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Juillet 2016, Paris

- Ramy: Sûria !

Je pose mon livre et le rejoint dans la salle de bain, il était devant le miroir avec une serviette autour de la taille.

- Ramy: Vient.

Je m'avance, il m'attrape par la taille et me pose sur le rebord du lavabo puis me tend le rasoir.

- Ramy: Tient, rase moi un peu stp.

C'est une habitude qu'il a depuis notre mariage, il veut toujours que je lui taille sa barbe, car selon lui, il se sent plus beau lorsque c'est moi qui le fait.

Je commence à couper un peu sous son œil expert, dans quelques jours, nous allons nous envoler pour l'Algérie et je dois reconnaître que j'angoisse beaucoup, j'ai peur de rencontrer la famille de Ramy, peur de leur jugement et des préjugés. Ils savent que nous sommes mariés et ils savent aussi pour mon mutisme mais ils n'y on pas été confronté.

- Ramy: Concentre-toi tu va me couper.

- rire

- Ramy: A quoi tu penses ?

- [...]

- Ramy: Tu stresse pour le voyage ?

Je lève la tête et mon regard rencontre le sien, je pose la lame puis essuie sa barbe pour retirer la mousse, il m'embrasse sur le bout du nez puis me dit.

- Ramy: T'as pas à avoir peur, tout va bien ce passer.

2 semaines plus tard

Nous venons tout juste d'atterrir à Alger, c'est la première fois que je viens en Algérie et Ramy ne m'a pas menti c'est un très beau pays pas plus beau que le Maroc mais on s'y sent bien.

Après avoir récupéré nos valises, nous nous sommes rendues jusqu'au parking, deux cousins de Ramy nous attendaient là-bas. Après les salutations nous avons pris la route, ils étaient très gentil avec moi, la famille de Ramy vivait à quarante minutes de l'aéroport alors nous avions beaucoup de route à faire, j'en est profiter pour dormir un peu afin d'être plus reposer lorsque nous serons arrivées.

Nous allons faire deux semaines en Algérie puis deux au Maroc, ensuite nous serons de retour en France pour notre mariage civil.

[...]

- Ramy: Sûria, on est arrivés

J'entre ouvre les yeux puis baille et finit par les ouvrir correctement et effectivement nous étions arriver dans un petit village très animée par les rires et les cris d'enfants.

Je sors de la voiture juste après Ramy, ses cousins nous aident pour les valises, nous arrivons ensuite devant la façade d'une magnifique et grande maison, un des cousins ouvre la grande porte nous traversons une cour avant de nous retrouver devant une porte beaucoup plus petite, Ramy toque et quelques secondes plus tard une femme vient nous ouvrir, elle nous accueille chaleureusement puis cris des mots en arabes, elles nous emmène jusqu'au salon ou beaucoup de monde nous attendait, ils nous on tous salués, puis Ramy nous à dirigées vers deux femmes, assez âgées.

- Ramy: C'est mes deux grand-mères, celle de droite Zina, c'est la mère de mon père et celle de gauche Lamia c'est celle de ma mère.

Je me suis baisser vers les deux femmes pour leur embrasser sur le front, Zina elle pouvait encore se déplacer seule mais Lamia étaient beaucoup trop âgée. Elles m'on embrassées à leur tour, c'était vraiment magnifiques, elles étaient tout simplement magnifique, Ramy c'est baisser à son tour pour les embrassées, il est longuement rester discuter avec elles, c'étaient assez difficile car elles sont très âgés toutes les deux mais il était très patient, très compréhensif tout comme avec moi. Il m'a raconter qu'elles sont amies d'enfance et qu'elles on toujours voulus mariés leurs enfants en l'occurrence les parents de Ramy, voilà pourquoi ils vivent tous ensembles.

[...]

Nous avons passées deux semaines magnifique en Algérie, je ne regrettais pas du tout d'être venue, toutes mes appréhension avait disparu, tout le monde à été très gentille avec moi, et j'aimais passées du temps avec ses grands-mères, deux femmes pures et pieuses, nous avons finalement fait trois semaines en Algérie et une Maroc, nous avons passées la fin du ramadan là-bas, puis nous sommes rentrées deux semaines avant notre mariage.

[...]

- Ramy: Tu va bien ?

- Oui et toi ?

- Ramy: Très bien.

Je lui souri et pose ma main sur la sienne, la gauche droite sur le volant, la droite dans la mienne, le regard rivé sur la route, Ramy conduit tranquillement jusqu'à chez nous, il y à quelques heures, je lui est dit " oui " devant nos familles et nos amies. Notre mariage c'est parfaitement bien dérouler, comme je le voulais et aujourd'hui, je suis la femme la plus heureuse du monde.

OMNISCIENT

- Aya: Qu'est-ce que tu fais ?

- Yemma: J'ai fais des gâteaux, ta sœur va pas tarder.

- Aya: C'est pas ma sœur et tu le sais. 

Shazia ne répondit pas et continua de cuisiner l'arrivée de Sûria dans sa vie à été une bouffée d'air frais, même si Aya est sa fille biologique au fond elle a toujours eu une préférence pour Sûria,  elle se disait qu'elle devait l'aimer au même titre qu'Aya mais elle a finit par oublier qu'elle avait une autre fille.

- Aya: Tu va lui dire un jour à ta fille parfaite ?

- Shazia: Arrête !

- Aya: Quoi ?! Pourquoi tu lui dis pas ? T'as peur qu'elle s'échappe et que tu te retrouves seules avec moi ?

- Shazia: Me parle pas comme ça Aya ! Je suis ta mère ! Tu me dois le respect !

Beaucoup trop occuper à se disputer les deux femmes n'entendirent pas l'arriver de Sûria jusqu'à ce que celle-ci entra dans la cuisine.

- Aya: Sûria a été adopté et tu lui ment depuis vingt ans.

Lorsqu'elles lèvent la tête elles trouvent Sûria dans l'encadrement de la porte complètement déboussolé.

Sûria

C'est une fois que j'ai passé la porte de chez moi que j'ai laisser mes larmes s'échapper, c'était horrible, j'avais mal, je souffrais, pourtant je n'avais aucune plaie apparente, non, ma blessure était cacher tout au fond de mon coeur, j'avais l'impression qu'une personne était entrain de l'arracher et de le serrer de toutes ses forces, j'ai comme l'impression d'être insignifiante, d'être une inconnue, on m'a menti toute ma vie, on m'a menti sur mes origines, sur ma naissance, sur absolument tout, j'ai l'impression que toute ma vie n'est que mensonge, j'aurais voulu hurler ma douleur, mais rien ne sortait, seule mes larmes coulaient silencieusement et finissais par s'écraser contre le carrelage glacée.

La phrase tournait en boucle dans ma tête, j'aurais voulu avoir une télécommande et appuyer sur stop mais c'était impossible, je n'arrivais pas à penser à autre chose, je me suis recroquevillé à terre en ramenant mes genoux contre ma poitrine, à ce moment-là j'avais besoin de Ramy, j'avais besoin d'entendre sa voix, besoin de sentir son parfum, besoin de ses bras autour de moi.

J'ai réussi à me relever pour me diriger vers la salle de bain, j'avais besoin de me réveiller, de me rafraîchir, et totalement inconsciente je me suis glissée toute habillées sous la douche, l'eau était glacée, j'espérait qu'elle allait me permettre de me réveiller de ce cauchemar, mais la réalité était beaucoup trop présente. Après ma douche je suis allée me changer puis me suis emmitouflé sous les draps, j'ai saisit mon téléphone souhaitant envoyé un messages à Ramy, mais je suis tombée sur un numéro que je n'avais pas enregistrer, je clique dessus et une vidéo est apparue, une femme étaient allonger nu sur un lit, poussant des gémissement avec un homme au dessus d'elle, j'ai au fond de moi maudit la personne m'ayant envoyer une horreur pareille puis au moment ou je m'apprêtais à la retirer j'ai reconnu la femme il s'agissait de Nour, et en regardant bien, je me suis demandée comment j'ai fait pour ne pas reconnaître l'homme sur la vidéo.

C'était Ramy

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©Thugyh