Chapitre 15 : Fais le Magnus.

Alexander se rend chez sa mère, après y avoir été invité. Jace et Isabelle ont pris le jeune Max avec eux et l'ont emmené au salon du Manga. Donc, ils ne sont pas à la maison à ce qu'il a compris. Il ne sait pas à quoi s'attendre. Luke l'avait déposé devant la maison et n'avait pas osé entrer quand il a vu la voiture de son père dans l'allée. Qu'est-ce que son père vient faire ici ? Il espère qu'il ne vient pas présenter sa nouvelle femme, il n'est pas prêt pour ça. Et pourquoi sa mère l'a attiré dans ce piège ? Bien qu'elle ait dû se douter que s'il connaissait la vraie raison de l'invitation, il n'y serait pas venu. Maintenant qu'il est là, il ne peut pas faire demi-tour, alors autant affronter ça tout de suite.

— Tu peux m'appeler si tu veux que je vienne te chercher, déclare Luke penché sur le levier de vitesse regardant par la fenêtre d'Alexander ou ce dernier n'avait pas décollé son regard.

— Tu n'es pas mon chauffeur, souffle Alexander tournant la tête pour regarder Luke se redresser.

— Je le sais.

— Merci Luke.

— De rien mon garçon.

Alexander sort de la voiture et la regarde sortir de l'allée tout en prenant de grandes inspirations pour calmer son cœur battant. Il est content de voir son père depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Cela fait quand même quelques mois, au dernier anniversaire de Max. Mais en même temps, il redoute cette rencontre. Il n'est pas prêt à faire face à son père après avoir su ce qu'il a fait pendant son mariage. Même, s'il a su ça à cause de Camille, ça fait mal de penser que son père ait pu faire une chose pareille. Ça fait mal, de savoir son père aimer quelqu'un d'autre et de retourner à la maison dans les bras de sa mère, comme si de rien n'était. Mais, c'est ce à quoi consiste l'adultère, ne rien faire paraître, mentir, se cacher, trahir et tromper l'autre.

Il se force à avancer et à passer la porte d'entrée. Il s'arrête dans le hall, écoutant les voix venant de la cuisine. Il reconnaît les voix de son père et de sa mère, mais il y en a une autre, celle d'un autre homme. Il fronce les sourcils et oblige ses jambes à bouger pour aller dans la cuisine. Quand il y entre, s'il est choqué ? c'est un euphémisme. Ça doit se lire sur son visage quand il voit sa mère se lever et venir l'accueillir.

— Vous vous connaissez ? demande Alexander en guise de salutation palissant à chaque seconde tout en regardant les trois personnes présente dans la cuisine.

— Oui, c'est un ami d'université... Mickaël, déclare Maryse en fronçant les sourcils vers son fils regardant son fils pâlir.

— Alexander ? Tu ne te sens pas bien ? Tu veux que j'appelle Luke ? demande Maryse rapidement inquiète de l'état de son fils.

— Non... Je...

— Mon fils ? Tu n'as pas vraiment l'air bien... s'inquiète Robert à son tour en se levant.

— Tu le savais maman ? demande Alexander ignorant son père et son ami regardant sa mère qui n'a pas l'air de comprendre.

— De quoi chéri ? demande Maryse, les sourcils froncés.

— Papa et Mickaël...

— Oui je le savais, c'est pour ça qu'il est là pour te présenter Mickael, son futur mari.

— Futur mari ? Futur mari ? bégaie Alexander sa voix haute pleine d'incrédulité.

— Alexander ?

— Tu le savais ? Tu le savais qu'il t'avait trompé avec lui ? demande-t-il toujours aussi incrédule.

— Tromper ? s'offusque Maryse.

— Non... Je n'ai jamais trompé ta mère ! s'exclame Robert.

— Ne mens pas ! Je le sais... Tu as trompé maman pendant votre mariage avec lui, accuse Alexander en pointant du doigt le pauvre Mickael qui est recroquevillé sur sa chaise.

— Non Alexander... Je le savais, c'est moi qui ai poussé ton père à le faire, avoue Maryse.

— Quoi ? demande Alexander abasourdi.

— Assieds-toi et on va discuter, ordonne Maryse. S'il te plaît, ajoute-t-elle devant son hésitation.

Maryse laisse Alexander s'installer, avant de lui servir un café. Après un silence, Maryse commence à parler.

— J'ai rencontré ton père à l'université, il se battait avec sa sexualité. Mais je suis tombé amoureuse... Il se cachait, commence Maryse avant que Robert ne continue.

— Je ne savais pas ce que je voulais à l'époque... J'étais attiré par Mickaël, mais je ne savais pas quoi en faire... Tes grands-parents n'avaient pas l'esprit ouvert, ils m'auraient renié s'ils venaient à savoir que j'étais attiré par les hommes.

— Tu n'as jamais aimé maman ? demande Alexander profondément chagriné.

— Bien sûr que oui Alexander... Je l'ai aimé... Je l'aime toujours, peut-être pas comme ta mère le voudrait, déclare-t-il en regardant Maryse avant de se tourner vers Mickaël qui lui sourit doucement.

— Ton père n'était pas heureux. Alors j'ai proposé qu'il réfléchisse... Je l'ai aidé à retrouver Mickael mais je le savais, ton père me l'a dit... il ne m'a jamais rien caché. On a divorcé pour qu'il puisse enfin vivre la vie que je lui ai prise parce que je n'ai pensé qu'à moi. J'étais heureuse, j'avais mon mari et mes enfants... J'ai été si égoïste, avoue tristement Maryse en regardant Robert.

— Non tu ne l'étais pas Maryse. Cacher ça, ce que je suis, c'est moi qui l'ai choisi. Je n'ai pas regretté notre mariage ni nos enfants... J'aurais voulu à l'époque avoir le courage de mon fils quand il s'est dévoilé à nous, mais je n'ai pas pu me dévoiler comme Alexander l'a fait. Maintenant, je ne saurais jamais ce que mes parents penseraient, s'ils m'auraient accepté, je ne le sais pas... Il est trop tard pour ça, déclare Robert.

— Tu es heureux maintenant ? demande prudemment Alexander.

— Oui, je le suis. J'étais heureux avec Maryse, mais ce n'était pas moi.

— Je croyais que c'était de ma faute, avoue Alexander en baissant les yeux.

Il s'en est voulu longtemps parce qu'il croyait que c'était de sa faute. Il a cru toutes ses années qu'il était la cause du divorce de ses parents.

— Quoi ? demande Robert dans un souffle ses yeux allant de Maryse à son fils.

— Ma maladie... je croyais que c'était à cause de ça que vous aviez divorcé.

— Non... s'horrifie Robert regardant son fils qui a toujours les yeux baissés.

— Je me battais avec moi-même depuis longtemps. J'ai refusé la demande de ta mère pendant si longtemps, mais après Max, je ne sais pas, c'est comme si je n'arrivais plus à respirer, je n'avais plus ma place. Je ne me sentais plus chez moi, j'avais l'impression de faire plus de mal qu'autre chose... Je n'arrivais plus à donner à Maryse l'intimité, je n'arrivais plus à la regarder...

— Robert, souffle Maryse.

— Max n'était pas désiré, il a été conçu dans un moment de doute, je voulais me prouver des choses... Je ne voulais toujours pas accepter ce que j'étais...

— Papa...

— J'étais dévasté à l'idée même de partir, juste pour aller voir ailleurs et savoir si j'étais plus heureux... je me suis tourmenté pendant les premiers mois de Max... Après, ça a été comme une sorte de révélation, si moi je n'étais pas heureux, Maryse ne l'était pas non plus. Je la faisais souffrir, je le voyais... Alors, je suis parti pour qu'elle aussi rencontre celui qu'il l'aimera comme j'aurais dû le faire et quelqu'un qui l'aime parce qu'elle le mérite.

Un silence s'installe. Tant de choses on était dite. Il espère seulement que ses parents ne vont pas lui demander comment il a su pour Robert et Mickael. Quand il a vu les photos de Camille, elles n'étaient pas explicit, mais voir son père embrassé un autre homme, ça l'avait choqué. Il ne savait même pas que son père aurait pu être bisexuel, mais après cette discussion, il a compris que son père était gay, mais il se cachait.

Il ne veut pas expliquer comment il a su et ne veut pas les mêler à ça. Même si, il sait que l'ex-associé de son père y est mêlé. Il pourrait avoir tant de choses sur des tas de gens. Son père y serait mêlé si cela venait à se savoir. Des dossiers sensibles en tant qu'avocat pourraient être dévoilés. Peut-être que Viktor fait déjà chanter ou menace déjà des personnes. Quel merdier, se dit-il.

— Je suis désolé chéri, on aurait dû t'en parler, je ne voulais pas que tu doutes de ton père...

— Je sais maman. Alors... commence-t-il d'une voix traînante. Tu me présentes ton futur mari ? demande Alexander en riant du visage rougissant mais souriant de Mickael.

Même si c'est une bonne nouvelle, il n'a pas l'enthousiasme voulu. Il est heureux pour son père bien sûr. Mais, il est aussi amer. Même, il ose se l'avouer, un peu jaloux. Son père est heureux et lui ? Il doit se battre pour avoir ce qu'il veut et ça, depuis toujours. Même respirer, il doit se battre. Alors pourquoi ? Une toute petite fois, il ne peut pas avoir ce qu'il veut sans se battre ? Est-ce que la vie n'est faite que de batailles ? Est-ce qu'il doit se battre pour avoir Magnus ? Il en vaut la peine, il le sait.

...

" Magnus ? Si tu ne fais pas ce que je t'ai demandé... "

— Je ne peux pas faire ça... Tu vas trop loin.

" Tu n'as pas le choix..."

— Je... je ne peux pas... Camille, s'il te plaît...

" Fais le Magnus... "

Magnus raccroche le téléphone, l'étain et le four dans sa poche. Nauséeux et tremblant de peur. Il peut sentir les sueurs froides et les picotements dans son corps. Il ne peut pas faire ce que Camille demande, c'est impossible. Faire ça, ce serait ruiné une vie, pour que lui se protège afin de garder son passé caché. Une vie, à laquelle il tient plus que tout.

Il prend son deuxième téléphone qu'il a acheté dans le dos de Camille. Il devient parano et psychose qu'elle puisse écouter ses conversations sur son téléphone principal. Il hésite pendant quelques secondes et passe finalement l'appel qu'il aurait dû passer depuis un moment déjà.

" Woosley Scoot" se présente une voix au téléphone.

— C'est Magnus.

"As-tu besoin d'un communiqué ? La date du mariage peut être ? " demande Woosley d'une voix sarcastique.

— Il faut qu'on parle, déclare sérieusement Magnus à son manager.

"Oh ok, je t'écoute "

— On peut se rencontrer...

"Oui bien sûr "

...

En sortant des locaux de sa maison de disques, il est terrifié. Son manager et ami n'a pas pu l'aider. Il a écouté toute l'histoire, passant par son passé et le chantage de Camille mais son manager ne lui a fait que donner raison. Il doit se marier. Parce que comme il lui a dit si, il fait quoi que ce soit contre Camille, elle peut avoir un complice et dévoilé son passé au média.

Il n'a toujours pas rallumé son téléphone, il le fera quand il sera dans l'avion. Il se sent étourdi dans le taxi qui le mène à l'aéroport. Assis dans le jet privé, il allume son téléphone, envoi un SMS et le coupe avant d'avoir une réponse. Il sort son deuxième téléphone et passe un appel.

— Alexander... souffle-t-il.

" Magnus... "

— Es-tu chez toi ? demande-t-il.

" Oui pourquoi ? "

— Je prends l'avion, je serais là dans quelques heures, il faut qu'on parle...

" D'accord. J'ai hâte de te voir... Tu me manques " avoue Alexander en ne cachant pas ce qu'il ressent.

— Tu me manques aussi... avoue à son tour Magnus sentant ses yeux s'embrumer de larmes.

Il est tellement fatigué. Il veut se cacher loin de tout. Même avec tout ce qu'il se passe, Alexander veut toujours le voir. Après leur dernière rencontre, il ne s'était pas revu, juste quelques échanges de messages et c'était tout. Alexander s'était excusé pour la gifle et il avait répondu qu'il l'avait mérité et qu'il ne lui en voulait pas. Même après ce qu'il s'est passé la dernière fois, il veut le voir.

" Si tu savais Alexander " se lamente-t-il intérieurement.

Même si, ils ne sont que des amis, il peut sentir rien qu'avec sa voix ce qu'il ressent pour lui et ce qu'il a ressenti quand ils ont fait l'amour. Les mots n'ont pas été dits mais, il peut les ressentir et il les ressent lui aussi. Un coup de foudre ? Oui, définitivement. Dès qu'il a posé ses yeux sur lui lors des auditions à l'aveugle, il a su qu'Alexander était celui que son cœur attendait.

" Mais Camille ne va-t-elle pas se douter de quelque chose ? "

— Non, je lui ai dit que mon manager avait appelé et que je devais tourner quelques scènes de mon clip à l'étranger... Camille est occupé sur le plateau de The Voice... Elle doit préparer les directs.

" Ok "

— Je suis à l'aéroport... mon avion est dans quelques minutes.

" Je t'attends... "

...

Faisant les cent pas dans son appartement, Alexander ne sait plus quoi pensé. Magnus prend l'avion pour ne venir le voir que quelques heures. Il doit s'être passé quelque chose de grave. Il se doute que Camille en soi pour quelque chose. Il devrait s'éloigner, mais il ne peut pas. Il tient trop à Magnus pour le laisser partir. Même, s'ils ne sont que des amis, il ne peut pas rester loin de lui.

Il se dirige vers la cuisine pour aller boire un verre d'eau. Il sent son ventre se contracter d'excitation à l'idée de voir Magnus, mais aussi terrifié. Il ne sait plus quoi penser de leur relation. La dernière fois qu'ils s'étaient vus et avaient fini ensemble au lit, il avait vu dans ses yeux, que Magnus avait fait son choix. Il avait choisi Camille et pas lui. Puis dans une sorte de désespoir, il voulait Magnus une dernière fois. Il voulait être dans ses bras. Il sait qu'il n'aurait pas dû, c'était mal. Mais, à peine avait-il embrassé Magnus qu'il avait pu sentir qu'il le voulait aussi. Il regrette la gifle même si Magnus lui a dit qu'il le méritait et qu'il ne lui en voulait pas, il se sent mal quand même. Mais ses mots lui avaient fait trop mal pour réagir autrement.

Il a voulu dormir mais, il n'a pas trouvé le sommeil. Alors en attendant l'arrivée de Magnus, il s'est retrouvé à écrire et griffonner sur son calepin. Il a dû s'y perdre, puisqu'il sursaute à l'entente de sa sonnette. Il va ouvrir le cœur battant. Il ouvre pour voir Magnus se tenir anxieusement sur le pas de la porte.

— Salut, souffle-t-il en regardant Magnus.

— Salut.

Alexander ouvre la porte un peu plus grande pour le faire entrer. Il regarde Magnus traverser son appartement et l'arpenter de long en large.

— Qu'est-ce qu'elle a encore fait ? demande doucement Alexander en restant à distance et en lui laissant le temps et l'espace de se rassembler.

— Elle m'a demandé de... de... commence Magnus sa voix est rauque et brisée.

Alexander s'avance et met sa main sur son épaule pour essayer de l'apaiser le sentant à bout de nerfs.

— Elle veut... elle veut que je te pousse à m'envoyer des nus... pour les donner à la presse... faire un scandale, t'afficher et de rabaisser plus bas que terre.

Alexander a écouté sans le couper. Elle n'a rien de lui, puisque son père n'a pas trompé sa mère. Alors, elle n'a rien sur lui et sa famille. Et maintenant, elle veut que Magnus soit celui qui le fasse chanter. Parce que c'est ce qu'elle veut. Elle tiendra Magnus pour responsable, si malheureusement des photos comme celles-ci viendraient à sortir. Pourquoi Magnus est venu le voir alors ? Un frisson d'effroi lui remonte la colonne vertébrale. Magnus n'est pas venu pour faire ça hein ? Juste pour obéir à Camille et qu'elle ne sorte pas son passé au grand jour.

— Alexander ?

Alexander sursaute. Son silence avait trop duré pour Magnus qui s'était arrêté pour le regarder fixement.

— Pourquoi tu es là ? Je ne comprends pas.

— Je voulais te voir, répond Magnus mais il ne le regarde pas.

— Tu veux juste les photos, déclare Alexander en déglutissant sa tristesse.

Il est juste là pour avoir les photos... il est juste venu pour obéir à Camille. Lui qui croyait qu'il venait juste pour le voir parce qu'il lui manquait. Il est déçu de lui-même d'avoir pensé ça et déçu contre celui se tenant devant lui.

Magnus ouvre la bouche mais la referme quand il rencontre le regard noir d'Alexander.

— Tu veux les photos pour la faire taire et te protéger, affirme Alexander avant de déglutir une fois de plus quand Magnus ferme les yeux et baisse la tête vaincue.

Magnus serre la mâchoire, il ne peut plus le regarder. Il sait qu'il est horrible, mais oui, c'est pour ça qu'il est là, pour obéir à Camille. Il n'est pas mieux qu'elle. Il a accepté le mariage et là, il a accepté de faire quelque chose d'aussi ignoble. Il ne comprend pas pourquoi Alexander ne l'a pas encore mis dehors de chez lui.

— Je ne peux pas y croire Magnus... je ne peux pas... je ne peux pas croire que tu me fasses ça, murmure Alexander terriblement blessé.

— Ale...

Personne dans ce monde, il en est sûr pourrait le faire souffrir comme ça. Le même homme pour lequel, il est tombé si fort, le même homme est en train de le tuer, littéralement.

— Tais-toi... tu es prêt à me donner aux vautours... gâcher ma vie... pour... pour te mettre à l'abri... tu n'es pas sérieux Magnus ?

— Je ne sais plus quoi faire d'accord ? cri en retour Magnus.

— Mais putain BATS-TOI ! tonne Alexander.

Quand Magnus ne répond pas, il ne sait pas quoi ressentir... son état émotionnel n'est pas bon pour sa maladie, il est déjà tellement fatigué...

— Qu'attends-tu de moi Magnus ? continue-t-il la voix rauque et résolue. Que je te donne les photos de bonne foi... que je t'autorise à gâcher ma vie ? Que je le fasse et que je te pardonne de me trahir ?

Toujours pas de réponse...

Magnus essaie de respirer à travers sa gorge serrée, la lourdeur dans sa poitrine, son cœur tambourinant et le sang qui afflux dans ses oreilles. Sa vision est brouillée depuis un moment déjà. 

— Sors de chez moi Magnus... je ne veux plus te voir. C'est fini, j'abandonne.

— Alexander... attends...

— Sors. De. Chez. Moi ! articule Alexander criant de toutes ses forces.

Ses mains agrippent dans ses cheveux de colère pour éviter de frapper le mur face à lui. Alexander entend vaguement la porte se refermer avant que ses jambes ne lâchent sous lui. Atterrissant lourdement sur le sol de son salon, il se recroqueville sur lui-même. Attends que la crise de larmes s'atténue, que sa colère redescende pour aller se réfugier dans sa chambre et s'enterrer sous ses draps.

Luke, le découvre là où il s'est effondré le lendemain matin. Il le ramasse sur le sol de son salon. Mais en le faisant, il s'aperçoit qu'Alexander respire à peine.

...

Note : Chapitre difficile ?

Je ne sais pas mais pour moi, il l'a été.

Magnus agit selon sa peur. Il n'a pas peur de Camille, mais de ce qu'elle a contre lui : les photos. Et, il ne veut en aucun cas qu'elles finissent dans la presse. Il en a trop honte pour aller tout dire ou même aller contre Camille.

Merci pour vos votes et vos commentaires. ♥

À bientôt pour le prochain chapitre. 

Prenez soin de vous.