Chapitre 35
Malheureusement pour les espoirs de Nightmare, Dream, toujours à l'infirmerie, était toujours en train de bercer son petit bébé qui n'avait toujours pas dit un mot depuis sa naissance, ni même émit le moindre vrai bruit. Non plus quand Nightmare arriva dans l'infirmerie essoufflé d'avoir couru jusqu'à sa sœur.
Nightmare : D-Dream ! cria-t-il.
Horror : Oh Night ça va ? demanda le père en relevant son visage du cou de son amante qui bailla encore un peu ensommeillée d'être alpaguée de la sorte après des heures de travail même si c'était par son propre frère.
Dream : Oh bonjour Nini ! soupira-t-elle mollement.
Nightmare : DRAY !! Tu es enceinte !? couina-t-il perplexe en regardant le petit être dans les bras de la blonde.
Horror : Elle a accouchée, s'amusa-t-il en le regardant.
Nightmare : TU ETAIS ENCEINTE !!! s'énerva-t-il alors que sa sœur le fusilla d'un regard endormi.
Dream : Apparemment ? Je n'en savais rien en vérité donc tu arrêtes de me hurler dessus quand tu vois devant tes yeux le fruit de mon accouchement, râla-t-elle d'une voix agacée qui calma rapidement Nightmare qui alla s'assoir sur le lit en soupirant.
Nightmare : Comment il s'appelle ? demanda-t-il en regardant l'enfant avec une infinie douceur.
Horror : Ce petit amour s'appelle Dread, dit-il fièrement.
Dream : Par contre il ne parle pas... soupira-t-elle voyant que l'enfant ne parlait toujours pas même avec la venue de Night ce qui l'inquiétait toujours plus grandement.
Nightmare : Je peux le prendre ? demanda-t-il en souriant doucement même s'il appréhendait un peu d'avoir pour la première fois son neveu dans ses bras alors qu'il semblait si petit.
La jeune maman hocha la tête en souriant, déposant doucement Dread dans les bras de son frère. Nightmare prit le bébé dans ses bras et caressa doucement sa joue. Comment n'avait-il pas pu voir les signes de la grossesse de sa sœur ?!
Nightmare : Il est adorable, dit-il en souriant tendrement alors que Dread regarda le nouveau et s'en désintéressa aussitôt, préférant sucer son pouce en regardant ailleurs. Ho je vois, rigola-t-il en embrassant son front. Je vois qu'il est dans son petit monde à lui.
Horror : Il va souvent être dans la lune celui-là, rigola-t-il en regardant son fils avec douceur.
Dream : Un peu comme son tonton, sourit-elle alors que Nightmare, qui regardait Dread, n'entendit pas la remarque de Dream
Nightmare : Hum ? marmonna-t-il.
Horror rigola devant ce manque de réaction et se redressa pour embrasser chastement les lèvres de l'oncle de son fils. Immédiatement et sous le coup de la surprise, Nightmare rougit rapidement, ne s'étant pas préparé à ça
Dream : Hey ! Moi aussi je veux être baisée Horror ! s'insurgea-t-elle alors que Horror rougit violemment ayant compris cette phrase dans un autre sens.
Horror : J'arrive Dreamy, ronronna-t-il en savoir pour embrasser tendrement sa belle.
La jeune femme sourit et lui rendit son baiser avec tendresse pendant que Nightmare regarda le couple tout en les jalousant silencieusement avant de se reconcentrer sur son neveu. Il trouva immédiatement sa jalousie stupide et déplacée.
Il était heureux avec Dust, même s'il n'avait concrètement pas de lien avec les différents enfants qui naissaient dans leur famille. Dread tapa gentiment la main de son oncle voulant aussi un peu d'attention ce qui fonctionna puisque Nightmare le regarda en souriant doucement.
Nightmare : Oui Dready ? sourit-il mais l'enfant arrêta aussitôt de le taper et recommença à sucer son pouce. Tu es plutôt timide toi, dit-il en rigolant doucement.
Dream : Je ne sais pas si c'est vraiment de la timidité Nightmare... Il n'a pas tant crié que cela à sa venue au monde, souffla-t-elle inquiète.
Nightmare : Ça va venir... dit-il en jouant doucement avec les mains du bébé alors que sans un mot, le petit joua. Il est peut-être muet ? dit-il en serrant doucement l'enfant contre lui. Il n'a pas l'air en mauvaise santé, dit-il en examinant l'enfant.
Dream : Je ne sais pas Nighty. Les infirmières nous ont rien dit à ce sujet. J'aimerai tellement qu'il aille bien...
Horror : Il va bien Dreamy. Il parlera, il est né il n'y a quelques heures à peine, dit-il en câlinant sa petite amie pourtant toujours autant inquiète.
Dream : Mais-mais je ne savais pas que j'étais enceinte ! J'ai bu de l'alcool ! S'il a un problème de santé, c'est surtout à cause de ma négligence. Même plus tard, on ne connaît pas les ravages de l'alcool sur un fœtus en formation !
Horror : Tu étais forcément enceinte lors de la nouvelle année. Hum... je... ce n'est pas de ta faute Dray alors ne t'en veux pas pour ce que l'on ne peut plus changer Dreamy, dit-il en prenant sa main.
Nightmare : On sera là pour lui ne t'inquiète pas Dray, sourit-il alors que la jeune mère regarda son enfant avec culpabilité tandis que Horror enlaça doucement Dream tout en embrassant son cou. Oui Dream ça va aller.
Dream : Il va bien aller, promit-il alors que le petit, centre de toutes les attentions, s'était d'ailleurs endormi dans les bras de son oncle. Own. Guko va être tellement contente. Où est-elle d'ailleurs !?
Horror : Heu... couina-t-il avant qu'il ne regarde partout pour commencer à paniquer. Oh non pas encore !! Pourquoi elle a appris à marcher !! paniqua-t-il.
Dream : Parce que c'est dans l'ordre des choses ?
Horror : Où est ma princesse ?! couina-t-il en sortant du lit pour chercher Guko en panique.
Dream : Et c'est reparti ! râla-t-elle.
Horror : Guko ? GUKO !!?
Guko : Boo ! cria-t-elle en sortant d'un placard. T'ai fait peur papa ?
Horror : Ho oui, couina-t-il en prenant sa fille dans ses bras tout en pleurant de soulagement alors que Dust, posée dans un coin, applaudit sa fille plutôt fière de son petit caractère.
Guko : Maman !! cria-t-elle en fonçant vers Dust tout en rigolant.
La jeune mère sourit et rattrapa sa fille au vol avant de la soulever pour la faire tournoyer dans les airs. Guko éclata de rire tout en serrant sa maman dans ses bras alors que Nightmare sourit tendrement tout en les regardant. Peu importe qu'il ne soit pas le père biologique de Guko, il l'aimerait à jamais comme sa propre fille.
Dust : C'est qui la petite princesse à sa maman ? Tu veux voir ton petit frère Guko ? sourit-elle alors que Guko rigola doucement avant de se calmer pour regarder sa maman sans comprendre.
Guko : Petit frère ? répéta-t-elle sans comprendre.
Dust : Oui ~ Papa Horror a eu un petit bébé avec Maman Dream.
Guko : Tata Dream ? demanda-t-elle en regardant sa tante.
Horror s'approcha alors de Guko et la prit dans ses bras pour s'approcher de Nightmare qui tenait encore le nouveau-né. Dust sourit et alla près de Dream qui s'était endormie pour la couvrir doucement avant d'observer les deux enfants tandis que Horror s'assit et déposa Guko sur ses genoux. L'enfant se redressa immédiatement pour s'approcher de son oncle afin de pouvoir regarder l'enfant.
Guko : Ho ! dit-elle en regardant le bébé qui fixa sa demi-sœur étonné de voir une personne plus petite que les adultes mais il n'y porta d'intérêt que quelques minutes. Ho !
Nightmare : Il s'appelle Dread, dit-il en caressant la joue de sa nièce.
Guko : Dr-Drèd ! gazouilla-t-elle mais seulement, le concerné préférait visiblement faire une énième inspection de la salle plutôt que d'écouter les autres. A bras bébé ! dit-elle en ouvrant ses bras pour le prendre.
Dust : Je ne sais pas si c'est une bonne idée ma puce. Il est vraiment tout fragile ma chérie.
Guko : M-mais ! A-a bras !! couina-t-elle en commençant à pleurer.
Dust : Donne lui Nighty, soupira-t-elle alors que Nightmare soupira et donna le nouveau-né avec douceur à l'enfant d'un an qui sécha ses larmes comme par magie et serra le bébé contre elle en souriant. Cette enfant aura notre peau, rigola-t-elle en comprenant le petit manège de sa fille pour avoir à coup sûr ce qu'elle désirait alors que Guko, étant fascinée par l'enfant, n'entendit pas la remarque de sa maman.
Horror : Elle est diabolique, sourit-il alors que la jeune mère ne put qu'acquiescer.
Nightmare : Mais non elle sait manipuler pour avoir ce qu'elle désire ~ Elle est juste trop intelligente ~
Guko : Noot Noot !! Câlin ! gazouilla-t-elle alors que Nightmare rigola et prit sa nièce dans ses bras avec Dread.
Dust : C'est exactement la même chose Night.
Nightmare : Mais c'est plus joliment dit ~
Horror : Vous êtes pareils Guko et toi, dit-il en soupirant. Des fois ce je demande si Night n'est pas le père de Guko, plaisanta-t-il.
Dust : Horror ferme ta jolie bouche merci, grogna-t-elle alors que Nightmare rigola en voyant la tête outrée de son ami.
Horror : C'est quand que vous allez enfin conclure ? ~ ricana-t-il pour embêter sa meilleure amie qui perdit légèrement son sourire et lança un coussin à la tête de l'importun qui tomba à la renverse en ricanant.
Nightmare : Dusty... souffla-t-il en prenant sa main avec douceur. Pardon...
Dust : C'est à Horror de s'excuser. Il va pervertir les enfants.
Guko : Pèrvaiti !
Dust : Tu vois ce que je disais ! couina-t-elle alors que Nightmare embrassa le front de sa nièce en souriant.
Nightmare : Dis « je t'aime » à maman, sourit-il à l'enfant qui agita ses bras vers celle à qui elle gazouilla son amour.
Heureusement, Nightmare tenait Dread sinon il serait tombé. La jeune femme rougit et s'avança pour prendre sa fille dans ses bras en lui gazouillant mille et un mots d'un tendre amour alors que Guko ronronna en faisant des bisous baveux.
Dust : Moi aussi je t'aime, rit-elle doucement.
Guko : Maman je t'aime ! Papa é pervers !! s'amusa-t-elle.
Horror : Gasp quoi !? s'insurgea-t-il alors que Guko ria doucement tout en serrant sa maman dans ses bras.
Dust : Quelqu'un a des nouvelles de Geno ? demanda-t-elle pour essayer de changer de conversation.
Horror : Après que je l'ai assommé... heu je crois qu'il est encore dans sa chambre ?
Dust : Tu devrais l'emmener se faire examiner Horror ! C'est toi qui l'a assommé. Tu assumes, gronda-t-elle alors que le concerné râla en se levant tout en grommelant.
Cela fit légèrement rire la jeune mère qui continuait de bercer l'enfant pendant que Horror alla dans la chambre du blessé. Là-bas, il vit une infirmière finaliser un bandage derrière la tête du scientifique. Puis pour faire bonne figure, Horror demanda comment allait celui qui avait tant fauté par le passé.
Infirmière : Il irait mieux s'il n'avait pas été frappé, gronda-t-elle alors que Horror s'excusa non sans dire qu'il n'avait pas frappé si fort que ça.
L'infirmière soupira excédée de cette gaminerie de la part de Horror et partit une fois son travail accompli. C'est pourquoi, une fois seul avec le malade mental, Horror tenta d'appeler Geno. Ce dernier grogna légèrement mais resta les yeux fermés. Burn était restée près d'un scientifique et regarda Horror quand il vint.
Burn : Tu lui as fait mal, soupira-t-elle alors que Horror gronda encore jaloux que tout était de la faute de Geno qui avait pris Dream dans ses bras. Non ça ne va pas. On a besoin de lui et en un seul morceau. S'il meurt, on perdra notre dernière chance de survie, rappela-t-elle alors que Horror soupira doucement.
Puisque le jeune homme ne répliqua pas, la jeune femme sourit, soulagée de voir que Horror n'allait pas encore taper la petite tapette à qui elle ordonna de se lever maintenant. A l'ordre, Geno se leva difficile tout en se grattant la tête alors que Horror s'excusa auprès de celui qu'il avait frappé.
Burn : Geno tu as trouvé un traitement ou bien un vaccin ? demanda-t-elle alors que Geno posa son regard sur Burn tout en hochant la tête. Tu veux dire que tu as la formule ?
Geno : Ou-oui il est presque prêt... il faudra le tester quand ce sera terminé ! dit-il en détournant le regard.
Burn : Mais ? C'est quoi le problème ? demanda-t-elle alors que Geno paniqua en secouant ses mains devant lui en répétant que le seul problème soit que le vaccin ne soit pas encore complètement achevé. Tu mens. De quoi tu as besoin pour le mettre au point ? Tu as besoin de quels genres d'infectés ?
Geno : N-n'importe quel infecté... ? couina-t-il en détournant le regard.
Burn : Horror dehors. Je dois parler en tête à tête avec le scientifique.
Horror : Ok bonne chance ~ ronronna-t-il alors que Geno le supplia du regard de ne pas le laisser seul et quand Horror fut sorti, Burn gronda contre Geno attendant ses réponses.
Burn : Qu'est-ce que tu n'as pas osé dire devant Horror ? Quel genre d'infecté as-tu besoin ?
Geno : J'ai... j'ai besoin de ton aide... et celle de Dust... Votre sang... tout votre sang... Il me faut pomper tout votre sang pour synthétiser un vaccin qui éradiquera enfin l'infection que j'ai enclenché.
Burn : En d'autres termes, tu nous demandes de nous sacrifier ? conclut-elle avant que Geno ne confirme ? C'est non Geno. Tu me demandes de mourir !
Geno : Nous allons tous mourir alors... tu condamnes notre monde. Je te demande de te sacrifier pour le bien de l'humanité ! s'énerva-t-il.
Burn : ÇA RESTE UN NON ! hurla-t-elle. Ne t'approche pas, ordonna-t-elle en reculant pour mettre plus d'espace entre eux deux.
Geno : Je ne peux pas te laisser dire ça, dit-il en se levant. J'AI BESOIN DE TON SANG ! JE VAIS DEVENIR CÉLÈBRE !! HEHE ! J'AI CRÉE CE VACCIN ET JE VAIS SAUVER LE MONDE ENTIER !
Burn : Vas crever en enfer ! cria-t-elle alors que Geno l'attrapa fermement tout sourire.
Geno : Hehe tu viens avec moi, ronronna-t-il alors que la jeune adulte paniqua face à la détermination du commandant.
Burn : HORROR A L'AIDE ! hurla-t-elle en se débattant blanche comme un linge.
Et Horror, qui était dans le couloir, sursauta en entendant ce cri. Sans plus attendre, il fonça vers la pièce où Geno était en train d'étrangler Burn. La jeune femme pleurait, griffant les mains puissantes sur sa gorge en quête d'air. Elle était désespérée, ne souhaitant que survivre et protéger le petit enfant qui grandissait en elle. Elle était bien jeune mais se sentait prête à être appelée « maman » par ce petit bout qu'elle protégeait dans son ventre. Horror grogna, attrapant la première chose qui tomba sous sa main et tapa de toutes ses forces sur le commandant.
Horror : LACHE LA SALE FILS DE PUTE ! hurla-t-il.
Geno : Horror Horror Horror ~ ronronna-t-il en lâchant Burn pour se mettre face au jeune homme.
Pour sa part, Burn se réceptionna au sol avec une forte toux, tremblante de stress de savoir que Geno souhaitait la tuer. Elle était tétanisée en comprenant qu'elle n'avait eu de l'importance pour le fou tant qu'elle était enfant, à savoir une proie pour le pervers pédophile. Désormais qu'elle était adulte, elle n'avait plus de réel intérêt à l'égo du scientifique qui s'approche de Horror qui recula en le voyant presque sur lui.
Horror : Burn cours !!! Vas chercher de l'aide !! cria-t-il en fonçant vers Geno pour le plaquer au sol.
Burn couina en rampant puis courant à l'extérieur, n'ayant aucunement l'intention d'abandonner Horror à son sort comme Reaper avait pu le faire avec elle. Geno se redressa et plaqua à son tour Horror au sol pour l'étrangler à son tour. La jeune femme couina ayant entendu le bruit du rugbyman tombé au sol. Alors elle retourna dans la salle et hurla à Geno d'arrêter.
Geno : RESTE ICI ! ordonna-t-il alors que Horror essayait de parler ou de prendre une bouffer d'oxygène mais en vain.
Burn : LÂCHE LE ! PITIÉ LÂCHE LE ! pleura-t-elle une main sur son ventre alors que Geno se leva sourire aux dents.
Geno : Pourquoi tu te tiens le ventre ? ~ Veux-tu vraiment garder ce bâtard qui grandit en toi ? ~ s'amusa-t-il. Tu as intérêt à avorter !
Burn : JE T'INTERDIS DE LE TRAITER DE BÂTARD ! hurla-t-elle. Je ne suis plus une gamine ! Je fais mes propres choix. Tu n'as plus à me donner d'ordres. Tu n'es, et n'as jamais été mon père.
Horror : P-pars Burn... couina-t-il en train d'étouffer.
Burn : Lâche Horror. Immédiatement, supplia-t-elle.
Geno : Tu te rendras si je laisse Horror vivre ? sourit-il.
Horror : C-cours !! réussit-il à chuchoter malgré le manque d'oxygène. Pars... couina-t-il en fermant les yeux après avoir senti sa vision se troubler pendant qu'il regardait Burn.
Burn : La ferme Horror ! couina la jeune femme qui gronda de colère alors que ses cheveux rougirent de la même couleur grenat que ses prunelles fixées sur Geno. Eh bien eh bien. On dirait que la petite Burn ne se contrôle plus ~
Geno : FERME LA ! J'AI BESOIN DE TON SANG ! C'EST SOIT TOI SOIT LE MONDE ENTIER !! s'énerva-t-il. Je le tue si tu ne coopères pas, grogna-t-il en sortant un couteau de sa chaussure.
Burn : Pauvre petit enfant qui pleure. Tu me ferais presque pitié Geno. J'ai honte que tu aies touché à ma fille et aies engendré avec elle mon petit enfant, murmura-t-elle puisque le dédoublement de personnalité de Burn n'était autre que sa défunte mère.
Geno : FERME LA !! cria-t-il en serrant fortement le cou du plus jeune.
Mais Horror commençait à devenir bleu et ne respirait plus. Il suffoquait sous la poigne puissante de Geno qui ne tarderait pas à rompre ses cervicales s'il le fallait. Burn gronda de colère en voyant cela et se rua sur Geno pour le tuer et en finir avec cette histoire une bonne fois pour toutes. Des suites de cela, Geno tomba à la renverse et il lâcha le cou du rugbyman et se cogna la tête au sol.
Geno : Sale pute, grogna-t-il en serrant son petit poignard dans sa main avant de l'abattre dans le dos de la femme de braises.
Les pupilles de la jeune femme à la double personnalité s'écarquillèrent quand la lame traversa ses tissus pour se loger dans sa chaire. Elle cria de douleur, ne bougeant plus. Ainsi, Geno sourit grandement et se leva avec la femme dans ses bras. Il devait désormais trouver un endroit où il pourrait continuer ses recherches sans être retrouvé avant d'avoir achevé le procédé.
Burn : Lâche moi ! Je ne veux pas mourir ! supplia-t-elle en se débattant légèrement perdant déjà du sang.
Geno : Dommage pour toi moi non plus je ne veux pas mourir, sourit-il. Arrête de te débattre j'ai besoin de ton sang, râla-t-il contre la jeune femme qui s'accrocha à un meuble pour ralentir la progression du scientifique refusant la fatalité de mourir. Arrête de te débattre, grogna-t-il en tirant sèchement sur le corps de la femme pour l'emmener avec lui.
La pauvre jeune femme pleura de douleur, griffant le sol de ses ongles. Elle hurlait à l'aide. Elle ne voulait pas mourir ! Elle avait la vie devant elle, tant de possibilités de s'épanouir dans ce camp. Peu à peu, elle avait même réussi à reparler avec Zack, le mignon petit soldat qui lui faisait du charme malgré la petite vie qui sommeillait en elle. Malheureusement pour la jeune femme personne n'arriva. Personne ne vint la sauver comme un prince viendrait sauver la demoiselle en détresse d'un conte de fée.
Geno : Ferme la, grogna-t-il en attrapant son visage pour serrer fermement ses joues alors qu'elle le poussa comme elle put avec ses mains, faiblissant de plus en plus à cause de la douleur aiguë. Ne reste plus que la deuxième « poche de sang » pour finir mon vaccin ~ ronronna-t-il en allant dans son « laboratoire » pour y enfermer Burn dans une bulle de verre qui se remplit immédiatement d'un liquide bleuté une fois la porte refermée, emprisonnant par la même occasion la jeune femme qui tapa immédiatement sur les parois, s'épuisant rapidement mais elle continuait de lutter pour survivre et protéger la vie de son enfant. Comme tu es mignonne Burny ~ Mais cette vitre est indestructible de l'intérieur alors dommage pour toi ma petite fifille ~ sourit-il.
Pourtant, Burn essaya de tenir bon encore. Une main sur son ventre, elle souhaitait préserver au moins cette petite vie en elle. Si Geno finissait par la sacrifier malgré sa lutte, il lui fallait au moins sauver son bébé qui n'avait rien demandé. Cette petite vie innocente n'avait pas à être annihilée par la cupidité de son père qui s'approcha en souriant.
Geno : Qu'est-ce qu'il se passe Burn ? ~ sourit-il alors que Burn marqua quelques mots sur la vitre.
Burn [Promets-moi de sauver notre enfant] écrivit-elle en gardant une main sur son ventre malgré la volonté de fermer les yeux pour succomber à la douleur causée par la blessure du poignard de Geno. [Promets le pour moi... Tu me le dois après tout ce que tu m'as fait ! ]
Geno : Arg ! Pourquoi ? Je m'en contre fiche de ce gosse ! grogna-t-il avant de rester silencieux pour finalement tourner le dos à Burn.
Elle tapa sur la vitre pour le forcer à promettre de sauver leur fille. Si elle devait mourir, elle voulait au moins s'assurer que son bébé soit sauvé. Il n'y avait pas de raison pour que le scientifique ne sacrifie une vie innocente quand bien même il prenait celle de Burn. Geno soupira et se tourna vers la femme enceinte.
Geno : TU NE COMPRENDS PAS !! Je risque de lui faire du mal !! Comme à toi ! cria-t-il en fixant la jeune femme à qui il avait fait tant de mal. Je suis un prédateur sexuel Burn ! Je ne contrôle pas ces pulsions. Quand l'enfant grandira, je ne pourrais pas m'empêcher de m'en prendre à cette petite vie. Tu ne comprends pas que je ne peux pas lutter contre mes instincts !
Burn [Pitié...] implora-t-elle.
Geno : D'accord... finit-il par accepter en posant délicatement sa main sur la surface du verre.
La rousse sourit pauvrement en sachant que c'était la fin pour elle qui ne pourra jamais voir de ses propres yeux les traits du visage de son enfant et se laissa enfin tomber dans l'inconscient, ses larmes roulant sur les joues. Geno sourit doucement et s'approcha de la porte en verre pour aider la jeune femme à sortir de cette prison aquatique.
Geno : B-Burn ? R-respire encore ! S'il te plaît, soupira-t-il alors que la respiration de la jeune femme passée proche de la mort par noyade, encore présente, était faible tandis que Geno l'emmena vers un lit pour la réchauffer. Je te ferais accoucher puis tu me donneras ton sang... expliqua-t-il à la jeune femme qui ressemblait pratiquement à un cadavre, un joli cadavre dont le ventre semblait à son tour sur le point de mourir.
En la sentant de plus en plus froide, il couina en vérifiant sa respiration. Il lui fallait sortir immédiatement le bébé s'il ne voulait pas le perdre, ou du moins s'il voulait vraiment avoir une chance de le sortir vivant. Geno se reprit en main et sortit le matériel médical nécessaire pour faire une césarienne. L'intervention se passa bien et la prématurée vint au monde. Une petite fille aux cheveux et yeux roses qui était très chétive et peinait à respirer par elle-même.
Geno se dirigea donc vers une machine pour aider l'enfant à respirer. La mettant dans une couveuse pour éviter qu'elle n'attrape froid ou qu'elle n'attrape des maladies puisque son système immunitaire n'était pas encore au point. La petite fille tendit l'une de ses mains vers sa maman qui était toujours en état critique et Geno sourit à l'enfant tout en prenant sa petite main.
Geno : Ça va aller ma puce... dit-il avec douceur.
L'enfant s'endormit au même moment où le cœur de sa mère arrêta de battre. Burn était ainsi bel et bien morte. Elle n'avait plus eu les forces nécessaires pour survivre alors que Geno s'approcha de Burn et caressa sa joue avant de mettre un draps sur le corps désormais froid de la défunte.
Geno : Pardonne moi... souffla-t-il tristement.
Pendant ce temps, Dust s'affolait à essayer de retrouver Burn et Geno après avoir soigné Horror et l'avoir confié à Nightmare. Elle avait retrouvé le père de sa fille blessé et il n'avait que pu l'informer que la jeune femme était en grand danger. Geno sortit du laboratoire après avoir mis des sondes pour pomper le sang de la morte. La première chose que Dust fit en voyant le scientifique fut de lui décocher le meilleur coup de poing de l'année. Ensuite seulement elle l'interrogea.
Dust : OÙ EST BURN ? hurla-t-elle en le secouant mais Geno se redressa et rendit le coup de poing à la jeune femme.
Geno : SUIS-MOI, grogna-t-il en l'attrapant par les cheveux mais si Dust fut légèrement sonnée au coup, elle réagit au quart de tour et d'un coup de lame, trancha ses longs cheveux blancs pour se retourner contre son agresseur afin de lui asséner un coup dans le tibia. ARRETE ÇA !! grogna-t-il en la serrant contre lui. J'ai besoin de ton sang, dit-il en l'emmenant dans son laboratoire tout en essayant de la faire taire tandis qu'elle se débattit comme une lionne et se stoppa d'horreur en voyant un corps sous un draps relié à une machine lui pompant le sang. Je suis désolé... mais j'ai besoin de votre sang pour sauver notre monde...
Dust : Tu-tu l'as... Tu as tué Burn !? couina-t-elle paniquée.
Geno : Oui, dit-il en attrapant Dust pour la plaquer au lit pour lui attacher les bras et les jambes.
La jeune femme crut que son cœur allait exploser mais elle n'avait pas le temps de s'attarder sur la mort de celle qu'elle considérait comme sa fille. Il lui fallait survivre pour l'instant. Immédiatement remise, elle se débattit essayant de faire céder les liens, refusant catégoriquement de mourir. Elle avait survécu à son exécution à son arrivée au camp alors elle n'allait pas se laisser tuer par un fou furieux.
Dust : LIBÈRE MOI IMMÉDIATEMENT ! hurla-t-elle.
Geno : Je suis désolé... répéta-t-il en enfonçant l'aiguille dans le bras de Dust pour lui injecter un calmant.
Dust : Non ! pleura-t-elle. Pense à Guko ! Je ne peux pas mourir !! Je ne VEUX pas mourir !! hurla-t-elle en panique la plus totale.
Geno : Pardonne moi... souffla-t-il en laissant le produit faire effet.
La jeune femme lutta pendant de longues minutes, essayant même de mordre le meurtrier de Burn avant de sombrer dans l'inconscience sans pour autant cesser de pleurer. Au fur et à mesure que son sang partait, le froid mortuaire venait la mordre. Comme dans les vieux films, elle devint plus pâle qu'une morte alors que son cœur ralentissait peu à peu, pas assez irrigué par le sang pompé tandis que Geno se mit face à sa fille et caressa le socle de la couveuse déprimé d'avoir tué les deux jeunes femmes.
Dust revit toute sa vie défiler devant ses yeux comme dans les vieux films glauques. La maltraitance de son père, son amitié fusionnelle avec Horror jusqu'à leur union lors d'un jour de beuverie, Reaper qui avait été sa bouffée d'oxygène, ses amis, Killer et Cross, Guko. Tous ces moments de partage, ces fous rires au coin du feu envoyés en une fine et épurée fumée.
Tout. Elle se rappelait de tout.
Elle aurait pu partir emplie de sang envers le monde pour tous ses malheurs. Sa morsure et l'infection, la perte de ses parents et de ses deux amis. Elle pourrait en vouloir à la terre de ne pas la laisser mieux connaître sa fille, son petit ange qui devra grandir sans sa mère, sans cette présence rassurante quand elle aura un cauchemar le soir, sans cette mère à qui l'on demande lors de ses débuts de vie de femmes ce qu'un père ne peut comprendre.
Elle pourrait aussi pleurer cet amour mort à l'étouffé. Elle s'abîmait à imaginer Dream qui se réveillera sans sa douce chaleur à ses côtés, Nightmare orphelin de son affection et Horror devant expliquer à leur enfant pourquoi elle ne reverra plus jamais sa maman. Ils devront trouver ces mots injustes pour tenter d'apprendre à une enfant d'un an à peine que sa mère a été sacrifiée sur l'autel de la survie collective.
Elle pouvait vouloir au plus haut point la mort de Geno qui la privait de ces petits moments de joie avec les nouveaux enfants. Phénix et Dread qui ne la connaîtront ainsi que de nom. Elle repensait aussi à ces pauvres loups que les soldats abandonneront sûrement bien qu'ils avaient promis sous son commandement de prendre soin d'eux.
Oh elle avait tant de raisons de mourir haineuse.
Pourtant, elle fut accueillie dans cette immense prairie au ciel verdoyant et âme aimantes. Elle fut accueillie à bras ouverts par sa mère contre qui elle se jeta pour noyer son chagrin ; entourée de Killer et Cross ainsi que Burn qui regarda une dernière fois sa fille en murmurant le prénom qu'elle aurait aimé lui donner. La rousse, malgré la solitude de n'avoir que Dust pour sauver sa folie, sourit à la vie qui la fixait de ses perçantes prunelles éteintes.
S'étant endormi non loin de la couveuse toujours en état de marche, Geno se réveilla en sursaut. Étant emprisonné dans une sorte de transe, il regarda autour de lui avant de poser son regard sur les deux femmes fraîchement décédées. Peut-être aura-t-il entendu le murmure aimant de celle qu'il avait engrossé sans jamais un remord.
Geno : Hashi... répéta-t-il en regardant le vide.
Le petit bébé eut un léger sursaut à la voix mais resta dormi encore étant très faible. Geno observa l'enfant avec tendresse tout en souriant. Malgré tout ce qu'il avait pu penser, il fit une promesse qu'il savait ne pas tenir envers le spectre de celle qu'il avait élevé à la mort de ses parents.
Geno : Je te promet de veiller sur elle Burn... souffla-t-il.
Mais le non-retour de Dust commençait déjà à inquiéter le groupe resté près de Dream et des enfants à l'infirmerie. Ce n'était pas normal, ils le savaient. Mais une part d'eux ne pouvaient que savoir que le dénouement de leurs aventures approchait.
Horror : Il faut que j'aille la chercher.
Nightmare : Non ! Reste ici ! J'y vais, dit-il en attrapant la main de son amant avec inquiétude.
Guko : M-maman... couina-t-elle en se mettant à pleurer à chaude larmes alors que ses pleurs réveillèrent Dream en sursaut qui regarda tout autour en demandant où elle était.
Horror : Dust n'est toujours pas revenue, dit-il en serrant les mains à Dream pour la rassurer.
Dream : Elle est partie où ? couina-t-elle.
Horror lui expliqua calmement le problème pour ne pas choquer Dream. Nightmare prit, quant à lui, Guko dans ses bras et la berça doucement dans ses bras tout en embrassant son front. Mais même sans la voir, sans un mot des adultes, l'enfant savait qu'il était arrivé malheur à sa mère.
Dream : Je vais aller voir ! C'est beaucoup trop dangereux de la laisser seule avec Geno. Même Burn est en danger ! Il l'a déjà violé ! paniqua-t-elle alors que Horror embrassa le front à Dream avec douceur.
Horror : Reste ici Sunshine je vais aller les chercher.
Nightmare : Non pas tout seul !
Dream : On doit aller les sauver !! paniqua-t-elle.
Horror : J'y vais ! Veille sur Dream ! dit-il en embrassant Nightmare puis Dream avant de partir pour sauver Dust et Burn.
Dream : On ne peut pas le laisser y aller seul !!
Nightmare : Tu viens d'accoucher Dray... calme toi, dit-il en prenant sa main avec douceur.
Dream : Je ne peux pas me calmer ! couina-t-elle en serrant Dread dans ses bras. Geno est dangereux ! pleura-t-elle alors que Nightmare prit sa petite sœur dans ses bras pour la calmer malgré sa propre hantise de perdre sa petite amie. On doit y aller aussi !
Nightmare : Dray tu viens d'accoucher il faut que tu te reposes, dit-il en embrassant son front.
Dream : Mais Geno est peut-être en train de les violer !! pleura-t-elle alors que Nightmare la serra fortement sans ses bras. Tu promets qu'elle est saine et sauve... ?
Nightmare : Je vais aller chercher des soldats ne t'inquiète pas ma Dreamy... J'espère qu'elle est indemne, dit-il en embrassant son front à nouveau. Je vais aller chercher des soldats mais souviens-toi, Dust est notre immortelle petite sœur, sourit-il.
La jeune maman hocha vigoureusement la tête et berça Dread qui manifestement se fichait de l'agitation ambiante. Nightmare garda Guko contre lui et alla chercher de l'aide. Une fois les soldats mis au courant, il ne fallut pas plus de 20 minutes pour retrouver Geno avec les deux jeune femme vidées de leurs sang. Horror, qui avait été alerté par les soldats, fonça vers Dust et se mit à pleurer en la voyant morte.
Seulement, il y avait quelque chose de vivant parmi les morts. Hashi trônait de son insolente vie près des corps morts, toujours dans sa couveuse. Un soldat s'approcha de l'enfant et la sortit de sa couveuse pour la prendre dans ses bras. Il n'imaginait pas ce que sera la vie de cette petite orpheline de mère alors que son père fut arrêté et placé en prison sous les cris de Nightmare qui jurait le tuer de ses propres mains.
Les deux corps eurent droit à une longue veillée. L'annonce de leurs deux morts jeta un froid mortuaire sur le camp. On passera sur le moment où Outer fit face à Burn, pleurant toutes les larmes de son corps en jurant de la venger ainsi que de s'occuper dignement de sa fille. Comment avait-elle pu laisser la jeune femme sans surveillance continuer de rester auprès de celui que la défunte mourut en considérant malgré tout comme son père adoptif.
On oubliera aussi les hurlements inhumains de Dream quand elle apprit la mort de celle qu'elle aimait. Peut-être arrivons nous aussi à oublier qu'elle se laissait mourir pour la rejoindre ; qu'elle n'arriva jamais à surmonter cette mort tragique. Arriverons-nous donc à éluder que pour pallier à cette volonté primitive, la mère fut placée dans la section psychiatrique du camp sous la surveillance assidue de médecins et infirmières qui donnèrent la garde exclusive de Dread à son père.
Mais pourra-t-on vraiment laisser derrière ces deux tombes qui accueillirent de nombreux visiteurs de tous âges ? Pourra-t-on véritablement laisser derrière le cimetière qui accueillit, bien que vides, les tombes oubliées de Cross, Killer et de l'enfant décédé de Dream ? Pourra-t-on ne pas faire cas de Geno qui fut tué pour les deux meurtres qu'il avait commis sans qu'il ne donne les clés de sa découverte ?
Il fallut bien des années avant que le petit groupe ne puisse déchiffrer les hiéroglyphes du scientifique afin de terminer ce qui avait volé les vies de Burn et de Dust ainsi que détruit leurs proches. Le « remède » contre les infectés se répandit tel un gaz sarin sans vraiment soigner bien qu'il endigua bien des cas. Ce n'est qu'après la découverte des carnets de recherches de Geno qu'ils apprirent l'origine partielle de l'épidémie.
Imbécile que le scientifique fêlé avait été de simplement voir créer une civilisation supérieure aux autres. On passera sur les calculs innombrables qui lui permirent d'arriver à la conclusion que l'étude d'un champignon nommé Cordyceps le mit sur la voix de changements physiologiques notables chez les insectes dans le seul but d'assurer sa propre survie.
La suite logique avait voulu qu'il extrait le champignon de cadavres encore frais pour voir leur évolution dans un milieu de culture frais, passant rapidement à la réimplantation sur des animaux de recherches qui mutèrent dans l'heure et moururent dans la journée. Mais ces échecs ne découragèrent point le scientifique qui avait multiplié les essais jusqu'au premier cas encore vivant au bout de 72 heures.
Encouragé de son « exploit » ainsi que du pouvoir subtile de contrôle du champignon sur le cerveau de l'animal qui ne vivait que pour sustenter son parasite, le fou continua son innovation jusqu'à se faire embaucher par une section militaire qui souhaiter exploiter cette possible nouvelle arme de guerre. Mais rien ne se passa comme prévu quand le premier mutant humain en infecta un second jusqu'à décimer le camp pour aller infecter les civils environnants.
Puis, à la manière d'une simple grippe, l'épidémie s'était répandue à travers le monde sans sommation, infectant personnes âgées comme le nourrisson du voisin dès que le mutant venait à mordre sa proie, transmettant ainsi par voie sanguine les spores qui circulaient dans les vaisseaux du nouvel hôte pour s'implanter dans la boîte crânienne de l'hôte qui infectait ainsi son prochain.
Le vaccin avait donc pour l'effet simple de faire régresser le champignon à l'état de simples spores dans la boîte crânienne de l'hôte qui pourrissait simplement de l'intérieur, dégageant une odeur putride tandis que chacun des fibres de sa peau se désagrégeait comme si le cadavre était trépassé depuis une dizaine d'années déjà.
Et maintenant que l'épidémie était en voie d'éradication, il fallait désormais tout reconstruire. Se reconstruire une vie, ou plutôt un semblant de vie pour certains alors que le petit groupe avait bien grandi.
Error et Reaper, désormais débarrassé à jamais de son éternel bourreau, étaient plus unis que jamais avec leur cher fils, Phénix. Ils avaient d'ailleurs quitté le camp pour s'installer avec les loups en campagne préférant l'isolement aux tumultes des soldats.
Horror et Nightmare avaient dû être séparés de Dream puisque cette dernière avait été placée en soins psychiatriques du moment où elle se laissait constamment décliner depuis la mort de Dust au point de la voir partout, à tous moments. Les deux hommes s'étaient donc retrouvés seuls à élever Guko et Dread qui n'avait jamais parlé depuis sa naissance. Les médecins n'avaient jamais compris pourquoi d'ailleurs.
Hashi quant à elle fut adoptée par un soldat prénommé Hate et il fut pour elle le meilleur des pères. Doux, prévenant, la petite fille grandit en paix avec lui, heureuse. Et jamais les spectres qui la suivaient ne cessaient de la cajoler, s'accrochant à celle qui avait fleurissait aujourd'hui encore le petit cimetière aux tombes nettoyées avec divers noms gravés dessus.
***
« A Dust, une âme sœur et une mère qui donna sa vie pour sauver celles qui ne trépassèrent »
***
« A Burn, une enfant qui sauva une humanité qu'elle ne perdit pas malgré l'adversité »
***
« A Killer, un ami sincère qui partit trop tôt pour rejoindre les hauteurs d'une meilleure autre terre »
***
« A Cross, une confidente qui sut dans la félicité comme dans l'adversité porter sa famille »
***
« A cet enfant, qui n'ouvrir jamais les yeux sur une mère qui aurait aimé ce présent remonté au Ciel »
***
« A Geno, un père qui mourut par ses propres péchés que le monde ne pût absoudre »
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top