le cri des vagues
chan x felix
tw : noyade
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« C'est quand Felix s'est noyé que sa vie a réellement commencé. »
Felix regardait le mouvement calme de l'eau, le bruit des vagues venant doucement cogner sur les rochers un peu plus loin venait perturber le silence ambiant de la plage. Son regard sombre ne quittait pas l'étendue d'eau devant lui, le mouvement calme et répétitif de l'eau l'hypnotisant peur à peu alors que ses doigts jouaient distraitement avec le sable autour de lui, l'au venant quelques fois laper le bout de ses pieds. Il aimait regarder l'océan, et ce, depuis toujours ; il avait toujours trouvé le mouvement des vagues relaxant, le bruit de l'eau toujours en mouvement et qui venait s'éclater contre les rochers, une mélodie calme et rassurante. Il aimait sentir l'air marin, humide et iodé, contre son visage, emplissant ses poumons d'un air lourd, lui donnant l'impression de vivre pleinement.
La plage était pratiquement vide à cause de l'heure déjà tardive, les familles et les vacanciers ayant déjà plié bagage pour rentrer chez eux se préparer pour profiter de la soirée qui les attendait, la pluie d'étoiles filantes prévue plus tard étant le paroxysme de cette belle journée d'août. Alors que ses doigts s'enfonçaient doucement dans le sable encore tiède, le rire de ses amis un peu plus loin sur la plage se fit entendre, le sortant doucement de la léthargie dans laquelle il s'était plongé. À force de regarder l'eau calme de l'océan, les bruits du monde s'étaient tu, lui donnant l'impression d'être seul sur la plage, laissant son esprit doucement se perdre dans l'abîme de ses pensées.
L'océan était pour lui une sorte de refuge, une deuxième maison, et ce, malgré l'accident.
Il revoyait ce jour d'août il y a deux ans ; le soleil était haut dans le ciel et l'océan était déchaîné, les vagues venaient brusquement cogner les rochers de la côte, le mouvement violent de l'eau venait empiéter sur la plage, laissant une traînée blanche et mousseuse sur le sable clair, changeant brusquement sa couleur sur son passage.
Il y avait beaucoup de monde ce jour-là malgré la dangerosité de l'océan, les maîtres nageurs haut perchés sur leurs chaises, surveillant la marée humaine sur la plage alors que l'eau, elle, prenait toujours du terrain. Les drapeaux noirs avaient été hissés, haut dans le ciel, à la vue de tous, interdisant les vacanciers de trop s'éparpiller dans les eaux sombres et traîtresses. Mais ça n'avait pas empêché Felix de suivre ce gage idiot que lui avaient lancé un de ses camarades, ça ne l'avait pas empêché d'aller dans les eaux violentes de la côte nord-ouest pacifique, son ego piqué à vif. Il avait doucement avancé dans l'eau, essayant de garder l'équilibre, les mouvements violents de va-et-vient de l'eau essayant de le faire tomber, de le faire sombrer dans l'étendue foncée devant lui, de le plonger dans la fraîcheur de la mer, mais il voulait prouver à ces garçons qu'il avait le courage d'affronter l'eau, de dompter cette étendue bleue ; il voulait prouver qu'il n'avait pas peur et qu'il pouvait nager aussi loin que possible. Il essayait tant bien que mal de garder le contrôle de son corps face à la force naturelle des flots, ses pieds s'ancrant difficilement dans le sable. Il pouvait entendre ses amis rire aux loin, crier des phrases qui se voulaient encourageantes alors que Felix continuait d'avancer péniblement, encore et encore, s'éloignant toujours plus du rivage jusqu'à ne plus avoir pied, son regard rivé sur une des bouées maritime au loin. Il avait nagé un moment, les vagues tentant de le ramener vers la plage, le bruit des hommes disparaissant peu à peu pour ne laisser que celui de l'eau en mouvement, et c'est à cet instant précis, seul au milieu de l'eau déchaînée qu'il prit conscience de son erreur.
Son corps était agressivement bousculé d'avant en arrière, suivant ce mouvement laconique de va-et-vient qui l'empêchait de pouvoir rejoindre la terre ferme ou bien la bouée qui était encore loin de lui, le faisant prisonnier de l'eau et de sa force mortelle. Felix tentait de lutter contre cette force, il tentait de garder la tête hors des flots, de ne pas se faire submerger par les vagues. Mais plus il luttait, plus il paniquait ; sa respiration se faisait trop rapide, son corps s'affolait et ses muscles raidis par l'effort le froid de l'eau qui rendait ses mouvements difficiles et incertains, presque maladroits à cause des spasmes dans ses membres. Il essaya de crier, de faire comprendre à ceux qui étaient restés sur la terre ferme qu'il y avait quelque chose, un problème, mais aucun son ne sortit, sa gorge trop serrée pour ça, et le bruit de l'eau était trop fort, trop omniprésent pour que l'on puisse l'entendre, couvrant les quelques gargouilles qu'il émettait. En voyant une vague plus haute que les autres, ses lèvres s'entrouvrirent, sa voix se bloquant dans sa gorge lorsque l'eau le frappa de plein fouet, le submergeant complètement dans ce sarcophage glacé.
Son corps se faisait tirer sans cesse vers le fond à cause des mouvements de l'eau, son regard troublé par l'eau salée rivé vers le ciel qui s'éloignait toujours plus de lui, cette lueur, son échappatoire s'éloignant alors que l'obscurité se refermant sur lui lorsqu'un cri de désespoir lui échappa, le son étouffé résonnant dans ses oreilles alors que le peu d'oxygène dans son corps le quittait en même temps que ses espoirs remontaient à la surface.
Le sel lui brûlait les yeux, le forçant à les fermer alors que ses poumons semblaient s'embrasser violemment dans sa cage thoracique à cause du manque d'oxygène, mais aussi à cause de la panique et la peur qui le submergeait, lui donnant la désagréable impression de brûler de l'intérieur alors que son corps s'enfonçait toujours dans cette éden d'eau froide et foncée. Il sentait la panique prendre le dessus, son corps ne parvenant pas à bouger comme il le voulait, ses membres semblant peser des tonnes et ses mouvements étaient difficiles alors que son corps luttait toujours plus ardemment contre le manque d'air.
C'est dans un dernier moment de désespoir que son corps agit seul, sa bouche s'ouvrant en grand alors qu'il prit une profonde inspiration par instinct, l'eau salée s'infiltrant sournoisement et douloureusement dans ses voies respiratoires, sa trachée et ses bronches semblaient s'embraser soudainement.
Tout était douloureux, un brasier intérieur qui le faisait hurler de tout son soûl alors que son corps continuait de couler toujours plus, la douleur le paralysant, l'obscurité le recouvrant totalement, le plongeant dans une noirceur aussi sombre que la nuit, son regard balayant les profondeurs de la mer en vain. Sa chute semblait durer une éternité lorsqu'il ferma enfin les yeux, la douleur sous ses paupières ne se calmant pas, une dernière bulle quittant ses lèvres alors qu'il se résignait douloureusement sur son sort.
Quand Felix reprit conscience, une douleur aiguë lui déchira le thorax et un spasme violent le parcouru, le forçant à recracher un mélange d'eau salée et de bile, sa gorge se contractant douloureusement sous l'effort. Cela se reproduit plusieurs fois, son corps s'étant recroquevillé sur lui-même alors qu'il continuait de vomir, des larmes dépassant la barrière close de ses paupières, roulant sur ses joues alors qu'il toussait pitoyablement. Le bruit des flots se déchaînant toujours aussi sauvagement résonnait dans son esprit, de même que les battements frénétiques de son coeur. C'est la respiration difficile et le corps tremblant que Felix reprit doucement ses esprit, sentant une main se poser dans son dos, la chaleur qui émanait de la paume de l'inconnu contrastant avec la froideur de son corps.
Felix sortit brusquement de ses pensées en sentant une main se poser sur sa nuque, les doigts chaud de l'inconnu se glissant dans ses cheveux clairs. Le regard détourna de l'eau calme en face de lui, plongeant ses iris sombres dans ceux brillants de celui qui venait d'arriver, l'une de ses fossettes ressortant timidement au creux de sa joue à cause du léger sourire qui étirait ses lèvres.
« Ça va ? »
Les mêmes paroles, le même regard, mais deux ans séparaient ses événements.
C'est ce même visage inquiet que Felix avait rencontré en ouvrant les yeux, ces mêmes boucles brunes que l'eau avait plaqué contre son crâne, quelques mèches téméraires s'échappant de cette masse humide dont les gouttes tombaient sur son corps frigorifié, ce même garçon qui avait bravé la colère de l'océan pour le sortir de ses griffes acérées et le ramener sur la sûreté de la plage, là où la lumière du soleil et sa chaleur réchauffait les corps, contrastant avec le noir charbon du coeur de l'abîme. Ce même garçon qui n'avait pas hésité un seul instant à venir le sortir de l'eau alors que ses propres amis étaient partis, le laissant seul sur cette plage.
Felix n'avait pas réagi à ce moment-là, sa respiration toujours difficile et son coeur battant bien trop rapidement et de manière irrégulière, la panique revenant sournoisement pas vague, comme la mer qui se déchaînait derrière lui. Le garçon n'avait pas reparlé, se contentant simplement de caresser son dos alors que l'un des maîtres nageurs leur disait que les secours arrivaient, il l'avait laissé seulement lorsqu'un des ambulanciers lui avait dit qu'il ne pouvait pas venir avec Felix alors que le petit brun peinait toujours à respirer, son regard toujours ancré dans celui inquiet du brun.
Mais lorsque ce même garçon était venu lui rendre visite à l'hôpital le lendemain alors qu'il était bloqué là-bas avec un masque à oxygène, Felix avait été surpris, et le brun lui avait simplement souri, lui disant qu'il était heureux de voir qu'il allait bien. Felix avait appris qu'il s'appelait Chan ce jour-là. Puis il était revenu chaque jour de sa convalescence et s'était doucement insinué dans sa vie, devenant une constante à cette dernière.
Pendant un long moment, Felix voyait Chan comme son sauveur : il était celui qui l'avait tiré de l'eau dans laquelle il se noyait depuis tant d'années, cette eau sombre et froide qui lui donnait cette impression d'être piégé, ces eaux sombres du quotidien qui semblaient attendre qu'une seule chose : qu'il perde pied et se noie enfin. Mais ça n'était pas arrivé ; grâce au bouclé, Felix avait enfin ouvert les yeux sur cette bande de garçons qu'il pensait être ses amis, les mêmes qui l'avaient laissé pour mort ce jour-là, perdu dans les eaux froides de la mer, seul et perdu. Chan lui avait d'abord fait rencontré Jisung et Changbin peu de temps après sa sortie de l'hôpital lorsqu'il paniquait toujours à l'idée de retrouver le rivage, puis le reste de leur petite bande avait suivit, progressivement, comme les vagues sur la plage. Grâce à lui, il s'était fait de vrais amis, des personnes sur qui il pouvait compter, qui ne l'abandonnerait pas ; des personnes prêtes à plonger dans les abysses sombres de la vie pour le remonter à la surface.
Chan était, à ses yeux, un repère. Felix le comparait souvent à un phare qui brillait haut dans la nuit, l'empêchant de se perdre dans l'obscurité et de se noyer, même quand la vie et son quotidien semblait le submerger doucement, lui donnant cette désagréable impression de ne plus avoir pied et de couler.
Chan avait réussi à se glisser doucement dans sa vie, à devenir un véritable ami, puis quelque chose d'un peu plus.
Ça avait été discret, quelque chose que Felix ne s'attendait pas à ressentir. Mais ça avait commencé avec des mains qui s'effleurent, des sourires un peu plus tendre et des caresser un peu plus appuyées. Puis un soir d'été, près d'un an après l'épisode de la noyade, leur petit groupe d'amis s'était retrouvé sur cette même plage, tard le soir, Minho et Jisung ayant voulu allumer un petit feu lors de leur soirée improvisée, les autres s'étant chargé de ramener de quoi boire et manger un peu. Felix n'écoutait plus vraiment leur discussion, la voix calme de Seungmin n'étant plus qu'un bruit de fond avec le crépitement du feu.
Alors, après un moment, Félix s'était silencieusement levé, prévenant Hyunjin assit à ses côtés qu'il revenait, et s'était doucement dirigé vers la mer. Le bruit calme des vagues se fit plus net à fur et à mesure qu'il s'éloignait des autres, ses pieds s'enfonçant légèrement dans le sable froid à chacun de ses pas, le bruit de l'eau devenant plus fort. Puis lorsque les vagues calmes de la nuit se mirent à laper ses pieds, Felix s'arrêta, son regard posé sur la surface noire de l'eau où le reflet argenté de la lune illuminait cette étendue onyx.
Pendant un long moment, Felix était resté debout ici, les pieds dans l'eau, à écouter le bruit de l'eau, les yeux maintenant fermés, profitant du léger vent marin et du calme de la nuit. Puis des pas, étouffés, s'étaient fait entendre derrière lui, mais il n'avait pas pris la peine de rouvrir les yeux, se doutant déjà de qui cela pouvait être. Alors lorsque deux bras vinrent se glisser contre sa taille et qu'un corps s'était collé à son dos, ses doutes se confirmèrent en sentant la chaleur de l'autre dans son dos. Le blond n'avait rien dit, laissant simplement Chan l'enlacer silencieusement, son menton trouvant rapidement place sur l'épaule du plus jeune. Puis le silence les avait de nouveau enveloppé, le bruit des vagues continuant, inlassablement, alors que la chaleur de Chan traversait son pull, réchauffant son corps toujours un peu froid.
De longues minutes s'étaient écoulées, peut-être même une éternité, avant que Felix ne rouvre les yeux, les reflets argentés de la lune continuant de danser doucement sur la surface de l'eau, l'air iodé de la plage caressant toujours ses joues rougies par le soleil. Il inspira longuement, l'air lourd de la mer emplissant ses poumons lorsqu'il se tourna dans les bras de Chan, ses mains qui, jusque-là étaient à l'abri dans la poche centrale de son pull, vinrent se glisser autour de la nuque du brun, ses doigts froids s'enfonçant dans les boucles un peu trop longues du plus vieux, son regard rivé sur leurs amis et sur la lueur orangée du feu, le bruit des vagues le berçant toujours un peu. Il avait senti son aîné le serrer un peu plus contre lui, son visage toujours posé contre son épaule et les vagues venant toujours caresser leurs pieds légèrement enfoncés dans le sable mouillé. Puis Felix avait expiré, longuement, avant de souffler doucement.
« Ça fait un an, hyung.
— Je sais. »
Chan avait répondu tout aussi doucement, puis le silence était revenu, le bruit des vagues toujours là. Aucun des deux ne parlait, aucun des deux ne voulait briser le silence calme et apaisant qui s'était installé entre eux ; ils profitaient simplement du calme de la mer et de la chaleur de leur étreinte. Puis après un long moment, Felix sentit les mains de Chan se presser brièvement contre sa taille avant de se reculer légèrement, son regard, aussi brillant que les reflets argentés de la lune sur la surface de l'eau, vint s'ancrer dans celui de Felix, là où la lueur dorée du feu venait se réfléchir, illuminant sa peau bronzée d'une douce couleur orangée.
Le brun avait souri, quelque chose de calme et de rassurant, comme les bruits de la mer, ses fossettes venant creuser ses joues alors qu'une de ses mains vint se poser sur la joue de Felix, son pouce caressant doucement sa peau constellée de tache de rousseur. Leurs regards ne se quittaient pas, les caresses de Chan sur sa peau tiède ne cessaient pas, ni même lorsqu'il approcha doucement son visage du sien, son souffle chaud venant cogner contre la joue du blond, leurs regards toujours ancrés l'un dans l'autre. Chan attendait une réponse silencieuse, leurs lèvres plus qu'à quelques centimètres lorsque le plus jeune hocha doucement la tête en signe de réponse, laissant le plus vieux combler la faible distance.
Felix avait fermé les yeux lorsque leurs lèvres s'étaient rejoints, la douce pression de leurs lippes l'une contre l'autre lui semblant à la fois si naturelle et étrangère. Cela n'avait duré que quelques secondes seulement, le brun s'éloignant légèrement du visage du plus jeune, son regard rencontrant celui du blond lorsqu'il rouvrit les yeux, une lueur d'appréhension venant obscurcir les reflets argentés de la lune dans ses yeux, et Felix se dépêcha de la faire disparaitre en venant reposer ses lèvres sur celles douces et pleine du brun, une réponse silencieuse à la question qu'il lui posait.
Est-ce que tu regrettes ?
Lorsque Felix y repensait, Chan était cet inconnu un peu fou qui n'avait pas hésité un seul instant à plonger dans l'eau froide et dangereuse pour venir le sauver, il était celui qui lui avait permis de pouvoir continuer à regarder les vagues se mouvoir lentement, à sentir l'air iodé de la côte balayer son visage bronzé, de sentir le soleil taper contre son corps, le réchauffant doucement et faisant apparaître une multitude de petites taches sur sa peau ambrée. Ce même inconnu qui était devenu son meilleur ami et l'amour de sa vie.
Alors Felix avait doucement hoché la tête, ses cheveux maintenant blonds retombant sur son visage tandis que son regard n'avait pas quitté celui éclatant de son brun qui souriait grandement, ses fossettes creusant toujours plus ses joues.
« Tu viens nous rejoindre ? »
Le blond avait de nouveau hoché la tête, un petit sourire au coin des lèvres lorsque le bouclé vint embrasser son front, ses lèvres laissant une légère traînée humide sur sa peau encore chaude avant de se reculer, sa main tendue pour aider le plus jeune à se relever. La chaleur de sa main contrastait avec celle de Felix, toujours trop froide malgré la chaleur de l'été ou bien encore celle de la poche de son pull. Chan l'avait tiré contre lui, sa main toujours fermement accrochée à la sienne alors que sa main libre vint doucement se poser sur la taille du plus jeune pour le stabiliser, la chaleur de sa paume se diffusant à travers le tissu épais du pull qu'il portait, pull qu'il avait piqué au plus vieux le matin même. Et Chan n'avait pas lâché sa main lorsqu'ils s'étaient tous les deux dirigé vers leurs amis, leurs rires et leurs voix venant perturber le calme de la plage, Jisung et Changbin se faisant mieux entendre que les autres.
Felix avait entremêlé leurs doigts, profitant de la chaleur corporelle de Chan qui sourit toujours, mais plus timidement, ses fossettes n'étant plus que des ombres sur ses joues, son regard rivé sur le sable, faisant attention à là où il mettait les pieds. Le blond avait souri lui aussi, quelque chose de timide et discret alors qu'il émit une légère pression sur la main du brun, captant l'attention du garçon à ses côtés lorsqu'il souffla, sa voix assez forte pour que Chan puisse l'entendre, son regard lui aussi rivé sur le sable clair de la plage, ratant le sourire éclatant qui vint prendre place sur le visage du plus vieux.
« Merci pour tout, Chan-ah. »
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