Chapitre 9
Error ronronna contre Reaper, soulagé que ses sentiments lui soient retournés. Puis, il mit sa tête dans le cou de son petit-ami sans un mot et il commença à le lui mordiller tout en le serrant dans ses bras. Reaper se retint de justesse de gémir doucement le nom de Error les yeux légèrement plissés sous la douce décharge électrique de plaisir qui le faisait frissonner. Error ronronna et colla son corps au sien tout en continuant se mordiller et de sucer son cou.
Error : Délicieux ~ ronronna-t-il en se relevant adorant l'embêter finalement.
Reaper : Ruru ~ bégaya-t-il le souffle court et les joues en feu, plutôt bien émoustillé par son désormais petit ami.
Error : Oui Reaper ~ gloussa-t-il en lui embrassant chastement les lèvres tout en ronronnant de bonheur.
Reaper : Je pourrais en avoir un peu plus au camp ? couina-t-il complètement rouge de sa demande alors que Error le regarda sans comprendre.
Error : Oui bien sûr ! Tu me diras ce que tu veux, dit-il en l'aidant à se redresser.
N'en pouvant plus, Reaper saigna du nez devant tant de charme et s'évanouit heureux. Oui il lui en fallait peu. Surpris, Error lâcha un petit cri tout en se mettant à pleurer. Pourquoi Reaper saignait-il du nez !? Qu'avait-il fait !
Pendant ce temps, du côté du second groupe autour de la jeune mère, Sciences restait perplexe face à la découverte d'une personne possiblement immunisée contre l'infection qui ravageait le monde désormais. Dust semblait encore elle-même bien qu'endormie tout en ayant été mordue plus tôt.
Outer : Mais c'est génial ! C'est peut-être enfin une chance de faire un vaccin contre l'infection !! cria-t-elle très enthousiaste.
Sciences : Oui ! sourit-il grandement en regardant Dust comme un rat de laboratoire. On a enfin trouvé la personne qui est immunisée contre cette infection !
Nightmare : How how how !! Vous n'allez pas la disséquer ou truc comme ça ! paniqua-t-il en reprenant la souffrante dans ses bras de façon protectrice. Et si je veux pas... Je ne veux pas qu'elle soit blessée. Ni elle ni Guko.
Outer : Non mais il y a une unité de recherches à Détroit qui aurait besoin d'elle pour élaborer le vaccin. Pensez aux millions de vies qu'elles sauvera ! Je vous fais la promesse que personne ne touchera à la petite et que la jeune maman n'aura jamais mal.
Nightmare : D-d'accord... finit-il par accepter en récupérant Guko contre lui.
Sciences : On devrait partir. Il faut nourrir tout le monde et surtout l'enfant qui doit être affamée.
Outer : L'enfant peut toujours être nourrie par le sein de la mère. Mais il faut les ramener quand même à la base. Et ça crie en haut. Il faudrait que vous alliez voir commandant, dit-elle inquiète pour son ami d'enfance alors que Sciences remontait à la corde.
Quand Sciences arriva au sommet, il fut surpris de voir Reaper le nez ensanglanté. Il demanda rapidement à Error ce qu'il s'était passé en mettant une compresse sur le nez de l'évanoui. Error expliqua donc la situation tout en serrant son copain.
Sciences : Attends ! Reaper est gay ! cria-t-il avec un sourire victorieux.
Error : Non ! Il est bi ! couina-t-il du tac au tac en serrant un peu plus possessivement Reaper dans ses bras.
Sciences le regarda faire avant de sourire. Si Reaper était en couple, ça lui évitait de s'en faire pour sa précieuse soldate, le nouveau ne continuera pas longtemps à draguer sa petite protégée. Ça arrangeait finalement beaucoup ses histoires, surtout si Error continuait de se montrer aussi possessif avec son petit copain.
Toujours dans la crevasse en compagnie de la jeune soldate, Nightmare embrassa les petites mains du bébé qui s'amusait à les poser sur son visage. Outer sourit au petit bébé continuant de babiller avec elle en souriant. Elle adorait les enfants et encore plus les bébés.
Nightmare : Tu t'amuses Gugu ~ ronronna-t-il avant de regarder la jeune soldate qui gagatait comme une enfant. C'est assez spécial de s'engager dans l'armée pour une femme.
Outer : Je suis née avec deux parents militaires, sur une base militaire avec uniquement des militaires autour de moi. Je pense que devenir militaire à mon tour s'est imposé de lui-même, sourit-elle doucement en regardant l'enfant. Vous étiez en couple avec la jeune maman ? demanda-t-elle pour dissiper le silence gênant qui s'était installé.
Nightmare : Dust... La jeune maman s'appelle Dust. Et oui, entre autres... souffla-t-il l'âme serrée.
Outer : Très bien. Et comment allait Dust avant la morsure ? Je veux tout savoir. Niveau physique, psychologique, choc émotionnel. En tout cas la petite princesse est magnifique, gazouilla-t-elle sans même attendre une réponse de Nightmare, passant du coq à l'âne. Vous devez être heureux qu'une telle merveille naisse parmi l'apocalypse qu'est l'extérieur.
Nightmare : Oui elle est magnifique mais j'espère qu'elle ne manquera de rien. Je ne veux pas qu'il lui arrive malheur comme à Dusty. Elle est trop jeune, trop innocente pour affronter tous les dangers de ce monde où la nature se révolte.
Outer : Les enfants auront droit à une bonne éducation dans notre camp, j'y mets un point d'honneur, sourit-elle. Ça vous dérange si je fais un rapide examen gynécologique pour vérifier que tout va bien après cet accouchement légèrement approuvant pour la maman ?
Nightmare regarda quelques instant la jeune femme avant de lui donner son accord. Il remonta doucement Guko qui n'arrêtait pas de bouger dans ses bras pour lui éviter un spectacle désagréable. Outer fit rapidement ce qu'elle avait à faire pour sa patiente et la recouvrit par la suite.
Outer : Je pense que sa prochaine grossesse devra se faire sous très haute surveillance. A la limite si elle pourrait garder le lit ce serait très bien. Surtout n'écouter pas les soldats sur ce type de problème.
Nightmare hocha la tête et remercia la jeune femme. A ce moment-là, Horror, Killer et Sciences arrivèrent avec de quoi remorquer l'inconsciente.
Horror : On va remonter Dust, dit-il.
Outer : Je suis désolée mais il faut que le commandant aille vérifier le reste des individus. Nous ne pouvons pas vous transporter si l'on ne connaît pas tous les dommages chez tout le monde, dit-elle stressée en essayant de gagner du temps ayant absolument besoin de donner une dernière information à Nightmare sans que son chef ne soit là.
Sciences souffla et embarqua les deux jeunes hommes pour les examiner. Nightmare la regarda avec interrogation ayant capté sa voix plus tremblante et aigu que précédemment. Outer vérifia qu'elles ne serait pas entendue par Sciences qui restait son supérieur et se dépêcha de parler d'une voix pressée et stressée.
Outer : Je dois faire vite ! Le camp est bien entendu tenu par l'armée. Mais il faut que toutes les filles se méfient et ne restent pas seules ! Le plus haut gradé est pervers et il n'hésite pas à profiter de la moindre faiblesse pour s'attaquer aux femmes. De plus il est manipulateur, sadique et puissant au camp.
Nightmare : J-je vois. Je la protégerais... murmura-t-il en resserrant son emprise autour de la jeune femme endormie alors que Sciences revenait vers Outer et Nightmare.
Sciences : Tout est clean on y va ! râla-t-il en prenant Dust sur ses épaules.
Outer s'assura qu'elles ne risquait pas de tomber avant de remonter et soupira dépitée de voir Reaper dans les pommes alors que Error releva son regard larmoyant vers la jeune femme.
Outer : Mais il est pas possible !
Error : B-bonjour d-désolé de vous déranger mais vous pouvez m'aider ?
Outer : Il va bien ne t'en fais pas, sourit-elle en récupérant le plus grand dans ses bras pour le basculer sur son dos non sans mal.
Sciences : On peut y aller ? demanda-t-il en revenant près de la soldate tout sourire de savoir que Reaper n'était plus un concurrent.
Petit à petit, le groupe initial fut au complet. Horror prit la main de Dream tout en souriant pour lui donner le courage de faire front pendant que Killer gardait Cross près de lui tandis que Nightmare gardait Guko dans ses bras. Error hocha la tête à la demande du commandant et avança vers le groupe.
Nightmare : J'espère que Guko ne va pas se mettre à pleurer une fois dehors, soupira-t-il en la berçant pour tenter de l'endormir.
Le petit groupe réussit à sortir et arriva au camp sans encombre, tuant les quelques infectés sur leur passage. On félicitera la petite Guko pour avoir été exemplaire. Les blessés furent installés à l'infirmerie quand un officier vint dire à Outer que le chef attendait son rapport oral. Sciences l'accompagna n'aimant pas la façon dont le chef la regardait depuis son arrivée.
Outer : Je peux y aller seule Sciences. Je suis assez grande pour faire un rapport de mission.
Sciences : Je sais mais je veille sur toi, dit-il en lui souriant faisant rougir la soldate qui détourna le regard arrivant dans la salle de réunion se mettant au garde à vous.
Outer : Soldat seconde classe Outer au rapport. Nous avons secouru un groupe de rescapés sous le commandement d'un soldat de première division mon commandant.
Sciences arriva et se mit dans le fond de la salle pour écouter et veiller sur sa petite étoile. Le chef regarda Sciences qui lui fit un clin d'œil tout en faisant des fusils avec ses doigts sans réussir à garder son sérieux plus de deux minutes. Le chef souffla tout en reposant son regard sur la magnifique jeune femme.
Chef : Je veux un rapport écrit sur tout ce qu'il s'est passé durant cette mission de sauvetage de civils.
Outer : Oui mon commandant, dit-elle en soufflant légèrement de soulagement au même moment où le bouton de sa veste craqua au niveau de la poitrine ce qui donna un beau décolleté. Oups...
Le commandant et le chef fixèrent le décolleté de la jeune femme tout en rougissant mais Sciences fut le premier à revenir à lui. Il se leva et mit sa veste sur les épaules de la plus petite qui ne savait plus où se mettre sous la honte de ce qu'il venait de se passer.
Sciences : Vas te changer soldate.
La jeune couina et ferma rapidement la veste en allant vite trouver un t-shirt propre. Sciences se tourna vers le haut gradé et le fusilla du regard avant de suivre la jeune femme qui avait couru à la lingerie trouver un haut assez large pour sa généreuse poitrine.
Sciences : Outer ? appela-t-il inquiet de l'avoir vu courir comme ça alors que Outer se changeait en faisant le moins de bruit possible ce qui inquiéta encore plus le commandant qui avança dans la pièce avant de tomber sur Outer en soutien-gorge devant lui. P-pardon ! couina-t-il en rougissant et en lui tournant le dos.
Outer : Ça -ça va si ce n'est que toi, dit-elle doucement.
Sciences rougit un peu plus en restant de dos cependant. Elle passa un t-shirt qui la moulait franchement, n'ayant rien trouvé de mieux car la plupart des vêtements étaient pour des soldats hommes ou pour des femmes aux courbes disons moins développées.
Sciences : Je peux me retourner ? demanda-t-il tout gêné bien que Outer soit déjà partie. OUTER ?!
La jeune femme était allée écrire son rapport et l'amenait déjà à son chef, n'ayant de toute façon pas grand-chose à dire sur la mission. Sciences l'avait cherché partout et ne l'avait finalement retrouver qu'à la sortie du bureau du chef. Outer en ressortit le regard vide légèrement frissonnante avant d'aller à l'infirmerie faire son travail mais Sciences lui bloqua le passage.
Sciences : Il se passe quoi !? s'enquit-il devant le regard vide de la soldate.
Outer : Je dois aller faire mon travail de soldat. L'équipe de Reaper attend des soins.
Sciences : Dis-moi ce qu'il se passe ! cria-t-il énervé en la bloquant contre le mur le plus près.
Mais elle trembla immédiatement, visiblement terrorisée d'être dans cette situation. Les larmes lui montèrent automatiquement et en voyant les larmes de la jeune femme, Sciences la prit directement dans ses bras tout en lui caressant le dos pour essayer de se faire pardonner de sa brutalité.
Sciences : Outy... calme toi... supplia-t-il.
Outer : Je-je voulais pas ... Je ne veux pas ... Je ne voulais pas Sci... hoqueta-t-elle en tremblant et pleurant contre lui.
Sciences : Viens... chuchota-t-il en l'emmenant dans sa chambre car de nombreux soldats passaient dans ce couloir, les observant à la dérobée.
Outer pleura encore plus en se laissant faire malgré ses tressaillements et son envie irascible de fuir loin de ce que pourrait sous-entendre la promiscuité d'une chambre avec un homme et une femme. Pourtant, une fois dans la chambre, il la fit simplement s'assoir sur le lit et embrassa son front.
Sciences : Hey ma petite étoile... appela-t-il tout rouge face au surnom qui n'eut pas l'effet escompté puisque la soldate se recroquevilla à son maximum, toujours plus terrifiée par la situation. Chut... chut... murmura-t-il tout en la berçant.
La jeune femme pleura de longues minutes qui se muèrent en heures avant de s'endormir plus par épuisement que par choix. Une fois assuré de son sommeil, Sciences embrassa doucement ses lèvres avant de rougir. Puis, il se leva et se dirigea vers la chambre des femme pour l'installer dans son lit mais la jeune chercha à le retenir ne voulant pas qu'il la laisse seule alors qu'il était interdit pour un sexe opposé de rester dans la chambre d'un autre.
Sciences : Je dois y aller Outy. Rejoins moi à l'infirmerie une fois reposée... chuchota-t-il alors qu'elle continua de le serrer contre elle.
Sciences essaya de se libérer mais en vain. Mort de honte, il rougit et essaya de la réveiller pour ne pas avoir de problèmes. Agacée, Outer lui tapa le crâne afin d'avoir la paix. Râlant de douleur, Sciences fut bien forcé de rester non sans soupirer désespéré. Il s'assit un peu mieux sur le lit et attendit qu'elle ne se réveille.
Elle couina dans son sommeil s'agitant et pleurant silencieusement. Excédé, Sciences se leva et s'allongea dans le lit pour l'enlacer en espérant que cela la calmerait. Elle se colla à lui en pleurnichant, répétant son désaccord. Puis elle fit par devenir molle comme si elle avait revécu une scène et qu'au final à la fin du souvenir elle avait arrêté de se débattre.
Soulagé de ne plus la voir aussi agité, Sciences lui caressa doucement son dos tout en la berçant. Elle pleura encore un peu avant de se calmer et se réveiller quelques minutes plus tard tandis que Sciences s'était assoupi tout en gardant la jeune femme dans ses bras comme pour la protéger. Outer bailla en essayant de sortir des bras protecteurs de Sciences qui la gardait à son tour bien fermement dans ses bras.
Outer : Sci, chuchota-t-elle pour le réveiller.
Plongé dans son rêve, Sciences grogna et lâcha une sorte de gémissement mélangé au prénom de la jeune ferme qui rougit et ne réessaya plus de le réveiller, essayant juste de partir par elle-même. Mais plus Outer bougeait et plus Sciences se collait à elle en soufflant son prénom. La jeune soldate sentit sa respiration devenir légèrement hachurée et les joues plutôt carmin.
Ce ne fut qu'après quelques minutes, que Sciences se réveilla en s'étirant sans pour autant lâcher la jeune femme qui était une vraie bouilloire, ses hormones lui jouant des tours quant à la scène que le commandant venait de lui jouer dans son sommeil. Sciences se redressa et sursauta en la voyant aussi rouge .
Sciences : MON DIEU TU ES MALADE !? paniqua-t-il.
Outer : Tu as gémi mon nom dans ton sommeil ; beaucoup de fois, couina-t-elle gênée à son maximum. Ce n'est pas grave ! Je vais aller me préparer. Je pars en mission de reconnaissance dans quelques heures.
Sciences s'écarta et tomba du lit tout rouge. Mais, il se releva rapidement et lui saisit son bras. Outer lui devait toujours des explications quand à son comportement depuis la sortie du bureau de leur chef. Que c'était-il passé ? Sciences avait un mauvais pressentiment.
Sciences : Pourquoi étais-tu dans cet état quand je t'ai retrouvé hier !? Qu'est-ce que le chef a pu te dire pour te mettre dans une telle transe Outer ?!
Outer : Pour rien. Il ne s'est rien passé ! sursauta-t-elle en essayant de se dégager de l'emprise solide de Sciences. Des soldats venus se plaindre.
Sciences : Des noms, dit-il froidement en serrant plus fortement le bras de la soldate.
Outer : Je ne les ai pas. Je sais juste qu'il y a des tensions au sein du camp...
Elle espérait de tout cœur que ce mensonge suffirait car elle n'était clairement pas prête à dire ce qu'il s'était réellement passé avec son chef. Sentant les mensonges et les non-dits derrière cette médiocre excuse, le commandant lui saisit son menton et la fixa longuement.
Sciences : Tu me le dirais si quelque chose n'allait pas ? soupira-t-il tristement. S'il te plaît... Outy... On est amis... dit-il tristement en desserrant sa prise sur sa main pour la caresser doucement face au refus de la soldate.
Outer : Tout va bien mon commandant. Je dois aller me préparer pour ma mission, murmura-t-elle d'une traite quand d'autres soldats passèrent autour d'eux lui faisant baisser la tête.
Sciences n'eut pas d'autre choix que de la laisser partir. Le cœur gros, il baissa la tête impuissant face à la situation. Il était sûr qu'il s'agissait d'un harcèlement et Sciences ne se trompait malheureusement pas. Le seul problème était qu'il n'en connaissait pas toute l'ampleur et toute la gravité.
Outer coupa par l'infirmerie avant d'aller à l'armurerie. Il lui restait une poignée de minutes pour trouver Nightmare qui était toujours à l'infirmerie avec Guko pour veiller sur Dust. La soldate arriva discrètement et soupira de soulagement en le voyant. Mais elle déchanta rapidement quand elle ne vit pas les autres membres du groupe.
Outer : Vous là ! appela-t-elle car elle avait oublié son nom. Où est votre équipe ?
Nightmare : Hein ? sursauta-t-il avant de relever son regard vers la jeune femme. Heu, Dream et Horror dorment, Killer et Cross sont à la cafétéria. Error et Reaper sont juste à côté, dit-il en pointant je jeune métisse endormie sur le plus grand.
Outer : Ok ok... Donc je n'ai pas beaucoup de temps. Ne laissez JAMAIS une des filles seules d'accord ? C'est vital ! On va essayer de soigner Dust mais les deux autres ne doivent pas aller seules quelque part compris ? paniqua-t-elle en regardant autour d'eux de façon répétée.
Nightmare : Outer... assis toi et calme toi... dit-il tapotant la place libre à côté de lui, inquiété par la panique de la soldate.
Outer : Je ne peux pas ! On ne doit pas savoir que je suis venue te parler ! Je n'ai pas le droit de parler de cette façon ! paniqua-t-elle les larmes aux yeux.
Nightmare : D'accord je suivrais tes conseils, soupira-t-il en se levant et la prenant dans ses bras pour la calmer malgré qu'ils ne se connaissaient pas.
Au contact physique avec le civil, Outer se crispa avant de le serrer dans ses bras en tremblant de tout son corps. Elle était terrifiée mais devait aller se préparer pour la mission qui lui avait été attribuée.
Outer : Je dois y aller...
Nightmare : Après quelques temps, je pense que l'on va repartir. Tu... tu pourrais venir avec nous Outer, proposa-t-il avec sérieux.
Outer : Je comprends mais je ne peux pas me détacher de ma division... Je ne peux pas partir avec vous. Je ne peux pas partir sans lui... murmura-t-elle tout bas en pensant à Sciences.
Nightmare : Et si Sciences venait aussi... ? Viendrais-tu ? proposa-t-il à voix basse tout en serrant un peu plus la jeune femme contre lui.
Outer : Il n'acceptera jamais ! Il est le seul médecin ici ! En partant, il condamnerait tous les soldats à une absence de soins...
Nightmare : Je vois... soupira-t-il doucement bien qu'un peu déçu par cette vérité.
Outer baissa les yeux et s'éclipsa pour aller se préparer alors que Nightmare retourna au chevet de Dust tout en s'occupant du nourrisson avec attention. Pourtant, le grand frère de Dream en était persuadé, Outer souhaitait plus que tout quitter ce camp. Il avait lu la résignation côtoyer la détresse dans le regard de la soldate qui lançait malgré lui un appel à l'aide.
Outer partit donc comme convenu en mission avec une équipe de cinq soldats. Sa mission était très simple : fouiller les zones alentours pour chercher des rescapés. Après plus de deux heures de mission, un groupe de quatre soldats rentra au camps. Sciences était là et attendait sa petite étoile de pied ferme mais ne la vit pas parmi les soldats.
Il demanda donc au chef de section et apprit, soulagé, qu'elle arrivait. Il se remit donc à l'attendre pour lui parler d'une chose importante. Outer se traînait bien derrière le groupe dont elle avait eu le commandement pour cette mission. Elle n'était plus véritablement en mesure de marcher et avançait en s'aidant des murs autour d'elle.
Elle s'effondra en souriant juste avant de franchir l'entrée du camp. Elle avait réussi, elle était rentrée vivante de cette mission. Elle allait pouvoir revoir le commandant si cher à son cœur. En la voyant arriver, Sciences lâcha un petit cri avant de courir vers la jeune femme pour la prendre dans ses bras en pleurant.
Sciences : H-hey Outy tu m'entends !? paniqua-t-il.
Outer voyait flou mais elle comprit qu'elle était encore dans les bras d'un soldat et elle se débattit avec toute la faible force qui lui restait, s'épuisant bien trop vite. Sciences couina en la voyant faire. Embrassant son front avec douceur, il se releva avec sa précieuse partenaire dans ses bras et l'emmena à l'infirmerie sans pouvoir retenir ses larmes.
Épuisée d'avoir essayé de lutter contre Sciences, Outer s'évanouit durant le trajet. Sciences avait accélérer le pas et avait rapidement exercé les premiers soins sur la jeune femme. Ce fut à ce moment-là qu'il réalisa que sa chemise était déchirée tout comme son soutien-gorge et son pantalon déboutonné.
Outer avait aussi des traces de coups et des ecchymoses sur les bras et le cou comme si elle avait été maintenue longtemps au sol ainsi que des traces de suçons et morsures sur la poitrine. Et ce, sans parler des traces de griffures qui partaient de son bassin jusqu'à être recouvertes par le pantalon qui avait été, de plus, remis sans la culotte.
Il fallut de longues minutes pour Sciences pour qu'il puisse enfin comprendre ce qu'il s'était passé. Conservant son calme malgré lui, le commandant déshabilla la jeune femme, puis il commença à la nettoyer et désinfecter les griffures tout de même profonde.
Sciences : Ils vont le payer. Ne t'inquiète pas Outer. Je vais te venger, lui promit-il d'une voix froide.
Outer couina faiblement en se sentant une nouvelle fois nue contre son gré sans avoir même la force de résister. Sciences y alla doucement et continua sa toilette avant de la revêtir, puis il embrassa son front avec douceur. Outer se sentait très légèrement moins douloureuse mais pas plus propre. Ce que les soldats avaient osé lui faire était gravé dans sa mémoire. Préférant qu'elle se repose au calme, il l'emmena dans sa chambre et l'y coucha.
Pendant ce temps, un jeune soldat entra discrètement dans l'infirmerie étrangement vide puisque Nightmare était partit dans les vestiaires pour changer la couche de Guko. Depuis que le groupe de rescapés était arrivé, ce jeune soldat avait remarqué la femme comateuse. Un long sourire malveillant collé aux lèvres, le soldat nommé Jack s'avança vers Dust.
La jeune maman reposait ainsi peu vêtue de base sur le matelas sans surveillance. Jack monta sur le lit et se lécha les lèvres tout en commençant à lui caresser ses courbes. Dust était encore trop comateuse pour pouvoir se réveiller malheureusement et le soldat avait donc le champ libre puisqu'il avait pris soin de fermer à clé la salle. Souriant perversement, il enleva son pantalon tout en libérant son membre déjà bien tendu.
Jack : Je sais que tu vas aimer ~ dit-il en enlevant doucement le short de la femme plongé dans son sommeil.
Dust respira un peu plus vite comme si elle se savait en danger sans toutefois avoir la force de bouger, appeler à l'aide ou même juste ouvrir les yeux. Le soldat blond, se pencha en avant pour mordiller le cou de la jeune femme tout en s'enfonçant lentement en elle. Quoi de plus facile de violer une femme inconsciente ?
Rapidement, la respiration de la jeune femme se fit plus chaotique. Elle luttait de toute ses forces pour crier de dégoût et appeler à l'aide. Elle essaya d'ouvrir la bouche pour le faire mais il n'en sortit qu'un très léger son, un petit couinement montrant son agitation.
Jack : Je savais que tu allais aimer ~ grogna-t-il en entamant de lents vas et viens en soupirant d'aise.
Dust respira plus par à-coups en poussant de longues plaintes. Elle était comme maintenue au lit par une force qui la dépassait n'arrivant qu'à gémir de douleur pour ce rapport qui la dégoûtait. Plus le temps passait et plus les coups devenait violents. Le pire était que cela devait être la première fois du jeune puceau car, pauvre Dust, il s'était trompé d'entrée.
Gémissant toujours de plaisir, Jack se mit à griffer le bassin de Dust. Ce fut le déclic pour la jeune femme qui ouvrit grand les yeux devenus laiteux avant de décapiter le monstre avec ses dents hurlant sans retenue, mais plus de douleur psychique que de rage. L'homme hurla de douleur et de terreur tout en tombant sur le lit. Son sang se mit à couler à flot. Malgré la douleur, il essaya d'enlever les crocs du démon mais en vain.
Jack : D-démon... S-sale putain-
Ce fut les derniers mots du soldat qui mourut étouffé par son sang. Dust quant à elle, était enragée, bougeant dans tous les sens pour enlever la partie du porc- enfin du soldat qui était toujours enfoncé profondément en elle. Étant mort, le soldat ne pouvait plus bouger de la femme infectée.
Ce fut à ce moment-là que Nightmare essaya d'entrer dans l'infirmerie avec Guko dans ses bras. Ironie était que ces stores baissés ne laissant pas voir ce qu'il se passait à l'intérieur. Soufflant doucement, Nightmare alla chercher Sciences qui avait le double des clés.
Dust se dégagea du défunt et gronda enragée, elle hurlait. Elle se débattait en essayant d'enfoncer la porte pleurant silencieusement. Elle était d'ailleurs toujours aveugle. Entendant les hurlements et les grognements, Nightmare sursauta et pressa Sciences, qui avait choisi d'accompagner le frère de Dream. Paniqué par le bruit, il réussit à finalement trouver la bonne clé parmi son trousseau bien chargé.
Une fois la porte ouverte, il fût surpris de voir Dust au sol et surtout nue. Nightmare se précipita vers elle après avoir donné Guko à Sciences. L'enfant se mit d'ailleurs à hurler à plein poumons en essayant de se libérer de l'inconnu. En réponse, Dust hurla contre l'individu qui venait vers elle en montrant les dents prête à l'attaquer à la moindre tentative de l'approcher. Voyant l'attitude de Dust, Sciences recula.
Sciences : NIGHTMARE ELLE EST INFECTÉE !! cria-t-il pour passer au-dessus des cris du bébé.
Mais Nightmare ne l'écouta pas. Il se contenta de s'assoir à une centaine distance de sa petite amie et ouvrit ses bras. Il n'avait pas peur de celle qu'il aimait, peu importait l'état de rage profond dans lequel elle pouvait être, tout comme la possibilité qu'elle ait pu se transformé en infectée pendant son absence.
Nightmare : Dusty... c'est moi...
La jeune gronda légèrement plus doucement mais serrait les jambes d'où commençait à s'échapper du sang à cause de ce qu'il s'était passé plus tôt. Voyant cela, Nightmare se leva et s'approcha doucement après avoir attrapé une serviette.
Nightmare : Laisse-moi te soigner Dusty... dit-il avec douceur tout en s'approchant de la blessée.
Dust sembla retrouver légèrement plus de calme mais recula jusqu'au mur comme un animal blessé que l'on ne pourrait pas approcher. De plus, toujours aveugle, elle avait perdu tous repères puisqu'ils n'étaient plus dans la grotte.
Dust : P-pas t-tou-cher !
Nightmare : D'accord je ne te touche pas, sourit-il doucement en lui donnant le tissu. Dis-moi ce dont tu as besoin.
Guko s'était finalement calmée mais couina pour aller dans les bras de sa maman. Bien trop jeune, elle ne comprenait pas l'hystérie collective ni la gravité de la situation. Dust ne pouvait pas voir le bout de tissu que son petit-ami cherchait à lui donner et montra le corps sans vie de son violeur.
Dust : Il-il a - a touché !
Nightmare : Il t'a touché ? demanda-t-il en attrapant doucement sa main pour ne pas l'effrayer en regardant le cadavre sans comprendre ce que Dust sous-entendait.
Dust : Il-il m'a- il a... tenta-t-elle de dire sans y arriver ayant mal au bassin au point de ne presque plus tenir sur ses jambes.
La jeune femme tremblait de tout son corps en montrant le cadavre d'un geste accusateur. Nightmare la prit dans ses bras. Il avait enfin compris. Le sang, le fait qu'elle n'ait plus ses vêtements et même ses marques de suçon dans son cou
Nightmare : Je suis là... je suis là Dusty, murmura-t-il pour la calmer.
Dust hyper ventilait avant d'exploser en sanglots retenus trop longtemps. Ça avait été horrible. Elle s'était sentie souillée, détruite avec une violence dont elle n'avait jamais eu connaissance. Nightmare la serra contre lui tout en embrassant sa joue et timidement ses lèvres.
Nightmare : C'est fini. Je suis là... répéta-t-il en s'en voulant horriblement de ne pas avoir compris dès la première seconde.
Sciences s'approcha et couvrit Dust avec une couverture, puis il leur donna Guko qui continuait de pleurer dans ses bras. Aussitôt, Dust serra sa fille contre elle en pleurant encore plus quand Nightmare l'embrassa.
Dust : Je-je veux partir ! supplia-t-elle proche de l'hystérie.
Nightmare : On va partir, ne t'inquiète pas, promit-il calmement en caressant sa joue.
Sentant quelques larmes couler sur elle, Guko se mit à couiner tout en agitant ses bras vers sa maman pour lui dire qu'il ne fallait pas pleurer. Sentant ces petits mouvements dans ses bras, Dust baissa son regard laiteux et aveugle vers sa fille en forçant un sourire rassurant.
Dust : Je suis là petite princesse... Maintenant je suis là. Maman ne s'endormira plus jamais.
Guko couina en regardant sa maman avant de tendre ses mains vers son visage tout en la fixant. Nightmare sourit tendrement en les regardant, oubliant très rapidement ce que Dust venait de subir contrairement à Sciences qui s'éclipsa en vitesse pour prévenir Killer, Reaper et Horror de la situation. Prenant sur elle, Dust la rapprocha pour embrasser doucement le front de sa fille.
Dust : Je vais rester aveugle alors...
Nightmare : Je ne sais pas Dusty... Je demanderais à Sciences s'il a un avis sur la chose.
Guko couina de joie et attrapa les joues de sa maman avant de jouer avec ses cheveux tout en babillant. Pourtant, non loin de l'infirmerie, la situation n'était pas plus tendre pour les autres membres du petit groupe de rescapés. Cross tremblait à côté de Killer. Elle ne se sentait pas très bien, se sentant matée en permanence quand les soldats n'essayaient pas de la toucher sans son consentement.
Mais elle n'arrivait pas à parler de ce harcèlement à Killer.
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