Chapitre 21
« Étage -2 »
Death ria : Mais mon garçon, je suis ta peur ; je représente ton plus grand cauchemar, la chose que tu crains le plus.
- va-t'en, va-t'en, va-t'en !
Il se releva lentement et le regarda avec rage. Il ouvrit la bouche, la lèvre inférieure tremblante. Il baissa la tête en serrant ses bras contre lui en voyant, autour du dieu de la mort, tous les maîtres des étages décéder, certains souriait sadiquement, d'autre le jugeait du regard. Jacob se crispa en sentant des mains sur ses épaules, il regarda ses épaules, voyant une main d'homme et une main de femme : Vladimir et sa mère.
- Tous les enfants ont peur. Fit Vladimir en fixant le maître.
- C'est à une mère de protéger son enfant pour son plus grand bonheur, toi tu n'es rien, tu n'es personne pour juger sa conduite Death.
Jacob les regarda, les larmes aux yeux. Il renifla et regarda Death ensuite, venant essuyer ses larmes.
- Tu n'es rien... rien du tout... Murmura-t-il en se levant, s'approchant et fixant Death, déterminer. Il comptait le tuer, le faire disparaître.
Le regard du maître était horrifié, le voir affronter sa peur ainsi lui faisait peur, il leva son épée avec pour but de l'empaler et le blesser cependant, en rassemblant ses dernière force, Ayato vient attraper ses bras pour le maintenir.
- Jacob, vite ! Hurla-t-il alors que le plus jeune vient enfoncer son couteau-suisse dans le cœur de l'homme, venant murmurer à son oreille.
- Il m'a frappé, insulté, humilié, il m'a forcé à le craindre jusqu'à ce que je ne veuille plus rentrer à la maison, il m'a laisser dormir dehors quand maman n'était pas là, il me traitait comme un chien, j'avais peur de lui et j'ai toujours peur, oh oui, je suis terrifié à l'idée de le revoir, de l'affronter mais c'est fini, jamais plus je ne me laisserais marcher sur les pieds. Tu diras bonjour à Satan de ma part, parce que tu pars en enfer... papa.
Il se recula en regardant l'homme mourir, laissant Ayato enfoncer le couteau plus loin dans son cœur, les deux observaient le corps de l'homme se fissurer comme du verre.
- Non, non, NON. JE SUIS LE MAITRE DE CETTE TOUR, JE SUIS, JE SUIS...
Ayato le poussa au sol pour qu'il se brise et devienne un simple amas de poussière, tous comme les autres maîtres des étages sauf Vladimir et sa mère qui resta plus longtemps afin de donner un dernier sourire avant de partir. Jacob les regarda puis s'écroula au sol, les larmes coulant à nouveau, il était à nouveau terrifié et ne comprenait pas ce qu'il s'était passer. Il leva les yeux vers Ayato, demandant : C'est fini...?
Ayato le regarda en restant neutre avant de donner un sourire, hochant la tête.
- Tu es libre maintenant Jacob.
Le plus jeune éclata en larmes et se releva pour venir se blottir contre le plus âgé, pleurant comme un enfant. Le concerner le serra contre lui sans la moindre hésitation, heureux que le cauchemar prenne fin.
- Jacob, le cauchemar est fini, un nouveau chemin s'ouvre à toi à présent.
Ledit Jacob hocha la tête en restant contre lui. Il le regarda, les joues tremper de larmes.
- me laisse pas... vient avec moi, sort avec moi je t'en prie...
- Jacob...
Ayato attrapa son visage pour qu'il le regarde, déclarant après hésitation.
- Je suis en réalité, une partie de toi, je serais toujours avec toi, cette tour n'est vivante qu'à travers ton imagination, tous les étages n'étaient qu'une série d'épreuve face aux épreuves de ton quotidien.
- je... n-nan c'est faux... c-c'est, c'est pas... dis-moi que c'est faux... je t'en prie... dis-moi que tu mens...
Il le regarda en s'accrochant à lui. Il secoua la tête puis sanglota.
- je refuse d'y croire... tu es réel !
- Jacob, tu n'es pas seul et tu ne le seras jamais, je serais toujours avec toi.
Le noiraud tient toujours son visage entre ses mains, déposant un baiser sur son front.
- Je vais t'accompagner au début mais après tu devras le faire toi-même.
Jacob ferma les yeux au baiser et secoua la tête, déclarant : je ne veux pas... je t'aime... je t'aime tellement, je veux pas que tu partes... reste avec moi pour toujours je t'en supplie...
Le monde autour d'eux semblait s'écrouler, les murs s'effritaient, le plafond tombait, le sol se dérobait, une salle blanche les entourait avec une porte noire, s'était finit.
- Jacob. Murmura Ayato en le regardant tendrement, possédant une tendresse qu'il n'avait jamais utiliser auparavant. Il possédait également de grandes ailes d'ange, une d'un blanc immaculé et la seconde d'un noir profond.
- Je te l'ai dit, je suis là pour toi Jacob, ce n'est pas la fin pour toi ou nous deux mais le commencement.
Tenant la main du plus petit, il le tira vers la porte qui s'ouvrit doucement, il sourit.
Jacob le fixait en se laissant tirer avant de secouer la tête en comprenant.
- Il est temps d'y aller Jacob.
- je veux pas... je veux pas mourir... pas maintenant... je peux pas j'ai... j'ai trop de chose à faire dans le monde réel... Ça peut pas se finir comme ça !
Le blond s'arrêta et refusa de partir de là, il avait bien trop peur de la mort, refusant de mourir.
- La mort n'est pas une fin tu sais, c'est le début d'une nouvelle vie.
- je peux pas... je veux pas mourir... je sais qu'une fois mort... tu ne sera plus la...
Il le regarda puis regarda Ayato s'approcher et ferma les yeux en sentant les douces lèvres du plus grand se poser délicatement sur les siennes, les scellant. Il le regarda quand il se recula.
- Peut-être ou peut-être pas, tu le sauras une fois traverser.
- Jacob. Résonna la voix de la femme de l'autre côté de la porte, une silhouette se dessina, elle ressemblait à un ange.
- j'ai peur... Murmura Jacob en baissant la tête, peureux. Il renifla et prit la main d'Ayato avant d'aller lentement vers la porte et de regarder celle-ci avant de la traversée en silence.
Une fois franchit, il put voir une chambre d'hôpital dans lequel, un garçon était allongé sur un lit, inconscient. Il comprit que ce garçon dans le coma s'était lui. Il vit aussi un homme ressemblant trait pour trait à Vladimir, il était assis sur une chaise à côté du lit et semblait attendre son réveil. Jacob observa et s'approcha avant de pencher la tête. Il regarda l'homme puis son corps, caressant doucement sa propre joue avant de sourire tristement. Il tourna la tête vers l'homme à nouveau et vient également caresser doucement sa joue.
Celui-ci se massait doucement les tempes dans l'inquiétude puis se figea en sentant une caresse froide sur sa pommette. Il regarda autour de lui, se demandant ou le froid senti provenait.
-... Je suis désolé Jacob, si j'étais arriver plus tôt... tu ne serais pas là... je... Je te promets qu'a ton réveil, je m'occuperais de toi comme le ferais un véritable père.
Jacob l'écouta et sourit tristement en se souvenant de l'homme. Il vient doucement l'enlacer tout en laissant des larmes coulées sur ses joues. Il ne voulait pas partir, il n'acceptait pas.
- si seulement... je pouvais revenir...
Vladimir attrapa la main du Jacob coucher sur le lit.
- Alors s'il te plaît trésor, réveille-toi, c'est tout ce que je demande.
Jacob posa une main sur sa bouche en secouant la tête, retenant ses sanglots.
- je veux revenir... pitié... je vous en supplie... laissez-moi vivre...
Il s'approcha de son corps et essayait de revenir à lui mais rien. La pièce autour de lui se détruisait, finissant par devenir blanche. Le monde autour était blanc, une profonde lumière étincelante enveloppait le plus jeune, le laissant entre Vladimir pleurant au pied du lit d'hôpital et un ascenseur qui ouvrit ses portes, laissant la voix de la mère murmurer des mots que Jacob n'écouta pas. Le garçon s'approcha et franchit les portes de l'ascenseur, appuyant sur le dernier bouton. L'ascenseur ferma ses portes pour la dernière fois, montant ensuite pour le dernier étage. Le temps était infiniment long, le monde était figé puis celui-ci s'ouvrit à nouveau sur le dernier étage.
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