Chapitre 14

« Bienvenue à l'étage - 5 »

L'ascenseur finit par arriver dans un lieu où le sol est couvert de tapis rouge sauf à un endroit qui a été criblé d'impacts de balle juste à côté de plusieurs barreaux bloquant la route ; les murs en fer était d'un gris immaculé, faisant allusion à une prison. Jacob tourna la tête vers la pièce, soupirant faiblement.

- Je ne suis pas rassuré de l'aspect de cet endroit...

- Ils nous manquent juste les tenues orange.

- Orange ? Pourquoi Orange ? Demanda Jacob en regardant Ayato.

- Bah les tenues orange sont celle que portent les prisonniers dans les prisons.

- Oh... pourtant les daltons, leur tenue est jaune et noir...Fit Jacob avant de regarder Eddie, celui-ci s'approcha un peu des barreaux de prison qui avait l'air d'être fait de béton.

- Mais les tenues de maintenant sont orange idiot. Fit Ayato en soupirant légèrement avant de sursauter en voyant des mitraillettes armées sortir de tous les murs afin de viser l'emplacement où se trouve Eddie.

Jacob grogna comme réponse puis regarda les mitraillettes, écarquillant les yeux en comprenant. Tout sembla d'un coup se stopper autour de Jacob afin que celui-ci puisse sauter sur Eddie pour le pousser et le coucher au sol ; ou alors Jacob eut l'impression que tout c'était arrêter parce qu'il avait réagi vite ? Dans tous les cas, les mitraillettes tirèrent au-dessus d'eux afin de s'écraser à l'endroit où Eddie se trouvait quelques secondes auparavant puis fini par s'arrêter.

Pendant les tirs, Jacob avait fermé les yeux, les rouvrant seulement une fois que tout était calme, demandant :

- ...on est mort...?

- non, heureusement que vous vous êtes mis à terre. Dit Ayato en montrant un très grand nombre d'impacts de balle qui aurait mis les deux garçons dans un état pitoyable et méconnaissable.

- Oh...

Jacob fixa les impacts, couinant faiblement ensuite. Ayato les aida à se relever, les tirant loin de la zone de tire avant d'entendre le rire sadique d'une femme, elle semblait aimer les visages décomposer des trois garçons et surtout du fait qu'ils venaient de frôler la mort et les balles.

Jacob frissonna de peur au rire sadique, regardant autour de lui

- Ferme-la, stupide femme.

- hooooo ? Ayato chéri, ne me dit pas que tu n'as pas trouvé ça marrant, la peur dessiner sur leurs visages n'était-elle pas exquise ?

- Ce genre de chose ne fait rire que toi, imbécile.

- mmmh tu me brise le cœur Ayachou.

Jacob regarda Ayato, il la connaissait donc ?

- Qui c'est ? Demanda-t-il finalement.

- Cécile, une tarée qui est sadique et lâche, elle se cache derrière les pièges et les écrans.

- Je suis juge trésor, et un juge n'a pas besoin de se présenter devant un pécheur pour libérer sa sentence.

- ...bah si justement, il doit se présenter... Fit Eddie perplexe.

- la ferme microbe. Souffla la femme.

-... c'est plus pratique de se présenter en effet mais bon... c'est part où la sortie ? Demanda innocemment Jacob.

- oh attendez une minute, vous pensez que je vais vous laisser passer comme ça ? Sans vous expliquez les règles du jeu ? Demanda-t-elle avant de rire sadiquement.

- Elle me saoule. Grogna Ayato alors que Jacob se dandine derrière et murmure :

- ... j'aurais bien voulu.... Surtout me guider vers les toilettes....

- Bienvenue au jeu du jugement ! Vous allez devoir passer plusieurs épreuves et devrez triompher à chacune d'elle pour espérer atteindre la liberté ! Mais faites attention, les épreuves sont truffées de pièges et d'énigmes mortelles, le chemin sera long et semé d'embuche, vous risquez de trouver la mort où à l'inverse, trouver la liberté... mais ça serait beaucoup moins drôle. Bien, la première épreuve peut commencer, et, étant tout à fait généreuse, je vous donne un petit indice. Vous devez vous prendre en photo.

-...Des photos ? Quoi comme photo ? Demanda Jacob les yeux brillants. Malgré le fait qu'il voulait rester concentrer, l'idée d'être pris en photo le rendait joyeux.

- Des photos de prisonniers. Ricana la femme avant que les barreaux s'ouvrit afin de dévoiler le chemin.

- Ooooh...Couina Jacob en faisant une moue boudeuse tout en gonflant ses joues avant d'aller vers la porte avec méfiance.

Les garçons marchèrent dans le couloir digne d'un couloir de prison de haute sécurité puis finit par arriver devant une porte en fer menant dans une salle de photographie pour prisonnier avec des pancartes qui ont le matricule et le nom des garçons.

- Je vois ce qu'elle voulait dire par « photo de prisonnier ». S'exclama Eddie.

- c'est un peu...flippant... Fit Jacob à son tour en se dandinant avant de courir vers les pancartes.

- prem's !

Il attrapa la pancarte D'Eddie, ayant une idée derrière la tête.

- On doit, apparemment, faire les photos un par un et on doit tenir les pancartes face à nous pour la photo. Fit Eddie en regardant la pancarte que Jacob tenait.

- c'est exactement ce que je fais. Répondit Jacob en souriant, leur faisant un clin d'œil avant de tenir la pancarte d'Eddie devant lui.

- hum, c'est ma pancarte Jacob.

Le garçon fit une moue avant de grommeler :

- Vous n'avez vraiment aucun humour...

Il prit donc sa pancarte puis se replaça, ne souriant même plus. Ayato se chargea de prendre alors la photo avant de laisser Eddie prendre la place de Jacob.

- On n'a pas le temps pour ça voyons, nous avons un problème plus grave en cours de route. S'exclama alors Ayato en regardant Jacob, écoutant celui-ci grommeler et répondre :

- Oh ça va... on peut bien prendre une minute...

- on pourrait oui, mais vu comme elle est, elle serait capable de remplir la salle de gaz à cause de la blague. Fit doucement Eddie avant de se placer, laissant Ayato prendre la photo.

- mais nooon, faut pas exagérer non plus... Soupira Jacob avant de s'appuyer contre un mur.

- Cette femme est une psychopathe crois-moi ; les blagues c'est à éviter avec elle.

Jacob ne répond pas, boudant quand même, il était déçu de ne pas pouvoir s'amuser un peu.

Ayato pris finalement la place d'Eddie, portant la pancarte devant lui, son couteau en main et une expression neutre, dur ; il ressemblait à un véritable criminel.

Jacob le regarda, penchant la tête avant de dire :

- au moins, il est prêt pour aller vraiment au trou...

Eddie vint à côté de lui après avoir enclencher le retardataire de l'appareil et s'exclamer :

- C'est limite prémonitoire ce qu'il nous fait, on dirait que l'on voit son avenir, c'est flippant.

- Je confirme... c'est très flippant mais bon. Soupira légèrement Jacob avant de reprendre :

- avec un peu de chance, il ne finira pas comme ça...

- je pense qu'il serra comme jack l'éventreur, personne ne saura qui il est et personne ne l'attrapera.

- Peut-être ouai, enfin on verra une fois sorti. Soupira à nouveau Jacob.

- J'ai fini la photo et les voilà d'ailleurs. Bon... on prend une photo tous les trois maintenant ? Mais avec la pancarte de quelqu'un d'autre ?

Jacob couina puis gonfla les joues avant de dire :

- non, quand j'ai voulu le faire tout à l'heure on m'a dit non alors là, c'est non.

- t'es sûr ? Même pas en photo souvenir ? Avec des grimaces soi-disant méchante mais ridicule ?

Jacob grommela puis attrapa la pancarte d'Eddie avant de s'exclamer.

- c'est bien parce que c'est toi !

Ayato sourit puis prit celle de Jacob et Eddie celle d'Ayato avant de se mettre devant l'appareil pour qu'ils fassent une grimace soi-disant méchante puis la photo fut prise.

- Bah voilà, tu l'as la photo que tu voulais. Fit Ayato en le regardant.

- moui... Répondit le concerner en souriant légèrement puis prend la photo, la regardant avant de pencher la tête, souriant aux grimaces.

Ayato pris les trois photos et les mis dans une sorte de boite aux lettres. Cela eut l'effet d'ouvrir la porte. Jacob fixa la photo à eux, quelque chose clochait... mais quoi ? Il secoua la tête puis la rangea dans sa poche avant de regarder la porte s'ouvrir puis le couloir se dévoiler à eux. Différentes sortes de cellules étaient présente, toute ensanglanter sauf trois qui étaient ouverte et parfaitement propre.

-...je veux pas y aller. Couine Jacob en gonflant ses joues, ayant un peu peur.

- t'as pas le choix froussard, soit on passe, soit tu es bloqué ici éternellement. Rétorqua Ayato en le regardant, l'écoutant.

- bah, tu sais on est bien la hein...

Il le regarde timidement

Le plus grand des trois roula des yeux avant d'attraper le garçon pour le porter sur son épaule tel un sac a patate.

- qu-quoi ? Mais ? Pose moiiii !

- Bon bah la, tu n'as plus le choix. Fit Eddie en hochant la tête pour confirmer ses propres paroles.

Jacob couina puis se laissa entraîner, n'ayant pas trop le choix.

- mooooh, on dirait un petit couple qui se dispute, n'est-ce pas trop mignon.

Elle ria à nouveau, d'un rire sadique.

-...Elle est tarée. Conclua Ayato tandis que Jacob vira au rouge de plus en plus.

- u-un couple ? Demanda le petit avant de se cacher contre le dos du plus grand.

- Enfin, avez-vous vu les cellules vides ? Demanda-t-elle alors qu'Ayato répondit positivement, elle continua donc :

- Parfois, le châtiment le plus doux pour un pêcheur est d'accepter sa condamnation pour l'éternité et être enfermer ; ce n'est rien voyons n'est-ce pas ?

- mmh... être enfermer voudrais dire adieu aux cookies pour toujours... j'aime les cookies... alors non merci. Répondit Jacob en soupirant.

- De toute façon, je préfère être libre qu'enfermer. Fit Ayato suivit d'Eddie :

- pareil.

Jacob hocha la tête pour confirmer leur choix, descendant légèrement, afin de nicher son visage contre le cou d'Ayato pour humer son odeur après avoir passé ses jambes autour de sa taille et ses bras autour de son cou comme un koala.

Les garçons marchèrent dans le couloir quand une main décomposée attrapa le bras de Jacob soudainement. Le garçon tourna la tête vers le bras, s'exclamant ensuite :

- u-une main décapitée... m-me tripote...

Son sang ne fit qu'un tour alors que son visage devint livide, il descendit rapidement de la prise d'Ayato en pleurnichant, parlant sous la peur et le dégoût :

- il est tout mort ! Il me tripote !

Ayato se tourna pour expulsé la main du bras du blond et ainsi l'écraser pour qu'elle ressemble, par la suite, à de la bouilli rouge ; il regarda ensuite un pauvre homme vivant mais dans un état lamentable.

- voilà ce qui arrive aux personnes choisissant cette solution. Il est ici depuis tellement longtemps que son corps est malade au point de se casser facilement. Grommela Ayato.

- la sentence la plus horrible de toute. Murmura Eddie à son tour alors que Jacob fixait la main, susurrant doucement :

-...Il l'a écrabouillé.... on dirait de la purée...

Il observa l'homme puis grimaça, trouvant cela affreux et monstrueux.

- Raison de plus pour ne pas rester ici si on ne veut pas finir comme lui. Fit le plus grand des trois alors que Jacob s'écria aussitôt :

- Je veux pas me transformer en purée !

Il avança rapidement ensuite, suivit par Ayato et Eddie. Ils évitaient les mains des victimes de la jeune femme, passant devant toutes les cellules. Cependant un jeune garçon couvert de bleu, recroquevillés sur lui-même qui pleurait à chaudes larmes attira l'attention du sacrifié. Celui-ci se figea aussitôt, tournant la tête vers le garçon ; il le fixa puis pencha la tête. Jacob ne bouge pas, fixant le petit garçon alors que son monde s'écroula pour afficher la chambre de l'enfant comme il l'imaginait, voyant le garçon en boule dans un coin en pleure.

- Jacob ? Qu'est-ce que tu regardes ? Demanda le plus jeune des trois alors qu'il suivit le regard, ne voyant qu'une cellule inoccupée.

Le couloir et les cellules réapparaissent suite aux paroles du plus jeune alors que Jacob tourna son regard vers lui puis vers la cellule, secouant légèrement la tête avant de dire dans un soupir :

- euh...rien...rien du tout.

Ayato le regarda du coin de l'œil avant de continuer à avancer afin de quitter le couloir de prison ; Jacob regarda la cellule à nouveau puis les suivit. Ils arrivèrent dans une grande salle d'exécution avec une chaise électrique dans un coin et des pantins devant celle-ci. Jacob regarda la salle puis lança :

- personne ne s'assoit sur la chaise électrique...

Ayato poussa un long et bruyant soupire pouvant se traduire par «je me fiche de ce que tu dis » puis prit la parole :

- Qu'est-ce que ça va nous faire ? Il est même pas brancher ce machin, il y a pas de panneau de commande.

-.... wow... vraiment Ayato ? Tu es dans une espèce de tour avec des tarés dont une qui enferme des gens dans des cellules, qui les fusilles aussi donc je pense qu'elle est assez intelligente pour se dire que des insouciant vont justement se dire qu'il n'est pas branché... sérieux pour une fois écouter moi et ne vous mettez pas assis sur cette putain de chaise...

Durant le discourt de Jacob, Ayato se mit assis sur la chaise tout en levant les bras afin de ne pas « se faire piéger ».

- Ouuuuuh, j'ai peur de la chaise électrique de la pauvre folle. Se moqua Ayato avant de faire semblant de s'électrocuter puis il se leva en ricanant.

-... abruti. Grogna Jacob avant de secouer la tête puis regarder les pantins, il n'était pas rassurer du tout.

- Franchement, tu es un vrai idiot. Imagine si tu te faisais griller comme un steak. Fit Eddie en regardant Ayato. Celui-ci leva les yeux au ciel.

- Vous me fatiguer tous les deux franchement.

- sincèrement Ayato, tu es irresponsable... Soupira légèrement Jacob.

- bon tu sais quoi ? Regarde. Grommela Ayato avant de se retourner sur la chaise, posant ses bras sur les accoudoirs de la chaise avant de continuer :

- tu vois, il ne se passe ri-

Sans prévenir, des liens se déclenchent, s'enroulant autour des poignets du noiraud, l'emprisonnant.

- Bordel Ayato n-...trop tard...

- MERDE ! VOUS AURIEZ PU ME DIRE DE NE PAS M'ASSOIR !

- Il est sérieux ? Demanda Eddie, bouche bée.

Jacob soupira puis le laissa dans son problème pour l'instant, cherchant tranquillement un moyen de le faire sortir.

- En plus il m'a entendu et il ose dire qu'on ne l'a pas prévenu, ALORS QU'ON N'A PAS ARRÊTER DE LE LUI RÉPÉTER ! Cria Eddie alors que Jacob soupira, posant une main sur son épaule.

- laisse Eddie... Il n'écoute jamais... Soupira Jacob à nouveau avant de s'approcher des liens, essayant de les défaire.

Cependant, il se prit une châtaigne qui le paralysa, le garçon senti son cœur louper plusieurs battements comme s'il s'était arrêté de battre avant de revenir à lui lorsqu'Ayato le poussa avec ses pieds. Jacob tomba au sol, voyant par la suite une cage tomber sur Ayato suivit d'un rire sadique venir des haut-parleurs qui résonna dans toute la pièce.

- que...?

- Alors ? Qu'avons-nous là ? On dirait qu'un criminel s'est assis sur LA CHAISE ELECTRIQUE. Elle éclata d'un rire sadique avant de se calmer et reprendre : - Alors c'est parti pour le jeu d'énigme ! Bien, les garçons, pour cette épreuve, il va vous falloir être rapide et logique ! Soyez rapide et il vivra, soyez lent et il mourra. GRILLER ! Elle éclata à nouveau d'un rire sadique et particulièrement aigu.

- Tu connais un asile bien sécurité pour elle ? Car là elle est vraiment prête pour y aller.

- Un asile ? Celui de Ravenel devrait faire l'affaire...? Demande-t-il avant de soupirer légèrement, regardant autour de lui ensuite avant de demander à nouveau :

- comment pouvons-nous faire...?

- C'est simple enfin ! À votre avis ? Qu'est-ce qui fait la beauté d'une exécution publique ? Trouvé la réponse et faite en sorte de l'aider car chaque minute qui passe permet au voltage d'augmenter pour qu'il finisse par PRENDRE FEU.

Un nouveau rire aigu et sadique se fit entendre puis la chaise s'activa, faisant hurler de douleur le plus grand des trois garçons.

Jacob grommela avant de s'exprimer :

- la ferme ! Hurle-t-il à Ayato, cherchant à se concentrer ; il fixa les mannequins, se disant qu'il devait y avoir au moins un rapport. Eddie, lui, réfléchissait puis exposa sa théorie.

- Une exécution publique, il y a le mot « publique » donc le public ça pourrait être...

- les mannequins ? Ou pantin ? Termina Jacob en regardant Eddie avant de s'approcher d'un des pantins puis tourna la tête de celui-ci à l'opposer d'Ayato.

Un gros bruit de craquement se fit entendre suivie d'un petit son qui éteignit les yeux du pantin. Le petit se figea, le visage pâle avant de déclarer :

- il a fait craque...le pantin à fait craque !

Jacob couina puis s'éloigna, regardant Ayato ensuite tandis qu'Eddie fit de même, faisant craquer plusieurs cous de pantin, faisant diminuer légèrement le voltage de la chaise.

- Il faut faire vite où elle va atteindre la limite de voltage. Fit Eddie en recommençant à détruire des pantins.

- m-mais imagine c'est des corps là-dedans... et c'est leur cou qui fait craque...

Jacob se dandina puis soupira, il attrapa la pelle d'Eddie avant de commencer à taper sur les têtes, les envoyant valsés loin des corps ou tourner dans un angle immonde.

- Si ce sont des gens, ils sont mort depuis longtemps sinon ils auraient réagis à notre arriver.

- peut-être mais ils ne doivent pas voir grand-chose là-dedans... enfin... Soupira-t-il en continuant de les détruire jusqu'au dernier.

Une fois tous les cous cassés, la chaise électrique s'arrêta. Ayato resta, quant à lui, immobile sur la chaise sans dire un mot. Jacob le regarda puis s'approcha, touchant du bout des doigts l'épaule du plus grand avant de demander :

- t'es kaput ?

- IMBECILE ! QU'EST-CE QUI VOUS A PRIT AUTANT DE TEMPS ?! UN PEU PLUS ET UNE SEULE GOUTTE DE MON URINE AURAIT SUFFIT À ALIMENTER UNE VILLE ENTIÈRE PENDANT MILLES ANS !?

- Il va bien. Répondit Eddie avant de regarder Jacob.

Sans pouvoir se retenir, la main de Jacob s'écrasa contre la joue d'Ayato alors que des gouttes salées dévalaient sur ses petites joues.

- t'es trop con ! Vraiment trop con bordel ! Si... si tu nous écoutais au lieu d'agir comme une tête brûlée on en serait pas la ! Hurla-t-il avant de le gifler à nouveau puis fit demi-tour pour s'éloigner, mettant un coup de pied dans la tête d'un des pantins à terre, faisant rouler la tête à l'autre bout de la pièce pendant qu'Eddie, lui, détacha les liens en expliquant que Jacob avait raison et que s'il veut vraiment quitter cette endroit vivant, il devrait vraiment écouter et non jouer à la tête brulée, faisant répondre Ayato par un grognement.

Jacob essuya ses larmes, ayant besoin de quelqu'un qui lui donne de l'affection dans un moment comme ça, pas une tête brûlée qui se fiche des autres. Il sentit alors une petite pression sur sa tête, s'était comme la sensation d'une main caressant ses cheveux suivit d'une goutte d'eau qui tomba sur son front, pile entre ses deux yeux. Le petit se figea puis loucha rapidement vers la goutte d'eau avant de lever les yeux. Cependant, il ne perçut rien, ni une main, ni même une infiltration qui aurait permis à la goutte de tomber sur son front. Jacob baissa les yeux, venant lentement essuyer la goutte pour ensuite regarder les deux autres.

- Hey Jacob, tu viens... c'est mieux pour ton bien si on ne reste pas dans cette salle.

- oui... allons-y. Fit-il en répondant à Ayato, allant ensuite vers eux, regardant la salle une dernière fois avant de commencer à partie. Il se stoppa et regarda à nouveau la salle en entendant une voix en pleure appelant son prénom, elle résonnait comme un écho, comme-ci s'était un fantôme mais rien ne semblait être présent dans la salle, faisant pencher puis baisser la tête du petit qui fût à la fois déçu et troublé.

En sortant, ils se retrouvèrent dans un couloir totalement blanc sans rien d'autre, enfin blanc, il y avait tout de même du sang sécher étaler au sol comme si quelque chose avait roulé dessus.

- Ce sang ne me dit rien qui vaille... Déclara Eddie en regardant la trainée de sang.

- et moi donc ? Demanda Jacob qui avait posé, quelques minutes avant sa main sur sa bouche à cause du dégoût.

- Rien quand regardant ça, on sait exactement ce qu'il va nous tomber dessus. Fit Ayato suivit d'Eddie qui lâcha un simple « oui je crois ».

-...des cookies au chocolat... Demanda Jacob en espérant que ça soit cela.

Ayato et Eddie se frappa tous les deux le front en entendant les paroles stupide de Jacob, ils en venaient même à se demander si le garçon blaguait. Jacob se stoppa et les regarda avant de grommeler.

- Ça va l'espoir fait vivre comme on dit... Soupire-t-il avant de sursauter et se mettre à paniquer en entendant une sorte de gros grondement se rapprocher d'eux et en sentant le sol se mettre à vibrer.

En se retournant, ils purent voir un boulet géant rouler dans le couloir sans s'arrêter. Jacob fixa le boulet et Ayato lança :

- bon bah y a pas photo ; ON COURT !

-... plus rien ne m'étonne maintenant... Marmonna Jacob avant de suivre les deux autres.

Ils courent donc rapidement afin de ne pas finir écrabouiller sous cette espèce de boule de bowling géante qui donna l'explication de la longue trainée de sang.

- c'est où la sortie ?! Cria Jacob, commençant à manquer de souffle et d'endurance. En courant, il vit un chemin sur le côté étant aussi taché de sang, il continua cependant à courir.

Ayato remarqua un énorme tuyau tordu, il l'attrapa et le « planta » dans une sorte d'encoche faite exprès pour cela dans le sol ; il attrapa les deux plus jeune puis les plaqua au sol près du tuyau.

- bougez plus. Fit-il alors que Jacob couina en se sentant au sol, regardant le tuyau puis Ayato.

- Mais t'es malade ?! T'as cru que ton tuyau allait faire quelques choses pour retenir ça ?!

Jacob fixa le boulet puis se mit en boule en couinant alors qu'Ayato ne répondit pas, fixant le boulet roulé avant de faire un léger saut par-dessus les trois garçons grâce au tuyau qui malheureusement ne supporta pas le poids du boulet. Quant à celui-ci il continua sa course jusqu'à heurté un autre boulet, déclenchant une trappe qui s'ouvrit juste en dessous des trois sacrifiés. Les deux ex-tueurs tombèrent alors que Jacob, par reflex, se rattrapa au bord. Il voulut aller voir le chemin qu'il avait vu quelques minutes auparavant mais la trappe commença à se refermer, le forçant à lâcher. Il glissa un peu avant de s'écraser au sol, laissant la trappe se refermer sur une fosse rempli d'ossements en tout genre. Jacob lâcha un petit gémissement de douleur alors qu'Ayato se releva et demanda :

- ça va, t'as rien de casser au moins ?

- moi non ça va... lui un peu moins... Dit Jacob en attrapant un crâne, le passant à Eddie qu'il le prit pour l'examiner et s'exclamer :

- Il a une fracture au crâne, il n'a pas été tué par un de ces boulets mais par une personne.

Ayato lui arracha le crâne de ses mains avant de dire :

- tué ou être tué telle est la question de la grande survie ! Puis il jeta le crâne par derrière.

- ou alors il est tombé sur la tête, sur l'un de ses os et... Respecte le crâne du mort au moins... Soupira Jacob en regardant Ayato.

- au moins on pourra dire qu'il est vraiment tombé sur un os...

- Depuis quand tu fais de l'humour Eddie ? Demanda le plus grand des trois.

- Depuis que tu es énervant. Répondit Eddie en souriant innocemment.

- RÉPÈTE ?! Hurla Ayato en regardant Eddie avec un regard noir alors que Jacob secoua la tête.

- vous avez fini ? Je suis pas fan de l'ambiance squelette partout alors on bouge... Soupira le garçon avant de regarder les deux tueurs.

- VAS DIRE ÇA À CE CRÉTIN ! NON C'EST TOI LE CRÉTIN ! Crièrent les deux garçons en continuant à se disputer.

Ayant marre de leurs querelles, Jacob poussa un soupir puis vint leur mettre un coup dans le tibia. Les deux se tinrent l'endroit frapper en criant en simultané des injures tout en demandant pourquoi il avait fait ça entre deux injures.

- c'est bon ? Vous vous calmez ? Demanda calmement Jacob, les fixant. Comme réponse, Ayato s'approche et lui donna un coup derrière la tête avant de s'exclamer :

- Maintenant oui.

Jacob grogna et le regarda avant d'avancer, ils tombèrent ensuite sur une porte en métal ayant, comme verrou, un genre de puzzle à reconstruire. Jacob la fixa puis demanda :

-.... euh... Ouai... qui est doué en sorte de puzzle bizarre ?

- Si Ayato réfléchi, vu qu'il est tout sauf intelligent, il va faire surchauffer et fumer son cerveau, à moins que celui-ci décide de faire grève avant... Fit Eddie en faisant semblant de réfléchir alors qu'Ayato le regarda et grogna :

- HEYYYYYYYYYY !

-.... pas faux, je confirme Eddie.

Jacob regarda le mécanisme, y observant cinq cercles, après réflexion, il vit que les cercles pouvaient être pivotés afin d'obtenir une image. Après avoir lâché un long soupir, Jacob se mit à les pivotés, penchant parfois la tête en ne voyant pour l'instant rien. Ayato posa une main sur l'épaule de Jacob avant de se reculer afin d'observer avec une vue d'ensemble toute la porte. Eddie vient aider le sacrifié en se laissant guider par le plus âgé afin d'obtenir quelques chose de cohérant. Jacob tourna finalement la dernière pièce puis se recula avec Eddie pour voir ce que ça donnait.

Jacob fixa l'image, se sentant mal à l'aise face à celle-ci : une faucheuse vêtue étrangement de rouge une aile avec des plumes noire et l'autre complétement déplumer, n'étant plus qu'une aile faite d'os.

- c'est...bizarre. S'exprima doucement Jacob alors qu'Ayato rétorqua :

- C'est ... original.

- Bon, c'est ouvert... entrons. Répliqua Eddie suivit d'un hochement de tête de la part de Jacob.

Ils poussèrent la porte et entrèrent donc. Ils arrivèrent dans une salle sombre avec comme seule éclairage une petite lampe vacillante au milieu de la pièce indiquant trois places pour trois joueurs. Ils entrèrent lentement puis Jacob se stoppa en observant autour de lui, ayant entendu une autre voix murmurer : « Jacob... Si seulement... je pouvais t'aider... te faire sortir de là...». Il fronça les sourcils et regarda ses deux coéquipiers avant de lever la tête, écoutant la voix provenir des haut-parleurs :

- Prenez place pour que le jeu macabre puisse commencer ! S'excita alors Cécile, impatiente de commencer !

Les trois prirent donc place et sans prévenir, d'autres lumières s'allument pour que les trois garçons puissent voir avec horreur trois cages différentes avec, dedans, une personne et une machine de torture d'une haute technologie. Jacob sursauta et regarda les machines alors qu'il entendait des pleurs et des sanglots provenir de quelqu'un d'autre. Il murmura un « la ferme » avant de s'approcher des cages, se demandant si ce qu'il entendait venait des prisonniers. En voyant que non, il recula pour revenir à sa place initiale, regardant partout autour de lui en se demandant s'il devenait fou.

- Welcome to the JUDGMENT GAME ! Hurla la jeune femme suivit d'un rire sadique, proche d'un rire hystérique.

- Merde, merde, merde ! Faut les sortir de là !

- Désolée Ayachou mais le jeu du jugement est de juger les péchés des pécheurs, leur crime doit être puni, pour cela VOUS devez leur donner la sentence qu'ils méritent.

C'est suivit du rire de la jeune femme que les lumières s'éteignent, ne laissant que deux allumées : une éclairant un panneau de commande et l'autre la première cage. Jacob s'approcha du panneau pour observer ce qu'il y avait : des boutons avec une étiquette dessus indiquant la mort correspondante au bouton ainsi qu'un petit écran affichant le crime et le profil des personnes. Il lut le premier profil :

« Jason Craw, un voleur. L'homme de quarante ans kidnappe des enfants pour les revendre aux familles riches ne pouvant en avoir par eux-mêmes. (Exemple : il a kidnappé le fils de ses voisins pour le vendre à une famille riche de la ville d'à côté. »

- Chaque crime à son châtiment, c'est à vous de juger et donner la meilleure sentence.

- EN GROS, TU NOUS LAISSES FAIRE TON SALE BOULOT !

Pendant qu'Ayato s'énervait contre le haut-parleur, Jacob se tourna et alla voir le criminel, le fixant avant de demander :

- pourquoi kidnappes-tu des enfants sachant qu'ils sont sûrement aimés par leur famille ? De plus, les orphelinats existent, les enfants là-bas n'attendent que ça.

- Qu'est-ce que ça peut te faire, tous les moyens sont bons pour gagner du fric.

- Hum je vais peut-être faire une exception avec eux finalement... Marmonna Ayato en secouant légèrement la tête, observant les boutons.

Jacob le fixe.

- Je... j'ai l'impression... de te connaitre... je t'ai déjà...vu... Chuchota Jacob en le fixant, cherchant à savoir où il l'avait vu.

- ferme la sale gosse et sort moi de cette merde ! Cria L'homme en s'approchant des barreaux de la cage.

- Jacob reste loin de la cage s'il te plaît... Demanda Eddie alors que le concerner resta devant, fixant l'homme. Il était tout de même à une bonne distance pour ne pas qu'il l'attrape au cas où.

Ayato regarda de droite à gauche puis pressa un bouton, un bruit d'engrenage se mit en route suivit de l'ouverture d'une trappe au-dessus de la cage, laissant apparaitre une tige qui s'abaissa lentement au-dessus de celle-ci.

- H-hey... Q-QUE FAITES-VOUS !?

Jacob sursauta à la tige puis se retourna vers Ayato, s'approchant de lui rapidement en déclarant :

- que... qu'est-ce que tu fais !?

- hein ? Demanda Ayato en regardant la cage, grognant ensuite en regardant les boutons avant de s'exclamer :

- arg ! Pas ça stupide machine ! To safe ok, to safe comme sauver!

- Oooooh désolée chéri, j'ai comme qui dirait, oubliée de refaire l'étiquette... Au lieu du bouton sauver, c'est celui du lance-flamme.

- SALE MANIPULATRICE ! Hurla Ayato en tapant son point contre un mur.

- conn*sse. Grogna Jacob, cherchant le bon bouton en faisant attention, cependant c'était trop tard, le lance-flamme s'activa pour brûler et consumer le malheureux dans les flammes, le faisant hurler à l'agonie.

- nan ! Cria Jacob en se précipitant vers la cage, voulant sortir l'homme de là. Eddie l'attrapa juste avant, le tenant loin de la cage afin qu'il ne finisse pas en poulet rôti ou en cendres au choix. Eddie évitait de regardait alors que Jacob pleurait, fixant l'homme hurler, il n'entait d'ailleurs plus rien, plus aucun son, il ne pouvait que voir, voir le feu s'éteindre, voir le corps de l'homme calciner, voir l'âme du décédé s'en aller.

- Plus que 2 à juger ! Fit Cécile toute joyeuse.

Jacob s'écroula au sol, ses mains sur la bouche.

- Je veux pas... je veux plus... j'veux que tout s'arrête !

Il éclata en larmes, tremblant fortement, il venait d'assister à deux morts en moins d'une heure.

- Jacob... Murmura Eddie qui hésita à poser une main sur son épaule.

Ayato, ayant marre des pleurs du plus jeune, marcha jusqu'à lui avant de lui donner un très grand coup de poing derrière la tête et de dire :

- Jacob, réveille-toi à la fin, ce n'est pas le moment de craquer !

Cependant Jacob se figea, ayant eu une réaction...étrange. Il ne bougea plus, semblant ne plus savoir respirer. Il s'étouffait lentement, choquer par ce geste, il semblait connaître cette douleur beaucoup trop bien. Il resta paralysé, devenant de plus en plus pâle ; il suffoquait, commençant à pleurer en silence sans pouvoir respirer, mourant lentement.

- sauver le ! Hurla une voix masculine avant de reprendre plus calmement :

- Je vous en prie.. je...pitié.

Cette fois, les deux garçons entendit cette voix, il regarda autour d'eux avant de se regarder mutuellement et de chercher quelques choses pour le réveiller, ils virent un seau d'eau qui semblait ne pas être la auparavant. Ayato secoua la tête puis le prit avant d'aller lui jeter à la figure.

- RÉVEILLE-TOI ! Hurla Ayato par la suite alors que Jacob sursauta en couinant, reprenant sa respiration bruyamment avant de serrer ses bras contre lui, regardant autour de lui en panique.

- Jacob écoute-moi, je sais que tu es en état de choc et c'est compréhensible mais avec cette folle tu vas en croiser d'autres et des cas pires que celui-là même. Fit Ayato en posant ses mains sur les épaules du plus petit en parlant d'une voix douce.

- Je ne peux pas... je suis humain... je suis fragile... je ne supporte pas voir les gens mourir... les étages se dégrader au fur et à mesure... Couina Jacob alors que le plus grand rétorqua :

- Ouai bah va falloir te renforcer parce que là ça ne fait que commencer compris ?

- Je...

Il baissa la tête, tremblant. Il avait peur, il était terrorisé. Ayato essaya de le calmer comme il pouvait en lui disant qu'ils devaient continuer s'ils voulaient sortir de là. Jacob le regarda timidement puis sous un geste incontrôlé, il se blotti dans les bras du plus grand, cherchant de l'affection.

Ayato le laissa faire, roulant des yeux discrètement en espérant qu'il se remette vite car tant qu'ils n'ont pas fini de juger les autres, ils resteront coincés dans les lieux. Le petit resta contre lui, étant bien là ; il n'osa pas regarder Ayato, ayant peur d'être repousser.

- Jacob, on doit continuer maintenant...

- Je... oui...

- Moooh n'est-ce pas mignon... répugnant. Fit Cécile en grimaçant derrière ses écrans.

Jacob grogna puis s'éloigna du plus grand puis regarda alors la prochaine cage dévoilant une jeune fille, il regarda le dossier, lisant à voix haute la description :

« Lycéenne populaire et hypocrite, elle est hautaine et ne se gêne pas pour humilier les personnes qu'elle trouve inférieur (exemple : pousser les gens dans la boue, cacher les vêtements de ses camarades lors des cours de sport pour les forcer à se trimballer en maillot de bain lors des cours de piscine toute la journée), elle les humilie jusqu'au suicide. »

Jacob regarda la jeune fille, il la fixa en silence, semblant avoir de la haine et du dégoût dans son regard.

- le suicide ? Carrément ? Mais elle est horrible et les parents des jeunes doivent être dévastés... perdre leurs enfants. Fit Eddie en regardant la jeune fille.

Jacob, quant à lui, s'approcha d'elle, la regardant innocemment puis murmura :

- tu vas crever....

La jeune fille bâillonner pleurait en essayant de supplier de ne pas la tuée en secouant la tête. Eddie, lui, était très inquiet pour Jacob, il trouvait qu'il agissait étrangement quant à Ayato, lui, ne trouvait pas ça étrange ou alors il s'en foutait, il se disait que ça ne fera pas de mal à Jacob, après tout, il doit vraiment s'endurcir pour sortir de cet étage en un seul morceau.

Jacob la fixa, semblant vide de penser mais finit par laisser les larmes coulées, serrant ses bras contre lui avant de murmurer :

- Je suis désolé... si...désolé...

Il se retourna pour s'approcher du tableau de commande, observant les boutons :

- lance-flamme

- écartèlement

- noyade

- écrasement

- pique

- électrocution

- acide

- to safe

Jacob posa son doigt sur «to safe» mais n'appuya pas dessus, c'était trop évident. Il retira alors son doigt, caressant tous les boutons sans appuyer dessus.

- Je...

- On sait que « to safe » a déclenché, a la place, le lance-flamme... alors lequel est le bon ? Demanda Eddie en regardant les autres boutons.

- Essaye « lance-flamme » ça a peut-être été inversé... Répondit Ayato, regardant aussi les boutons.

- j'espère... Soupira Jacob avant d'appuyer délicatement sur le bouton « lance-flamme ». Ils regardèrent ensuite la cage, voyant des piques sortir des côtés de la cage, s'approchant de plus en plus de la personne dedans.

- AH ! Mauvais bouton. Fit Eddie en regardant à nouveau les boutons.

Jacob tremblait, reniflant. Il tenta le tout pour le tout, appuyant sur le bouton des piques en priant pour que ce soit le bon, seulement, même si les piques se rangèrent, se fut un tuyau qui sortit pour commencer à remplir la cage de l'eau qui remplit la cage, celle-ci fut d'ailleurs entourer de mur en plastique transparent afin que l'eau ne s'écoule pas partout. Jacob poussa cette fois un grognement et appuya sur le bouton « noyade ». Le tuyau se rangea, les murs restèrent en place et une trappe s'ouvrit au-dessus de la jeune fille où un liquide jaunâtre se déversa sur elle. La jeune fille commença à fondre, hurlant de douleur. Jacob la fixa, couina faiblement en comprenant que c'était l'acide. Avant qu'il puisse faire quoi que ce soit, Ayato posa ses mains sur les yeux du petit afin qu'il ne voit rien, Jacob le laissa faire et se couvrit les oreilles pour ne pas entendre les hurlements. Il se retourna et colla son visage contre le torse d'Ayato. Celui-ci retira ses mains et vient serrer le plus jeune contre lui fermement, essayant de le calmer en le gardant bien contre lui, ne regardant pas lui-même le massacre.

- C'est bon, c'est fini maintenant. Murmura Ayato en caressant les cheveux de Jacob, le lâchant ensuite.

Jacob ouvra lentement les yeux en enlevant ses mains, regardant timidement Ayato avant de baisser la tête, n'osant pas regarder la jeune fille décédée, enfin s'il en restait quelque chose. Il regarda cependant la dernière cage qui retenait une pauvre petite fille qui avait pourtant l'air tellement inoffensif. Jacob regarda le panneau, se demandant ce qu'elle avait fait. Il put y lire :

« Fillette ayant la manie de voler. Que ce soit à l'école ou dans des maisons d'inconnues, elle s'y introduit pour voler des objets (exemple : aller dans une maison pour voler le chat) »

Jacob soupira, regarda la fillette puis le panneau avant de caresser à nouveau les boutons et se retourner.

- on ne touche à rien... Déclara Jacob.

- Le problème est que, si on ne touche aucuns boutons, on va être bloqué. Soupira Ayato alors qu'Eddie regarde les boutons puis répond :

-...il doit y avoir un bouton qui doit être bon je pense.

- et lequel ? Demanda Jacob en marchant dans la salle, cherchant un moyen de sortir sans appuyer sur les boutons.

- « Électrocution », je pense que « acide » donne sur l'électrocution et que « électrocution » est pour la sauver. Expliqua Eddie.

- tu as compris ?

-...absolument pas. Répondit Jacob à la question d'Ayato, il les regarda, n'arrivant pas à comprendre leur raisonnement.

Eddie grogna avant d'appuyer sur le bouton d'un coup de poing, la fillette se retrouva détacher, tombant sur le sol en pleurant, heureuse de ne pas mourir.

-... euh... j'ai pas compris mais ça me va ! Fit Jacob en fixant la fillette au sol.

La porte s'ouvrit enfin pour laisser passer le groupe, ils quittèrent la salle de jugement pour arriver dans un autre couloir de prison. Jacob se stoppa puis regarda la fillette.

- elle...vient avec nous ? Demanda-t-il en penchant la tête, regardant les autres.

- elle est sauve mais je ne pense pas que Cécile va la laisser nous suivre... Expliqua Ayato alors que Jacob demande à nouveau :

- Oh... on peut toujours essayer non ?

Cependant la porte se referme sur la fille, l'empêchant de rejoindre le groupe de garçon, Eddie essaya de la rouvrir mais en vain.

- bon.... bah trop tard ? Soupira Jacob

- Elle peut pas faire une pause ? C'est fatiguant. Bougonna Ayato en croisant ses bras.

- Apparemment non... elle a bouffé du lion ? Demanda Jacob alors qu'Ayato repris :

- si c'était que ça, bon, passons encore dans ce couloir de prison.

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