Chapitre 33
Repassant devant la tente, Zack sursauta en entendant les pleurs. Entrant sans l'autorisation du commandant, il sursauta en voyant Burn se faire déshabiller, en larmes mais surtout avec un couteau en mains. Qu'il avait été con de passer son chemin à l'assurance de Reaper malgré les bruits de lutte.
Zack : Il se passe quoi ici !?
Geno : QU'EST-CE QUE TU FOUS ICI !?
Burn sursauta et l'implora d'une simple œillade de venir l'aider. Zack fut fort surpris et se jeta sur le commandant pour le mettre à terre. La jeune femme tressaillit et se couvrit immédiatement avec les quelques couches de textiles que composait la couette, les joues rouges d'être, encore une fois, vue nue par quelqu'un. Zack resta dos à la jeune femme et menota le commandant malgré les ordres et les cris de ce dernier alors que Burn se faisait toute petite. Elle savait qu'elle ne devait pas être là et surtout pas hors de la cellule. Si jamais les dirigeants du camp souhaitaient des explications, elle n'aurait jamais l'avantage.
Burn : Merci... murmura-t-elle avant de poignarder Zack dans le dos en pleurant. Mais je ne peux pas te laisser me dénoncer... Je ne peux plus prendre aucun risque... murmura-t-elle le visage inondé de sanglots quand Zack tomba au sol écrasant Geno de tout son poids.
Zack : A-attends, gémit-il en regardant la fille partir. Quel est ton nom... ? souffla-t-il à deux doigts de perdre connaissance.
Elle se retourna les larmes aux yeux bien qu'elle n'ait pas tué le soldat, ayant choisi un axe de pénétration qu'elle savait ne pas être mortel. Elle s'approcha et décala le soldat pour le poser délicatement sur le lit, ne souhaitant pas qu'il « dorme » par terre le temps de son inconscience.
Burn : Léa, je m'appelle Léa, mentit-elle par peur qu'il ne la retrouve un jour avec son prénom peu commun.
Zack : Comme ma petite sœur, souffla-t-il en souriant doucement malgré la douleur après avoir attrapé la main de la jeune femme.
Elle le couvrit de la couverture en pleurant, le remerciant de l'avoir sauvé des mains de Geno. Elle ne pourrait lui en être jamais plus reconnaissante. Malheureusement elle ne pouvait pas le laisser avertir les autres. Elle demanda simplement s'il y avait des femmes sur la base et Zack hocha lentement la tête avant de s'évanouir. Elle lui embrassa le front et chercha ses vêtements puisqu'elle était encore nue. Quand elle vit l'état de ces derniers, déchirés et inutilisables, elle soupira, cherchant une solution avant de regarder Geno.
Geno : Sale petite peste ! Détache moi !! ordonna-t-il quelque peu vexé.
Burn : La ferme, répliqua-t-elle sèchement.
Geno : Au passage, tu sais que tu as un beau corps Burny ? ~ ronronna-t-il en la matant ouvertement alors que Burn s'avança vers lui et le menaça avec le poignard.
Burn : Je t'ai dit de la fermer ! le menaça-t-elle.
Mais Geno ne fit plus rien se contentant de l'observer en bandant. Elle le fusilla du regard et lui tourna le dos pour chercher de quoi s'habiller avant de se rendre à l'évidence qu'elle n'avait plus qu'à attendre le retour éventuel de Reaper. Pour sa part, Geno soupira attendant que Burn ne lui manifeste un minimum d'affection ou d'attention.
Burn : Je pourrais coudre pour faire une sorte de sous-vêtements jusqu'à trouver là où ils stockent les rechanges, murmura-t-elle.
Geno : Burny ~ appela-t-il d'une voix perverse. Je te veux ~ ronronna-t-il.
Burn : Pas moi, tu me dégoûtes ! cria-t-elle en revenant vers lui la lame sous la gorge.
Geno : Vas-y ~ Blesse moi ~ ronronna-t-il.
Burn recula sans voir que les menottes n'avaient pas été fermées par Zack. Elle avait tellement paniqué que le cliquetis des menottes n'avait pas été mis. Geno sourit grandement et commença à enlever les menottes tout en ronronnant.
Geno : Tu ne veux rien du tout ? Même pas une petite fellation ?
Burn : Non, soupira-t-elle dos à lui cherchant dans les tiroirs la moindre petite chose pouvant lui être utile pour sa fuite tandis que Geno posa les menottes au sol et se leva silencieusement.
Geno : Tu es sure ? ~ ronronna-t-il en s'approchant.
Burn grogna qu'elle n'avait pas de temps à perdre avec lui, trouvant enfin du matériel de couture entre les chaussettes du tiroir. Mais Geno s'approcha et prit Burn dans ses bras tout en la forçant à lâcher le poignard et le nécessaire de couture. Elle couina de surprise, lâchant les affaires en tirant pour sortir de l'emprise du plus âgé qu'elle pensait menotté.
Geno : Et maintenant que vas-tu faire ? ~ ronronna-t-il.
Burn : Lâche moi à la fin ! Tu n'es qu'un malade mental, un putain de pervers violeur qui est seul et qui le restera toute sa misérable vie. Tu n'es qu'un raté Geno, une pièce rapportée dont personne ne veut, s'énerva-t-elle alors que Geno grogna et serra fortement la jeune femme dans ses bras.
Geno : Et toi ? Hum !? Tu en es une aussi de pièce rapportée ! Tu crois vraiment qu'ils veulent de toi !? Ils ont peur de toi, peur des capacités que je t'ai donné !! Tu es toute aussi sur la sellette que moi Burny ~
Elle se figea avec un doute. Ils l'avaient accepté telle qu'elle était non ? Elle n'était pas un monstre, elle n'avait fait de mal à personne... pas intentionnellement du moins. Elle faisait partie de leur groupe, se força-t-elle à penser sans réussir à y croire. Ainsi, Geno profita de la confusion de la jeune femme pour embrasser son cou tout en caressant son corps nu.
Burn : Je ne suis pas un monstre... murmura-t-elle.
Geno : Si ma grande. Tu en es un ~ Et je suis le seul à t'aimer Burny ~ suggéra-t-il en appuyant plus ses caresses mais Burn le repoussa jusqu'à ce qu'il tombe au sol, se mettant au-dessus de lui pour lui asséner un coup puissant dans les flancs.
Burn : MOI JE TE HAIS ! hurla-t-elle en le bloquant au sol. JE TE HAIS !! cria-t-elle alors que Geno sourit grandement, se laissant complètement faire.
Geno : Tue moi et tu confirmeras la chose ~ TU ES UN MONSTRE, ronronna-t-il en grimaçant alors que Burn se prit la tête en fermant fortement les yeux sans se lever.
Burn : ARRÊTE ! ARRÊTE D'ENTRER DANS MA TÊTE ! LAISSE MOI !! supplia-t-elle à l'agonie alors que Geno se redressa et enlaça doucement Burn.
Geno : Chut... Ça va aller Burny, chuchota-t-il en enlevant lentement sa veste pour la mettre sur les épaules de la plus jeune. Je suis désolé Burn... pardonne moi, chuchota-t-il avec douceur alors que les yeux du plus âgé étaient remplie de tristesse et de douleur. Calme toi Burny.
Burn : SORS DE MA TÊTE ! hurla-t-elle en se griffant la tête complètement folle alors que Geno attrapait les mains de l'enfant et les serra fermement.
Burn : Sors de ma tête... pitié je t'en supplie, implora-t-elle en se blottissant contre lui. Arrête de me demander de faire ce que je ne peux pas...
Geno : Je suis désolé mon enfant... souffla-t-il en la berçant. Tu dois t'éloigner de moi Burn... Je suis trop instable... je ne veux plus te blesser, gémit-il en embrassant son front avec douceur mais Burn regarda à côté d'elle terrifiée et recommença à parler.
Burn : Mais il a raison ! Si je le tue je serais le monstre que tu es... non je ne voulais pas dire que tu es un monstre ! Oui c'est lui le monstre.
Geno : J'en suis un. Je suis bien le pire des monstres, souffla-t-il en caressant le dos de l'enfant. Pardonne moi...
Mais la jeune femme continua de parler avec ce qu'elle seule voyait à côté d'elle, ce qu'elle seule pouvait entendre. Car nul autre que soi ne peut entendre sa propre folie. Alors Geno la berça doucement tout en continuant de s'excuser de son comportement. Ainsi, Burn finit par s'endormir contre le commandant, épuisée et affamée. Geno profita que Burn dorme pour soigner le soldat dans son lit. Une fois cela fait, il sortit de sa tante et interpella un jeune soldat pour qu'il parte chercher une tenue pour femme.
Des changements commençaient déjà à s'opérer à l'intérieur de la jeune femme. Son expression, ses courbes plus féminines, ses cheveux à la teinte opalescente aux reflets rouges, elle était la même tout en étant différente. Plus enflammée, plus brûlante d'une vie volée, Burn respira d'un souffle nouveau ayant abandonné sa vie pour cette voix froide et vengeresse qui la contrôlait dès à présent.
Après quelques minutes, Geno s'approcha de Burn pour l'habiller. Seulement, elle dormait toujours. Pour le moment du moins. Il décida donc de l'habiller, la laissant se reposer. Doucement, les cheveux blancs changèrent de couleur devenant d'un rouge flamboyant, aussi enflammé que le prénom que la jeune femme portait. Elle était encore plus belle, encore plus femme. Geno recula légèrement tout en analysant la jeune femme.
Geno : C-ça ne devait pas se passer comme ça ! paniqua-t-il.
La femme s'éveillait enfin, petite chrysalide devenue papillon de nuit. Elle commençait déjà à se réveiller mais pour ne plus être seule que tous connaissaient jusque-là. Geno s'approcha de l'enfant devenue femme et prit sa main avec douceur. Elle regarda d'un regard neuf autour d'elle, les pupilles aussi dilatées que celles d'un chat. Elle retira immédiatement sa main en fusillant Geno du regard.
Geno : Burn ça va ma grande ? demanda-t-il inquiet.
Burn : Ne t'approche pas d'elle ou bien je te bute, compris le vieux ? dit-elle calmement alors que Geno fixa la femme sans comprendre.
Geno : Burn calme toi ce n'est pas bon pour ta santé, dit-il en la regardant avec inquiétude alors que Burn secoua la tête en riant légèrement, alors même que sa voix était plus mature, plus sensuelle.
Burn : Oh mais bien sûr ~ La pauvre petite Burn va être malade, s'amusa-t-elle alors que Geno se hasarda à lui demander qui elle était. Mais je suis Burn ~ ricana-t-elle en enroulant ses longs cheveux rubis autour de ses doigts, jouant comme l'enfant qu'elle n'était plus. Ta petite « Burny » c'est ça ?
Geno : Où est-elle ! grogna-t-il en attrapant les poignets de la femme face à lui mais Burn sourit et tira d'un coup sec pour qu'il tombe sur le lit où elle lui asséna un violent coup de coude.
Burn : NE LA TOUCHE PAS ! hurla-t-elle. Plus jamais tu ne la toucheras.
Geno : J-je ne voulais pas lui faire de mal ! couina-t-il en tombant à genoux alors que Burn se releva en le regardant avec haine. Je suis désolé ! Ce n'est pas de ma faute !! cria-t-il en se mettant à pleurer. Je n'étais pas dans mon état normal !! cria-t-il en larmes.
Burn : TU L'AS VIOLÉ ! hurla-t-elle avant de reprendre son calme avant d'épousseter son pantalon avant de dédaigneusement regarder l'objet de son mépris. Je n'en ai rien à faire des mille et une excuses que tu te trouveras. Sache que plus jamais tu n'approcheras Burn, plus jamais tu ne toucheras Reaper.
Geno : J-je... je mérite d'être puni... souffla-t-il en fermant les yeux après avoir baissé la tête impuissant.
Burn : Tu ne mérites pas d'être puni, tu mérites la mort. Seulement tu as mis enceinte Burn, alors uniquement car ça lui ferait de la peine de te savoir mort, je te laisse en vie.
Geno : Quoi-quoi !? J-je l'ai mis enceinte !? paniqua-t-il n'y croyant pas ses oreilles.
Burn : La ferme. Je n'ai pas besoin de tes jérémiades. Je me casse d'ici, râla-t-elle.
Geno : Tu ne peux pas partir ! Les soldats t'arrêteront !! s'énerva-t-il mais Burn le regarda avec amusement.
Burn : Ils cherchent une enfant. Ai-je l'air d'une enfant monsieur le pédophile ? ricana-t-elle amère.
Geno : Je ne suis pas un pédophilie... souffla-t-il tristement bien que le contraire était acté.
Burn : Tu es un pédophile, un violeur qui a battu compagnon et enfant. Regarde la vérité en face. Je ne peux pas te tuer car elle sera triste et tu lui as fait assez de mal comme ça. Donc tu restes en vie et tu te tais. Je ne veux pas entendre tes « Tue moi... s'il te plaît... je ne veux plus faire souffrir les gens que j'aime... ».
Geno : Comment me faire pardonner ? demanda-t-il le regard toujours rivé vers le sol.
Burn : Tu vas réparer tes erreurs à la base. Tu vas créer un vaccin contre l'épidémie que TU as déclenché Geno. Il est temps que tout cela cesse, gronda-t-elle alors que Geno accepta en se levant au ralenti.
Burn regarda par la porte pour voir combien il y avait de gardes dans les environs avant de récupérer le poignard qu'elle mit dans une ceinture à l'intérieur de sa cuisse, prenant un silencieux à Zack pour sa taille et le matériel de couture dans sa poche arrière.
Geno : Je peux t'accompagner ! Tu passeras encore plus inaperçue avec moi ! couina-t-il ne voulant pas rester seul ici avec Zack en si mauvais état non par sa faute.
Burn : Parce que tu crois que j'allais tranquillement te laisser ici ? railla-t-elle alors que Geno lâcha un petit rire gêné en demandant où ils allaient. Ils ont tabassés Outer. On va à l'infirmerie.
Geno : Allons-y, hocha-t-il la tête.
Burn se fit discrète pour le chemin avant de croiser le plus haut gradé qui venait à la rencontre du commandant, lui demandant si son séjour se passait bien. Gêné de cette intervention, Geno lui assura que tout allait bien et qu'il visitait les lieux avec son amie. Le militaire haut gradé lui demanda le nom de son amie et s'ils pouvaient faire plus ample connaissance ayant dans l'intention simple de la mettre dans son lit.
Mais Geno prit la jeune femme dans ses bras faisant comprendre au haut gradé qu'il ne pouvait rien tenter. Le gradé fut déçu mais ne tenta rien de plus. Contrairement aux aprioris qu'il aurait été possible d'avoir, c'était un homme droit. Si la femme était prise, il se contentera de rester galant et il les invita simplement à sa table sans être plus insistant.
Geno : Merci... mais je vais devoir vous laissez, dit-il en saisissant la main de Burn avec douceur mais aussitôt Burn retira sa main en grimaçant de dégoût ce qui n'échappa pas au gradé qui devint méfiant demandant poliment à Geno où ils allaient. Hum... On visite le camp. C'est tout, dit-il en avançant avec la jeune femme mais le haut gradé ordonna « gentiment » aux deux de venir manger à sa table. Désolé mais on a déjà mangé, dit-il en poussant doucement Burn pour avancer.
Seulement, Geno put sentir le canon d'un fusil entre ses omoplates avec la voix légèrement plus dure de l'homme qui ordonna au binôme de le suivre. Il lui était hors de question de passer son chemin alors qu'il suspectait la femme de ne point être consentante quant à l'idée de suivre Geno.
Geno : Fuis, chuchota-t-il à Burn avant de se retourner lentement. Fais ce que je te dis, grogna-t-il en regardant le garde face à lui.
Burn : N'y compte pas, murmura-t-elle en se retournant.
Chef : Allez derrière moi Madame. Je ne le laisserai pas vous faire de mal, gronda-t-il ayant vu les traces encore visibles sur la jeune femme.
Geno : Il doit y avoir un mal entendu, grogna Geno en serrant la main de Burn mais le garde enleva la sécurité de son arme en ordonnant à Geno de lâcher la jeune femme qui ne comprenait plus rien. Qu'est-ce que vous nous voulez ? grogna-t-il en mettant Burn devant lui.
Garde : Vous croyez qu'on ne sait pas reconnaître les traces d'une femme battue ! aboya-t-il en mettant le fusil entre les deux yeux de Geno.
Geno : Burn ! Est-ce que tu es battue ? demanda-t-il énervé.
Selon lui, si elle avait vraiment besoin de lui pour les vaccins, elle avait plutôt intérêt de convaincre le garde. Mais Burn hocha tristement la tête en expliquant au haut gradé qu'un soldat l'avait pris et l'avait violenté mais que Geno était passé à côté sans aider, c'est pour ça qu'elle était retournée le voir. Elle n'allait pas mettre Geno en héros, que ce dernier redescende un peu sur terre.
Geno : On peut y aller maintenant ? grogna-t-il en serrant doucement Burn dans ses bras tout en regardant le garde.
Le garde baissa son arme mais regarda Geno avec dégoût et rage. Il trouvait cela abjecte qu'un homme fait fi de violences faites aux femmes. Il ne supportait déjà pas que ses soldats se tirent dans les pattes. Il proposa donc calmement d'emmener Burn à l'infirmerie. Il n'allait pas la laisser avec un commandant qui n'avait pas levé le petit doigt devant une agression.
Geno : No- oh à l'infirmerie oui allons-y, dit-il en gardant la main de Burn dans la sienne.
Burn : Lâche ma main si tu ne veux pas que je t'arrache le bras, sourit-elle.
Agacé de son comportement et de son désormais répondant naturel, Geno grogna et lâcha Burn tout en suivant le garde. Le nouveau trio arriva rapidement à l'infirmerie où Burn fut isolée par le gradé pour la soigner non sans lui répétant qu'elle pouvait lui dire si c'était Geno qui l'avait touché. Il était en mesure de la protéger et le ferait sans hésitation. Geno resta bien évidement hors de l'infirmerie et grognait de mécontentement quand une heure déjà passa sans que Burn ne soit toujours pas ressortie. Ayant du mal à contenir sa rage, Geno toqua à la porte.
Geno : Laissez-moi rentrer !! ordonna-t-il alors qu'une infirmière sortit et lui demanda ce qu'il voulait ou s'il était blessé. Je ne suis pas blessé ! Je veux voir Burn, s'énerva-t-il mais l'infirmière lui expliqua que la femme avait été soignée et qu'elle se reposait après avoir vomi plusieurs fois. Je peux la voir ? demanda-t-il mais elle lui expliqua encore une fois que la femme avait été malade et qu'elle avait besoin de repos tandis que des gardes veillaient déjà sur elle. Bien, grogna-t-il en retournant s'assoir énervé alors qu'il put sentir le poids des regards de presque tous les soldats, mains posées sur leurs armes. Vous avez besoin d'aide peut-être ? grogna-t-il furieux.
« On aime pas les violeurs ici ! », « On va t'apprendre à violenter une femme. » se firent clairement entendre parmi la foule. Et plusieurs autres phrases semblables ressortaient de ceux qui entouraient désormais le commandant sans arme.
Geno : J-je n'ai rien fait !! grogna-t-il en se levant près à se battre mais la presque demi-douzaine de défenseurs de la cause de Burn furent mis en déroute par le colonel gradé qui ordonna aux fauteurs de troubles de se disperser. Vous êtes complètement fous !! s'énerva-t-il mais le colonel soupira et le menotta, lui expliquant qu'il allait être jugé pour ce que le médecin lui avait appris sur l'état de Burn. Vous n'avez pas de preuves !! Laissez-moi !!
Le colonel le mit dans une cellule pour les soldats. Enfin il le jeta plutôt, écœuré. Comment avait-il pu accueillir et bien traiter une telle pourriture ?! Il se sentit même coupable de ce que Burn avait pu subir par son manque évident de vigilance.
Geno : Tu aurais voulu la mettre dans ton lit toi aussi ! grogna-t-il en se précipitant vers les barreaux pour essayer de sortir.
Colonel : SAUF QUE MOI JE RESPECTE LES FEMMES ! UN NON C'EST NON BORDEL ! hurla-t-il. JAMAIS JE NE FORCERAI UNE FEMME A AVOIR DES RAPPORTS NON CONSENTIS ET JAMAIS JE NE LEVERAI LA MAIN SUR UNE FEMME ! OU BIEN MÊME UN HOMME BORDEL !! s'emporta-t-il.
Face à ces vérités qui faisaient mal à entendre, Geno grogna tout en arpentant la cellule tel un fauve. Le colonel repartit prendre contact avec la cour martiale pour préparer le jugement de Geno qui s'assit au sol en soupirant bruyamment. Comment pourrait-il se sortir de ce bourbier vivant ?!
De retour dans les cellules, les esprits s'échauffaient. Peu à peu les nouveaux étaient pris pour passer les tests. Malheureusement c'était bientôt au tour de Dust qui était bien sûr contaminée. Tout le monde angoissait pour la jeune femme et espérait qu'elle soit négative.
Connaissant déjà le résultat du test, Dust serrait sa fille en pleurant, lui répétant qu'elle l'aimait et que tout irait bien. Même si elle mourrait, elle lui assura qu'elle resterait toujours avec elle, dans son cœur. Malheureusement, Guko fut forcée de lâcher sa mère ce qui la fit pleurer. La pauvre ne comprenait pas pourquoi on l'arrachait si violemment à sa mère qui semblait avoir l'âme déchirée.
Étant négatif, Horror avait pu prendre son bébé dans ses bras tout en pleurant silencieusement. Il ne voulait pas croire qu'après toutes leurs péripéties, après tout ce qu'ils avaient vécu... NON, ça ne pouvait pas se finir ainsi. Ils ne pouvaient pas perdre Dust de cette façon ! Il ne pouvait pas la perdre !!
Les testés négatifs étaient relâchés dans le camp. Les soldats donnèrent des chambres à chacun, repas complets etc. Bientôt il ne restait plus que Dust et Nightmare à tester. Le jeune homme serrait Dust dans ses bras et l'embrassait tendrement pour ne pas pleurer.
Nightmare : Je suis avec toi Dusty... ne t'inquiète pas, souffla-t-il tristement.
Dust : Tu-tu as intérêt à bien-bien t'occuper de Guko ! pleura-t-elle en le serrant. Tu-tu lui offriras une belle vie avec Dream et Horror !
Nightmare : M-mais je t'aime ! Je ne peux pas vivre sans toi Dusty ! couina-t-il en serrant Dust avec force.
Dust : Tu-tu auras Dray et Horry... tu ne seras pas seul, pleura-t-elle l'âme serrée par sa mise à mort prochaine.
Nightmare : Mais moi je t'aime !! Je t'aime toi !! O-oui j-j'ai une attirance pour Horror et j'aime ma sœur... m-mais c-c'est avec toi que je veux fonder une famille ! cria-t-il sachant que cela ne leur sera probablement jamais permis.
Dust pleura encore plus en se cachant contre lui. Elle ne voulait pas mourir. Pas maintenant, pas au début de sa vie. Nightmare la serra précieusement dans ses bras tout en pleurant à chaudes larmes tout en lui répétant qu'il l'aimait. Jamais il ne cessera de l'aimer...
Seulement, Nightmare fut cherché par un soldat pour passer le test alors que Dust se jetait sur les barreaux de la cellule. Elle lui hurla qu'elle l'aimait plus que tout, pour cette dernière fois où ils se verront. Bien sûr, Nightmare avait résisté ne voulant pas laisser son âme sœur seule mais il n'avait pas le choix.
Nightmare : Je viendrais te chercher !! promit-il en larmes alors que Dust hocha la tête en pleurs.
Dust : Tu reviendras comme lorsque tu es venu me retrouver quand vous avez quitté l'appartement de Killer... On se retrouvera toujours, pleura-t-elle. Nous sommes des âmes sœurs mon amour...
Nightmare : Oui on se retrouvera toujours !! couina-t-il en se laissant finalement emporter par les gardes.
Dust se laissa enfin retombée contre les barreaux pour rabattre ses genoux contre sa poitrine, mettant sa joue contre ces derniers. Elle pleurait en continue, attendant ce moment où les soldats comprendront ce qu'elle était. Malgré tout, elle aura été heureuse d'avoir pu connaître l'amour auprès de sa famille et de sa petite Guko.
Pour sa part, Nightmare était bien évidement négatif. Mais, il n'arrêtait pas de pleurait pendant tout le test. Ainsi, Nightmare fut libéré pour rejoindre les autres alors que des soldats venaient chercher Dust qui ne lutta même pas.
Elle passa l'examen qui, bien sûr, se révéla être positif. Aussitôt, elle fut mise à l'isolement dans une autre cellule qui se trouvait être à côté de celle de Geno, en attendant son exécution. Elle se sentait creuse de savoir qu'elle allait être tuée sans sommation alors que les médecins avaient été témoins du fait qu'elle n'était pas infectée, simplement mordue.
Geno : Hey... souffla le commandant qui était recroquevillé sur lui-même dans un coin de sa cellule faisant sursauter Dust qui s'approcha du mur d'où venait la voix.
Dust : Geno !? appela-t-elle sans comprendre. Pourquoi vous ont-ils mis ici ? demanda-t-elle pour meubler le silence.
Geno : On va m'exécuter... dit-il tristement en regardant Dust ou du moins dans la direction de sa voix.
Dust : Tant mieux, souffla-t-elle soulagée que le commandant, même quand elle ne sera plus là, ne pourra plus faire de mal à ceux qu'elle aime ni à aucun autre d'ailleurs.
Geno : Et pourquoi ils vont te tuer toi ? souffla-t-il tristement.
Dust : Ils ont compris que j'étais mordue... murmura-t-elle en serrant les pans de sa veste humide autour d'elle sentant les larmes affluer à nouveau.
Geno : Ho... tu sais ce qu'ils vont te faire ? demanda-t-il inquiet.
Dust : Me brûler vivante... murmura-t-elle en lâchant à nouveau ses larmes alors que Geno s'approcha des barreaux et tendit sa main vers le jeune maman.
Geno : Nightmare va venir te sortir de là... promit-il.
Dust : Non... Il doit protéger Guko et le reste de notre famille. Il me l'a promis, murmura-t-elle.
Geno : Tu as sûrement raison, souffla-t-il tristement. Pour ma part, je vais être exécuté car ils ont découvert ce que j'ai fait à Burn...
Dust : La roue tourne on dirait. Hehe.. Tu l'as cherché en même- TU LUI AS REFAIT DU MAL !? hurla-t-elle en se levant.
Geno : Oui, dit-il en s'asseyant au sol. J'en suis désolé si tu veux savoir... Savoir que l'on va mourir très prochainement fais réfléchir sur ses actions passées.
Dust se rassit faute de mieux et lui cria d'aller bruler en enfer, enragée qu'il ait osé touché à nouveau à l'enfant. Mais Geno n'essayait même plus de se cacher. Il était un monstre incapable de contrôler ses pulsions de perversion que ce soit face à Reaper ou Burn. Mais Dust n'en avait pas fini avec lui.
Dust : Qu'est-ce que tu lui as fait ?! demanda-t-elle en essayant de rester calme.
Geno : J'ai voulu coucher avec elle mais elle n'a pas voulu alors je l'ai frappée, souffla-t-il en cachant son visage dans ses jambes.
Dust : Tu me dégoutes. Je n'ai pas d'autres mots, cracha-t-elle alors que Geno rétorquait tristement qu'elle n'était pas la seule. Où est la petite maintenant ? demanda-t-elle inquiète.
Geno : A l'infirmerie... elle... elle est enceinte...
Dust : En -quoi ? demanda-t-elle ayant mal compris.
Déglutissant difficilement, Geno répéta tout en cachant son visage ayant horriblement honte d'avoir mis enceinte l'enfant-femme. Prise de haut-le-cœur, Dust se leva et se jeta immédiatement contre les barreaux en lui hurlant qu'elle allait le tuer elle-même. Comment avait-il osé aller si loin dans sa propre folie ?
Geno : Vas-y tue-moi Dust, dit-il calmement en dirigeant les mains de la jeune maman à son cou.
Dust serra de toutes ses forces le petit cou gracile mais cria quand des gardes rentrèrent pour l'emmener sur le lieu de son exécution. Elle se débattit, terrifiée quand ils la ligotèrent avant de l'asperger d'essence. Elle pleurait, hurlait comme un animal face au chasseur. Elle leur criait son envie de vivre, ne pouvant abandonner cette lutte incessante pour la survie qui avait commencé il y a plus d'un an. ELLE VOULAIT VIVRE !
Mais les soldats, pour ce « monstre déguisé », n'eurent aucune pitié et allumèrent le bûcher surveillant de près la montée des flammes qui léchaient avec perfidies la peau nue de Dust qui brûlait vive à l'abri des regards indiscrets. La douleur immense n'avait pas de qualification pour la jeune mère dont les lambeaux de peau calcinée s'amusaient à se détacher de ses jambes, remontant comme de perverses mains, entre ses cuisses pour que les maigres tissus fusionnent littéralement avec ce qu'il restait de chaire sur la torche vivante qui hurlait au monde l'injustice dont elle était la proie première.
Les secondes paraissaient durer des heures à l'agonie de la presque morte qui inhalait bien trop de fumée dont la toxicité emplissait les diverses couches de ses bronches, obstruant ses voies respiratoires supérieures. Il ne se passa pourtant pas plus que quelques instants, à peine, avant qu'une flamboyante ombre grenat ne se jette à corps perdu dans les flammes légères pour sauver celle qui l'avait accueillie comme sa fille. Les soldats prirent leurs armes, ne reconnaissant pas qui avait stopper leur magnifique spectacle.
Garde : Cette femme est un démon ! Il faut la brûler vive !! clama-t-il en prenant son arme pour intimider le sauveur de cette infectée.
Cependant, Burn avait déjà disparu avec Dust cherchant Geno à l'odeur pour qu'il l'aide à sauver Dust brûlée au troisième degré. La brulée était en piteux état, l'épiderme et le derme complètement détruits sur les jambes où muscles et os étaient désormais visibles. La peau autrefois laiteuse de la jeune mère était désormais noire, à l'aspect cartonné. Elle ne ressentait même plus la douleur puisque ses terminaisons nerveuses étaient elles aussi détruites.
Une fois que la jeune femme eut trouvé Geno, ils partirent vers l'infirmerie pour débuter une longue opération sur la jeune maman. Délivré son tortionnaire de sa cellule n'avait été qu'une bagatelle pour celle qui se battait avec l'énergie du désespoir de sauver l'infectée. Burn assista Geno du mieux qu'elle put, étant elle-même bien brûlée par le bûcher duquel elle avait sorti Dust. Une fois Dust soignée, Geno s'occupa de Burn tout en s'excusant à nouveau. Il s'en voulait d'avoir été trop loin dans ce qu'il n'arrivait pas à contrôler. Mais la femme enceinte ne se laissa pas soignée, refusant les soins que voulait lui prodiguait Geno.
Geno : Au moins prends ça, dit-il en lui donnant une crème pour ses brûlures alors que Burn soupira et la prit, la glissant dans sa poche.
Burn : Je la garde pour Dust. Ça lui sera utile.
Geno : Et maintenant... qu'est-ce qu'on fait ? Il faut qu'elle cicatrise...Mais sommes-nous en sécurité ici ? Dust n'est pas transportable. Il faut peut-être barricader l'infirmerie ? proposa-t-il mais Burn lui montra un papier de test à l'infection où il y avait le prénom de Dust ainsi que la négativité stipulée du résultat.
Burn : Il suffit de se montrer convainquant, railla-t-elle.
Geno : Ça je sais faire ! Mais... enfin non les gardes ne me croiront jamais... Ils n'ont plus confiance en moi après ce que je t'ai fait Burn, soupira-t-il un peu agacé.
Burn : Donc je suppose qu'ils devront avoir confiance en une pauvre femme enceinte battue par son violeur, soupira-t-elle alors que Geno baissa la tête avec honte. Et n'oublie pas. Tu dois rester en vie pour trouver un vaccin, grogna-t-elle dos à lui avant de soupirer à voix très basse une toute petite phrase avant de repartir dehors. C'est une fille.
Geno : Ne t'inquiète pas je tiendrais parole... dit-il en se dirigeant vers un bureau.
Pour sa part, Burn alla voir le colonel et commença à essayer de l'embobiner. Bien évidemment, le colonel avala toutes les paroles de la splendide jeune femme. D'ailleurs, il ne put s'empêcher de l'inviter à dîner. Mais Burn refusa platement en expliquant qu'elle devait s'occuper de la blessée. Le colonel cacha sa déception mais ne fit rien qui monterait qu'il l'était. Il souhaita une bonne continuation à la jeune femme et retourna à ses papiers. La future maman apprécia grandement cette attitude -pourtant NORMALE- et retourna à l'infirmerie pour y voir Geno en pleines recherches avec un microscope. Il ne remarqua même pas l'arrivée de la jeune femme.
Burn : Comment va Dust ? demanda-t-elle froidement à son ancien mentor qui sursauta et se tourna vers Burn.
Geno : Ho c'est toi... elle va bien elle dort.
Burn soupira et s'installa à ses côtés en caressant doucement ses cheveux sans un mot alors que Geno se plongea à nouveau dans ses recherches tout en grommelant des choses concernant les infectés. Puis il les regarda du coin de l'œil avant se concentrer sur son travail.
Burn : Tu es forte Dust, je sais que tu vas surmonter ça, lui assura-t-elle.
Quelques heures plus tard, Burn s'était endormie sur la chaise à côté de la brûlée. Geno le remarqua et alla mettre une couverture sur la future maman qui soupira légèrement et sourit dans son sommeil. Il embrassa son front et alla travailler tout en souriant timidement. La nouvellement femme dormit une petite heure avant de bailler timidement en regardant autour d'elle encore bien ensommeillée. Geno jeta un petit coup d'œil à Burn sans arrêter son travail.
Geno : Comment tu te sens ? questionna-t-il.
Burn : On fait quoi ici ? murmura-t-elle en baillant alors qu'interloqué Geno jeta un coup d'œil à la jeune femme et sursauta en voyant que ses cheveux étaient redevenus normaux.
Geno : Burn ? Comment tu te sens ?
Burn : Fatiguée, j'ai la tête qui pèse une tonne comme si j'avais eu une violente migraine, grimaça-t-elle alors que Geno la prit dans ses bras et caressa son dos.
Geno : Ce n'est rien il faut que tu te reposes ma grande.
Burn se rendormit presque immédiatement dans ses bras, épuisée malgré son précédent repos. Mais c'était compréhensible entre sa grossesse et les efforts qu'elle avait dû procurer pour sauver Dust d'une mort prématurée. Geno la plaça dans un lit et embrassa son front avec douceur. Après quelques heures à attendre, loin de l'infirmerie Nightmare s'était enfin allongé dans son lit tout en serrant Guko.
Nightmare : Dust... couina-t-il en serrant l'enfant comme une peluche souffrant atrocement de savoir son âme sœur exécutée.
Horror : Night... souffla-t-il en s'asseyant sur le lit pour caresser le dos du plus âgé. Ça va aller ?
Nightmare : J-je veux Dusty, pleura-t-il en relevant son regard larmoyant vers Horror et Dream.
Dream le prit délicatement dans ses bras en pleurant silencieusement la mort présumée de leur grande amie. Elle était malheureuse de n'avoir rien pu faire pour la sauver. Elle n'avait même pas été autorisée à la voir une dernière fois avant d'être emmenée. Elle n'avait même pas pu lui dire une dernière fois ô combien elle l'aimait malgré leurs débuts difficiles.
Dream : Je suis tellement désolée Nighty... murmura-t-elle alors que Horror serra Dream, Night et Guko tout en laissant couler quelques larmes.
Guko : M-maman est où ? couina-t-elle en serrant le pull de Nightmare.
En entendant cela, Nightmare éclata en sanglots et cacha son visage contre Dream. Horror prit sa fille avec douceur et la berça tout en embrassant son front. Dream ne pouvait retenir ses larmes et caressa tendrement les cheveux de son jumeau. Elle lui murmura que tout irait bien mais n'y croyait pas un mot. Comment pourraient-ils aller bien amputés qu'ils étaient de celle qu'ils avaient tant aimé ?
Nightmare : Je-je ne lui ai jamais prouvé que je l'aimais !! J'ai été le pire des petits amis ! Elle est morte en pensant que je ne l'aimais pas !
Dream : C'est faux Nightmare... Elle t'aimait de tout son corps... assura-t-elle.
Nightmare continua de pleurer dans le cou de sa sœur tout en serrant la main Horror en tremblant. Horror caressa quant à lui sa fille, de sa main libre, tout en lui chuchotant des mots apaisants car comment dire à sa fille que sa mère avait été froidement assassinée pour d'injustes raisons ? La Mort n'était-elle pas en soi bien trop injuste d'arracher à une enfant sa mère ?
Dream : Tu crois qu'elle a souffert... ? murmura-t-elle en pleurant.
Nightmare : D-Dusty... couina-t-il en l'imaginant hurler de douleur.
Horror : N-non Dusty est la plus forte d'entre nous ! E-elle ne peut pas être morte... couina-t-il refusant cette idée.
Dream : Elle était positive Horry... souffla-t-elle alors que Horror serra Horror et Dream dans ses bras tout en pleurant.
Nightmare : E-elle va revenir... elle revient toujours...
Dream : Je voudrais bien qu'elle revienne... souffla-t-elle toute triste.
Nightmare : J'aurais dû l'aider... ce jour-là... si je... si je ne lui avait pas dit oui pour passer dans cette bouche aération... jamais elle n'aurait été mordue par ces infectés et elle serait aujourd'hui parmi nous à serrer Guko...
Dream : On a tous notre part de responsabilité... On n'a pas bougé non plus pour prendre sa place, couina-t-elle.
Horror : Comment va-t-on expliquer ça à Guko... ? souffla-t-il en regardant l'enfant qui s'était endormi dans les bras de son père malgré ses petites larmes naissantes. Comment dire à une enfant que sa mère innocente s'est faite assassinée sans sommation pour une cause qui nous dépasse tous... ?
Dream : On-on peut... on pourra lui dire que sa maman est- était la meilleure des guerrières et qu'elle... qu'elle a dû partir au ciel, murmura-t-elle à travers ses larmes alors que Horror hocha la tête en pleurant. On pourra lui dire qu'elle aimait sa fille mais qu'elle ne pouvait rester que dans son cœur à défaut de pouvoir être physiquement présente... Dusty... pleura-t-elle tristement. Je ne peux pas croire qu'elle soit morte... pleura-t-elle alors que Nightmare prit Dream contre lui et embrassa son front.
Nightmare : Moi non plus...
Non loin de ses âmes meurtries de la mort de leur âme sœur, Stellar gazouilla vers ceux qui pleuraient pour avoir leur attention n'aimant pas toutes ses larmes versées. Sciences caressa la tête de son fils tout en restant silencieux.
Sciences : Chut Stellar...
Stellar : Gou ! s'insurgea-t-il en agitant les bras dans tous les sens alors que Horror regarda l'enfant et s'approcha pour caresser sa joue.
Horror : Qu'est-ce qu'il y a petit bonhomme ?
Stellar : Gou ! Nawak ! gazouilla-t-il fier d'avoir obtenu l'attention d'un adulte alors que Sciences sourit tendrement et donna Stellar à Horror en échange de Guko.
Horror : Ah oui ? Tout ça ? rigola-t-il en serrant l'enfant.
Stellar gazouilla encore plus dans les bras d'un autre que son papa, aux anges d'être maintenant le centre de leurs attentions. Horror embrassa son front tout en souriant. Comment de tels anges innocents avaient pu naître dans un tel enfer...
Horror : Tu es adorable petit cœur...
Stellar donna une gentille gifle à Horror et éclata immédiatement de rire alors que Horror rigola doucement n'ayant pas eu mal et fit semblant de dévorer l'enfant tout en le chatouillant. Les rires du bébé redoublèrent d'intensité et ses gazouillis envahirent le lieu. Nightmare lâcha un petit sourire en regardant l'enfant et son amant qui rigola doucement et s'allongea sur le lit tout en câlinant l'enfant.
Stellar : Gou ! Neia vivo terra ! gazouilla-t-il dans sa langue de bébé alors que Horror répéta tout en rigolant.
Horror : Petit bébé ~
Dream : Il est mignon, sourit-elle alors que Stellar lui faisait un joli doigt d'honneur sans le savoir. Heh un peu moins maintenant .
Sciences : On ne peut pas faire ça Stellar ! dit-il en tapant doucement la main de l'enfant qui rigola doucement et recommença de l'autre main trouvant le « jeu » très amusant. Stellar. On ne peut pas, répéta-t-il fermement en prenant les deux mains de l'enfant pour l'empêcher de le faire mais Stellar recommença à gazouiller en jouant avec les grandes mains dans les siennes.
Sciences : Outer regarde ça ! gazouilla-t-il en cherchant son amante du regard mais Nightmare lui rappela qu'elle était à l'infirmerie. C'est vrai ! râla-t-il en embrassant le front de son fils pour qu'il arrête.
Stellar : Ou ! couina-t-il en cherchant autour de lui sa maman pour boire à son sein.
Horror : Elle fait dodo ta maman.
Nightmare : On n'est plus considéré comme étant une menace ? demanda-t-il.
Dream : Je ne pense pas, ils nous offrent le gîte et le couvert donc c'est la preuve qu'on n'est plus considérés comme une menace... mais je ne sais pas comment va Outer.
Sciences : Je veux la voir ! Et Stellar a besoin d'elle !
Dream : Tu crois qu'ils nous laisseront rentrer ? demanda-t-elle.
Sciences : Je pense qu'ils ont voulu nous aider... souffla-t-il. Je vais aller demander ! râla-t-il en sortant de la tente quand Dream rétorqua qu'elle ne partageait pas son avis alors que Error, qui était dans les bras de Reaper qui était revenu directement de la tente de Geno, écoutait la conversation d'une oreille.
Stellar : Gooooou ! pleura-t-il en tendant les bras vers son papa sorti.
Horror : Nooon pleure pas Stellar ! Papa va revenir, dit-il en berçant l'enfant pour l'apaiser.
Stellar : Enir ! se plaignit-il en suçant son pouce activement tandis que Horror embrassa son front et le berça tout en cantonnent une berceuse.
Horror : Il va revenir ne t'inquiète pas... sourit-il difficilement alors que l'enfant finit par se calmer et s'endormir tandis que Horror sourit doucement tout en continuant de le bercer. Je veux rentrer chez nous... souffla-t-il tristement.
Dream : On veut tous rentrer chez nous Horry... murmura-t-elle en regardant tristement l'enfant. On veut tous retrouver la « vraie vie » d'avant l'épidémie. Mais je ne pense pas que cela n'arrivera un jour...
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