You Are Dancing In My Head 6/6
POV Liam
Lorsque j'enroulai mes bras autour de Zayn, je vis son reflet dans la fenêtre fermer les yeux. J'enfouis mon visage dans le creux de son cou et j'inspirai profondément, m'imprégnant de son odeur réconfortante. Je ne savais pas si tout était gagné. Je ne savais pas non plus si seulement avec ce geste je pouvais regagner la confiance de Zayn. Je l'espérais, parce que je ne savais pas quoi dire pour qu'il comprenne que je m'en voulais énormément et que je voulais plus que tout au monde qu'il me pardonne. Ne disait-on pas que nous réalisions la valeur de quelque chose que lorsque nous l'avions perdu? C'était en plein ce qui m'était arrivé avec Zayn. La journée où je pensais l'avoir perdu, je me suis rendus compte à quel point il comptait pour moi et à quel point j'avais besoin de lui auprès de moi. Et maintenant, alors que sa joue était pressée contre ma tempe et que je sentais l'humidité de ses larmes contre ma peau je compris que j'avais failli tout gâcher. Il aurait très bien pu ne plus jamais vouloir me parler ou me voir de sa vie. J'étais chanceux qu'il me pardonne. J'étais chanceux qu'il m'aime. Et je ne pouvais d'ailleurs croire qu'il m'aime autant. Je ne méritais pas son amour en ce moment, pas après ce que je lui avais fait. C'était pourquoi un sentiment d'urgence de me faire pardonner par tous les moyens possible me pressait. Je serrai un peu plus mes bras autour de Zayn et je le sentis soupirer doucement. Je compris que ses armes s'abaissaient tranquillement. Je me relevai et je tentai à nouveau de le faire pivoter vers moi. Cette fois, il ne résista pas et se retourna vers moi, ses yeux fuyant mon regard. Des larmes coulaient toujours sur ses joues et mon coeur se serra davantage à la vue de celles-ci. Je déposai mes mains sur ses épaules et j'inspirai profondément.
- Je sais que je ne mérite pas que tu m'aime autant. Pas après ce que je t'ai fait. Et je n'ai réalisé que dernièrement à quel point tu étais précieux pour moi et comment je devais t'avoir près de moi pour que je sois heureux. Tu es mon ami Zayn. Mon meilleur ami. Et avec la fin de mon histoire avec Danielle, j'ai découvert que tu étais encore plus pour moi. Tu as été là, dès le début, tu as toujours voulu me protéger contre le mal et les larmes que j'avais. Et moi tout ce que j'ai réussi à faire, c'est de te repousser et te faire sentir comme moins que rien. Pour ça, je m'en veux plus que tout. Vraiment Zayn, je ne te mérite pas. Mais si, dans une infinie bonté, tu peux me donner une petite chance, je te promets que je ne ferai rien pour te faire du mal à nouveau. Je vais te garder auprès de moi, te protéger et t'aimer plus que tout. Si tu pouvais simplement me pardonner un peu et me donner une toute petite chance...
Sur ses paroles, Zayn avait relevé ses yeux vers les miens mais ses larmes coulaient toujours sur ses joues. Je ne voulais plus voir cette tristesse sur ce magnifique visage. Je voulais qu'il redevienne Zayn, mon ami Zayn qui riait toujours de mes conneries et qui souriait comme jamais en croisant mon regard. Je m'approchai de lui et je déposai un baiser sur sa joue, recueillant une larme sur mes lèvres. Je fis de même avec l'autre joue, goûtant le liquide salé sur le bout de ma langue. Je m'éloignai de lui à peine, le regardant toujours dans les yeux. J'espérais y voir un certain éclat d'espoir ou de pardon. Mais Zayn ne semblait plus avoir d'émotion. Il me regardait avec de grands yeux et ne bougeait plus. Je lui fis des yeux inquiets et j'essuyai de mes pouces la nouvelle vague de larmes qui semblaient ne pas vouloir s'éteindre. Je m'approchai à nouveau de son visage, déposant cette fois un baiser sur son front et refermant mes bras autour de ses épaules. Son visage vint s'appuyer contre l'une de mes épaules et il ne bougea plus. Je sentis mon chandail se tremper, mais je m'en foutais. Après quelques secondes où Zayn n'avait pas bougé, je sentis soudainement ses bras se refermer autour de ma taille avec hésitation. Finalement, il céda puisque ses mains s'agrippèrent à mon chandail, me laissant l'impression qu'il voulait me garder là pour toujours. Mais je n'avais aucun intention d'aller autre part. Je voulais rester avec lui et ne plus jamais avoir à vivre ces moments d'angoisse des derniers jours.
Après ce qui me sembla une seconde, mais qui devait être plusieurs minutes, Zayn s'éloigna de moi comme à contrecoeur. Il releva les yeux vers moi alors que son visage n'était qu'à quelques centimètres du mien. Ses yeux avaient cessé de déverser des flots de larmes, mais étaient toujours bouffis. Ses joues portaient encore les traces des vagues de tristesse qui avaient déferlées sur celles-ci. Malgré tout, j'étais heureux puisqu'il était encore là, encore dans mes bras et il ne m'avait pas repoussé. Et pour ça, j'étais le plus heureux des hommes. Ce fût aussi pour cette raison que mes lèvres s'approchèrent des siennes et que je vins l'embrasser doucement pour ne pas l'effrayer. Je laissai ma bouche effleurer la sienne pendant quelques secondes avant de m'en éloigner, ne voulant pas le brusquer. Par contre, lorsque je recroisai le regard de mon ami, celui-ci avait changé. Je ne comprenais pas tout à fait en quoi, mais lorsqu'il scella à nouveau nos lèvres en un baiser un peu plus passionné je compris que ce que je voyais dans ses yeux était de l'amour et j'en fus grisé. Je répondis donc à son baiser fiévreux avec autant de vigueur qu'il en mettait. Nous en vîmes rapidement à être à bout de souffle et mes mains se retrouvèrent à s'agripper dans la chevelure ébène de mon ami alors que les siennes se frayaient un chemin sous mon chandail. Comme la dernière fois où ça s'était passé, mon cerveau gela et s'arrêta de fonctionner. Mon corps se mit à réagir par lui-même. Tout en continuant d'embrasser Zayn à pleine bouche, je pressai mon corps contre celui de mon ami jusqu'à ce que celui-ci se retrouve dos à la fenêtre. J'entendis un léger grognement s'échapper de sa gorge alors que ses bras passaient autour de mon cou. Mes mains descendirent le long de son corps, caressant son corps frêle mais musculeux de mes doigts. Lorsque mes mains arrivèrent à la hauteur de ses fesses, elle vinrent les prendre en coupe et je soulevai Zayn de quelques centimètres. Ses bras se refermèrent plus fort autour de mon cou et un son de surprise s'échappa de ses lèvres. Ainsi, je l'emmenai jusqu'au lit où je le déposai pour m'installer au-dessus de lui, un genou chaque côté de ses hanches. Nos lèvres ne s'étaient jamais séparées dans le processus. Nous nous embrassâmes encore pendant quelques minutes, appréciant le goût de chacun. Lorsque mes lèvres quittèrent celles de Zayn pour embrasser l'os de sa mâchoire jusqu'à son cou, mon ami posa ses deux mains sur mon torse et me poussa légèrement. Je grognai et je laissai mes dents érafler sa peau sensible en guise de rébellion.
- Liam...
Il avait dit mon nom comme une supplice mais aussi un gémissement. Je continuai d'embrasser sa peau douce, descendant jusqu'à sa clavicule.
- Liam. Arrête Liam.
Cette fois sa voix était un peu plus directive, plus impérative. Je cessai de l'embrasser, laissant seulement le bout de mon nez effleurer son épaule, poussant un soupir.
- Liam.
Il prit mon visage entre ses mains pour l'apporter près du sien. Il avait un air sérieux. Je ne pus m'empêcher d'être inquiet. Il se mit à rire ce qui me rendit confus.
- Arrête de me faire tes yeux de puppy, tu sais que c'est difficile de résister.
Il m'embrassa et je fondis contre ses lèvres. Malheureusement, il me repoussa un peu.
- Autant j'aimerais continuer ce que l'on vient de commencer, mais je ne veux pas que ça fasse comme la dernière fois.
J'allais répliquer, mais il ne me laissa pas le temps.
- Je ne dis pas ça pour ça. Je veux simplement qu'on prenne plus notre temps. Je ne veux pas que se soit aussi pressant que la dernière fois. Je veux savourer chaque moment, chaque caresse. Et ce soir je suis beaucoup trop fatigué et épuisé émotionnellement pour le faire. Mais si tu veux, tu peux dormir avec moi, ça me ferait plaisir que tu reste.
Je lui souris et l'embrassai une fois de plus, mais de manière plus chaste.
- D'accord, je veux bien rester.
Zayn me fit son sourire "spécial Liam" et une chaleur intense se dispersa dans mon corps. Nous nous préparâmes donc à nous coucher. Zayn me prêta un bas de pyjama, étant trop paresseux pour retourner dans ma chambre pour aller en chercher un et nous nous pelotonnâmes sous les couvertures, se serrant l'un contre l'autre. J'étais vraiment heureux d'être là où j'étais et je suis certain que je m'endormis avec le sourire aux lèvres.
Zayn POV
Comparativement à la dernière fois, ce n'était pas moi qui s'accrochait au corps de Liam ce matin. C'était ses bras qui entouraient mon corps et son visage enfoui au creux de mon cou alors que je sentais son torse contre mon dos. Ce matin, je me sentais en sécurité, comme si plus rien ne pouvait m'arriver parce qu'il me serrait contre lui, parce que même dans le plus profond des sommeils, ses actions parlaient pour lui. Malgré la bonne humeur que je sentais naître au creux de mon ventre, je ne sentais franchement plus mon bras droit sur lequel j'avais appuyé ma tête et j'avais plus que tout envie de griller une cigarette. Comme s'il avait comprit ce donc j'avais besoin, les bras de Liam quittèrent ma taille et il roula sur le dos en marmonnant ce que je crus percevoir comme mon nom. J'étais déchiré entre le manque flagrant de la chaleur de son corps qui venait tout juste de quitter le mien et l'envie de sourire jusqu'à m'en décrocher la mâchoire parce que Liam qui prononçait mon nom dans son sommeil était quelque chose de franchement adorable. Je me levai puis attrapai mon paquet de cigarette avant de descendre le corridor de l'hôtel jusqu'à une petite pièce où il y avait des sofas ainsi qu'une petite table. La direction m'avait donné le droit d'y fumer à condition d'ouvrir la fenêtre bien grande et de ne pas trop m'y attarder. Je regardais le soleil se lever doucement sur la ville à travers la fenêtre et c'était franchement magnifique. J'avais terminé ma cigarette depuis plusieurs minutes mais ce matin, j'étais heureux. J'avais envie d'apprécier les couleurs du ciel, les jaunes et les roses et toutes les autres couleurs si brillantes qui reflétaient parfaitement comment je me sentais. Je fus tiré de ma rêverie par un soupir de soulagement qui semblait venir de derrière moi et je me retournai pour voir que c'était Liam qui se tenait dans l'entrebâillement de la porte, toujours en pyjama. Mon visage s'illumina alors d'un sourire mais le sien semblait inquiet.
- Je pensais que tu étais parti... me dit-il finalement en frottant sa main contre les cheveux courts de sa nuque.
- Liam, c'est ma chambre? Et la tienne est de l'autre côté du couloir.
- Je sais mais...
Il semblait tellement mal à l'aise que je ne pus m'empêcher d'éclater de rire et je pouvais voir qu'il luttait lui aussi contre le sourire qui menaçait d'éclairer son visage. Puis comme je m'approchais de lui il releva la tête et il prit ma main dans la sienne, laissant courir son pouce contre le dos de celle-ci. Il fit un pas de plus vers moi et sans lâcher ma main il murmura :
- Bon matin.
- Tu avais vraiment peur que je sois parti? murmurai-je comme si je ne croyais pas vraiment les mots que je venais de prononcer. Il se contenta de hausser les épaules avant de tirer doucement sur mon bras pour nous ramener à ma chambre... À notre chambre. Liam ne sembla pas remarquer qu'à notre passage, la porte de la chambre de Niall s'était refermée doucement et je souriais parce que Niall avait eu raison, les choses s'étaient arrangées et je lui devais de sincères remerciements. Après être entré dans la chambre, je refermai la porte derrière moi et j'y appuyai mon dos regardant Liam qui se tenait en face de moi. Il s'approcha puis il caressa mon bras jusqu'à ce que ses doigts trouvent les miens, ensuite il glissa son autre main sous mon chandail et monta jusqu'à mes côtes avant de redescendre et de déposer sa paume contre ma hanche. Il m'attira un peu plus près de lui puis ma main encore libre vint s'appuyer sur sa joue alors et il me regardait si sérieusement, un pli de concentration s'était formé entre ses sourcils comme s'il tentait de mémoriser chacun des traits de mon visage. Comme s'il me voyait pour la première fois. Je passai le bout de mon index sur cette ride sur son front, ce qui le tira de sa rêverie et le fit sourire. Il s'éloigna de moi, sa main si chaude quitta la peau nue de ma hanche mais ses doigts restèrent entrelacés aux miens, il faisait froid soudainement sans la chaleur réconfortante de Liam près de moi. Il me guida jusqu'au lit et il s'installa au bout de celui-ci alors que j'étais toujours debout devant lui, sa main quitta la mienne et en m'attrapant par les hanches il me rapprocha un peu plus de lui. Je me tenais désormais entre ses cuisses et il remonta ses mains sous mon chandail une fois de plus puis il passa le vêtement par dessus ma tête avant de le lancer dans la direction où se trouvait ma valise. Du bout des doigts, il dessina le tatouage sur ma hanche, puis remonta jusqu'à mes clavicules avant de redescendre pour suivre ceux sur mon avant bras. J'avais fermé les yeux au doux contact de ses doigts contre mon corps, mais lorsque je sentis son souffle chaud contre la peau nue de mon ventre puis ses lèvres se déposer sur le tatouage qu'il avait dessiner plus tôt de ses doigts je les rouvris brusquement. Je baissai la tête alors pour croiser le regard amusé de Liam qui me regardait par en dessous, au travers de ses cils. Je le poussai sur le lit en riant avant de me diriger vers ma valise pour y apporter de quoi faire ma toilette. Nous avions encore une fois une journée remplie d'entrevues et qui commençait très tôt et comme pour confirmer mes pensées, l'alarme du téléphone de Liam se déclencha au même moment. J'avais plus que tout envie de laisser Liam s'amuser à découvrir les parties les plus intimes de mon anatomie mais ce matin, nous n'avions malheureusement pas le temps de se laisser aller à ce genre de choses. Toujours étendu sur le dos dans les draps de mon lit, il laissa s'échapper un grognement avant d'étirer un bras pour éteindre son téléphone qui sonnait toujours. Il se releva et marcha jusqu'à moi puis, avec une confiance nouvelle il déposa ses lèvres contre les miennes et m'embrassa, une main au creux de mon dos et l'autre sur ma nuque alors que mes bras pendaient mollement de chaque côté de mon corps, j'étais bien trop surpris pour participer. Il recula quelques instant et leva un sourcil dans les airs, comme pour me rappeler que ces choses là se faisaient habituellement à deux alors je laissai retomber mes choses par terre avant de passer mes bras autour de son cou et de l'attirer de nouveau à moi pour lui rendre son baiser, un peu plus passionnément que quelques instants plus tôt. Notre baiser se termina doucement et Liam frotta son nez contre le mien avant de me dire tout bas qu'il retournait dans sa chambre pour se préparer. Je le serrai dans mes bras, comme s'il partait pour très longtemps et je le fis rire. Il sortit de ma chambre et je commençai à me préparer de mon côté. Farfouillant dans ma valise, j'en sorti une paire de pantalon beige puis un t-shirt blanc sur lequel j'enfilai une chemise à manche longue bleu foncée. J'essayais tant bien que mal de dompter mes mèches rebelles lorsque j'entendis quelqu'un cogner doucement à ma porte. Je trouvai Niall de l'autre côté de celle-ci, qui me souriait et il me demanda :
- J'avais raison ou j'avais pas raison?
Pour seule réponse je l'attirai dans mes bras après lui avoir plaqué un baiser sonore sur le dessus du crane. Il riait, de son rire si particulier et si contagieux, le visage enfoncé contre mon épaule et je ne pu m'empêcher de le rejoindre dans son hilarité. Au même moment, Liam ressortit de sa chambre et un sourire se dessina automatiquement sur ses lèvres lorsqu'il posa les yeux sur nous deux. Il faut dire que nous étions toujours en train de rire comme deux imbéciles dans les bras l'un de l'autre au beau milieu du couloir de l'hôtel. Il portait une paire de jeans noires ainsi qu'un t-shirt de la même couleur dont il avait roulé les manches, un peu comme Harry avait tendance à le faire. Alors qu'il se retournait pour verrouiller sa porte, je pouvais voir les muscles de ses biceps se contracter à chaque mouvements, encore plus lorsqu'il passa son sac à bandoulière sur son épaule. Je tenais toujours Niall dans mes bras, mais mon regard était fixé sur Liam qui se tenait devant nous deux et tendait un bras vers nous, vers moi. Il me tendait la main et je l'attrapai sans me poser de question en me libérant de l'étreinte de Niall. Ce dernier souriait toujours, peut-être même plus encore lorsque d'un geste amical, il serra l'épaule de Liam avant d'ouvrir la marche jusqu'à l'ascenseur pour aller rejoindre les autres.
POV Liam
La journée fut longue et pénible. Beaucoup parce que les entrevues revenaient toujours au même, mais encore plus parce que Zayn me faisait vivre un enfer. Je savais que j'ai été méchant avec lui, mais je pensais qu'il m'avait pardonné et que nous pourrions partir sur de nouvelle base! Alors pourquoi se promenait-il devant moi en roulant les hanches de façon indécente? Pourquoi me caressait-il le bras nonchalamment du bout de ses doigts, me laissant frissonnant? Pourquoi lorsque ses yeux croisaient les miens j'y voyais tout le reflet de mon amour et mon désir pour lui? L'attente de la fin de la journée où nous pourrions enfin être tous les deux seuls dans notre chambre était infernale. Et Niall semblait en plus bien se bidonner à me voir retenir mes élans de vouloir sauter sur Zayn et de l'embrasser tout mon dû. Chaque fois que je croisais son regard, son sourire en coin me répondait, semblant comprendre mon désarroi, mais le trouver hilarant. J'en étais presque entrain d'en perdre ma bonne humeur, pestant un peu plus contre les nombreuses entrevues inutiles qui se répétaient à l'infini.
Nous étions dans une pause pour un dîner tard et j'étais entrain de mâchouiller pensivement un bout de sandwich lorsque je sentis une main chaleureuse sur mon épaule. Je me retournai et vis Zayn s'asseoir à mes côtés sur le sofa où j'avais prit place. Son sourire était réconfortant et magnifique comme toujours. Je ne pus que lui répondre.
- Ça va Liam? Tu as l'air exaspéré. Tu as bien failli rouler les yeux sur les questions de la dernière journaliste.
- Je sais... je suis désolé. Je suis un peu tanné de leurs questions redondantes.
Zayn me regarda avec une expression surprise.
- Pourtant, c'est toujours la même chose et tu le sais. C'est même toi en général qui nous dis de ne pas être exaspéré et que c'est pour les fans que nous faisons ça. Pourquoi aujourd'hui serait différent?
Je regardai Zayn. Je ne voulais pas lui mentir parce qu'il était vrai que j'agissais bizarrement. Mais en même temps, je n'avais pas envie de lui dire que c'était parce qu'il me tardait de le serrer dans mes bras et de l'embrasser sur chaque parcelle de son corps. Je passai ma langue sur mes lèvres doucement, cherchant ce que j'allais pouvoir lui répondre, mais je surpris Zayn regarder ma bouche avec envie. Et je compris. Je compris que je n'étais pas seul dans cette galère et que j'agissais comme un enfant gâté pour laisser cette situation me décourager. Je soupirai et souris à Zayn en déposant ma tête sur son épaule. Il passa un bras autour des miennes et je ris doucement.
- Je pense seulement que j'ai hâte d'être seul avec toi. J'aurais aimé qu'on puisse rester coucher tous les deux ensembles toute la journée.
Je passai ma main doucement dans son dos, caressant du pouce sa peau nue sous le bas de son chandail. Zayn déposa sa tête sur la mienne, me serrant un peu plus contre lui. Il déposa un baiser sur le dessus de mon crâne et soupira.
- Si tu savais à quel point j'aurais aimé aussi passer la journée avec toi, tout seul. Mais au moins demain on pourra le faire, n'est-ce pas?
Il avait dit cela comme une question et une affirmation, ne sachant probablement pas si j'avais autre chose de prévu en cette seule journée de congé de la semaine. Je relevai ma tête et le regardai dans les yeux.
- Bien sûr que c'est ce qu'on va faire demain! Dormir, manger, se coller. On ne s'habille pas, on ne se coiffe pas, on ne sort pas du lit.
- C'est un excellent plan! Si en plus il y a des moments coquins au menu, je suis partant, me dit Zayn avec un sourire en coin et des yeux plein de désirs.
J'avalai de travers et je ne pus lui répondre qu'en hochant la tête. Il déposa un léger baiser rapide sur mes lèvres et ce ne fût que la peur que quelqu'un nous surprenne que je ne le ramenai pas à moi pour approfondir le baiser.
***
- Eh Liam!
Je me retournai pour faire face à Niall qui arrivait en courant du fond du couloir de l'hôtel.
- Tu viens avec nous? On va prendre une bière au bar de l'hôtel.
Autant je savais qu'une bière me ferait décompresser et m'aiderait à me calmer de ma journée où j'avais été aussi peu patient, autant j'avais seulement envie de m'enfermer dans ma chambre.
- Non merci Niall. Je vais seulement aller prendre une bonne douche et me reposer je pense.
Un sourire coquin passa sur les lèvres de Niall et il me serra l'épaule en me disant qu'il n'y avait pas de problème et qu'il me souhaitait bonne soirée. Je haussai un sourcil, me demandant ce que ce sourire voulait bien dire, mais je n'eus pas le temps de le demander à Niall puisqu'il tournait déjà les talons pour repartir d'où il était venu. Je me dis que ce n'était pas bien grave et j'entrai dans ma chambre. J'eus une envie incroyable de simplement me coucher dans mon lit sans plus me poser de questions, mais je savais que je ne serais pas capable de me relever pour aller prendre une douche. Je ramassai donc ce qui me restait de courage et je pris mes effets personnels pour aller me laver.
La douche me fit un bien immense et j'en sortis presque revigoré. Mais pas assez pour aller prendre une bière. J'enfilai donc mon bas de pyjama, laissant tombé le chandail qui me semblait superflu. Je m'installai dans mon lit, parfaitement à l'aise, en dessous des couvertures, m'emmitouflant dans celles-ci. J'empoignai la télécommande de la télévision et ouvrit celle-ci. Je me mis à naviguer au travers des différents postes, espérant trouver quelque chose de passablement bon à écouter.
J'en étais à mon deuxième tour de toutes les chaînes qu'un léger cognement à ma porte se fit entendre. Je fis la grimace, n'ayant plus ou moins le goût de me lever de mon lit, mais je le fis tout de même puisque la personne derrière la porte se faisait plus pressante. Je roulai en bas du lit et allai ouvrir la porte. Derrière celle-ci se tenait un Zayn en bas de pyjama gris foncé et chandail blanc, ses cheveux encore humides et pendouillant sur son front et devant ses yeux, un sourire sur les lèvres. J'étais heureux de le voir, mais je ne pus m'empêcher d'être surpris.
- Zayn? Qu'est-ce que tu fais là? lui demandai-je.
- Bel accueil... me répondit-il en haussant un sourcil.
Je me mis à rire et je me déplaçai de côté pour qu'il puisse entrer dans ma chambre. Il avisa les lumières tamisées et la télévision ouverte et retourna son attention sur moi alors que je revenais vers lui après avoir fermé la porte. Tout simplement, ses bras se refermèrent autour de mon cou et mes mains trouvèrent leur place dans le bas de son dos. Il déposa un léger baiser sur mes lèvres et me demanda.
- Allais-tu déjà dormir?
- Non pas vraiment. J'étais simplement fatigué alors j'ai décidé de prendre la soirée relaxe. Je pensais que tu étais allé au bar de l'hôtel avec les gars.
- Non j'ai dit à Niall que j'étais fatigué et que j'allais me coucher tôt.
- Ahhh! C'était pour ça alors son sourire en coin. J'y ai répondu la même chose.
Zayn se mit à rire et je le suivis.
- Oups... c'était peut-être un peu trop évident qu'on voulait passer la soirée ensemble.
Je haussai une épaule.
- Peu importe. Niall est au courant. Il ne devait pas être surpris.
- En effet, répondit simplement Zayn en se détachant de moi. Alors veux-tu que l'on reste ici et que l'on se fasse déranger lorsque Niall rentrera où on va dans ma chambre?
La réflexion n'était pas très longue sur cette interrogation. J'empoignai ce dont j'avais besoin et fermai la télévision. Zayn se mit à rire à nouveau et je le suivis jusque dans sa chambre. Nous ne vîmes personne dans le couloir, ce qui était une bonne chose puisque nous ne voulions pas être dérangés. Zayn ouvrit la porte de la chambre, y entra et je le suivis. Rendus l'autre côté de la porte, j'eus à peine le temps de déposer mes choses sur la table de nuit que deux bras m'enlaçaient par derrière. Zayn déposa un baiser dans le creux de mon cou et continua sa traîner sur mes épaules et mon dos. Je me laissai faire, appréciant la douceur et les caresses de Zayn sur mon corps.
- Si tu savais comment j'ai pensé à faire ça toute la journée, me dit Zayn entre les baisers qu'il continuait de laisser le long de la ligne de mes épaules.
- Et moi donc. Je pense que ça été la journée la plus longue de ma vie.
Zayn rigola doucement le long de ma colonne vertébrale et je frissonnai de sentir son souffle sur mon peau nue. J'avais une envie folle de le prendre dans mes bras, mais en même temps, les caresses que Zayn me faisait me laissaient avec le souffle court. Bientôt, les mains de Zayn descendirent doucement le long de mes bras, parcourant mes muscles et s'aventurant sur mon torse. Les doigts de Zayn chatouillèrent mes côtés et je me tortillai légèrement sous l'assaut. J'en profitai pour me retourner entre ses bras et lui faire face. Zayn me regardait avec un grand sourire coquin, sa langue pressée contre ses dents. Je n'eus que l'envie de l'embrasser, ce que je fis sans me retenir. J'avais déjà donné dans la journée pour la retenue. Mes mains se refermèrent sur ses joues, enfouissant le bout de mes doigts dans ses cheveux, mes paumes encadrant ses pommettes proéminentes. Je l'embrassai, le taquinant un peu, mordillant sa lèvre inférieure, titillant sa langue avec la mienne. Zayn grogna bientôt de découragement et je souris contre ses lèvres. Un petit rire sortit de la gorge de Zayn et comme pour se venger, il mit tout son poids contre moi et je basculai vers l'arrière, perdant l'équilibre. Je paniquai, tentant de me raccrocher à Zayn, mais celui-ci se jeta un peu plus contre moi, me faisant tomber pour de bon. Un cri tout à fait viril sortit de ma bouche avant de me rendre compte que je me faisais réceptionner par le matelas moelleux du lit de Zayn. Celui-ci, couché sur moi de tout son long riait de ma frayeur. Je grognai et je l'emprisonnai dans mes bras. Se faisant, je roulai sur le lit, l'entraînant avec moi. Zayn se retrouva ainsi sous moi et moi sur lui. Ce fût à mon tour de rire de son visage surpris. J'étais étendu sur Zayn, l'écrasant de tout mon poids, mais au lieu de s'en plaindre, Zayn referma simplement ses mains dans le bas de mon dos, ses bras étant coincés dans mon étreinte et m'embrassa passionnément.
Nous nous embrassâmes ainsi pendant quelques instants, mais je dûs bouger puisque je ne voulais pas que Zayn meurt étouffé sous moi. Je me relevai donc à l'aide de mes bras chaque côté de sa tête et le regardai avec passion. Je le trouvais si beau. C'était comme si je le voyais pour la première fois. Sa peau sans défaut, douce et soyeuse, ses yeux d'une couleur magnifique, parfaite, ses longs cils qui me chatouillaient la joue lorsqu'il m'embrassait, ses cheveux doux qui me donnaient juste le goût de passer mes doigts dedans. Cet homme était tout pour moi. Il était là depuis tout ce temps, m'attendant et moi je n'avais rien vu. Mais maintenant, je voyais. Comme quelqu'un à qui on avait enlevé un bandeau ou à qui on avait rendu ses lunettes. Je voyais pour la première fois de ma vie Zayn comme il était, avec tout son amour pour moi et tout l'amour que j'avais pour lui. Zayn me regardait, se demandant ce que je faisais. Il me sourit et ses doigts caressèrent mes joues, mes lèvres, mon menton, mon cou, mes épaules bandées par l'effort de me soutenir au-dessus de lui. Il semblait vouloir mémoriser tous mes traits, comme si j'allais disparaître.
- Je ne partirai pas Zayn. Je n'irai pas nulle part. Pas maintenant que je t'ai trouvé.
Mon ami me regarda avec un sourire magnifique, mais je vis au coin de son oeil, une larme se former. Je lui souris et essuyai la larme de l'un de mes pouces. Je déposai à nouveau mes lèvres contre les siennes, espérant mettre tout l'amour que j'avais pour lui dans ce baiser. Il me répondit fiévreusement, ses mains parcourant de plus en plus avidement mes épaules, mes cheveux et mon dos. Mon pouls s'accéléra, mon souffle se fit plus saccadé. Mon envie pour Zayn grandit jusqu'à en devenir insupportable. Jusqu'à devenir quelque chose que je ne pouvais plus retenir et bientôt je trouvai qu'il y avait beaucoup trop de vêtements entre lui et moi. Je cessai de l'embrassai et Zayn grogna, mécontent que j'arrête. Je me relevai jusqu'à être assis sur ses cuisses et j'entrepris de lui enlever son chandail rapidement. Zayn comprit et se releva un peu pour me facilité la tâche. Une fois fait, j'envoyai valser le chandail à quelque part dans la chambre et je revins vers le corps si parfait de Zayn, déposant ma bouche sur chaque parcelle de son torse. Je voulais goûter à sa peau toute entière, être enveloppé par son odeur, sentir la chaleur de son corps irradier contre le mien. Les mains de Zayn s'enfouirent dans mes cheveux courts alors que ma langue traçait les contours de chaque tatous dont était couvert sa peau brune. Éventuellement, ma langue arriva au coeur sur sa hanche que je ne voyais qu'à moitié en raison de ses pantalons de pyjamas. En descendant rapidement du lit, je fis glisser sans ménagement les pantalons de Zayn contre ses jambes minces. Il portait toujours ses boxers, mais ils étaient assez bas pour que je puisse enfin goûter à son tatouage qui me tentait.
J'entendis Zayn gémir et je relevai les yeux pour croiser les siens. Ils étaient noirs de désir et je pouvais imaginer les miens tout aussi submergés. Je remontai donc vers lui pour aller embrasser ses lèvres que ses dents martyrisaient et dont je voulais libérer d'un mal certain. Je m'emparai de celles-ci, avalant les soupirs de mon ami. Zayn passa ses mains entre lui et moi et me poussa légèrement. Ne voulant pas cesser de l'embrasser, je ne bougeai pas. Zayn grogna, me poussant un peu plus fortement.
- Liam, dit-il contre mes lèvres.
- Hmm? répondis-je simplement sans cesser de le dévorer.
- Liam... je veux...
Sa phrase se termina en un grognement puisque je venais de rouler des hanches contre les siennes, provoquant un déversement de sensations dans tout mon corps et le sien. Zayn sembla finalement changer d'avis puisque ses bras se refermèrent autour de ma taille et ses mains vinrent prendre mes fesses fermement, me faisant rouler les hanches une fois de plus contre lui, nous arrachant à tous les deux un gémissement incontrôlable. Ses mains glissèrent sous le tissu de mes pantalons et tentèrent par tous les moyens de les faire descendre sur mes cuisses. Souriant, je décidai de l'aider et je me relevai pour enlever mes pantalons moi-même. Zayn par le fait même tenta de se relever pour je ne sais quelle raison, mais n'eut pas le temps puisque je le repoussai sur le lit, lui indiquant de remonter vers le centre du lit pour que nous puissions s'y étendre de tout notre long tous les deux. Zayn grogna, mais obtempéra tout de même. Vêtu seulement que de mon boxer noir, je remontai sur le lit et vint m'étendre contre mon ami. Les mains de Zayn se déposèrent immédiatement sur mon torse, le parcourant avidement. Il voulu me pousser sur le dos pour grimper sur moi, mais je l'en empêchai, emprisonnant ses poignets dans mes mains et les maintenant contre le lit. Zayn cette fois ne grogna pas. Il sembla plutôt abasourdit, mais surtout très très excité par mon geste. Je sentis son membre avoir un soubresaut contre ma cuisse alors que je me collais à lui.
- Liam...
Il avait dit mon nom d'une voix basse et rauque, presque comme une supplice. Je roulai des hanches une fois de plus contre lui et ses yeux se fermèrent et sa bouche s'ouvrit pour laisser s'échapper un soupir. Il était magnifique et je voulais continuer de le voir ainsi, le voir complètement éperdu, soumis à moi, se pliant sous mes caresses, espérant que je lui donne ce qu'il voulait de moi. Je me découvrais un côté dominateur envers Zayn que je n'avais jamais eu au lit et j'en étais que plus excité. Entré dans mon rôle complètement, je ramenai ses bras au-dessus de sa tête et les retint d'une main ferme par ses poignets. Ses yeux s'ouvrirent d'un coup, me fixant. Je lui souris et de ma main libérée, je caressai son corps doucement. Zayn semblait se retenir de se tortiller sous mes caresses, espérant plus de mes doigts coquins. Bientôt je fus arrivé près de son sous-vêtement qui entravait encore mes caresses. Je décidai d'un coup qu'ils n'avaient plus lieu d'être et j'entrepris de les enlever d'une seule main. Le souffle de Zayn se bloqua alors que je me débattais avec son boxer peu coopératif. Zayn releva les hanches, faisant la seule chose qu'il pouvait pour m'aider. Je parvins enfin à les descendre jusqu'à libérer le membre de Zayn qui rebondit à sa libération. Mon ami enfonça sa tête dans l'oreiller, submergé par la satisfaction d'avoir enfin son membre à l'air libre. Ma main libre remonta doucement le long de sa cuisse, caressant ses hanches, redescendant le long de son autre cuisse. J'évitais absolument son membre qui avait des spasmes à chaque fois que je m'approchais de lui.
- Liam.. se lamenta Zayn.
Pour le faire taire je l'embrassai passionnément. Pendant que je l'embrassais à pleine bouche, emmêlant nos langues l'une à l'autre, j'empoignai enfin sa verge entre mon poing. Zayn en eut une fois de plus le souffle coupé. Lorsque je commençai de légers va et vient sa respiration recommença, mais de façon saccadée. J'étais doux et lent, voulant faire durer le plaisir. Mais déjà, Zayn tremblait sous mes caresses et je me doutais que ça ne durerait pas longtemps. Je décidai donc qu'il ne devait pas être le seul à avoir du plaisir et je le lâchai pour enlever mes propres boxers. Mon membre rebondit lui aussi lorsque je le libérai de sa prison et je ne me gênai pas pour le prendre dans ma main. Je grognai sous la satisfaction d'un peu de friction et Zayn me regardait faire avec des yeux exprimant un désir sans pareil. Après quelques coups, je rapprochai mon corps le plus possible de Zayn, tenant toujours ses poignets dans ma main. De mon autre main, j'empoignai simplement nos deux membres à la fois et commençai des vas et vient une fois de plus. Zayn et moi gémirent à l'unisson. La sensation était magnifique. Sentir le membre de Zayn contre le mien, sentir ses soubresauts, sa chaleur. Toutes ces sensations me submergeaient. Je regardai Zayn et celui-ci avait enfouis son visage dans la peau de mon avant-bras qui tenait toujours ses poignets. L'image était incroyable. Il semblait complètement accablé par le désir et tremblait contre mon corps submergé par son orgasme grandissant. Juste à sa vue, je sautai une étape et mon corps se fit frémissant à ses côtés. Ma main se referma plus fermement autour de nos deux membres et j'accélérai le mouvement. Je me penchai sur Zayn, embrassant et mordillant la peau de sa gorge.
- Ahh... Liam..
Je savais que Zayn m'avertissait, je pouvais le sentir sous mes doigts. Mes deux mains se refermèrent plus fort sur lui, l'une sur ses poignets l'autre sur son membre, et Zayn vint dans l'une d'entre elle en enfouissant un plus son visage contre mon bras. Je continuai mes mouvements, voulant tirer chaque goutte de désir de Zayn. Par contre, celui-ci avec un dernier soupir, ouvrit les yeux et me sourit. Il tira doucement sur ses bras et je les libérai. Il les referma autour de moi et bascula contre mon corps, me plaquant sur le lit. Cette fois je le laissai faire. Il m'embrassa goulûment et je dévorai sa bouche tout autant. Je compris ce que Zayn voulait que lorsque ses longs doigts fins se refermèrent sur mon membre. Mon dos se cabra et je me mis à frissonner une fois de plus, déjà au bord de l'orgasme. Zayn ne prit pas son temps, il voulait me faire venir et voulait me rendre la pareil. Je me laissai donc faire, appréciant la bouche de Zayn sur ma peau et sa main ferme autour de mon membre. Je me sentis rapidement perdre pied dans la réalité, submergé par mes émotions. J'enfouis mon visage dans son cou et mes dents se refermèrent sur sa peau alors qu'un orgasme me frappait de plein fouet, m'emportant dans son courant. Zayn continua ses va et vient jusqu'à ce que je ne tremble plus et que je me relaxe complètement. Une fois fait, il me regarda et m'embrassa passionnément.
- Tu es magnifique, me dit-il, caressant mon visage.
Je lui souris, mais me dit que c'était plutôt lui qui était magnifique avec ses joues rosies, ses cheveux en bataille et ses yeux fatigués. Je l'embrassai doucement, goûtant ses lèvres parce que je le pouvais. Zayn se départit de moi et s'empara de mouchoirs afin de nettoyer nos deux abdomens et paumes. Je l'aidai et rabattit finalement les couvertures sur nos deux corps. Je m'étirai pour fermer la lumière de chevet et me blottit sous les couvertures. Zayn me tourna le dos et je l'entourai de mes bras, le rapprochant de moi. Il semblait petit et frêle ainsi recroquevillé dans mes bras et contre mon torse. J'enfouis mon nez dans ses cheveux courts à la base de son cou et je le sentis soupirer de bien-être. Je m'endormis rapidement, respirant profondément l'odeur qui m'était maintenant plus que familière de Zayn.
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