Chapitre 16

« Bienvenue à l'étage -4 »

Les portes de l'ascenseur ouvertes, le groupe se retrouva dans le couloir d'une école abandonnée, on pourrait croire que des fantômes sont dans les environs vu l'ambiance. Jacob frissonna de peur, n'ayant aucune envie d'y allé. Il se cacha derrière Ayato

- Génial, on va tomber sur des fantômes japonais vu l'ambiance. Déclara Ayato.

- Oui... même français... et anglais... et peut-être même espagnol... Fit Jacob en haussant les épaules puis avança timidement dans le couloir.

- Mmh, je dirais japonais parce que niveau horreur, ce sont les maîtres franchement.

- C'est vrai qu'ils ont beaucoup de légende avec des fantômes... enfin...

Ayato et Eddie sortirent, à peine les pieds hors de l'ascenseur, le bruit du tonner raisonna accompagner d'un flash, faisant sursauter Jacob.

- On pourrait croire que l'on est dehors, l'illusion est bien faite je trouve. Fit Eddie

- en effet... enfin...

Il remarqua finalement des tonnes de papiers accrocher au mur. En s'approchant, il remarqua que c'était le règlement de l'école, voyant de nombreuses règles.

- des règlements ? Fit Jacob avant de les lires à voix hautes :

« Interdiction de courir,

Interdiction de hurler,

Interdiction de se battre,

Interdiction de porter des armes,

Interdiction de fuir,

Interdiction de contester les mises à mort »

Jacob regarda les deux autres.

- bon... ça va être compliquer avec le couteau et la pelle

- Attend, c'est pas fini. Fit Eddie avant de prendre la parole :

« Interdiction de parler sans autorisation,

Interdiction de trouver l'ascenseur,

Interdiction de contredire le délégué »

- ET POURQUOI PAS RESPIRER PENDANT QU'ILS Y SONT !? Hurla Ayato.

Jacob soupira, posa le doigt sur une des règles et parla calmement :

- interdiction de hurler... Il le regarde ensuite et reprit : si tu hurles, il nous bute, alors tait toi enfin non, parle-moi fort s'il te plaît qu'on puisse survivre au moins un peu plus longtemps...

Ayato se mit alors à grogner tel un pitbull, inquiétant Eddie au sujet du self contrôle d'Ayato, il savait que le self contrôle du plus grand n'était pas bon du tout.

Jacob le regarda aussi, s'inquiétant un peu avant de regarder les autres règles, se dandinant légèrement puis se remit à marcher avec les deux autres. Jacob posa les pieds dans des cendres étaler au sol. En voyant cela et en sentant une odeur de viande brûler, Jacob pencha sa tête et déclara :

-... je ne veux pas savoir ce que c'est et d'où vient l'odeur...

- moi non plus mais ça me rappelle le cannibale, beurk, j'ai de nouveau mal au cœur d'ailleurs. Fit Eddie en posant une main sur son cœur.

Jacob couina : chut ! Je veux plus y penser...

Le groupe continua de marcher avant que Jacob ne heurte un os carboniser. Celui-ci regarda l'os et lâcha un petit rire nerveux.

- il est... griller

- Et pas qu'un peu, attention où vous marchez pour ne pas déclencher des pièges. S'exclama Ayato.

- ce n'est pas rassurant... Marmonna Jacob avant de marcher lentement, regardant autour de lui. Un « clic » se fit entendre et des tuyaux apparus face à eux. Jacob se figea et bafouilla, écoutant Ayato qui lâcha un « on court ». Cependant il ne bougea pas, ne savant ni où aller, ni quoi faire.

Ayato attrapa la main du garçon puis se mit à courir jusqu'à une porte de classe qu'il défonça, jetant Jacob dedans, faisant de même avec Eddie avant de se jeter dedans à son tour, évitant de justesse les flammes propulser par les tuyaux qui étaient des lances-flemmes.

- Bon sang, c'est pas passer loin. Fit Ayato.

Jacob observa la salle, ayant un étrange sentiment, elle était familière comme un déjà vue ; cependant il n'était pas rassuré.

- mh ? C'est une classe d'histoire à en juger par les images historiques. Fit Eddie en regardant autour de lui.

- j'ai l'impression... de connaître cette salle...

- Hein vraiment ?

- O-ouai...

Ayato en entendant ça, regarda Jacob avant d'attraper son bras et de le tirer vers le couloir puisque les lance-flammes se sont arrêtés. Jacob couina puis regarda Ayato.

- a-attend ! Je connais cette salle !

- Je sais, tu l'as dit mais tu veux vraiment savoir ce qu'est cette salle ? Tu vas te mettre encore en position fœtale à chialer ?

- et Bin... j'essaye juste de comprendre... c'est important non...?

- Ayato, laisse-le.

Ayato regarda Eddy avant de rouler des yeux et de le lâcher. Jacob le regarda, baissant les yeux avant de regarder la salle à nouveau. La salle était grande et était composer de bureau ouvrable.

Il s'approcha d'un bureau en particulier, observant des gravures sur le pupitre, caressant les mots du bout des doigts.

- des insultes... murmure-t-il avant de soulever la table pour l'ouvrir, le refermant après avoir vu des cahiers brûler et des cendres.

- On dirait que cette personne était intimidée non ?

- oui... j'espère que la personne va bien...

- Oui et tu as trouvé quoi dedans ?

- des cendres et des cahiers carbonisés... on ne peut rien en tirer.

- Ouai, des trucs démolis quoi, comme cette foutue école. Dit Ayato en shootant sans le savoir sur un crâne brulé.

Jacob soupira puis le regarda faire.

- laisse se crâne tranquille... et allons- y

- ho ça va, C'est pas comme si j'allais jouer Shakespeare.

- ha non mauvais acteur que tu es, tu vas lui faire honte. Fit Eddie.

- je vais te buter.

- ... Il est où le rapport avec Shakespeare ? Demanda Jacob en parlant fort à la limite du crie, pour qu'on l'entende.

Ayato attrapa le crâne et fit :

- être ou ne pas être, telle est la question. C'est bon t'as pigé ? Demande-t-il en laissant tomber le crâne.

- oh... je ne savais pas qu'il avait dit ça avec un crâne...

- Cela fait partie d'une de ses pièces appeler « Hamlet »

Surpris, tout le monde se retourne pour voir un garçon en tenue d'écolier avec une expression sérieuse et hautaine.

- oh... c'est... gentil de me renseigner... ?

Jacob le regarda timidement, n'étant pas rassurer. La personne regarda fixement le groupe d'un regard dur, étrangement, cette personne est également familière. Jacob fronça les sourcils, secouant la tête en essayant d'oublier cette impression.

- lequel d'entre vous a hurler dans mon étage ?

- et Bin... je dirais plus parler fort que hurler...Eheh...

Le garçon le regarda durement, sachant qu'une des règles a été enfreinte.

Jacob ria nerveusement puis soupira.

- pourquoi il y a autant de règles ? Ce n'est pas une école, c'est une prison...

Le garçon lança alors un regard effrayant qu'une illusion d'un démon apparu derrière lui, effrayant pour la première fois Ayato qui se mit à trembler.

Jacob lui ne fut pas effrayer, semblant plus occuper à observer une fourmi en silence. Eddie donna un coup sur son épaule comme pour lui dire de se concentrer. Jacob regarda Eddie puis L'homme puis Ayato.

- bah quoi ?

Et sans prévenir, l'homme se trouvait pile en face de lui, le regard dur. Il le regarde puis fait un pas en arrière.

- tu...vous êtes dans ma zone de confort...

- ... Vous pouvez circuler mais respecter les règles ou autrement, il y aura des sanctions.

- bien...

Jacob attrapa la manche d'Ayato, avançant lentement pour passer à côté de l'homme. Celui-ci les regarda partir, ressemblant à un surveillant ayant averti des délinquants en les voyant faire une grosse bêtise.

Le jeune homme était angoissé à l'idée de faire une faute. Il soupirant faiblement ensuite, suivant Ayato jusqu'à un couloir qui les cache du maître de l'étage.

- Bon sang, ce type, pendant un instant j'ai cru voir un démon.

- ... moi j'ai vu une fourmi...

- c'est un miracle que tu ne te sois pas fait tuer. Réplique Ayato en regardant le plus jeune blasé.

Celui-ci haussa les épaules.

- moi qui n'est pratiquement jamais de chance.

- On devrait en profiter pour trouver la sortie.

- chut le règlement stipule de ne pas trouver la sortie alors soyez discret tout de même. Souffla Eddie à l'intention du plus noiraud.

- Ouai... on reste discret... on ne crie pas non plus... Fit Jacob en regardant Ayato.

Ayato grogna : si tu me regarde encore une fois, je vais agir en sale gosse et te faire accuser à ma place.

Jacob couina puis grommela : méchant. Il soupira légèrement.

- J'étais un rebelle alors maintenant bouge.

- et maintenant tu es un nounours. Fit le garçon en souriant, avançant.

- je ne suis pas un nounours et t'as de la chance qu'il y a l'accro au règlement qui est dans les parages sinon j'aurais bien hurlé.

- chut gros nounours et avance.

Ayato donna une tape derrière la tête de Jacob avant d'avancer en grognant. Le garçon couina puis sourit légèrement, secouant la tête. Il avançait, regardant autour de lui. En marchant, une odeur chimique provenant de la salle de chimie ce fit sentir. Jacob tourna la tête vers la salle, la fixant. Il regarda les deux autres en silence.

- pouaaah ça sent vraiment pas bon ! Fit une voix féminine.

Jacob chercha la femme puis reconnu Cécile, enfin son fantôme plutôt, placer à côté d'Ayato.

- bonjour l'odeur ; mais ils font quoi dans cette salle franchement pour que cela sente aussi mauvais.

- je ne sais pas... Murmura le garçon en guise de réponse à Ayato.

- Ho voyons tu veux voir ? Tu n'as qu'à ouvrir la porte Jacob tu le sais bien, c'est simple comme bonjour. Fit Cécile en ricanant.

Jacob regarda la porte, faisant tout pour ne pas ouvrir cette foutu porte.

- c'est qu'une porte petit bout de viande, qu'est-ce qu'il peut t'arriver... ? Demanda Martin alors que Danny observa le règlement avant de déclarer :

- rien ne concerne cette porte... tu peux l'ouvrir.

Jacob s'approchait de la porte comme s'il était hypnotisé.

- Jacob... reste avec Ayato et Eddie... ne t'éloigne pas d'eux... fit Vladimir à son tour.

Pourtant Jacob ouvrit et entra seul dans la salle, laissant les deux autres. En ouvrant la porte, une horrible scène se présente devant lui : des étudiants s'acharnant sur un autre étudiant qui pleure et supplie d'arrêter mais en vain. Jacob avait le souffle court, il se sentait mal à l'aise, pas à sa place. Il s'approcha, suppliant les élèves d'arrêter sans rien pouvoir faire mais alors des mains attrapa ses épaules, c'était Ayato.

- Eh oh, Jacob arrête ! Qu'est-ce qui te prends ? Tu vois pas l'acide au sol ? Demanda le plus grand en l'arrêtant de justesse, le retenant de marcher dans l'acide au sol. La classe était vide, n'ayant plus aucun étudiant. Jacob cligna des yeux puis colla son dos au torse du plus grand, s'éloignant un peu de l'acide.

- Je...

Il regarde autour puis regarde Ayato, terrorisé.

- je crois... que je deviens fou...

- Je pense plutôt que les vapeurs ton intoxiquer. Tu es plus sensible que nous, on va quitter cette salle avant que les vapeurs te fassent encore plus halluciner.

- je... ne sais pas...

Il hocha la tête et lui suivit donc pour sortir.

Eddie tira doucement Jacob vers la sortie de la classe tout en lançant un regard à Ayato qui en disait long sur ce que Jacob aurait vu. Le sacrifié se laissa tirer alors que des gouttes d'eau salé glissait sur ses joues, il avait peur, il ne comprenait rien.

- j'ai peur... Murmure-t-il en serrant ses bras contre lui

Ayato tourna alors le garçon vers lui, le regardant droit dans les yeux.

-De quoi as-tu peur ?

- je... de moi... j'ai peur de moi... de mes pensées, des putains d'hallucinations que je vois...

- Bla bla bla... qu'il est fatiguant je vous jure... j'aurais dû le buter quand je le pouvais... soupira Cécile en regardant Jacob. Pourquoi ils ne le tue pas ? Demande telle en regardant les autres tueurs décédés.

- Silence langue de vipère, arrête tout de suite de t'attaquer à ce gamin.

- allons Vladimir, elle n'a pas tort dans un sens. Répondit Danny suivit de Martin :

- Qu'il disparait comme nous.

- ... Jacob, je comprends ta peur mais tu sais, les peurs que tu ressens, ces illusions ne sont que des obstacles à ta liberté, à ton bonheur ; si tu les laisse faire, si tu les écoute tu seras malheureux pour toujours alors n'écoute pas ta tête mais écoute plutôt ça. Dit Ayato en pointant le cœur du plus jeune qui battait.

Jacob le regarda, les larmes aux yeux avant de regarder son cœur, les joues rougis. Il hésita puis hocha la tête, il le regarda timidement ensuite.

- arrête de le protéger chanteur de pacotille... Grogna la jeune femme sans avoir écouter Ayato.

- Silence femme. Écoute le jacob, il est meilleur que moi là-dessus, n'écoute pas ces démons.

- Ce type franchement, pourquoi il n'abandonne pas, Il ne voit rien, il n'a plus rien dehors, sa mère est morte. Surenchéri Martin.

- femme !? Lady ou demoiselle mais pas « femme » malotru !

Elle le frappa en grognant alors que Jacob se dandina.

- fermer la ! Hurle-t-il en regardant les fantômes, les mains sur ses oreilles.

- je deviens taré... vraiment... Murmure-t-il alors qu'Ayato secoue la tête.

- Non, empoisonner par les vapeurs.

- on a hurler.

- ho ho. Fit Eddie en fixant les plus grand.

Jacob se figea, baissant les yeux. Il avait fait la remarque à Ayato en se disant que c'est lui qui hurlerait en première mais pour finir... ce n'est pas le plus grand qui a hurlé mais lui-même...

- et Bin ça alors... qui aurait cru que ce serait le minable gamin qui hurlerait ? Demanda la jeune femme qui éclata d'un rire aigu qui se voulu sadique.

L'homme avait, dans sa main, une batte de baseball clouté recouverte de sang. Il l'a posa sur son épaule en regardant les trois garçons. Jacob le fixa et fit un pas en arrière avant de regarder Ayato en l'entendant.

- ON COURS ! Cri Ayato en attrapant le poignet de Jacob pour commencer à fuir.

Le jeune fut surpris mais se mit donc à courir à sa suite. Restant silencieux, Jacob ne trouvait pas les mots pour s'excuser d'avoir crié de la sorte et avoir donc attiré l'élève fou.

- Je voudrais pas un surveillant dans son genre dans mon école. Fit Eddie en courant.

Ayato répliqua : ça tombe bien, moi non plus alors on se bouge avant qu'il nous colle sa batte dans le crâne.

Jacob, quant à lui, ne décrocha pas un seul mot, frustré et honteux d'avoir été si insouciant pendant ses quelques minutes, il s'en voulait. Ayato continuait à courir tout en tenant Jacob, prenant finalement une dure décision :

- On doit se séparer !

- Quoi ? Demanda Jacob en le regardant, commençant déjà à paniquer.

Ayato le pousse dans un placard, le regardant ensuite.

Reste ici, on va faire en sorte de le perdre, promis on revient vite.

- n-non attend me laisse pas... seul...

Il couina en voyant la porte du placard se refermer, se recroquevillant au sol tout en restant taciturne. Il sentit peu après une genre de petite porte dans son dos. Le garçon se retourna en faisant le moins de bruit possible, regardant donc la petite porte. Ouvrant lentement la petite trappe, le garçon vit une autre salle plonger dans la pénombre. Jacob semblait hésiter à y entrer, ne savant pas quoi s'attendre. Il entra lentement finalement, restant circonspect. La salle est sombre, calme jusqu'à ce que des voix moqueuses fut audible. Le blond s'immobilisa, gesticulant légèrement en scrutant la pièce, paniquant. Les lumières s'illuminent afin de dévoiler la même scène que la fois précèdent où des enfants intimident un pauvre garçon. Jacob sursauta puis observa en silence, hésitant à s'approcher. Il finit par le faire, posant craintivement une main sur l'épaule d'un des garçons. L'élève en question fit volte-face pour le frapper au visage. Sous la surprise, le jeune homme recula et trébucha, chutant au sol. Il vient se tenir le visage, dévisageant le garçon, abasourdit. En quelques minutes, il remarqua un détail : les ombres qui frappaient auparavant un jeune homme au sol étaient à présent autour de jacob, celui-ci compris qu'il venait de prendre la place du fameux garçon au sol. Se figeant et commençant à paniquer, Jacob se mit en boule tout en protégeant sa tête et son visage alors que des gouttes salées glissaient sur ses petites joues, il restait cependant muet, ne lâchant aucun son.

- Allons, ne me dit pas que tu vas te plier à eux, hahaha franchement, je n'ai jamais rien vu d'aussi pathétique. Fit Danny en riant.

Jacob ne bougea pas, les larmes dégoulinant sur ses joues alors que ses mains frayèrent un chemin jusqu'à ses oreilles, tentant de se relever et retourner dans le placard. Celui-ci n'avait pas de poignée mais pouvait être ouvert, c'était simplement difficile à ouvrir à cause de la rouille. Une ombre s'approcha de Jacob et frappa celui-ci dans le dos, arrachant un cri au plus jeune sous la surprise alors qu'il lâcha plusieurs sanglots d'affilé jusqu'à finalement réussir à rentrer dans le placard, fermant rapidement la porte. Malgré la porte fermer, le gamin pouvait entendre les rires moqueurs du groupe d'ombre, les entendant l'insulté de trouillard, d'incapable, riant du fait qu'il préférait fuir au lieu d'affronter le danger. Jacob posa ses mains sur ses oreilles à nouveau tout en suppliant que ça cesse, ne voulant plus les entendre. En sentant des mains se poser sur ses oreilles et couper le bruit, le jeune homme sursauta et ouvra lentement ses yeux, reniflant faiblement. Il garda toute de même ses mains sur ses oreilles, écoutant Vladimir :

- Il n'y a rien mon garçon, ce ne sont que des murmures provenant de ton imagination

- je n'en peux plus.. je veux pas... devenir fou... je veux partir...

- Ne t'en fais pas Jacob, je suis là moi, je ne te ferais jamais de mal, je suis là quand tu as besoin d'aide.

Jacob renifla, se mettant en boule en cherchant à essuyer ses yeux, murmurant : j'ai peur... j'en ai marre.. j'en peux plus...

- je le sais et je comprends mais tu es presque à la sortie, tu ne peux pas abandonner, ta mère ne voudrais pas ça.

- maman... elle me manque... je veux la voir...

Jacob renifla doucement et regarda autour de lui, il secoua la tête, commençant à ressentir le pire sentiment : la solitude. Il se sentait seul, si seul au point de se demander s'il avait sa place, seul au point de se dire que le suicide n'était peut-être pas si mal mais sans jamais franchir le pas sous la peur, seul au point de vouloir rien faire, n'avoir plus aucune motivation, seul au point de se dire qu'il ne valait rien.

- je sais qu'elle te manque mais elle souhaite par-dessus tout que tu t'en sors avec eux, ils veulent aussi arrêter la tour alors va-t'en avec tes amis.

- amis... Murmura le plus jeune tout en reniflant. Il ne savait plus quoi penser, posant ses mains sur ses oreilles à nouveau, il souhaitait ne plus rien entendre, voulant être seul.

La voix d'une familière retentit : n'abandonne pas mon fils, je serais toujours là pour toi trésor.

Le petit secoua la tête et commença à frapper la paume de sa main contre son crâne, ne voulant plus rien entendre.

- tout ira bien, ne t'en fais pas, Ayato va venir te chercher.

- laisse-moi, laisse-moi, laisse-moi ! Hurla Jacob en pleurant, restant immobile, il avait du mal à respirer. Il soufflait lentement en cherchant à se calmer, tirant sur ses cheveux.

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