-73-

Je ne suis pas douer en danse et encore moins dans ce domaine de danse.

- Attends mais qu'est-ce que tu fais ? Me demande t-il en arquant un sourcil.

- Je vais danser pour vous, c'est bien pour ça que vous vouliez me voir non ? Je demande.

- Non, putain t'es mineure je suis pas si cinglé que ça, dit-il.

Qu'est-ce que je fous ici alors ? Qu'est-ce qu'il me veut ? Je suis complètement perdue je ne comprends plus rien.
Garry se lève de son lit pour s'approcher de moi, une bouteille de champagne remplie à la main il sourit. Son visage n'est plus qu'à quelque centimètres du mien.

- Je te veux pour un truc. Dans la salle il y a un vieux riche, cheveux grisonnants à la barbe parfaitement taillé. Il s'appelle Yves Montelle, sur lui il a toujours la clé de son coffre fort. Moi tout ce que je veux c'est que tu la le lui voles pour me la donner.

Je ne sais pas quoi penser, c'est même pire que ce que j'avais imaginer. J'ai jamais volée quelqu'un, ça a toujours fait partie de mes principes. Mais je n'ai plus le choix, j'y suis autant finir ce que j'ai commencée.

- D'accord, mais où est t-elle cachée ?

- Il a une poche à l'intérieur de sa veste, je te laisse te demmerder pour la choper. Oh et n'oublies pas ça, dit-il en me tendant la bouteille de champagne. 

J'attrape fermement la bouteille avant de l'affronter du regard pendant quelques secondes. Je me retourne pour m'avancer vers la porte. En l'ouvrant je prend une énorme inspiration et je sors de sa loge. Je ferme silencieusement la porte avant de porter mon regard partout dans la salle. Il est là bas, au bar.

Je m'avance vers lui puis je prend l'initiative d'aller m'assoir sur le tabouret juste à côté.

- Bonsoir, cris-je dans son oreille.

Il tourne sa tête vers moi en souriant.

- Bonsoir, répond t-il.

- Moi c'est Ashley ! Et vous ?

- Je m'appelle Yves.

- Ça vous direz de partager cette bouteille avec moi ? J'aime pas boire toute seule ! Et si vous acceptez je vous ferez un show privé !

Les mots qui sortent de ma bouche me donnent la nausée. Je n'ai jamais ressentit un dégoût pareil envers moi même. Je sens la main de l'homme se poser sur ma cuisse nue, j'essaie comme je peux de garder mon calme en lui souriant. J'attrape un tire bouchon qui était en train de traîner sur le bar puis j'ouvre la bouteille, de la mousse en sort, celle ci glisse sur mes doigts et sur tout le long de la bouteille.

****

Après l'avoir forcé à boire entièrement la bouteille il a l'air assez bourré, je décide alors de l'emmener dans une pièce privé qui se trouve dans le fond de la salle en retrait. Je l'aide à marcher pour éviter qu'il ne titube et ne tombe.

- Tu sais ce que tu veux toi, dit-il.

En entrant dans la pièce il y a un lit deux places, et une chaise. Je décide d'emmener l'homme jusqu'à la chaise pour le faire assoir.

- Danses pour moi, rétorque t-il.

Je me déhanche alors comme je peux autour de lui avant de prendre place derrière la chaise. Il est maintenant dos à moi. J'attrape sa veste pour l'inciter à l'enlever, je la laisse tomber par terre avant de m'accroupir et de chercher après la clé.

- Qu'est-ce que tu fais ? Demande t-il.

- J'ai perdue une boucle d'oreille, lui dis-je.

Après quelques secondes à chercher je trouve enfin la clé, une pointe de soulagement s'empare de moi. Maintenant il ne reste plus qu'à sortir de cet enfer. Je fourre la clé dans mon soutient gorge avant de reprendre place devant lui.

- Je me sens pas très bien désolée, dis-je en faisant semblant d'avoir des nausées. Je crois, je crois que je vais vomir.

- Sortez d'ici ! Je ne tiens pas à ce que vous me vomissez dessus ! Dit-il agressivement.

Je m'exécute en sortant de la pièce. Adossée contre la porte je ferme les yeux en claquant légèrement ma tête contre celle ci.

****

Je pars rejoindre Garry dans sa loge. Avant d'entrer je prend soin de toquer à la porte. Il cri à travers en me disant d'entrer.

- J'espère que tu reviens pas les mains vides, dit-il.

J'attrape la clé pour lui tendre. Son sourire s'élargit sur son visage et ses yeux pétillent.

- Vous allez nous aider maintenant ? Je demande.

Il dépose son regard sur moi et se met à rire à gorge déployée.

- Tu es si naïve, dit-il. Ton petit ami aurait dû se contenir, rétorque t-il en s'approchant de mon visage.

Les larmes commencent à me monter aux yeux, les lèvres tremblantes j'essaie de sortir des mots mais je n'y arrive pas.

- Casses toi maintenant.

Je me retourne en attrapant mes fringues qui étaient en boule avant de sortir en courant de la pièce.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top