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Septembre 2017, Paris


Je sens deux petites mains se posées sur mon visage, puis des doigts tout fin et tout potelés saisir mes cheveux et tirer tout doucement dessus, je finis par ouvrir les yeux et souri à la vu de la magnifique petite merveille qui se trouve juste devant moi, un miracle, mon miracle.


Il me souri et pose délicatement ses lèvres sur les miennes avant de rire à gorge déployer, la complicité que nous avons lui et moi et digne de celle que j'ai entretenue avec son père, rien ne pourra jamais briser l'amour que nous avons l'un pour l'autre.


L'amour d'une mère.





Septembre 2016, Paris


- Docteur: Madame *****


Je fus couper dans ma marche par le médecin s'occupant du cas de Ramy, il s'avança vers moi d'un air sûr et décider, comme déterminée à me faire comprendre quelque chose.


- Docteur: Je ne suis pas positif pour l'état de santé de votre mari.

- [...]

- Docteur: J'ai bien peur qu'on ne puisse plus faire grand chose.


Je refusais, je refusais de l'entendre dire cela, il y à encore de l'espoir, je le sais au fond de moi, jamais Ramy ne m'abandonnerais avec notre enfant, il doit vivre, il doit voir son enfant naître, il ne peut pas mourir ainsi.


- Docteur: Chaque jour qui passe est dur à vivre pour lui.

- [...]

- Docteur: Ses défenses immunitaire sont faibles, son coeur ralentis de jour en jour.


Pourquoi me dit-il tout cela, veut-il que je craques ? Veut-il que je perde pied ? Que je perde tout espoirs de rentrer un jour avec mon mari en parfaite santé ? Je ne supporte plus d'entendre tout cela, je ne supporte plus de sentir son regard de pitié sur moi, je veux partir, je veux emmener Ramy avec moi, loin d'ici, loin de tout.


- Docteur: Réfléchissez à tout cela, car peut-être qu'un jour...Vous serez amenée à prendre une décision, une très grande décision, le maintenir en vie ou le laisser partir.


[...]


Après avoir essuyer mes larmes, je pose ma main sur la poignée de porte et après quelques secondes d'hésitation je finis par pousser celle-ci et entrée dans la chambre, l'infirmier était en train de remettre Ramy dans son lit, l'odeur de gel douche et ses cheveux un peux mouiller me laisse deviner qu'il vient tout juste de prendre sa douche, après avoir finit son travaille, il nous enfin seule.


Je m'installe doucement à ses côtés et lui embrasse tendrement la joue.


- Ramy: Tu viens d'arriver ?

- Oui, tu va bien ?

- Ramy: Oui, ne t'inquiète pas.


Il va mal, il va même très mal, il souffre, je le voies, je le ressens c'est comme un coup de poignard dans le ventre c'est une sensation horrible c'est une sensation effrayante, c'est affreux de devoir vivre cela. Personne ne devrait vivre comme-ça, personne ne devrait attendre patiemment sa mort.


- Ramy: Il grandit vite celui-la.


Il soulève doucement mon pull et caresse mon ventre, le bébé en profite pour donner des petits coups, depuis qu'il à fait connaissance avec son papa, il ne cesse de manifester sa présence.


- Ramy: T'inquiète pas mon fils, bientôt on sera tous les trois à la maison.

- [...]

- Ramy: Je t'emmènerais au parc, je vais t'apprendre à jouer au foot, à draguer.

- [...]

- Ramy: Mais comme je suis pas là pour le moment tu dois prendre soins de ta maman. Occupe de toi d'elle et la fatigue pas trop.


S'en était beaucoup trop pour moi, je ne pouvais pas rester plus forte, je ne pouvais pas faire semblant d'être forte, j'ai mal au fond de mon coeur, j'ai l'impression que je vais partir avec lui, que je ne survivrais jamais si il meurt.


- Ramy: Je t'aime mon fils.


[...]


Deux semaines sont passés, deux longues semaines ou l'état de Ramy ne c'est pas améliorer, j'ai compris que il était peut-être trop tard lorsque toute sa famille à commencer à faire le déplacement pour venir le voir, des personnes qui n'étaient même pas présente lors de notre mariage ou que je n'avais jamais vu. Chaque jour, sa chambre était occuper, il gardait le sourire, continuait de rire, de parler à tout le monde comme si de rien était. Les regards de pitié ce sont multipliés, j'avais l'impression que pour eux, mon mari avait déjà un pied dans la tombe, mais moi je continuer d'y croire, je continuais coûte que coûte, je n'ai pas le droit de l'abandonner, si moi je baisse les bras, il ne pourra jamais tenir.


Ce jour là, le 12 septembre 2016, j'était assise à ses côtés, il toussait énormément beaucoup trop, alors les médecins m'on demander de sortir le temps qu'ils l'examines.

- Ramy: T'as rien manger, va au moins t'acheter à boire.

- Non, je restes.

- Ramy: Tu veux bien aller m'acheter à boire alors ?

- D'accord.

- Ramy: Je t'aime Sûria.

- Moi aussi.


Je suis sorties à contre coeur, une voix dans ma tête m'hurlait de rester mais j'ai ignorer et je suis sortie m'acheter une bouteille d'oasis à la cafétéria, puis j'ai vu des infirmières se diriger à toute vitesse vers notre étage, après avoir payer j'ai fait le chemin inverse et chaque pat que je faisais devenais lourd c'était comme si mon subconscient voulait m'empêcher d'avancer comme si il me suppliait de ne pas y aller, c'était difficile, extrêmement difficile mais j'ai continuer, j'ai continuer à avancer jusqu'à ce que je sente une profonde douleur dans mon coeur, si j'aurais pu hurler je l'aurais fait.


Si j'aurais pu crier toute ma souffrance je l'aurais fais j'avais l'impression que j'était en train de mourir et lorsque j'arrive devant la porte de sa chambre, la scène se déroulant derrière moi était d'une horreur effroyable, armée d'un défibrillateur, le médecin était en train de réanimer Ramy, la bouteille que je tenais à la mains c'est écraser contre le sol, une infirmière c'est alors retourner et immédiatement, elle m'a soutenue avant que je ne tombe au sol, je ne sentais plus mes jambes, mes cinq sens avait comme disparu, j'avais l'impression d'être dans une pièce totalement blanche avec Ramy, à moitié mort allonger sur cette table, c'est la douleur qui m'a ramener à la réalité, j'avais mal partout sans pour autant avoir été blesser, l'infirmière aider d'une autre voulait me faire sortir. Mais je ne pouvais pas, je ne voulais pas, c'était la fin, je le savais, je le sentais je voulais lui dire au revoir je voulais l'embrasser une dernière fois avant qu'il ne parte. Le médecin leurs à ordonner de me lâcher ce qu'elles on finies par faire, je me suis diriger vers lui, alors qu'il était totalement inconscient, j'ai poser ma main sur son visage en faisant le contour comme la première fois que nous nous sommes retrouver seule, ses lèvres, son nez, ses yeux, ses joues, tout chez lui, absolument tout allait me manquer, une dernière fois j'ai posé mes lèvres sur son front, avant de son coeur ne s'arrête de battre à jamais.

















3 mois plus tard





- Sage-femme: Félicitation c'est un magnifique petite garçon.


Je regardes mon fils les larmes coulant en cascades sur mes joues, ma mère juste à mes côtés, il était parfait, magnifique, il était comme je l'avais imaginer dans mes rêves, magnifique à en couper la respiration, ce petit être est la seule chose qui me reste de Ramy et je comptes en faire ma force, je vais avancer, je dois avancer il le mérite amplement, il à besoin de sa maman, je vais être sa maman et son papa, la tête allonger contre ma poitrine, mon coeur tambourinant près de lui, je le berce tout doucement, c'était magnifique. Puis je sentis comme une présence, j'avais l'impression que Ramy était là, à mes côtés, qu'il voyait son fils comme moi je le voies aujourd'hui, il était juste à mes côtés nous serrant fort des ses bras, tout en cessant de nous murmurer qu'il nous aimes.


- Sage-femme: Vous avez choisis un prénom ?


Mon attention ce porte sur mon petit prince, mon grand miracle, et cette conversation que nous avons eux tous les deux il y à huit mois me revient en tête. Alors qu'il suce doucement son pouce, il lève la tête et son regard rencontre le mien.





Zaïr











La vie est loin d'être un long fleuve tranquille, dès la naissance certains d'entre nous sont confrontées au pire monstruosité, la guerre, la famine, l'abandon, certains ne vivent pas plus de quelques minutes. Je suis née avec cette incapacité de parler, cette incapacité de m'exprimer, de dire ce que je ressens à travers ma voix, à travers des mots, ma langue est incapable de prononcer la moindre note, mes cordes vocales sont incapable de prononcer le moindre son et pourtant je n'ai jamais manquer de rien, j'ai eu un père qui m'a protéger et traiter comme une princesse tout au long de sa vie, une mère qui m'a élever et qui m'a appris à être celle que je suis aujourd'hui, j'ai eu une soeur avec qui ma relation n'a jamais été facile mais que j'aime malgré tout.


Puis, Dieu m'a fait ce cadeau, ce magnifique cadeau qui à changer ma vie à tout jamais la première fois que j'ai vu cette homme, assise sur le rebord de ma fenêtre, j'ai d'abord cru voir rêver, une sorte de fantasme, quelque chose que l'on rêve de faire, que l'on rêve d'avoir, mais pour une quelconque raison, peut-être parce que nous avons peur, ou peut-être parce que tout simplement il s'agit d'un rêve, on n'y parvient pas. Jamais je n'aurais pu penser un jour que Ramy serait mon mari, que chaque matin en ouvrant les yeux, même en ayant passer la pire nuit de toute ma vie, me réveiller à ses côtés serait aussi beau. Une merveille, si irréel mais pourtant, il est présent.


Je l'aime à en couper le souffle, je n'aurais jamais assez de mot pour décrire la façon dont je l'aime, c'est un amour unique, le genre d'histoire qu'on ne vie qu'une seule fois dans sa vie, le genre de rêve qu'on est impossible de refaire lors de la nuit suivante, le genre d'amour qui ne meurt jamais, la flamme restera toujours allumer.


Oui, car la notre n'est pas comme celle de Parvati et Devdas, elle ne s'éteindra jamais, même après notre mort elle continuera de vivre, d'éclairer pour témoigner de notre amour, la mort n'arrête pas l'amour. La mort n'arrêtera pas notre amour.





Sûria - Les amants Maudits


Thugyh©


Edition 2016














FIN

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