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Theresa
Il est vingt trois heures et j'arrive dans la chambre de mon frère. Je viens lui rendre visite tous les jours, comme en prison. À chaque fois que je le vois je me dis que tout ça sert à quelque chose, je le fais pour lui, pour lui prouver mon amour et pour le remercier pour ce qu'il a fait pour moi auparavant pendant que mes parents biologiques m'ont lâchement abandonnés.
Je m'avance délicatement de son lit en déposant mon regard sur lui. Il a l'air si paisible, je me demande toujours quels rêves il fait, et je sais que parfois il m'entend quand il est éveillé.
J'attrape sa main pour la serrer fortement dans la mienne.
- Salut grand frère, lui dis-je. J'espère que tu vas bien aujourd'hui. J'ai une excellente nouvelle à te dire tu vas pas y croire. Tania est ici dans cet hôpital, et tout ça grâce à moi. J'espère que t'es fier, je rétorque en souriant.
Je prend place sur la chaise se trouvant à côté du lit et je dépose naturellement mon regard vers la commode, l'un dès tiroir est mal fermé. C'est étrange. J'espère que les aides soignants n'ont pas fouillés dans ses affaires. Je fronce légèrement les sourcils en lâchant la main de Nate et en me levant pour me diriger vers la commode.
En ouvrant le tiroir mal fermé il y a toujours sa combinaison orange mais en fouillant dans les poches de celle ci la photo de nous d'eux ni est plus. Elle y a toujours été depuis qu'il est arrivé ici, je prenais soin de regarder si personne n'avait touché à ses affaires. Ou est-ce qu'elle est bon sang ?!
Paniquée je me retourne en déposant mon regard sur mon frère. Je m'approche de lui en tenant fermement sa main.
- Nate s'il te plait, est-ce que quelqu'un est venu dans ta chambre ? Je lui demande désespérée.
Pendant quelques secondes rien ne se passe.
- Nate s'il te plaît ! Est-ce que quelqu'un est venu dans ta chambre ?! Je m'écris.
Je sens sa main serrer fortement la mienne et tout ça ne me dit rien de bon. Quelqu'un est venu ici. Mais qui ?
- Gabrielle ? Je demande. Jason ? Ashon ?!
À l'entente du prénom d'Ashon sa main me serre encore plus et les battements de son cœur s'accélèrent; ce qui fait résonner un énorme bruit venant de la machine.
- Il faut que je parte je suis désolée, je ne peux pas rester ici, lui dis-je en lâchant sa main et en sortant de sa chambre.
Dans le couloir je vois plusieurs infirmières courir jusqu'à la chambre de Nate avant d'entrer. Il savent, ils ont compris qui j'étais. Je ne peux pas les laisser faire.
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