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Mars 2016,Paris
Ramy sentit son coeur se resserrer set sa respiration s'accélérer, il serrait les points et les traits de son visage en disait long sur l'état dans lequel il était, il aurait voulu crier sa haine à Souleyman et l'insulter de tout les noms, mais Sûria aurait tout entendue, il veut la protéger au maximum, elle est beaucoup trop pure et beaucoup trop fragile pour être confronter à ce monde de brute. Souleyman était dans la provocation, il sait à quel point la famille est sacrer du côte de Ramy, il sait à quel point il aime sa mère, Ramy lui aussi, avec le temps connaissait les faiblesses de Souleyman.
- Ramy: Comment c'est la vie avec un oeil ?
- Souleyman: Je vais te...
-Ramy: Tu va rien faire du tout, si tu veux pas que je t'arrache le deuxième, c'est la dernière fois que t'appel ici
- Souleyman: Oublie pas que c'est toi qui à commencer cet guerre, et tu sais ce qu'on dit, y'a pas de paix sans guerre.
Il raccrocha immédiatement après cela, Ramy était anxieux, pas parce qu'il craignait Souleyman, loin de la, mais il craignait pour la sécurité de sa soeur et de sa mère, si par malheur il leur arrivait quelque chose par sa faute, il ne se le pardonnerait jamais, il avait besoin de se calmer, de se ressourcer de se sentir entourer, et pour cela, il n'y à rien de mieux que de se retrouver dans ses bras, il alla nicher son visage dans son coup tout en caressant doucement ses hanches.
- Ramy: Tu est prête ?
- Sûria: Oui, et toi ?
- Ramy: Oui, va dans la voiture je te rejoint.
- Sûria: D'accord.
Sûria
Nikola m'a laisser animer la réunion de ce matin, et j'était très fière de mon travaille, je me sentais importante pour tous ses enfants et c'est ce qui me plaisait dans ce bouleau, j'offrais aux autres, je leur donnait de mon temps et de ma volonté tout en étant heureuse et épanoui. J'ai déjeuner avec Yazel qui me parlait de sa relation avec Adama, elle envisageait de le présenter à sa mère mais appréhendait sa réaction.
- Yazel: J'ai trop peur que sa passe pas, puis tu sais, j'ai l'impression que de mon côté c'est plus sérieux.
- [...]
- Yazel: Il à pas l'air presser d'officialiser les choses, alors que moi je demandes que ça. J'en peux plus du hram, ce soir je vais lui poser un ultimatum et si il reste sur ses positions je vais tout arrêter. Il vaut mieux.
- Je penses que pour lui aussi c'est sérieux mais que comme toi il à peur de l'annoncer à sa famille.
- Yazel: Ce qui me fait plus peur c'est le regard des autres.
- Si il t'aime et que tu l'aimes, vous avez pas à vous soucier du regards des autres.
[...]
Je referme la porte et retire mes chaussures, je pars prendre ma douche, rattrape mes prières puis commence à préparer le dîner lorsque sa sonne à la porte. C'est avec surprise que je découvres ma mère juste devant moi, je la salues puis la laisse entrer, j'était heureuse de la voir, elle me manquait beaucoup et c'est vrai que je ne passait plus trop à la maison, mais, je dois remédier à cela, c'est ma mère je l'aime énormément et je dois faire des efforts de la voir plus souvent. Elle avait l'air énerver, pour une raison que je connaissais pas mais que je n'allais pas tarder à découvrir.
- Yemma: Pourquoi ?
Je lui lance un regard interrogateur.
- Yemma: J'ai appris, aujourd'hui par ta soeur que ton mari était mourant !
- [...]
- Yemma: Pourquoi est-ce que tu ne m'a rien dit ?
- Je voulais le faire, mais je savais que aurais refuser le mariage.
- Yemma: Oui ! Oui j'aurais refuser, pour que tu finisse veuve à 22 ans ?
- [...]
- Yemma: Mais qu'est-ce que tu as dans la tête ?
- Ne t'en fait pas, il va se faire opérer et tout ira bien.
Elle me regarde avec pitié et s'assoit sur une chaise la tête entre les mains, je ne voulais pas la voir pleurer, ça me faisait affreusement mal, mais ce qui me faisait le plus mal c'étais les regards qu'elle me lançait.
- Yemma: Tu y crois ? C'est lui qui te met ses mensonges dans la tête ?
- Il ne me ment pas.
- Yemma: Il ne te ment pas ?
- Non.
- Yemma: Est-ce que tu sais qu'il à été inscrit sur la liste des donneurs potentiels ?
- [...]
- Yemma: Est-ce qu'il t'a dit qu'il attendait d'avoir des nouveaux poumons ?
- [...]
- Yemma: Non ! Il ne t'a rien dit ! Parce qu'il est égoiste et qu'il ne pense qu'à lui, il se fout de savoir comment tu feras lorsqu'il ne sera plus là, ce qui compte pour lui c'est son petit plaisir avant de mourir !
J'en voulais terriblement à Aya, je penses que si elle aurait été devant moi à ce moment là, j'aurais pu la tuer, je me demandais ce qu'elle gagnait à me faire tant de mal, ce que le fait de me voir malheureuse lui apportais, qu'est-ce que j'ai bien pu lui faire pour qu'elle détruise toujours tout au moment ou tout va pour le mieux ? Et Ramy, pourquoi est-ce qu'il m'a cacher le fait qu'il attendait une greffe ? Il m'a toujours dit que tout était sous contrôle, que pour l'instant il pouvait vivre avec ses poumons.
- Yemma: Il va mourir Sûria, je te connais, je sais que tu n'arriveras pas à le supporter !
- Sûria ?
Nous levons la tête toutes les deux, Ramy était dans l'encadrement de la porte un paquet cadeau dans les mains, il pose sa veste et se dirige vers nous l'air inquiet.
- Ramy: Khelti ? Qu'est-ce qui se passe ?
- Yemma: Tu à épouser ma fille en sachant que tu allais mourir ?
- C'est bon maman, stp laisse nous, je passerais demain.
- Yemma: Non ! Ce n'est pas bon, il n'avait pas le droit de faire ça, tu est égoiste ! Tu ne penses qu'à toi, tu ne penses pas à elle, après ta mort ? Qu'est-ce qu'elle fera hein ? Qu'est-ce qu'elle va devenir ?
- Ramy: Khelti, avec tout mon respect ça te regarde pas, c'est entre elle et moi.
- Yemma: Ca ne me regarde pas ? Je te signales qu'elle est ma fille et que j'ai encore des droits sur elle.
- Ramy: J'ai jamais dit le contraire, mais j'aimerais parler avec ma femme, seule.
Elle se lève prends son sac et pars en claquant la porte derrière elle, les émotions étaient beaucoup trop fortes pour moi, nous étions là, comme deux inconnus à se regarder droit dans les yeux.
- Ramy: Sûria je...
- Non, je veux être seule, laisse moi.
J'avais besoin de m'isoler, d'être seule pour réfléchir à tout cela, je me sentais trahis par Ramy, par Aya, j'avais l'impression d'être une gamine à qui on cachait tout de peur d'affronter sa réaction, encore une fois je me sentais incomprise, je n'avais pas ressenti ce sentiment d'incompréhension depuis mon mariage avec Ramy et voilà qu'a présent j'avais l'impression de retourner à la case départ.
Son parfum trottait dans l'air, il m'a rejoint et c'est assis à mes côtés en plongeant ses orteils dans la piscine, le vent soufflais très fort mais sa présence me réchauffait, j'imaginais ma vie sans Ramy, et je voyais un trou vide, il n'y avait rien, absolument rien.
- Ramy: Elle à raison, je suis égoiste, parce que je penses qu'à moi, je t'ai menti, j'attend une greffe et si je ne l'ai pas dans les quatre années à venir je risque de mourir. Mais est-ce que c'est égoiste d'aimer ? Est-ce que c'est égoiste de vouloir passer ses derniers instant avec la femme qu'on aime, si sa l'est, alors oui je le suis. Mais je t'aime Sûria, et je ne voulais pas mourir sans t'avoir à mes côtés.
- [...]
- Ramy: T'est toute ma vie Sûria, et je pourrais mourir mille fois, tant que tu seras à mes côtés.
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©Thugyh
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