma copine se joignait à nous.

— Oublie Carol, me chuchote-t-elle dans mon oreille. Tu as près de toi une délicieuse poupée beaucoup plus intéressante.

Capucine se tourne vers nous et nous sourit. Elle part ensuite dans la salle de bains, après avoir pris ses affaires.

— Et toi, comment tu vas ?

— Je vais bien, dit-elle. Ne détourne pas la conversation de la sorte ! Alors, depuis quand ?

— C'est une amie !

— On va faire comme si je te croyais ! Raconte !

Je ris et fini par lui expliquer depuis quand je connais Capucine et ce que je partage avec elle.

Juliette a toujours été une confidente, et je l'ai toujours été pour elle aussi. On est proche, un lien fraternel fort nous lie, même si elle n'est que ma demi sœur. Ça ne change en rien l'amour qu'on se porte l'un à l'autre.

Elle regagne sa chambre au moment où Capucine quitte la salle de bains. Elle a pris sa douche et pendant que mes yeux la parcours, mon cœur bat le marathon. Bordel, même comme ça, elle est belle ! Elle a vêtu une longue robe de nuit blanche, qui lui arrive jusqu'aux pieds, à longues manches ! Des lacets nouent le dessus, sur sa poitrine.

— Tu as peur d'avoir froid ? ris-je pour camoufler ce désir qui me noue les entrailles.

— Je suis très frileuse, rougit-elle. Je te l'ai dit.

— Tu sais, on en a pas parlé, mais moi, je suis une vraie bouillotte. Tu ne risques pas d'avoir froid, avec moi à tes côtés.

Ses joues rosissent davantage et son regard se pose sur le lit, ensuite sur moi.

— Je...

— Je peux encore demander une autre chose, fais-je, sérieux.

— Non, non, c'est bon !

— Tu es sûre ? Je ne veux pas que tu sois mal à l'aise. Je ne ferais rien, promis ! dis-je en levant mes mains pour bien lui signifier qu'elle peut me faire confiance.

— Ça ira, ne t'inquiète pas.

Je me lève et m'approche d'elle. Je passe mes mains sur ses bras et je la sens crispée. Mes doigts se nouent aux siens.

— Je ne veux pas que tu sois tendue. Je peux te laisser cette suite et dormir ailleurs.

— Non, ne te dérange pas pour si peu !

— Je le ressens, Capucine. Je perçois ton mal-être.

— Je... c'est stupide ! tente-t-elle de me sourire. J'ai confiance en toi.

Je ne suis pas convaincu, mais je lui souris en retour. Je caresse sa joue, puis à mon tour, m'enferme dans la salle de bains.

Je prends appuie contre le lavabo et tente de calmer les battements frénétiques de mon cœur.

Capucine peut avoir confiance en moi, je ne tenterais rien contre son gré, mais partager le même lit avec elle alors que je la désire... Je sens que les nuits que je vais partager avec elle vont être pénible à cause de ce désir, justement.

Je me désape et me glisse sous le jet d'eau, je sens que cela aussi, je vais faire souvent pour calmer mon envie d'elle.

Je sors de la cabine, me sèche et enfile un jogging. J'hésite quant à enfiler un tee-shirt, ce que je ne fais jamais pour dormir, puis abandonne. Le pantalon c'est déjà trop, moi qui ne dors qu'en boxer.

Quand je retourne dans la chambre, Capucine est sous la couette, son ordinateur sur les jambes.

— Tu ne vas quand même pas travailler ?

— Dis celui qui ne peut s'empêcher de bosser, sourit-elle.

Je m'allonge à son côté et lui prend la machine que je mets sur le côté.

— Eh !

Elle se tourne vers moi. Je lui souris, et la sens déglutir. Son regard descend sur ma clavicule, puis sur mon torse. Elle se mord la lèvre et détourne le regard.

Tiens, ne serais-je pas le seul à combattre ce désir qui m'anime ?

L'air de rien, je me glisse à mon tour sous la couverture. Je frémis, mon corps conscient du sien près de moi. Je lui caresse la joue, ne pouvant pas m'empêcher de la toucher.

— Pas de boulot, ma belle. Encore moins à une heure du matin.

Elle me regarde à nouveau. Je perçois sa timidité. Par son léger sourire, ses yeux pétillants qui n'osent descendre plus bas sur mon corps et cette lèvre qu'elle aspire entre ses dents.

— Hum, dit-elle simplement.

Elle se couche, j'éteins la lumière et en fait de même. Malgré la fatigue, je ne trouve pas directement le sommeil. Je ne suis pas le seul, Capucine se tourne et se retourne dans le lit.

Cette situation nous tend tous les deux. Elle peut être ambiguë, stressante. Je ne veux pas de malaise entre nous.

Je l'attire dans mes bras et la colle contre mon torse.

— Que fais-tu ? souffle-t-elle.

— Je t'aide à trouver une position, murmuré-je.

Je la tourne doucement sur le côté, me colle à son dos et l'encercle de mes bras.

— Je te l'ai promis, glissé-je à son oreille, je ne ferais rien. Endors-toi en toute sécurité.

Je dégage sa nuque, que j'embrasse ensuite. Elle frissonne tout contre moi et je ferme les yeux un instant pour combattre une fois de plus ce désir qui afflue en moi.

Ses mains se posent sur mes bras. Petit à petit, elle se détend et se laisse aller contre mon corps. Je l'encercle davantage et calque ma respiration à la sienne.

Je m'endors dans cette position avant même de m'en rendre compte.

***

La chaleur m'enveloppe, comme dans un cocon de bien-être que je ne veux quitter. Je me sens si bien, comme il y a très longtemps je ne m'étais pas sentie.

Un corps bouge contre le mien, fait improbable depuis que mon ex m'a quitté. Je me suis déjà perdu entre les bras de femmes depuis notre séparation, mais jamais je n'ai dormi avec elles.

J'ouvre un œil en même temps que les événements de la veille me reviennent. Mon regard endormi tombe sur une chevelure brune, étendue sur mon torse et les épaules de celle qui se repose tout contre moi. Lentement, mes lèvres s'étirent.

Capucine dort paisiblement sur moi, la tête sur mon torse, un bras m'entourant le ventre et l'une de ses jambes est entre les miennes.

Mon cœur fait un bon en même temps que ma queue tressaute dans mon pantalon. Merde, ce n'est pas le moment de bander ! Pourtant, c'est un fait matinal normal.

Je bouge doucement, pour éviter qu'elle ne touche ma hampe tendue par mégarde. Malheureusement, elle fait de même et relève lentement son genou vers cet endroit qu'elle ne doit pas toucher, au risque que mes neurones grillent.

Je me couche sur le côté, dans l'espoir de la reculer un peu, même si je rêve de la garder dans mes bras. Je me sens si bien avec elle enserré dans mon étau !

L'effet que je voulais, ne se fait pas. Au contraire, elle se love davantage contre moi, me presse contre elle, marmonne dans son sommeil. Cela me tire un sourire malgré nos positions... assez suggestives.

Tout doucement, Capucine se réveille. Je ne la lâche pas et caresse même le ruban soyeux de ses longs cheveux, bien que emmêlé. Elle ne m'a jamais paru aussi belle qu'au réveil.

— Salut, soufflé-je quand ses yeux endormis croisent les miens.

— Bonjour...

Elle bouge, puis écarquille les yeux en sentant ma verge tendue contre sa cuisse. Elle s'écarte en rougissant.

— Désolé, fis-je. Je ne peux contrôler un fait habituel au réveil.

Elle s'emmêle les pinceaux dans des propos incompréhensible tandis que les rougeurs de ses joues s'étendent jusqu'à sa gorge. Et encore comme ça, elle est sublime !

Elle se redresse dans le lit, tente de lisser ses cheveux et relève le droit contre sa poitrine. Je me lève tout en passant une main dans mes cheveux en désordre. Je dois rompre le malaise !

— Une douche, petit déjeuner puis je t'emmène visiter les environs ?

— D'accord, souffle-t-elle.

Je m'enferme dans la salle de bain, une main plaquée contre mon sexe qui pousse contre le tissu.

Foutu engin qui bande encore plus !

***

Nous avons passé la journée à l'extérieur. Je l'ai emmené au Palais des Festivals qui est LE symbole de Cannes. Ce lieu est connu pour son tamis rouge et ses fameuses marches que les plus grandes célébrités ont montées à l'occasion du festival international du film qui se déroule chaque année au mois de mai. Autour du palais, on peut voir au sol les moulages des 140 empreintes des plus grandes stars du cinéma appelé : le chemin des étoiles.

L'après-midi, nous avons visité le Musée de la Castre. Ce qui reste du château médiéval sont des moines de Lérins. Le musée contient une importante collection d'antiquités du bassin méditerranéen. Les arts primitifs sont également bien représentés, ainsi que la peinture post-impressionniste des petits maîtres provençaux.

La pièce maîtresse du château est la tour carré qui domine la ville.

On termine notre visite par le quartier du Suquet piétonnier. De la rue du Mont-chevalier jusqu'à la place du Suquet, nous avons un itinéraire tortueux et pittoresque autour de la citadelle. On longe la plus ancienne rue de la vielle, la rue Saint-Antoine, celle des commerçants et des restaurants.

Une nouvelle journée idyllique que je partage avec Capucine qui sourit tout au long de la journée. Plus d'une fois ses yeux pétillent, ce qui me conforte que ce tourisme que l'ont fait est une bonne idée.

Le malaise de ce matin est loin derrière nous.

Au soir, on se prépare à tour de rôle pour le bal que mon père a organisé. Histoire d'épancher sa richesse...

J'ai vêtu un pantalon classique et une chemise blanche pour l'occasion.

Capucine sort de la salle de bains et je me tourne vers elle. Je me fige immédiatement, subjugué. Mon cœur dégringole face à sa beauté, ma bouche se fait subitement sèche. Lentement, j'y passe ma langue tout en la parcourant de la tête aux pieds.

Une longue robe blanche la recouvre, la jupe à plusieurs voilent s'échouent jusqu'à ses pieds. Son décolleté plongeant est en V, mais ne dévoile en rien sa poitrine, soutenue par le tissu. Les longues manches sont ouvertes en leur long, laissant apparaître ses bras nus. La ceinture à la taille brille et la souligne par la même occasion. Ses cheveux boucles légèrement autour de son ravissant visage maquillé avec soin.

— Cela convient, pour le bal ? demande-t-elle d'une voix hésitante.

Elle soulève ses jupes et tourne sur elle-même. Mon cœur à un arrêt.

Le tissus sur le dos est également en V, descendant jusqu'à la chute de ses reins.

Bordel, elle est magnifique !

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Coucou mes chatons ♥

C'est samedi, le jour du chapitre! Hum-hum, notre petit Noah commence à désirer la douce Capucine de plus en plus! Combien de temps va-t-il tenir, à votre avis?

Que pensez-vous de Juliette? Je l'a trouve adorable!

Des bisous ♥

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