Chapitre 9
Ayato, étant maintenant seul, essayait dès lors de trouver la sortie de l'étage afin d'atteindre le palier suivant. Il ne souhaitait cependant pas revoir Jacob, ce gamin pleurnichard.
C'est vrai, il avait buté sa famille mais personne ne connaissait la raison de cet acte abominable.
Pour lui l'amitié, l'amour, la famille ne comptait pas, tous cela n'était rien pour lui, c'était juste une énorme blague, quelque chose d'éphémère.
Le garçon se déplaçait dans ce grand labyrinthe aux pièges mortels. Des scies, des lance-flammes, des flèches, des trappes à piques ou encore des haches à balancier placés de sorte à tuer les malheureux qui se trompait de chemin sauf lui, lui possédait des instincts de survie, c'était un tueur après tout ; le pire de tous, il déjouait les pièges pour en replacés des autres encore plus cruel, il trompait les victimes, les séduisait pour les détruire encore plus par la suite.
Ayato essayait tant bien que mal de trouver l'ascenseur pour le prochain étage. Il marchait de salle en salle, observant la tombe de Malia ; il semblait hésité puis vient se placer devant la tombe, à genoux pour finalement se mettre à prier. Il se relevait, regardait autour de lui pour être sûr que personne ne l'ai vu. Il se remit à marcher puis fût heureux de voir l'ascenseur. Il alla rapidement dedans puis fixa le bouton, il regarde ensuite le chiffre afficher avant de grogner, étant revenu à l'entrée.
- NAN MAIS SÉRIEUX ?! c'est une blague ! Râla-t-il en tapant son poing contre un mur sous la colère. Il haïssait ce lieu qui le faisait tourner en bourrique.
Après avoir cassé deux, trois tombes du cimetière en piteux état, il remarqua un mur de couleur différente. Il s'approcha de celui-ci avant de taper doucement avec le manche de son couteau. Le mur sonna creux, il était assez fragile.
- Un mur cacher ? Demanda-t-il en penchant sa tête, ayant rapidement les yeux brillants. Il donna un violent coup de pied, lâchant un petit cri de douleur avant de se tenir le pied.
- Pas si fragile que ça. Grogna-t-il avant d'aller chercher la pelle. Il revient puis donne un violent coup de pelle, faisant dégringoler le mur. Il posa l'outil puis se mit à marcher dans le couloir qui s'offrait à lui jusqu'à pouvoir apercevoir le fameux ascenseur qui le mènera jusqu'au prochain étage. Il alla dedans et tapa violemment son poing contre le petit bouton rouge qui activa le mécanisme des portes. Celles-ci se referma sur l'adolescent, l'emmenant à l'étage suivant.
Les portes se rouvrit sur un couloir dans un thème médiéval. En sortant de l'ascenseur, le garçon se boucha le nez en sentant l'odeur nauséabonde du sang, la même odeur que celle de son étage bien que l'odeur soit beaucoup plus forte à cet étage. Il ne mit pas longtemps à comprendre que ce tueur, ayant verser beaucoup de sang, était un véritable boucher.
- on dirait bien que je vais rencontrer quelqu'un de pire que moi ici. Dit-il en se mettant à marcher dans le couloir. Il tourna à un virage, entrant dans la première porte qu'il trouva. La pièce qui s'offrait à lui était un salon qui possédait des meubles du moyen-âge, donnant un côté ancien à la pièce. Une cheminée allumée était placée contre un mur en évidence afin d'éclairer un canapé et des fauteuils. En avançant un peu, Ayato finit par remarquer un homme aux cheveux blanc, celui-ci était assis sur un des fauteuils, lisant un journal tout en buvant un verre de sang.
- Ça faisait longtemps Ayato.
-Trop longtemps même, Martin. Ricana Ayato avant de sourire légèrement tout en s'approchant du fauteuil libre. Il s'avachie dessus en soupirant.
- désire-tu un verre ?
- je préfère pas, je ne bois pas de sang contrairement à toi ; je ne suis pas cannibale.
Martin lâcha un léger rire avant de prendre une autre bouteille, c'était une bouteille de vin de grand cru. Il versa le liquide bordeaux dans un verre.
- tu t'ai attiré des ennuis petits.
- Qu'est-ce que tu crois ? Je ne sais pas me tenir tranquille, de plus c'est amusant de ne rien respecter et causer des ennuis au boss.
Les deux tueurs en rigole mais Ayato ne remarque pas le visage affamé que montre l'homme. Celui-ci regarda alors le plus jeune prendre une gorgée du vin alors qu'Ayato fronça les sourcils, trouvant que le vin avait un étrange goût. Il se leva lorsqu'il vit que le monde commençait à tourner autour de lui, il lâcha le verre qui s'éclata au sol, tachant le tapis blanc de vin rouge.
- Qu'est - ce que... tu as fait ? Dit-il avec difficulté à cause de la fatigue.
- Allons petit, je ne fais que suivre les règles ; tué les sacrifiés.
Ayato grogna avant de s'approcher de Martin, s'écroulant devant lui, évanouit.
- Game over Ayato.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top