Chapitre 3

«Étage -10»

À son réveil, Jacob se sentait lourd, affaibli. Il remarqua un peu plus tard, après s'être réveiller correctement, qu'il était dans le salon. Il vit qu'il était enfermé dans une petite cage qui ne lui permettait pas de se lever, il ne pouvait rester qu'assis ou à quatre pattes. L'homme était, quant à lui, assis sur le canapé qui se trouvait juste à côté de l'adolescent emprisonné ; il regardait la télévision.

Jacob se releva doucement, observant autour de lui. Il resta assis, ne pouvant se positionner autrement. Il chercha ensuite un moyen de s'échapper tout en restant discret. Il vit dans un petit panier rouge, un chaton portant un collier, il remarqua qu'une petite clé se trouvait attacher au collier. Jacob regarda le chaton puis la clé, les yeux brillants.

- réveillé à ce que je vois.

Il sursauta puis regarda l'homme qui, en passant, est toujours inconnu.

-... quelle perspicacité...

- tu as essayé d'être discret, mais cela ne sert à rien face à un tueur de mon rang tu sais ?

- ... je n'ai pas essayé... je suis discret ! Soupira-t-il avant de se mettre en boule dans un coin de la cage.

- non tu as essayé et tu as échoué. Sinon je ne t'aurais jamais remarqué ; mais en attendant... je vais me faire un plaisir de prendre mon temps avec toi.

- mouai... ce n'est pas faux... sinon, truc qui n'a aucun rapport... Le chat est vraiment adorable...

- ah, tu parles de Pénélope, c'est un persan venant de Birmanie et c'est aussi la seule compagnie que j'ai ici.

- Pénélope... ? Ce n'est pas un peu ridicule comme nom ? On dirait escalopes... mmh bref très mignonne du coup...

En entendant le mot « ridicule » le noiraud sorti un couteau aiguisé avant de regarder Jacob avec un sourire très effrayant. On pouvait imaginer les sombres pensées qui circulait dans le crâne du plus grand rien qu'en voyant son sourire. Jacob sursauta puis se recula, se mettant au fond de la cage en paniquant un peu.

- hahahahaha franchement, tu devrais voir ta tête, c'est épique. Bon ! je vais aller me chercher un truc à grignoter.

Il quitta le canapé pour partir dans la cuisine, le laissant seul avec le chaton.

- Qu'est-ce qu'elle à ma tête !?

Il gonfla ses joues puis se mordilla la lèvre, regardant le chaton en se tortillant. S'il l'appelait, il avait une chance sur deux de partir. Il secoua la tête puis fixa le chaton sans bouger, il fini par craquer et appeler le chaton par son nom.

- Pénélope... ?

Le chat leva la tête à son nom avant de bailler et de le regarder curieusement.

- ...Pénélope... vient par-là ma belle ! Dit-il doucement en souriant tendrement.

Après avoir hésité, le chaton fini par se lever et avancer mais pas encore assez prêt pour que le garçon attrape la clé.

- aller chaton... vient par-là...

Il laissa sa main tendue en faisant attention à ce que le tueur ne revienne pas. Il se mordilla la lèvre en observant le chaton renifler sa main, riant doucement quand l'animal se mit à se frotter aux barreaux de la cage. Il vient doucement le caresser, regardant la porte fermer de la cuisine par moment comme pour savoir s'il avait le temps de s'enfuir ou non.

- fais chier ! Murmura-t-il avant de prendre rapidement la clé pour déverrouiller la porte. Malheureusement celle-ci grinça lorsqu'elle s'ouvrit.

- ...eh merde...

Il sorti rapidement, partant dans la première salle qu'il trouva pour se cacher. C'était la fameuse chambre où se trouvait le placard en bois usé. Jacob hésita puis fini par aller ouvrir la porte du placard et rentra dans celui-ci pour y découvrir une pièce cacher où plusieurs cadavres avec des coupures ou des balles dans la tête sont entreposer. L'adolescent grimaça et souffla doucement avant de rentrer dans la salle, se bouchant le nez avant de refermer la porte du placard derrière lui.

La porte de la chambre s'ouvrit sur le tueur qui riait comme un psychopathe.

Jacob réfléchit rapidement et trois choix viennent se battre en duel dans son crâne :

- Se cacher parmi les corps,

- Affronter l'homme,

- Attendre.

Jacob réfléchit. Affronter l'homme est une mauvaise idée, il n'avait ni la force, ni la carrure pour se battre. Attendre ? Pire idée ça existe ? S'il attendait, il allait clairement mourir sans avoir une seule de chance de survivre. Se cacher était la meilleure idée qu'il avait, lui laissant une chance de survivre. Il alla donc se cacher parmi les cadavres.

La porte du placard s'ouvrit doucement sous un grincement pour laisser voir le garçon.

- aller, où es-tu petit sacrifié ? je te promets de ne pas te faire autant souffrir que les autres.

Il marcha doucement dans la salle effrayante rempli de corps suspendu ou poser sur les côtés, ils étaient recouverts d'un drap. Jacob, lui, posa une main sur sa bouche, restant sous l'un des draps, cacher derrière un des cadavres. Il ne bougea plus, calmant sa respiration tout en paniquant toujours plus. Il se disait que si le psychopathe s'éloignait un peu plus de la porte, il pourrait s'enfuir, il était proche de la porte après tout.

Le tueur marcha toujours aussi lentement et, pour rendre l'endroit plus angoissant qu'il ne l'était déjà avant, il se mit à chanter une chanson sombre, parlant de meurtre, de sang et de torture. Il partit alors au fond de la salle, s'éloignant donc de la porte et du sacrifié pour fouiller les corps.

Jacob sorti discrètement de sous le drap, se levant donc pour partir rapidement tout en restant discret. Il se mordilla la lèvre puis sorti de la salle, profitant de l'occupation de l'autre homme pour chercher le fameux ascenseur. Il fouilla rapidement l'étage, ne trouvant rien. Il priait pour que l'ascenseur ne soit pas avec les cadavres avant de se souvenir d'une salle. La dernière salle du couloir qu'il n'avait malheureusement pas pu fouiller car le tueur était apparu la première fois dans celle-ci. Il s'y dirigea et en ouvrant la porte, il aperçut l'ascenseur en question. Jacob alla rapidement vers celui-ci, appuyant sur le bouton pour l'ouvrir.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent en grand, permettant au garçon de s'y engouffrer. Il entendit cependant le claquement d'une porte qui fit l'effet d'un écho dans tout l'étage suivi de grognement, le faisant sursauter. Jacob pu entendre l'homme courir en direction de l'ascenseur. Il martela le bouton de l'ascenseur avec son doigt pour monter au prochain étage. La porte se ferma juste à temps, l'homme était arrivé avec un couteau qui se coinça entre les deux portes du monte-charge moderne. Jacob se recula au fond en lâchant un petit cri puis se laissa glisser contre la paroi en soupirant doucement de soulagement. Il observa le couteau se briser en plusieurs morceaux lorsque l'ascenseur commença lentement à monter vers le prochain étage.

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