Chapitre 32

Dans les buissons, le soldat aux cheveux bruns demanda à son supérieur ce qu'ils devaient faire. Les survivants semblaient vivre ici en autonomie et en paix. Allaient-ils vraiment tout briser ? Mais le commandant ordonna l'attaque du camp sans plus attendre. A l'ordre clair de supérieur hiérarchique, les soldats sortirent d'un coup des buissons, plaquant Horror au sol pour l'immobiliser alors qu'alerté par le bruit, Error sortit de la maison et commença à paniquer en voyant ce qu'il se passer, rapidement suivi par Sciences.

Sciences : HEY ! JE PEUX SAVOIR CE QU'IL SE PASSE ICI ? hurla-t-il alors que Dream poussa un cri aiguë et poussa les soldats pour libérer Horror, horrifiée de voir les écussons militaires sur les vestes des assaillants.

Horror : LACHEZ-MOI !! DREAM ! COURS !! supplia-t-il.

Sciences : QUE TOUT LE MONDE SE CALME !! cria-t-il en s'approchant du chef.

Mais ce dernier assomma simplement Sciences et le prit en mode sac de pommes de terre, ordonnant à ses troupes de ramener tout le monde au camp sans les blesser si possible. Aussitôt, Dream fut éjectée au sol par l'un des soldats, tombant inconsciente dû à un choc avec une pierre non loin. Le bruit alerta Dust immédiatement qui sortit et grogna de rage laissant sa mutation prendre le relais. Certains soldats prirent donc leurs armes à feu pour fusiller Dust mais Nightmare arriva avec Guko dans ses bras tout en paniquant.

Nightmare : Ne tirez pas !! D-Dust ! Calme toi !! supplia-t-il.

Error prit son courage à deux mains et fonça vers un des soldats pour l'assommer avec une pierre. Malheureusement pour lui, un autre l'attrapa et le lança plus loin tout en l'insultant. Reaper le rattrapa de justesse pour éviter qu'il ne se blesse. Il regarda les autres pour leur dire qu'il veillait sur le petit métisse.

Reaper : METTEZ LES ENFANTS À L'ABRI !! hurla-t-il alors que Nightmare attrapa Dust pour éviter qu'elle ne se fasse tuée et partit dans la maison pour réveiller Burn et Outer.

Error : I-il faut aider Horror, Dream et Sciences... supplia-t-il alors que le soldat aux cheveux bruns s'approcha de son chef en voyant le massacre qu'était cette attaque qu'il jugeait inutile.

Inconnu : Chef... ils ne sont pas dangereux ne les blessez pas...

Chef : Je vous ai dit de ne pas les blesser. Au pire des cas vous les assommer, grogna-t-il en emmenant Sciences dans leur Jeep alors que le jeune homme prit Dream et l'emmena dans la voiture sans plus attendre.

Reaper : On fait comment !?

Error : J'attire leurs attentions pendant que tu vas libérer Dream et Sciences.

Reaper : Non ! Je refuse que tu prennes de risque ! couina-t-il en le serrant contre lui avant de s'évanouir après s'être pris un coup sur la tête.

Error : R-Reaper !! cria-t-il en larmes avant de se retourner vers la personne qui avait assommé son binôme pour le tuer mais il se prit lui-même un coup derrière la tête.

Entre temps, Nightmare entra dans la maison de Outer avec Dust pour crier à ceux encore ici qu'il fallait partir au plus vite. Apeurée par l'attaque des militaires, Guko se mit à pleurer en s'accrochant à Nightmare. Dust prit immédiatement Burn dans ses bras en réveillant Outer qui sursauta en regardant autour serrant son fils dans ses bras tandis que Nightmare berça Guko tout en essayant de ne pas paniquer.

Nightmare : Ils sont trop nombreux... paniqua-t-il tout de même.

Outer : Il faut se replier ! Vous ne savez pas où est Sci !?

Nightmare : I-ils l'ont pris...

Outer : QUOI !? ON NE PEUT PAS LE LAISSER AVEC EUX ! paniqua-t-elle en serrant Stellar qui ronflait toujours malgré l'agitation.

Dust : Je sais mais on ne peut pas laisser les enfants seuls Outer ! Les militaires sont armés et n'hésitent pas à utiliser la force. Dream est déjà blessée à la tête par leur faute.

Nightmare : Les filles ! Calmez-vous ! s'énerva-t-il.

Le petit groupe oublia presque que les soldats étaient dehors et qu'ils fouillaient toutes les maisons pour les trouver. Dust serra la plus jeune dans ses bras en murmurant qu'ils ne pouvaient pas se faire emmener. Nightmare donna Guko à Dust et se dirigea vers la porte.

Nightmare : Partez, vous cacher dans l'abri infecté, dit-il en tenant la porte faisant référence à l'abri qui était une sorte de cave cachée sous le lit. Maintenant !

Guko : N-Noot, pleura-t-elle en tendant ses bras vers Nightmare qui embrassa le front de l'enfant puis embrassa Dust avec douceur.

Dust : Je peux me battre ! Je suis plus forte que nous tous réunis ! pleura-t-elle en serrant les enfants contre elle.

Outer : Mais je ne peux pas les défendre seule... rappela-t-elle d'une petite voix. Je ne saurais pas protéger tous les enfants seule !

Nightmare : Qui s'occupera de Burn, Guko et Stellar !! Réfléchissez !! Protégez-vous ! dit-il en le poussant vers l'abri.

Mais Dust lui attrapa la manche en l'implorant de venir avec eux, complètement terrifiée à l'idée de le perdre. Devant son refus elle lui fourra les enfants dans les bras avant de les faire tomber dans la cave improvisée pour ensuite courir dehors après avoir murmuré à son amant qu'elle lui promettait de se battre pour tous les autres.

Nightmare voulut suivre Dust, mais en voyant Guko en larmes et toute tremblante, il la serra dans ses bras tout en reculant malgré lui vers la cave. Dust ouvrit en grand la porte et analysa le champ de bataille qu'était leur lieu de paix. Les soldats avaient tout saccagé. Cela la mit hors d'elle alors qu'un soldat s'approchait déjà d'elle.

Soldat : Bon ma jolie, tu vas gentiment te rendre. Toi et tous tes copains, dit-il en attrapant son bras alors que Dust grogna de rage et fit une clé de bras au soldat avant de le lancer sur un autre soldat furieuse.

Dust : RELÂCHEZ MES AMIS ! ordonna-t-elle.

Inconnu : Re bonjour, dit le jeune homme aux cheveux bruns en souriant grandement tout en s'approchant de Dust qui le reconnut et rougit immédiatement en se reculant très gênée.

Dust : PERVERS ! cria-t-elle alors que les soldats regardèrent le plus jeune avant de rire.

Inconnu : Que-quoi !? Non !! Ce n'est pas vrai !! couina-t-il gêné.

Dust : TU NOUS AS VU NUES !

Inconnu : M-MAIS JE PASSAIS PAR LA !! se justifia-t-il alors qu'un « QUOI ?! » assez prononcé se fit entendre suivi par des pas de course car un Nightmare sauvage en colère arriva avec Guko dans ses bras et saisit le brun par le col.

Nightmare : QU'EST-CE QUE J'AI ENTENDU !? hurla-t-il alors que le jeune soldat se mit à trembler en voyant le plus grand l'attraper et le lever du sol.

Inconnu : C-c'est un mal entendu !!

Dust : NIGHT ! LES ENFANTS BORDEL ! paniqua-t-elle.

Nightmare : MAIS IL T'A VU NUE !! s'énerva-t-il.

Inconnu : C-c'était pas volontaire ! couina-t-il en demandant de l'aide silencieusement à ses amis.

Dust : Tu devais protéger Outer et les enfants, le gronda-t-elle sans remarquer les soldats qui s'étaient rapprochés pour rapidement l'assommer sans demander leur reste.

Nightmare : DUSTY ! cria-t-il alors que Guko se remit à pleurer en serrant Nightmare.

Le plus grand lâcha le soldat et se précipita vers Dust mais fut plaqué au sol malgré le fait qu'il tenait Guko et ligoté. Le bébé fut écrasé pendant quelques minutes par le poids de Nightmare et hurla de douleur. C'est pourquoi un soldat d'environs 30 ans se précipita vers l'enfant et la prit dans ses bras.

Nightmare : NE LA TOUCHE PAS !! hurla-t-il avant que le soldat ne se fasse mettre en joug par le canon de Outer qui était revenue avec Stellar qui gazouillait gaiement dans son sac en bandoulière.

Outer : Donne-moi l'enfant, ordonna-t-elle alors que l'homme recula lentement mais un autre homme arriva pour l'assommer mais s'arrêta dans son élan. Il couina son nom en lâchant son arme interloqué. Outer étant de dos ne put reconnaître son interlocuteur et ne dit que grogner.

Outer : T'es qui ?

Mathieu : C'est moi ! Mathieu ! On était ensemble à l'école militaire !! dit-il se mettant devant Outer.

Outer : Mathieu ? demanda-t-elle en baissant l'arme alors que Mathieu ouvrit ses bras tout en souriant. Je n'ai quand même pas confiance. Vous avez assommé toute ma famille, cracha-t-elle furieuse.

Mathieu : Mais on ne leur fera pas de mal !! On veut juste vous emmener dans notre camp ! Ici ce n'est pas sûr ! Une vague d'infectés niveau 2 arrive ! Il faut vous évacuer ! assura-t-il.

Outer : VOUS NOUS AVEZ ASSOMMÉ SANS MÊME PARLER ! s'énerva-t-il.

Mathieu : On n'a pas le temps !! La zone a était vérifié il y a deux mois mais on ne vous avait pas trouvé ! les infectés vont bientôt arriver ! Vous devez nous suivre ! tenta-t-il de la convaincre mais si Outer hésitait, un soldat un peu jeune l'assomma sans plus de question ayant peur de la vague d'infectés à venir. Sérieusement Enzo !?

Soupirant doucement, il prit Outer dans ses bras tout en faisant attention au bébé.

Enzo : Elle a parlé d'enfants. Vous êtes sûrs qu'on a tout le monde ? demanda-t-il un peu gêné d'avoir paniqué.

Mathieu : Allons vérifier dans la dernière maison, dit-il en déposant Outer dans la Jeep.

Enzo soupira et alla dans la maison en question pour y trouver la douce enfant bientôt adulte, laissée seule et sans surveillance. L'homme brun ayant pour nom Zack, sourit doucement ayant suivi son ami.

Zack : Elle, je ne l'avais pas vue mais elle est plutôt mignonne, dit-il en rougissant légèrement tout en la prenant dans ses bras.

Enzo : Oooooh ~ Serait-ce un coup de foudre mon pote ? ~ ricana-t-il alors que la réaction du jeune homme fut immédiate, il rougit vivement en fixant son ami.

Zack : Tais-toi !! Allez dépêchons nous !

Enzo : Zack est amoureux ~ ronronna-t-il.

Zack : Ferme-la ou bien je t'enferme ici en disant qu'un infecté t'a bouffé ! couina-t-il.

Mais Enzo le regarda avec amusement mais sans ajouter un mot de plus. Les rougeurs de son ami étaient suffisantes. Zack se put s'empêcher de replacer une mèche de cheveux de la plus jeune en rougissant davantage. Ils retournèrent près de leurs collègues et montèrent dans l'une des nombreuses Jeep. Burn frissonna légèrement et se pelotonna contre la source de chaleur qui la portait alors que Zack était complètement absorbé par le charme de la plus petite.

Zack : Pst Enzo ! Passe-moi une couverture ! Elle va avoir froid ! chuchota-t-il pour ne pas réveiller l'endormie.

Enzo : Elle n'est pas en sucre ta copine ~ soupira-t-il en lui passant la couette légèrement moqueur.

Zack grogna à la remarque et couvrit cet ange tombé du ciel tout en souriant timidement. Burn sourit doucement à son tour et ronronna légèrement, se sentant bien au chaud ainsi couverte. Une fois arrivé au camps militaire, les nouveaux venus furent emmenés comme des pestiférés dans une grande cellule. Mais Zack eut vraiment du mal à donner la plus petite à ses supérieurs. D'ailleurs la jeune femme s'accrochait à cette présence légèrement rassurante. Mais Zack du tout de même donner la jeune femme aux supérieurs qui la placèrent dans la cellule.

A quoi servait cette cellule ? Elle servait à enfermer les nouveaux venus avant que les militaires ne vérifient s'ils étaient infectés. Ils n'allaient pas les laisser se balader dans le camps sans surveillance tout de même, ce serait trop dangereux. Autant dire que pour Dust et Burn, les choses s'annonçaient mal engagées. Après de longues heures, Error fut le premier à se réveiller. Sursautant violemment, il allait crier mais vit que Stellar et Guko le regardaient fixement.

Error : Les enfants... souffla-t-il en les prenant dans ses bras avec douceur.

Guko : Ruru ! gazouilla-t-elle.

Stellar gazouilla toujours autant de bonne humeur malgré ces péripéties. Rien ne l'ébranlait jamais vraiment. Il tapa gentiment sur le torse de Error pour lui signaler ce que son ventre se rappelait à son envie depuis quelques minutes.

Error : Je ne peux pas te donner à manger Stellar. C'est maman Outer qui doit te le donner, dit-il en caressant sa tête.

Guko regarda son tonton faire avant de limiter en ronronnant. Stellar regarda Guko en oubliant un peu sa faim pour babiller gaiement, communiquant avec son langage à lui. La fille de Dust prit les joues de son frère toit en babillant joyeusement. Pendant que les bébés parlaient entre eux, Error chercha une sortie possible. Mais il n'y avait pour toute sortie que la porte massive devant eux, cadenassée de divers verrous. Une épaisse cloison de béton séparait les divers cellules.

La première comportait Error et tous les enfants. Error avait-il été catalogué en catégorie enfant pour sa petite taille ? Peut-être. La seconde cellule à la droite de celle de Error, était composée de Nightmare, Dream, Sciences et Outer. Celle juxtaposant cette salle, comportait Reaper, Dust, et Horror. C'était la seule d'ailleurs à comporter une petite mansarde malheureusement condamnée avec des planches. Et comme par hasard, Burn était dans une cellule isolé, et bien plus propre et habitable que celle de ses amis.

Revenons-en à Error.

Le petit métisse se colla à la grande porte froide pour essayer de percevoir le moindre petit bruit. Énervé par ce silence, il se mit à tambouriner la porte mais regretta vite tout en se bouchant les oreilles lorsque le bruit se répercuta dans toute sa cellule. Il avait l'impression que ses oreilles saignaient à ce moment-ci et il n'était pas si loin de la vérité.

Cependant, le bruit sourd eut le mérite de réveiller la plus jeune du groupe qui se redressa et regarda autour d'elle. Elle ne mît pas longtemps à comprendre leur situation et regarda autour, comme Error avant elle, pour trouver une possible sortie. Pourquoi étaient-ils parqués là comme de vulgaires animaux ? N'avaient-ils pas la décence d'apporter un minimum de soins à ceux qu'ils traitaient comme des chiens ?

Error : Ça va aller les enfants, je vous le promet... grogna-t-il en reprenant les enfants pour se mettre dans un coin.

Burn : Error c'est toi !? On est où ? questionna-t-elle en essayant d'enfoncer la porte avec son épaule.

Error : B-Burn !? Tu es là ! couina-t-il en se collant à nouveau contre la porte alors que Burn fit de même en tapant plusieurs coups contre la porte étant face aux autres cellules. Calme toi Burn ! Écoute moi ! On est dans un camp militaire ! Il faut fuir rapidement.

Burn : Ok-ok ! On va sortir de là ! Il faut juste trouver comment...souffla-t-elle.

Error : Oui ne t'inquiète pas Burn ça ira... tu es seule ? demanda-t-il inquiet pour la plus jeune.

Elle hocha la tête avant de se souvenir que le métisse ne pouvait pas la voir à travers sa cellule alors elle répondit par l'affirmative oralement. Soulagé de la savoir indemne, Error berça les enfants tout en soupirant.

Error : C-ça va aller Burn...

Burn : Non ça ne va pas aller ! On ne sait rien du lieu où l'on est ni de la route pour rentrer à la maison !

Error : J-je sais...

Burn essaya d'attirer l'attention des adultes militaires tout en appelant à l'aide. Peut-être qu'un soldat viendrait ? Ainsi, elle pourrait lui voler ses clés pour tous les libérer. Comme par enchantement, un jeune homme ayant a peine vingtaine, arriva.

Zack : Salut, sourit-il en rougissant légèrement alors que Burn s'assit sur ses genoux et regarda le jeune homme en lui sortant le plus grand jeu d'actrice du monde.

Burn : J'ai besoin d'aller aux commodités, couina-t-elle.

Zack : H-ho oui bien sûr ! Suis moi, sourit-il en tendant sa main vers la plus petite en souriant.

Error : Burn !? A qui tu parles !? Burn !! paniqua Error de l'autre côté.

Burn hocha la tête avant de lui spécifier qu'il lui difficile de l'accompagner avec cette porte qui les séparait. Tandis qu'elle parlait, un sourire angélique embellissait son visage pour mieux duper sa carte de sortie. Zack rougit encore plus tout en regardant la splendide jeune femme. Tout en l'accompagnant vers les toilettes, Zack buvait les paroles de la jeune femme en souriant. Une fois seule dans la cabine, Burn n'eut qu'à ouvrir la fenêtre et s'y hissa pour s'échapper accédant enfin à l'extérieur sans chaperon.

Burn : Maintenant il me faudrait les clés des cellules.

Zack attendait devant la porte tout en fredonnant une musique. Il ne remarqua même pas la fuite de la plus jeune soldate qui analysait le terrain pour trouver les vestiaires afin d'y dérober un uniforme dont elle se drapa, se mêlant aux autres sans s'y inclure pour savoir où étaient les clés.

De son côté, Error stressait énormément. Burn m'était énormément de temps. Il avait peur que la jeune femme ne se fasse violée par un gros pervers du camp. Qu'est-ce qui leur assurait que ce camp n'était pas l'image même du camp de la côte Nord-Est ? L'agitation de Error réveilla doucement Stellar qui s'était endormi contre Guko. Il se mit automatiquement à pleurer en réclamant à manger.

Error : Non... Stellar ne pleure pas... Je n'ai pas à manger mon grand... couina-t-il en frappant la porte pour attirer l'attention de quelqu'un mais le petit bébé de quelques jours ne comprenait en rien le charabia de l'adulte, n'écoutant que son estomac qui criait famine alors que Guko se mit également à pleurer en s'accrochant à son tonton. QUELQU'UN !! J'ai besoin d'aide ! cria-t-il en tapant contre la porte.

Pourquoi les militaires n'avaient-ils pas laissé les enfants avec leurs mères ?

Les pleurs réveillèrent immédiatement Dust et Outer avant que tous les autres ne suivent. Les mères cherchèrent immédiatement leurs enfants et tentèrent par tous les moyens d'ouvrir les portes en appelant à l'aide. Error entendit qu'on frappait à la porte à l'opposé de lui et comprit qu'il s'agissait de Dust et Outer.

Error : Les filles c'est vous !? appela-t-il.

Outer : Error !? C'est Stellar et Guko qu'on entend pleurer !? cria-t-elle en tapant sur les murs.

Error : O-oui ! Stellar a faim et Guko a eu peur... vous allez bien ?

Outer : On est coincées dans ces putains de cellules ! Je ne sais pas comment sortir.

Error : Ça va aller... mais j'ai peur pour Burn ! Elle est partie depuis un moment déjà !! Et elle n'est pas encore revenue !!

Outer : ELLE EST PARTIE !? couina-t-elle paniquée avant de se jeter contre les parois réveillant Nightmare, Sciences et Dream pour leur expliquer la situation.

Nightmare : Il faut sortir de là !!

Error : Qu'est-ce qu'il a dit !? questionna-t-il.

Sciences : Qu'il fallait se barrer d'ici ! répéta-t-il énervé.

Mais à force d'être ignoré, Stellar cria encore plus fort. Il était affamé et peu habitué à attendre. Rien n'arrivait à le consoler, pas mal la voix rassurante et cajolant de sa maman qui lui parlait de sa cellule. Guko accompagna ses hurlements tout en tapant frénétiquement dans ses mains tout en criant des « maman », « papa » et « Noot Noot ».

Dust : Maman est là Gugu ! Elle va trouver un moyen de venir à toi mon ange ?

Guko : Mama !! Câlin ! Câlin ! pleura-t-elle en sortant des bras de son oncle pour aller vers la source de la voix de sa mère.

Dust : Je suis là mon cœur, pleura-t-elle en tendant les bras hors de sa cellule. Maman est là...

Mais les cellules étaient suffisamment espacées pour éviter aux détenus de se passer des objets. Il n'était pas possible de laisser des possibles monstres en contaminant d'autres. Guko, toujours en larmes, passa ses bras hors de la cellule tout en pleurant fortement.

Error : Viens ma puce je suis là, dit-il en la prenant dans ses bras.

Dust pleura à grandes eaux d'être si près de sa fille sans jamais pouvoir la toucher ni l'enlacer. Elle appela les gardiens d'une voix cassée par les larmes espérant un minimum d'humanité venant d'eux qui la laisseront peut-être rejoindre sa fille tant aimée. Grognant à tout ce vacarme, un soldat de garde face aux cellules, ouvrit une porte pour voir les détenus.

Garde : FERMEZ LA BORDEL ! hurla-t-il et ceci ne fit qu'empirer le cas de Guko qui hurla de peur et de tristesse.

Error : Chut princesse je suis là, dit-il en reculant vers le mur pour essayer de ne pas se faire remarquer.

Dust : C'EST UN BÉBÉ ! ET IL Y A UN NOURRISSON QUI A BESOIN DE SA MÈRE AVEC LUI ! hurla-t-elle hors d'elle alors que le garde grogna et prit son fusil tout en entrant dans la cellule de Dust et Outer.

Garde : Qui est la mère ? grogna-t-il énervé.

Error : Raclure, grogna-t-il dans sa barbe.

Garde : TU AS DIS QUOI P'TIT MERDEUX !? s'énerva-t-il alors que Error pâlit et cacha les enfants.

Error : R-rien !

Garde : Ouais je préfère !

Outer profita de cet égarement de la part du garde pour le saisir aux jambes, tirant d'un coup sec pour le faire chuter au sol dans un bruit sonore, récupérant d'une seconde à peine l'arme en regardant ses compagnons de cellule. Le garde tomba lourdement au sol et ne fit plus un mouvements en voyant le canon du fusil contre sa tempe.

Outer : DEBOUT !

Garde : Qu'est-ce que vous faites !? couina-t-il alors que Error se précipita vers les la porte.

Error : Ouvrez moi !!

Outer allait répondre mais se fit balayer au sol par un ami du garde en faction alerté par le bruit venant des cellules. Il prit la jeune femme par les cheveux, la traînant hors de la cellule qu'il avait pris soin de refermer après avoir sorti son ami de là. Il leva Outer en position assise, toujours maintenue par ses cheveux longs jusqu'à ce que l'ami du garde ne prenne un cutter pour, d'un rapide mouvement, placer ce dernier sous la gorge de Outer.

Il expliqua calmement que Outer allait servir d'exemple en étant punie pour avoir tenté de s'enfuir afin qu'aucun autre ne soit tenté de recommencer. La jeune femme fut rouée de coups sur tout le corps, ses cheveux coupés comme ses avant-bras pour lui faire passer l'envie de recommencer. Après une bonne heure de ce traitement, la blessée fut jetée dans une autre cellule plus éloignée des autres couvertes des stigmates de son action passée.

Error avait eu le réflexe de cacher la vue aux deux enfants pour éviter qu'ils ne voient ce massacre. Pourtant, il se serait lui aussi volontiers soustrait à cette vue de son amie ensanglantée. Sciences leurs avaient hurler d'arrêter ça tout en essayant de défoncer la porte. Une fois le traitement fini, il s'agenouilla tout en tendant sa main vers la cellule de son amante tout en pleurant.

Sciences : Outy pardon... pleura-t-il

Outer tremblait de froid, pleurant contre le sol humide de la cellule. Elle n'avait plus la force d'aller près de la porte pour parler avec Sciences. Épuisée et vaincue par la réprimande des soldats, elle s'évanouit sans un mot. Le garde qui s'était fait mettre au sol par la jeune femme, pesta contre le groupe mais leur lança quand même des couvertures à chacun.

Garde : Fermez la maintenant.

Dust : Et les enfants ! Vous allez les laisser mourir de faim ? Vous voulez donc avoir la mort de nouveau-nés sur la conscience ? souleva-t-elle alors que le garde grogna fortement et fit demi-tour pour aller chercher de quoi nourrir les deux bambins affamés. Le plus petit a quelques jours à peine. C'est du lait maternel qu'il lui faut. Il est allaité bordel ! C'est pas dur à comprendre même pour un abruti comme vous.

Garde : FERME TA GUEULE !! ON A DU LAIT POUR GOSSE MERDE !! hurla-t-il fatigué par les nouveaux qui étaient très bruyants.

Dust : Ce n'est pas la même chose. Ça se voit que tu n'as jamais eu de gosses. Laisse-moi aller les voir, ordonna-t-elle au garde qui réfléchit de longues secondes.

Gardes : Vous n'avez pas intérêt à fuir.

Dust : Non sans blague. J'ai vraiment une envie folle de me faire tabasser ! cracha-t-elle amère alors que le garde ouvrit la porte tout en pointant Dust du canon.

Garde : Dépêche-toi.

Dust obéit donc sagement, rentrant sans poser de soucis dans la cellule comprenant Error et les enfants qu'elle serra immédiatement contre son cœur serré de cette situation.

Dust : Tout va bien mes petits amours... assura-t-elle alors que Error répondit à l'étreinte étant soulagé de la voir indemne tandis que Guko se calma immédiatement et se lova contre sa mère en pleurant légèrement. Je suis là princesse... On va s'en sortir, promit-elle en berçant Stellar alors que Guko hoqueta mais se calma peu à peu tout en respirant l'odeur de sa maman.

Guko : P-papa... Noot Noot... pleura-t-elle.

Dust lui caressa le dos en la rassurant, lui promettant que ses deux papas allaient bien malgré tout. Ou tout du moins l'espérait-elle au plus profond de son âme. Puis le garde arriva à nouveau près de la cellule et lui tendit du lait maternel. Dust le prit et montra Outer toujours inconsciente sur le sol froid.

Dust : Elle a besoin de soins.

Garde : Je ne suis pas une nounou ! grogna-t-il en regardant l'état de la jeune femme.

Voyant qu'elle était quand même dans un état critique, il la prit dans ses bras et l'emmena à l'infirmerie. Dust soupira et berça les bébés avant de leur donner le biberon prêt. Elle espérait qu'ils n'allaient rien faire à Outer, qu'elle aurait de vrais soins. Après quelques minutes, le garde revint sans Outer.

Sciences : QU'EST-CE QUE VOUS LUI AVEZ FAIT !? paniqua-t-il.

Garde : Mais je l'ai emmené à l'infirmerie ! Que voulez-vous que je fasse d'autre ! râla-t-il en se remettant sur son siège.

Dust : Comment va-t-elle !? couina-t-elle alors que Stellar refusait le biberon qui sentait le plastique.

Garde : Mal... je suis désolé pour mon collègue mais ne vous inquiétez pas nous avons de très bon médecins ! assura-t-il en grattant l'arrière du crâne.

Sciences : JE SUIS DOCTEUR BORDEL !! LAISSEZ MOI LA VOIR !! hurla-t-il ce qui fit pleurer à nouveau Stellar qui ne supportait pas les cris même ceux de son papa. H-ho non Stellar je suis là mon ange, souffla-t-il en tendant ses bras vers l'enfant sans pouvoir le toucher.

Stellar : Aman ! pleura-t-il très affamé ce qui stressait Dust qui ne savait plus comment faire pour que le bébé accepte le biberon.

Guko : A pu pleurer, couina-t-elle en caressant la tête de Stellar tout en pleurant silencieusement.

Dust : Je sais ma chérie. Mais je ne sais pas comment faire pour qu'il accepte de boire le petit biberon, soupira-t-elle comprenant bien qu'il était affamé.

Guko : Llar faim ! Llar faim ! couina-t-elle en tapotant le sien de sa maman tout en pleurant.

Dust hésita et se décala pour ne pas être vue du gardien pendant qu'elle donnait le sein à Stellar qui but en pleurant voulant sa maman. Guko regarda le bébé se calmer doucement et caressant sa tête avec douceur comme l'aurait fait une grande sœur. Error retira sa veste et la posa sur les épaules de la maman pour éviter qu'elle n'attrape froid et que le garde ne la voit.

Dust : C'est bien mes petits bébés, il faut boire, sourit-elle alors que Stellar soupira d'aise en se sentant repu et continua de mâchouiller le sein pour se distraire.

Error : Burn n'est toujours pas revenue... chuchota-t-il à Dust.

Garde : Pas de messes basse !

Error : Je chante une berceuse pour les petits à moins que vous ne vouliez les entendre pleurer !? rétorqua-t-il de mauvaise humeur.

Le garde grogna et leur tourna le dos. Qu'est-ce qu'il détestait son affection aux cellules ! Dust sursauta et regarda Error pour être sure de bien avoir entendu. Devant le sérieux du métisse, elle lui demanda à voix basse où était partie leur amie.

Error : Aux toilettes... mais elle n'est pas revenue, chuchota-t-il.

Dust : Tu crois qu'ils ont pu... la blesser ? chuchota-t-elle.

Error : Je l'ignore... souffla-t-il de plus en plus inquiet.

Dust : Il faut qu'on s'assure qu'elle va bien... et je n'ai vu Geno nul part, souffla-t-elle inquiète.

Error : Ils auraient oublié c-ce type !! paniqua-t-il en fixant Reaper de loin qui ne semblait pas réaliser la situation. J'espère qu'il s'est fait bouffé par des rats, grogna-t-il énervé alors que Dust soupira et s'occupa des petits bébés quand un soldat proposa à celui en faction de le relayer à son tour de garde.

Garde : Je devrais rester encore une bonne heure mais si tu veux j'te ramène un café ? demanda-t-il en se levant pour s'étirer. Bonne chance ! Ah et l'un des prisonnier est à l'infirmerie. Josh a encore pété un plomb.

Le soldat eut un profond sourire tout en gardant soigneusement la tête abaissée pour que le garde ne reconnaisse pas son visage. Il lui affirma qu'il n'avait besoin de rien si ce n'est de calme. Ce fut un miracle que le soldat réussit à garder son calme en invitant gentiment son prédécesseur à quitter les lieux. Ainsi, le garde quitta la pièce tout en baillant.

Error : Il faut faire gaffe avec le nouveau...

Le nouveau venu sourit grandement et récupéra les clés comme un voleur avant de se diriger vers les cellules pour savoir qui pourrait manquer à l'appel. Heureusement pour le groupe, et contrairement à certains de ses membres, Burn, qui avait réussi à s'évader, était immédiatement venu les délivrer, les considérant pour sa part comme sa famille.

Burn : C'est Outer qu'ils ont osé toucher ? murmura-t-elle.

Sciences : Burn !? Comment as-tu fait pour sortir ?! Oui c'est Outer qu'ils ont tabassé !! Il faut la sortir de là !!

Horror : Sors-nous de la !!

Burn : Du calme, j'ai emprunté -pour ne pas dire volé- un uniforme de soldat quand j'ai faussé compagnie à celui qui m'accompagnait. Mais je ne peux pas vous faire sortir de là avant d'avoir récupéré Outer. C'est trop dangereux.

Error : O-oui mais comment faire !? demanda-t-il en s'approchant des barreaux.

Burn : Je vais aller voir l'état de Outer et je reviendrais le plus vite possible. Je vous le promets. Je ne vais pas vous laisser moisir ici plus longtemps.

Dust : Fais attention à toi... On ne sait pas de quoi les soldats serraient capables s'ils découvraient qui tu es ni même ce qu'ils peuvent faire entre eux.

Error : Fais attention ! souffla Error en serrant le fer des barreaux alors que Burn hocha la tête et vérifia que tous les autres allaient bien et n'étaient pas blessés. On va bien ne t'inquiète pas !! Fonce !!

Burn lui expliqua qu'elle avait obtenu deux heures de tour de garde qu'elle allait véritablement effectuer pour ne pas paraître déjà suspecte. Une fois le temps imparti écoulé, elle se leva et se dirigea vers l'infirmerie pour y chercher Outer afin d'évaluer l'étendue des dégâts.

Pendant ce temps, Geno, qui s'était caché dans le coffre d'une des Jeep des militaires, et chercha discrètement le petit groupe. Enfin... surtout son Reaper et sa petite Burny qui venait littéralement de passer devant lui en le bousculant sans le reconnaître trop occupée à chercher son amie parmi la foule. Mais Geno la reconnut immédiatement et la suivit tout en souriant grandement. Une fois qu'elle tourna dans un couloir, il la plaqua contre le mur et la serra contre lui.

Geno : Coucou Burny ~ ronronna-t-il alors que Burn sursauta et écarquilla les yeux en voyant Geno contre elle.

Burn : Lâche moi ! couina-t-elle à voix basse pour ne pas que d'autres les entende.

Geno : Pourquoi je te lâcherai ? demanda-t-il en l'embrassant doucement tout en ronronnant bruyamment alors que Burn avait ses deux mains plaquées contre le mur et bien qu'elle essaya de les récupérer, la poigne de Geno était trop forte.

Burn : Lâche moi immédiatement !

Geno : Tais-toi et profite ~ grogna-t-il en se collant à elle tout en l'embrassant une nouvelle fois.

Burn couina et se tortilla comme un ver pour sortir de cette situation. Il était hors de question de se refaire avoir par ce pervers manipulateur pédophile. D'ailleurs elle n'avait toujours pas compris comment elle avait pu être salie de la sorte par ce porc. Geno coupa le baiser et mit son visage dans son cou pour lui faire de doux suçons.

Burn : A-arrête Geno, couina-t-elle en tentant de le repousser. Je ne veux pas que tu me touches merde !

Geno : Et pourquoi ~ dit-il en relevant son regard plein de désir vers elle.

Burn : Parce que tu me dégoûtes ! dit-elle révulsée du regard que le commandant lui partait.

Geno recula bouleversé par cette simple phrase tout en se tenant le crâne. Gémissant de douleur, le commandant tomba à genoux en tremblant fortement. Burn en profita pour s'enfuir. Elle n'allait pas non plus plaindre son agresseur. Elle était gentille mais pas complètement stupide. Et puis elle avait une mission, et elle comptait bien la terminer pour se tirer de ce camp au plus vite.

Geno resta au sol et fut malheureusement attrapé par des soldats qui l'emmenèrent en salle d'interrogatoire. Ce fut un soldat assez gradé qui commença l'interrogatoire, demandant les formalités d'usage sans violence. Geno lui expliqua qu'il était commandant dans une autre base mais qu'elle avait été détruite. Le soldat soupira et lui offrit l'hospitalité de bonne grâce. Il le traita en son égal et lui fit apporter des vêtements neufs, mais surtout propres. Geno put prendre une bonne douche chaude, et s'habiller correctement, se raser et se couper les cheveux.

Geno : Ça fait du bien... souffla-t-il.

Le soldat lui demanda s'il avait besoin de quoique ce soit d'autre. Geno réfléchit puis demanda où avaient été enfermés les prisonniers. Il lui expliqua qu'ils avaient été mis en quarantaine dans les cellules en attente d'être examinés uns à uns par le médecin du camp militaire.

Geno : D'accord très bien. Puis-je avoir une chambre pour me reposer ? demanda-t-il adorant le confort des camps militaires.

Le soldat sourit et lui donna une chambre assez éloignée des autres pour qu'il soit tranquille en demandant si l'une des personnes avait un lien plus proche avec le commandant pour peut-être le faire passer en priorité afin qu'il ou elle puisse rejoindre son père-amant ou autre encore.

Geno sourit perversement l'espace d'une seconde et demanda au soldat de lui ramener Reaper après avoir décrit le soldat physiquement. Il pouvait bien aider son chaton à faire passer le temps. Le soldat hocha la tête et partit donner ses directives à la bleusaille. Il repartit ensuite dans son propre bureau pour trier et classer des papiers sur l'avancée de l'infection sur ses terres.

Geno jubila sur son lit tout en attendant patiemment son petit chaton. Une fois les examens terminés pour le soldat, il fut emmené dans une zone assez isolée du camp. Personne n'avait pris la peine de lui dire ce qu'il allait y faire, l'abandonnant devant la porte de la grande tente où était Geno qui entendit des pas s'arrêter devant sa tante et souriant grandement en l'entendant.

Geno : Le voilà ~ chuchota-t-il pour lui-même.

Reaper hésita entre fuir pour retrouver Outer et aider Burn à les faire s'évader ou alors rentrer dans la tente pour docilement répondre aux questions de celui qui allait l'interroger. Mais Geno grogna énervé de ne pas le voir entrer. Il ne l'avait pas élevé comme ça et ça l'énervait. Puis enfin, Reaper choisit la deuxième option en s'infiltrant dans la cahute, cherchant quelqu'un du regard avant de se figer net quand il vit Geno.

Reaper : NOPE ! Nope nope nope !

Geno : Oh que si ~ ronronna-t-il en s'approchant du soldat.

Reaper recula précipitamment et se prit les pieds dans un meuble qu'on jugerait posé ici exprès pour cet instant. Le soldat se rattrapa sur les paumes des mains et continua de reculer ainsi à quatre pattes.

Geno : Ton amie Burn m'a planté dans le couloir ~ Je vais devoir me défouler sur toi chaton ~ ronronna-t-il alors que Reaper trembla en se protégeant avec ses bras bien que ce soit inutile.

Reaper : N'approche pas !

Geno : Own pourquoi ? ~ Burn m'a fait repoussé la bite pour toi ~ ronronna-t-il en se mettant à quatre pattes sur son chaton.

Reaper écarquilla les yeux et finit allongé au sol pour s'éloigner le plus possible de Geno qui lui semblait même être une option plus mortelle que les infectés là tout de suite.

Geno : Arrête de fuir, grogna-t-il en tirant sur les jambes de Reaper pour le ramener contre lui.

Reaper couina, les larmes aux yeux et s'agrippa au meuble qui l'avait fait chuter, couinant de toutes ses forces à Geno de le lâcher car il aimait Error et rien que Error. Il ne voulait pas à nouveau le perdre car Geno aurait abusé de lui.

Geno : Menteur !! Tu m'aimes moi !! hurla-t-il en lui donnant des coups de poings au visage et dans le ventre.

Mais il n'eut le temps d'avoir une réponse de la part de Reaper qu'il fut éjecté sur le lit par Burn qui avait été alertée par le bruit et les mouvements dans les cellules. Ayant vu Geno tantôt puis Reaper mis à l'écart, le rapprochement n'avait pas été compliqué à faire. Il lui avait juste fallu retrouvé la trace du détraqué pour l'envoyer au tapis, puis elle lui feula dessus tout en restant près de Reaper pour le protéger. Car désormais, Reaper n'était plus seul à affronter Geno. Il pouvait compter sur l'aide de Burn. Geno se redressa difficilement et grogna de douleur.

Geno : Sale peste... j'aurais dû te laisser mourir avec ton putain de père, grogna-t-il en essayant une trace de sang qui coulait le long de son nez alors que Burn se mit en position d'attaque en fusillant Geno du regard.

Burn : Je t'interdis de parler de mon père, sale bâtard !

Geno : Holala ~ Burnynounette utilise des mots de grandes personnes ~ ronronna-t-il en s'approchant de sa « fille » qui ne recula pas, crachant aux pieds de celui qui l'avait pratiquement élevé à la mort de ses parents.

Burn : Recule !

Geno : Et qu'est-ce que tu vas me faire ? Me mordre ? ~ se moqua-t-il mais elle silla et recula d'un pas, perdant légèrement de son assurance mais pas sa détermination. Alors ? J'attends ~ ronronna-t-il en attrapant ses joues pour l'embrasser de force.

Burn couina de désaccord et lui tapa le dos pour qu'il la lâche. Pourquoi le militaire gradé, celui qui devait inspirer respect par son statut, celui qui l'avait un temps élevé comme sa fille à la mort de ses parents, pourquoi la traitait-il ainsi ? Mais, agacé de la voir se débattre, Geno saisit fermement son bras et lui asséna une violente gifle.

Geno : Arrête ça ! ordonna-t-il.

Elle eut un temps d'arrêt, comme un instant mort où elle ne lutta pas contre la prise de Geno. Elle était trop sonnée par l'intensité de l'une de ses réflexions. Elle avait compris depuis un temps que Geno était un prédateur, un pédophile ; mais cela voulait-il insinuer qu'il l'avait pris sous son aile car elle était justement une enfant, d'autant plus influençable de la mort de ses parents ? Geno avait-il n'eut comme projet que de se servir d'elle que pour assouvir ses pulsions pédophiles ? Profitant de son interrogatoire muet, Geno la força à se relever et la lança contre le lit. Entendant les bruits de bagarre, Zack, qui passait par là, s'approcha de la tente.

Zack : Heu... ça va la dedans ? demanda-t-il et comme Burn fut légèrement sonnée, toussant proche de la nausée, ce fut Reaper qui répondit.

Reaper : Oui tout va bien, assura-t-il en ne quittant pas Geno du regard.

Zack : Vous êtes sûr ? souffla-t-il inquiet. Une prisonnière s'est échappée . Si vous la voyez prévenez-moi !

Reaper : D'accord je vais vous prévenir ! assura-t-il en reculant doucement tandis que Geno regarda Reaper puis Burn énervé.

Geno : Burn ! Debout !! ordonna-t-il mais Burn secoua la tête ne voulant pas retourner en cellule. BURN !! DEBOUT !! hurla-t-il fou de rage qu'elle ose désobéir mais l'enfant prit peur et enjamba le lit pour se cacher derrière terrifiée. DE. PÊ. CHE. TOI !! ordonna-t-il mais Burn secoua la tête les joues pleines de larmes.

Burn : Non j'ai peur ! TU me fais peur !!

Geno : Burny je suis là viens faire un câlin ~ dit-il en baissant d'un ton mais Burn répéta qu'elle avait peur. Burn !! Ici !! appela-t-il énervé comme un sauvage aboierait sur un chien désobéissant.

Mais elle ne bougea pas d'un poil, se faisant encore plus petite alors que Reaper s'était enfuit de la tente espérant trouver Outer. Il se fichait bien que Burn se retrouvait donc seule face à Geno. Ce qui lui importait était d'échapper au fou furieux pour aller sauver les autres. Geno s'approcha de la jeune femme et l'attrapa par les cheveux pour la soulever de terre.

Geno : OBÉIS-MOI !! hurla-t-il la faisant couiner tout en s'accrochant au bras de Geno à cause de la douleur à son cuir chevelu. Debout, grogna-t-il en la regardant.

Elle gémit péniblement et obéit à l'ordre. Une part sombre d'elle en voulut à Reaper de l'avoir abandonné là face à leur tortionnaire ; mais au fond d'elle, elle le comprenait. Elle comprenait cet instinct primaire de conservation. Geno la serra contre lui puis l'embrassa tout en la faisant basculer sur le lit.

Mais elle tremblait de peur, laissant son regard traîner tout autour d'eux pour chercher le moindre objet susceptible de l'aider à se sortir rapidement de cette situation. Miraculeusement, sur la table de chevet, se trouvait un poignard appartenant au commandant qui commençait à passer ses mains sous les vêtements de la jeune femme pour lui agripper sa poitrine.

Burn : Allez un petit effort... couina-t-elle en tendant rapidement les mains pour attraper ce qui était pour le moment hors de sa portée.

Geno : De quoi tu parles ? ~ ronronna-t-il en se redressant pour regarder la jeune femme.

Suivant le regard de Burn, il sursauta en voyant qu'elle essayait d'attraper le poignard. La jeune femme se figea immédiatement et se hissa sur les coudes pour poser les doigts sur le rebord de la table, à quelques centimètres à peine du poignard qu'elle cherchait à l'aveugle ne pouvant quitter Geno du regard. Geno grogna et plaqua fermement Burn au lit avant de pousser la petite tablette au loin.

Geno : Qu'est-ce que tu voulais faire ? ~

Malheureusement pour lui, il n'avait pas remarqué que Burn avait eu juste le temps de l'attraper. Elle rétracta son bras et mit la lame entre eux, lame qui oscillait au rythme des tremblements de la plus jeune dont les larmes coulaient sur ses joues pâles dû à la peur.

Burn : Ne me touche pas, murmura-t-elle avant de le répéter avec plus de fermeté.

Geno : Que vas-tu faire lorsque l'on retrouvera mon cadavre ? Ils vont accuser Reaper tu sais ? L'insulter de tueur alors que c'était toi, toi qui était avec moi dans ce lit ~ Pourquoi ne pas profiter de ce moment ? ~

Burn : Mais Reaper n'a rien à voir... c'est-c'est pas de sa faute... couina-t-elle. Ce-ce n'est pas de ma faute si-si tu es un monstre.

Geno : Si !! C'est de ta faute Burn !! Tout est de TA FAUTE !! cria-t-il en avançant malgré la lame sous sa gorge.

Burn : N-non ! C'est de-de ta faute... c'est toi le méchant de l'histoire, pas moi, pleura-t-elle en doutant malgré tout.

Et si Geno avait raison ? Si elle était bien le monstre qu'il décrivait ? Et si Geno n'était pédophile que parce qu'elle le faisait fauter ? Oh bien sûr, une part d'elle savait que ce n'étaient que mensonges et calomnies ! Mais Geno était passé maître dans l'art de retourner le cerveau des gens. Et pour preuve, n'avait-il pas réussi tout le camp que composait les amis de Reaper à l'accepter parmi eux, libre de ses mouvements quand bien même ils savaient ce que le commandant avait fait enduré à Reaper et Burn ?

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