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Mai 2016, Paris

Je me regarde dans le miroir et caresse tout doucement mon ventre, cinq mois que je porte la vie en moi, cinq moi de pure bonheur, je n'arrive toujours pas à croire que je suis enceinte, il y à quelques semaines, nous avons eu un rendez-vous chez la gynécologue, il m'a permis de savoir que j'était enceinte de cinq mois et deux semaines, jamais je n'aurais cru être enceinte de cinq mois, elle m'a alors expliquer que j'ai fait un petit déni de grossesse mais que bientôt, mon ventre n'allait pas tarder à grossir. Et une semaine plus tard, j'avais déjà une petite bosse, selon elle, c'est psychologique. Je m'en suis même voulu de ne pas avoir remarquer plus tôt que j'était enceinte. Durant le rendez-vous, elle nous à proposer de connaître le sexe du bébé, mais j'ai préférer attendre le jour de la naissance pour le savoir.

[...]

Après avoir enfiler un jogging et un tee-shirt je suis aller attendre patiemment mon mari dans le lit, quelques minutes plus tard, il m'a rejoint avec un sachet dans les main.

- Ramy: Tien, c'est la crème de ma mère pour les trucs la.

Il parlait des vergetures, sa mère est revenue d'Algérie, et elle m'a apporter des tas de soins pour le corps des femmes enceintes, ça me fait beaucoup de bien et je me sens beaucoup mieux. Je range le sachet dans la petite commode puis me cale contre lui dans ses bras, il posa sa main sur mon ventre et comme tous les soirs, il est à la recherche du moindre mouvement du bébé.

- Ramy: Il bouge toujours pas ?

- Non.

- Ramy: C'est un fainéant !

- rire

- Ramy: Fait un truc pour qu'il bouge.

- Je peux rien faire.

- Ramy: Il dort là ?

- Je pense.

- Ramy: Il fait que manger et dormir celui-la.

Il s'abaisse doucement au niveau de mon ventre puis commence à parler au bébé.

- Ramy: Faut que tu bouges la, tu dors trop.

- [...]

- Ramy: Papa il veut te voir bouger !

- Laisse-le.

- Ramy: Si il bouge, je le laisse.

- Il bougera quand il voudra.

- Ramy: L'écoute pas, écoute papa mon fils.

- On sait même pas si c'est une fille ou un garçon.

- Ramy: C'est un garçon, l'instinct paternel.

[...]

- Yazel: Allée devine !

- Je sais pas.

- Yazel: Adama va venir demander ma main.

- Je suis heureuse pour toi, enfin.

- Yazel: Tu peux pas savoir comment je suis heureuse.

- J'imagine, je suis passer par la moi aussi.

- Yazel: Alors, il va comment le petit bébé ?

- Il va bien.

- Yazel: Tu me dis si il bouge.

- J'ai l'impression d'entendre mon mari. Il devient fou parce qu'il bouge toujours pas.

- Yazel: Je le comprends, je kifferais sentir mon bébé bouger.

- Moi aussi, mais je suis pas presser, il finira par bouger.

- Yazel: J'ai envoyer un message à Younes, il va venir nous chercher.

- D'accord.

- Yazel: Tu sais si Ramy et lui ils sont pas en embrouilles ? Parce que il passe plus du tout chez-nous.

- Non, mais il est occupé en ce moment, moi aussi je le voies plus beaucoup.

- Yazel: Humm, c'est bizarre quand même.

- Peut-être qu'ils se voient en dehors.

- Yazel: Ouais, peut-être. Tien ! il est là.

En effet Younes venait tout juste d'arriver, il salue sa soeur puis au moment ou il s'apprêtais à me saluer, j'ai sentie comme un blocage lorsque ses yeux se sont posées sur mon ventre, j'avais comme l'impression qu'il était dégoûter, il à fait une mine dégoûter, et cela m'a vraiment refroidies, je voulais vraiment pas monter en voiture avec lui, j'ai trouver sa façon de me regarder étrange et je penses que même Yazel l'a remarquer. J'avais qu'une seule envie, lui cracher en pleine figure, finalement peut-être que Yazel à raison, Ramy c'est peut-être éloigner de lui, ou Younes de Ramy.

- Younes: Ca va ?

- Oui, je vais rentrer en transports.

- Yazel: En transports ?

- Oui.

- Yazel: T'es folle ?! T'es enceinte tu va pas prendre les transports.

- Je veux marcher un peu, ça va me faire du bien, je t'envoies un message dès que j'arrive.

Je pars sans la laisser répondre, j'ai finalement décider d'aller voir ma mère, Ramy passera me prendre en sortant du travaille, j'essayais de passer du temps avec elle depuis la disparition d'Aya, elle s'inquiétait toujours autant, nous avons passer une bonne journée elle et moi, elle me donnait des conseils pour la grossesse, c'est dans ce genre de moment qu'une maman est très précieuse, pour conseiller ses enfants lorsqu'ils deviennent parents à leur tour. Ramy est venue me chercher très tard, mais il était tellement tard que finalement nous sommes restez dormir tous les deux dans mon anciennes chambres.

- Ramy: C'est quoi ça ?

Il avait en main le journal intime que je tenais lorsque j'était plus jeune.

- Mon journal intime.

- Ramy: Humm, je peux lire ?

- Oui, si tu veux.

- Ramy: Sah ?

- Oui.

Je n'ai aucun secret pour Ramy, et à vrai dire, il n'y à rien de bien intéressant, petite je n'avais personne à qui me confier alors je me suis faite mon propre journal avec des feuilles que j'ai décorer comme je pouvais.

Il c'est installer dans mon lit et à commencer à lire par moment il fronçait les sourcils et parfois il avait un visage neutre, jusqu'à ce qu'il se mette à tourner furtivement les pages, je sentais qu'il était irritée par quelque chose.

- Ramy: C'est qui Riad ?

- Un garçon.

- Ramy: Excuse-moi, je pensais que c'était une fille.

- [...]

- Ramy: T'as écrit trois pages sur lui !

- C'était un garçon de ma classe quand j'était au collège.

- Ramy: Tu l'aimais ?

- Non, je l'aimais pas, mais il était gentille avec moi.

- Ramy: Si tu l'aimais pas, pourquoi t'as écrit trois pages sur lui ?!

- Parce que je le considérais comme un ami.

- Ramy: Et t'écrit trois pages pour un ami toi.

- Oui.

- Ramy: Tien, j'ai plus envie de lire.

- Qu'est-ce qui à ?

- Ramy: Rien.

Il paraissait fatiguer et moi aussi, alors je me suis contentée de l'embrasser sur la joue avant d'éteindre la lumière, on était un peu à l'étroit dans mon lit, mais être coller à Ramy ne me dérangeait pas.

[...]

Alors que je somnolais, je sens Ramy se relever et allumer la lampe de chevet.

- Ramy: Sûria ?

- Oui.

- Ramy: Si tu l'aimais tu peux me le dire.

- Je l'aimais pas Ramy.

- Ramy: Non mais tranquille, je veux juste savoir.

- Je n'ai aimé que toi et mon papa.

- Ramy: Alors pourquoi tu as rien écrit sur moi ?

- J'avais douze ans, je te connaissais pas.

- Ramy: Mais maintenant tu me connais.

- J'écrirais sur toi alors.

- Ramy: Oui, mais plus de trois pages.

- D'accord.

Il sourit éteint la lumière puis s'allonge en me serrant fort contre lui.

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Thugyh©

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Il se passe pas grand chose dans cette partie, mais la fin approche il reste moins de cinq parties