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Novembre 2016, Paris





OMNISCIENT


- Younes: Je t'ai ramener un grec.

- Ramy: Merci.

- Younes: Tu sors quand ?

- Ramy: Demain normalement.

- Younes: Trois mois à l'hôpital c'est dur.

- Ramy: [...]

- Younes: T'es bien maintenant non ?

- Ramy: J'ai menti Younes.

- Younes: Menti ? Sûr quoi ?

- Ramy: Ma dernière opération, elle c'est mal passé.

- Younes: [...]

- Ramy: Faut que tu le dise à personne.

- Younes: Tu m'en demandes trop, ta mère elle pleurait dans mes bras Ramy.

- Ramy: Justement c'est pour éviter ça que je préfère rien dire.

- Younes: [...]

- Ramy: Si il m'arrive quelque chose, je sais que ma mère et ma soeur arriverons à s'en sortir. Elles sont fortes je le sais, je les ai vu ce relever après la mort de mon père.

- Younes: [...]

- Ramy: Mais Sûria...Elle est trop faible.

- Younes: C'est toi qui la rend faible Ramy. C'est pas un bébé, elle à vingt ans, tu lui rends pas service en lui mentant, je l'ai vu hier, elle crois que tout va bien, que c'est finit. Faut que tu lui parles, que tu lui explique.


- Ramy: Je vais lui parler, mais je veux que tu fasses quelque chose pour moi.

- Younes: Quoi ?

- Ramy: Si je meurs, je veux que tu t'occupes d'elle, que tu la laisse pas seule, soit la pour elle, comme un frère.

- Younes: Tu peux compter sur moi.


[...]


L'hiver faisait peu à peu son arriver et aujourd'hui, Ramy allait enfin quitter l'hôpital, cela faisait trois mois qu'il était hospitalisé, il allait enfin quitter les couloirs blancs et l'odeur de la mort. Après avoir rassembler toutes ses affaires, c'est avec l'aide de ses frères qu'il prit la route jusqu'à chez-lui, déçu de ne pas la voir, Ramy était loin de ce douter qu'au même moment chez-eux, Sûria était en train de s'activer pour lui offrir une soirée de bienvenue, il pensait qu'elle lui en voulait encore, malgré son opération, leur relation était toujours aussi tendues, une certaine gêne c'était placer entre eux, elle l'aime et lui aussi l'aime mais personne n'arrive à briser la glace.


[...]

Lorsqu'il passe la porte, c'est avec étonnement que Ramy trouve toute sa famille réunit pour son retour, même sa famille la plus éloigner était présente, après avoir saluer tout le monde, c'est d'un pat lent qui se dirige vers sa femme, un simple bisou sur le front, mais en réalité il mourrait d'envie de l'embrasser et de la serrer fort dans ses bras. La soirée c'est très bien passer, Ramy à profiter des siens alors que Sûria elle s'activait en cuisine, il ne l'avait presque pas vu de la soirée et elle lui manquait énormément, il s'éclipsa tout doucement afin d'aller rejoindre sa bien-aimée.


- Ramy: Qu'est-ce que tu fais ?

- Sûria: Je nettoies un peu.

- Ramy: Reste pas ici, viens.

- Sûria: Je suis bien ici.


Un silence pesant régnais dans la pièce, la gêne qui c'était installer dans leur coupe était loin d'être bénéfique, Ramy sentait qu'elle s'éloignais de lui, il voulait regagner sa confiance comme à leur début, mais Sûria était beaucoup plus coriace qu'il ne le pensait.


- Ramy: Tu m'en veux encore ?

- Sûria: Non, je te l'ai déjà dit.

- Ramy: Alors pourquoi t'es froide ?

- Sûria: [...]

- Ramy: Je te laisses.


Il s'apprête à partir lorsqu'elle le retient, elle s'approche de lui doucement puis pose sa tête contre son torse en enroulant ses bras autour de sa taille, il la sert à son tour puis pose sa tête sur ses cheveux qu'il embrasse de temps à autre.


- Ramy: Tu m'as manquer.

- Sûria: [...]

- Ramy: Viens, on va rejoindre les autres.


Sûria


- Yazel: Il va me présenter à sa mère, tu te rends compte.

- [...]

- Yazel: J'ai trop peur.

- Tout ira bien.

- Yazel: Mais t'imagine si elle m'aime pas.

- [...]

- Yazel: Il me quittera j'en suis sûr.

- Je suis sûr qu'elle va bien t'aimer, soit patiente et reste toi-même, ne joue pas un rôle.

- Yazel: Humm, je stresse trop, j'espère que tout ce passera bien.

- Tu peux y aller, il reste plus que l'aspirateur à passer là-haut, je vais le faire.

- Yazel: T'es sûr ? Je peux rester un peu, je travaille pas demain matin.

- Non, non vas-y. Je vais me débrouiller.


Elle part se laver les mains puis enfile sa veste me salue et finit par rentrer chez-elle, les invitées sont parties depuis une bonne heure et Ramy est partie comme à son habitude lorsqu'il est anxieux ce réfugier dans son bureau, je sais qu'il s'inquiète pour son travaille, même si nous n'avons pas de problème financier il aime travailler, rester toute la journée à la maison va le rendre complètement fou, et je m'inquiète beaucoup pour lui. Sa maladie à réellement pris le dessus sur notre couple, il à été hospitalisé durant trois mois.


Cela à été difficile aussi bien pour lui que pour moi, et son " infidélité " n'a rien arranger, mais aujourd'hui je suis confiante, je sais qu'on peut s'en sortir, nous sommes beaucoup plus fort que cela, et j'espère sincèrement que tout ira bien à présent, sa dernière opération c'est bien passée, alors il n'y a pas de raison que je m'inquiètes de ce côté là.


[...]


Après avoir terminer le ménage, je suis aller prendre une douche rapide et je me suis empresser de rattraper mes prières, comme à mon habitude, je me suis allonger sur le canapé avec un livre et un plaid me couvrant les jambes lorsque Ramy me rejoint, il vient s'installer à mes côtés et me fixe pendant de longues secondes.


- Ramy: Sûria ?


Je repose le livre et porte mon attention sur lui.


- Ramy: Viens.


Dit-il en désignant ses genoux, je pars m'installer rapidement sur lui en me calant contre son torse pendant qu'il m'embrasse dans le coup.


- Ramy: Il faut qu'on parle.


Je sens mon estomac se serrer, en général lorsqu'une personne prononce cette phrase, cela ne présage rien de bon, je crains ce qu'il va me dire et je penses qu'il la sentit puisqu'il me demande de me détendre.


- Ramy: Je...J'ai pris conscience d'une chose depuis qu'on est mariés.

- [...]

- Ramy: Je me suis rendue compte que c'est pas de la mort que j'avais peur, parce qu'on mourra tous un jours, l'être humain à peur de la mort mais pas de la vie qui l'attend après celle-ci. Ce qui me fait peur c'est de te laisser seule.

- [...]

- Ramy: Je me suis rendue compte que je t'ai trop protéger, et que je t'ais pas assez préparer, il y à de grande chance que je meurs et j'ai peur de ce que tu va devenir.

- Tu n'as pas à avoir peur, je sais que je donne une image de la femme-enfant immature, mais je m'y suis préparer depuis très longtemps Ramy.

- Ramy: [...]

- Te dire que je n'ai pas peur pour mon sort serait mentir, mais l'important c'est toi, pas moi, on s'occupe de toi, de ta guérison, pas de moi.


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Thugyh©

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