Hello there ~

Je vous poste ce chapitre un peu plus tôt, ayant une grosse journée demain je ne sais pas si j'aurais eu le temps !

Que va t-il donc arriver à Jimin ? Je vous laisse le découvrir ^-^ (Activez la musique pour vous plonger dans l'ambiance 👀). Bonne lecture <3

Ce chapitre contient de la violence et une scène d'abus sexuel, merci a ceux pour qui cela pourrait être trop dur de passer la scène en question !
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Sa main se saisit alors de mon cou, le serrant juste assez pour me laisser respirer difficilement. Mon cœur s'affolait et semblait cogner contre mes côtes alors que je tentais en vain de me libérer. Je suffoquais, en proie à la panique tandis que des larmes commençaient à couler sur mes joues et qu'un léger filet de bave s'échappait de ma bouche, il resserra encore sa prise, me faisant gémir de douleur.

Je n'y comprenais plus rien, Taehyung m'avait pourtant dit qu'il ne me voulait pas de mal alors pourquoi était-il en train de m'étrangler au beau milieu de cette satanée pièce qui puait la cigarette. Je pensais mourir, n'arrivant plus à faire pénétrer l'air dans mes poumons fatigués au moment où il me relâcha et que l'un de ses poings rencontra avec force mon estomac, puis un deuxième, je n'avais plus la force de me défendre, attaché sur cette chaise de malheur alors que je tentais d'oublier le mal qui me rongeait.

Un violent spasme me secoua et tout le contenu de mon estomac se vida, me laissant haletant et désemparé par cette violence. Allais-je sortir vivant d'ici ? La réponse n'était pas sûre. Je sentis alors mes liens se desserrer et me retrouvai allongé sur le côté à même le sol, trempant presque dans mon dégueulis.

L'homme se passa une main dans les cheveux pour se recoiffer tout en jetant la chaise en dehors de la piste, son regard était étrangement vide, comme si mon état ne lui faisait ni chaud ni froid. Il s'approcha à nouveau de moi alors que je tentais de faire réagir mon corps endolori : rien. Il savait pertinemment que je n'avais plus aucune force et qu'il ne risquait rien à me détacher. Il se saisit alors de mon t-shirt et me traîna jusqu'à un fauteuil pour m'y adosser, assis sur le parquet lustré, saignant et transpirant. Je ne pouvais même plus tenir ma tête qui tombait à présent en avant, le souffle irrégulier et tremblant inlassablement.

Il me semblait que j'allais finir par m'évanouir à ce rythme-là, mais je ne voulais pas lui faire ce plaisir, et je ne pouvais m'imaginer ce qu'il me ferait si je perdais conscience. Je tentais de reprendre mes esprits tout en fixant ma vision. Mes ongles crissèrent sur le sol alors que je fermais les poings si fort que mes ongles rentrèrent dans ma chair, me faisant grimacer un peu plus. Mes cheveux sales cachaient mon visage déformé par la douleur et la rage. Un sentiment que je n'avais jamais connu sembla s'insinuer lentement en moi, quelque chose de sombre, si sombre que j'eus peur de moi-même, que je ne me reconnaissais plus. Une seule et unique pensée m'obsédait en cet instant, une pulsion meurtrière qui me poussa à me pencher en avant et m'appuyer sur mes bras afin de me relever.

Un rire hystérique me secoua, mélange de tous les sentiments qui m'avaient traversé ces dernières heures. Lorsque mes yeux vinrent se planter, voilés de colère dans les siens, il eût un rictus, avant de remonter les manches de sa chemise tachée de mon hémoglobine, puis de s'avancer vers moi. Mais je ne bougeais pas malgré mon cerveau qui me criait de stopper là, que j'étais trop faible pour lutter et que si je m'écoutais j'allais dépasser mes limites.
Il se planta à quelques centimètres de moi, ses lèvres toujours tirées. Il ne me quitta pas un seul instant du regard ; voyant que je ne bougeais pas d'un millimètre.

"Tu es dans un sale état."

La rage me figeait sur place, j'étais prêt à exploser d'un moment à l'autre.

"Tiens encore un peu le coup, Jimin. Je ne veux pas que tu nous quittes si tôt."

Je ne pus me retenir de lâcher un rire désabusé, ce qui sembla le surprendre l'espace d'un instant avant qu'il ne remette son masque hautain en place. Non, je n'allais pas mourir, car je devais mettre un terme à tout ça et en découvrir l'origine. Mes muscles engourdis n'allaient pas tarder à me lâcher, il fallait que je trouve une idée pour m'en sortir, il ne me laisserait pas me remettre indéfiniment.

Comme je m'y attendais, au moment où l'une de mes jambes fléchit ses mains se posèrent vivement sur mes épaules avec une force surhumaine et tout en faisant pression pour que je me baisse, son genou remonta et heurta mon nez de plein fouet. Le liquide chaud gicla sans retenue tandis que je m'effondrais à nouveau sur le sol en hurlant de douleur cette fois. Même cette rancœur ne me donnait pas assez de force pour me battre alors que j'avais cette envie de voir la vie quitter ses yeux, de le voir me supplier de ne pas mettre fin à ses jours.
Une main me tenant le nez qui se trouvait sûrement dans un sale état et l'autre bras me couvrant pas réflexe, je sentais que mes forces me quittaient et mes yeux se fermaient lentement tandis qu'une petite flaque de sang se formait à côté de ma tête.

"-C'est déjà fini ? Tu es si faible...

-Je... ne mourrais p-pas." Arrivais-je à articuler dans un souffle.

Il rit de nouveau, déclenchant chez moi un désespoir qui commençait à me ronger de l'intérieur et me fit réaliser que je venais de perdre pour la première fois sans même avoir pu me protéger.
Je vis au travers de mes larmes que chacun de ses pieds se trouvaient d'un côté de mon corps, il se tenait au-dessus de moi et s'accroupit. Son geste me répugna lorsqu'il se saisit de mon menton et caressa ma joue de l'un de ses pouces tout en semblant réfléchir.

"Tu ne mérites pas de mourir."

Il fit une pause et me regarda lubriquement.

"Je vais te briser ; et tu mettras toi-même fin à tes jours."

Une immense détresse s'empara de moi. Était-il humain ? Ne pouvait-il au moins m'expliquer pourquoi je devais recevoir sa vengeance ? Je n'avais plus de force, mes yeux se réduisant à deux fentes proches de disparaître. Je vis sa silhouette s'éloigner de moi, fixant un point fixe sur le mur, je voyais flou, alors que mes bras retombaient mollement sur le sol, les saignements de mon nez s'étant calmés.

Ma silhouette étendue sur le dos au milieu de cette salle éclairée faiblement, je regrettais à présent d'avoir fait certains choix ; mais il était déjà trop tard. Un sourire triste apparu sur mon visage baigné de larmes, mon corps secoué de sanglots silencieux et crasseux des pieds à la tête. Je rêvais de retrouver mon chez-moi, mes parents ; ma vie.

Je me sentais hors de mon corps alors que deux ombres passèrent devant moi et que des mains vinrent se saisir de mes épaules pour me retourner sur le ventre.

Non.

Pas ça.

Des doigts se glissèrent sous mon t-shirt, remontant lentement du creux de mes reins jusqu'à mes omoplates en me faisant frémir de dégoût. Je bougeais alors ma main pour tenter de déloger cette présence ignoble, mais je me fis plaquer un peu plus au sol, geignant de frustration et de douleur.

"Je vous en supplie... arrêtez..." Murmurai-je.

Des ricanements me répondirent seulement et au même moment mon jean se fit arracher, révélant alors mes jambes dénudées et me provoquant une violente montée d'adrénaline. Je lançait celles-ci dans tous les sens, mobilisant le peu de force qu'il me restait pour retarder la scène horrible qui était en train de se mettre en place.

"Lachez-moi !"

J'avais hurlé à m'en brûler les poumons, mais rien n'y fit. De nouveau une peau inconnue entra en contact avec la mienne et un spasme me vrilla l'estomac. Je sentais leurs doigts se promener sur mon corps encore vierge de toutes caresses et de nouvelles larmes roulèrent sur mes joues en pensant à ce qui allait arriver.

L'un d'entre eux commença à jouer avec l'élastique de mon boxer et un bruit de ceinture qui se défait brisa le silence. Je me raidis instantanément, tous mes muscles se contractant de peur.

"Non... Je vous en supplie..."

Et je me retrouvais privé de mon dernier vêtement.

Quelque chose se brisa en moi, je sus que je ne serais jamais plus la même personne.

Le Jimin d'avant n'existerait plus.

Je ne pus retenir mes hurlements, toujours collé face contre terre, des mains inconnues saisissant mes hanches pour m'immobiliser un peu plus, sentant quelque chose se coller contre cette partie si intime que je n'avais jamais pensé exposer de cette façon, contre mon gré.

Un grognement se fit entendre alors que l'homme tenta de forcer, me faisant me contracter encore plus. Il insista, sa masculinité tentant toujours de me faire céder jusqu'au moment où une douleur intense me déchira et qu'au même moment deux coups de feu retentirent.

Tout poids disparu, me laissant enfin respirer. Mes yeux rougis par les pleurs s'ouvrirent un peu plus pour chercher une réponse, une silhouette familière. Je me traînais alors, éreinté, sur le sol en parquet jusqu'à derrière le fauteuil contre lequel j'avais été adossé un peu plus tôt avant de me recroqueviller sur moi-même, totalement dévêtu. Je ne réalisais pas vraiment ce qu'il venait de se passer, je n'avais même plus l'impression d'être présent alors qu'une voix m'interpellait.

Je fixais le vide, incapable de réagir.

Un visage apparu en face du mien, il était décomposé, les yeux pleins de rage et d'amertume.

"Taehyung..."

Je me sentis quitter le sol, ses bras réconfortants me tenant fermement contre son torse, je pouvais sentir son cœur battre la chamade et son souffle saccadé causé par la colère. Je fus secoué dans tous les sens en comprenant qu'il courait, mes mains vinrent s'accrocher à sa veste, comme s'il était mon dernier point d'ancrage, la seule chose à laquelle je pourrais encore m'accrocher pour ne pas sombrer dans les ténèbres.

Où m'emmenait-il ? Je gardais les yeux clos, terrifié à l'idée de revoir le visage de son paternel apparaître. Seul le bruit de ses pas précipités dans les couloirs brisait le silence. Lorsqu'il s'arrêta, il me déposa brièvement sur un siège, recouvrit mon corps nu d'un drap et me repris dans ses bras, un soutenant mon dos, l'autre mes jambes.

"Ne t'endors pas. Tout sera bientôt terminé, mais ne t'endors pas je t'en supplie."

Mon cœur rata un battement, son ton si profond et grave était cassé, brisé. J'appuyais alors ma tête contre lui, de nouveau secoué par sa course folle et lui répondit d'une voix faible, mais déterminée.

"D'accord..."

Il me sembla ensuite entendre un soupir de soulagement, mais la suite reste assez floue ; je sais seulement qu'il m'avait donné l'envie de continuer à me battre, de survivre.

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Ce chapitre est pour l'instant l'un des plus durs que j'ai écrits je pense...Il est très important pour la suite et le développement des personnages/de la relation, et je peux comprendre qu'écrire une scène pareille est assez choquant, mais ce n'est pas pour rien !

N'hésitez pas à me faire part de vos impressions, comme toujours. On se retrouve mardi prochain, faites attention a vous avec le covid et prenez soin de vos proches !

Love ♡