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Mai 2016, Paris
- Yemma: Vous voulez pas restez cette nuit ?
- Non, merci on va rentrer.
- Yemma: Vous êtes sûr ?
- Oui, mais tu peux venir avec nous à la maison si tu veux.
- Yemma: Non, je vais pas vous dérangez.
- Tu nous déranges pas.
- Yemma: Tu est sûr ?
- Oui, je t'attends en bas.
Je la laisse aller faire son sac puis je pars rejoindre Ramy qui m'attendait dans la voiture, je sais qu'elle se sent seule depuis le départ d'Aya, et je ne veux pas qu'elle passe son temps à s'ennuyer.
- Ramy: On y va ?
- Non, ma mère arrive.
- Ramy: Je la dépose ou ?
- Elle vient avec nous à la maison.
- Ramy: D'accord.
Elle nous à rejoint quelques minutes plus tard puis nous avons pris la route jusqu'à chez-nous.
[...]
- Yemma: Le hlel de Yazel c'est dans deux semaines, tu as une robe ?
- Non.
- Yemma: On pourra t'en acheter une demain.
- Je suis à l'association demain matin, on ira l'après-midi.
- Yemma: Tu devrais te reposer un peu.
- Faire les magasins c'est pas non plus du repos.
Je me lève avec difficulté afin de nous faire un petit thé, pour une première grossesse tout ce passe plutôt bien, à part mon ventre qui tire et mes difficulté à marcher, tout va bien, j'espère juste que mon bébé sera en parfaite santé, à ma dixième semaine de grossesse, nous avons fait un test grâce à un petit prélèvement du placenta pour savoir si oui ou non notre bébé est porteur de la maladie, et c'est avec une immense joie que le médecin nous à annoncer qu'il allait parfaitement bien, lors de la naissance, ils feront un autre test mais pour le moment, je n'ai pas de quoi m'inquiéter.
[...]
Après avoir dîner, Ramy est venue s'installer à mes côtés et comme à chaque fois, il me maintient contre lui en me tenant par la taille.
- Ramy: Qu'est-ce que tu as ?
- Rien.
- Ramy: Me ment pas.
- J'ai juste peur.
- Ramy: De quoi ?
- De l'accouchement, de devoir m'occuper d'un bébé.
- Ramy: Je serais là.
- Mais si tu pars au travaille et que je me retrouves seule avec lui ?
- Ramy: Tu y arrivera Sûria.
- Et si il ne m'entend pas. Comment je pourrais le consoler si il pleure. Peut-être qu'il ne me reconnaîtra pas.
- Ramy: Moi je ne t'entends pas et pourtant je t'aime.
- Mais toi tu es un adulte.
- Ramy: T'es bien plus forte que tu le crois. J'ai confiance en toi.
- [...]
- Ramy: Je serais là, y'a ta mère, la mienne, t'es pas toute seule.
- [...]
- J'ai peur qu'il m'aime pas en grandissant, ou qu'il ai honte de moi.
- Ramy: Il t'aimera, tout les enfants aimes leur parent. Et il aura pas honte de toi.
- [...]
- Ramy: Fais moi confiance, tout ce passera bien.
[...]
Il était tard, dans les environs de vingt heure, j'était très fatiguer alors je suis aller me coucher très tôt après avoir manger j'ai tenter d'attendre Ramy en vain, la grossesse me fatiguait beaucoup. Ma mère était en bas en train de regarder la télé lorsque sa sonne à la porte, je ne bouges pas et laisse ma mère ouvrir, quelques minutes plus tard j'entends deux voix bien distincte celle de Zûhir et Elyas, les deux frères de Ramy. Je décides donc de descendre les saluées j'ai attacher un foulard autour de ma tête et je me suis changer pour être plus présentable. Alors que j'était dans les escaliers, j'entendais à moitié leur conversation.
- Zûhir: Il est à l'hôpital.
- Yemma: Mais...il n'est pas... ?
- Zûhir: Non, l'hôpital nous a appeler en fin d'après-midi.
- Yemma: Pourquoi vous n'êtes pas venue ?
- Zûhir: On voulait être sûr avant d'inquiéter Sûria.
Au même moment j'entre dans le salon, immédiatement un mal aise prend place dans la pièce, ma mère s'approche de moi et me tient par la main, je sentais le regard de Zûhir et d'Elyas sur moi, des regards plein de tristesse et de pitié. Elyas avait pleurer, j'en était sûr il n'y avait aucun doute, Zûhir à toujours été un un mystère pour moi, il ne c'est jamais montrer méchant, juste froid et polie.
- Yemma: Sûria, vient ma fille, assis toi.
Je m'assois à ses côtés sur le canapé et Zûhir prend la parole.
- Zûhir: Ramy est à l'hôpital, il à eu un petit accident de voiture.
J'ai cru que mon coeur allait sortir de ma poitrine, Ramy était à l'hôpital, c'était donc cela qu'ils étaient venues m'annoncer, c'est pour ça que Elyas à pleurer, mais, si il à pleurer c'est que cela doit être grave, pourtant Zûhir à dit que c'était un "petit accident de voiture "bj'ai commencer à ressentir une douleur tout au fond de mon ventre, c'était affreux, j'avais peur que mon état empiète sur celui du bébé, j'avais peur de mettre en danger mon enfant.
- Yemma: Sûria, calme toi. Aider moi on va la monter en haut.
- Non, non je veux aller le voir.
- Yemma: Il faut que tu te reposes tu stresse trop ce n'est pas bon pour le bébé.
- Je veux aller le voir.
- Yemma: Calme toi, arrête de pleurer.
Je n'arrivais plus a penser correctement, la douleur dans mon ventre c'était stopper mais celle dans mon coeur était toujours présente, mon mari était surement en train de mourir et je ne pouvais rien y faire, la peur c'était emparer de moi, j'avais peur qu'on m'annonce que tout était terminer et qu'il était partie.
- Zûhir: Habille toi, on va à l'hôpital.
C'est sans attendre que je suis aller m'habiller, avec l'aide de ma mère, une fois prête nous avons pris tous les quatre la route jusqu'à l'hôpital, Zûhir m'a alors expliquer que pendant qu'il conduisait Ramy à eu un excès de mucus qui à entraîner des troubles respiratoires et un ralentissement du coeur. J'entendais bien au son de sa voix que pour lui, Ramy était condamnée, et qu'il n'avait plus aucune chance de survie mais je ne voulais pas y croire je gardais toujours espoir et j'espérais qu'un jour on puisse vaincre cette maladie.
Une fois arriver à l'hôpital, nous nous sommes tous les quatre diriger ver l'accueille ou le médecin semblait nous attendre, il m'a alors expliquer qu'il à eu un accident, ses difficulté respiratoire étaient beaucoup trop importantes, et le ralentissement de son coeur n'arrangeait rien, de peur qu'il fasse une crise cardiaque il allait donc être hospitaliser pour une durée indéterminée.
- Yemma: Elle peut le voir ?
- Docteur: Oui, mais très rapidement.
La main posée sur mon ventre je me suis diriger comme un robot jusqu'à sa chambre au moment ou j'allais entrer j'ai sentie une présence juste derrière moi, c'était Zûhir, il tenait dans sa main un mouchoir.
- Zûhir: Essuie tes larmes avant d'entrer.
Je ne comprenais pas le but de son geste, mais je l'ai quand même fait.
- Zûhir: C'est difficile pour lui, alors essaye de ne pas pleurer.
Il partit immédiatement après, j'était encore troubler, mais je savais qu'on fond il avait raison, Ramy se sentait faible et impuissant, mes larmes ne feraient qu'augmenter le sentiment de culpabilité. C'est tout doucement que je suis entrer dans sa chambre, après avoir fermer la porte je me suis diriger vers lui avec la même lenteur, il était allonger, anormalement pâle sur le lit, ses lèvres étaient étrangement rose et le bout de son nez aussi. Je me suis installer sur le lit à ses côtés et au même moment il ouvrit ses yeux.
Un sourire se dessina sur ses lèvres, un sourire que j'ai tenter de lui rendre, il ne faut pas que je pleures, je dois être forte pour lui, pour sa famille, pour notre bébé, il ne faut pas que pleure.
- Ramy: Sûria....t'es là ?
Je me suis contenter de prendre sa main dans la mienne et de la caresser tout doucement.
- Ramy: Je rêvais de toi.
Je n'ai pas pu retenir mes larmes plus longtemps, l'une d'entre elle roula sur ma joue avant de s'écraser sur sa main, il porta alors sa main sur mon ventre et le caressa tout doucement et ce fut à ce moment là que je ressentie une étrange sensation, j'avais comme l'impression que quelque chose se retournait en moi même, une minuscule petite bosse se forma sur mon ventre, la sensation était indescriptible, le bébé venait tout juste de bouger.
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Thugyh©
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