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Décembre 2015, Paris
Au Japon pendant une semaine ? C'est impossible, je ne peux pas être éloigner de Ramy aussi longtemps, je ne peux pas, rien que le fait d'y penser me fait mal, j'ai besoin de lui au quotidien, sans lui j'ai l'impression que ma vie n'a plus aucun sens. Je ne veux pas qu'il parte, je vais être seule pendant tout une semaine, une semaine sans entendre sa voix, une semaine sans le voir, une semaine sans qu'il me touche, qu'il m'embrasse, c'est horrible, certaine personne diront que j'abuse, mais lorsqu'on aime une personne même quelques heures de séparation peuvent être difficile. Seule les véritables amoureux peuvent comprendre.
- Ramy: Je sais, j'aurais du te le dire plus tôt, mais je l'ai su aujourd'hui.
- [...]
- Ramy: Sûria ?
- [...]
- Ramy: Tu m'en veux ?
- Non, je vais préparer ta valise.
Je ne voulais pas craquer devant lui, je sais qu'il s'inquiète beaucoup pour moi, je veux qu'il profite de son voyage au Japon et qu'il reste concentrer sur son travail et non sur moi. Je ne veux pas qu'il passe son temps à s'inquiéter pour moi. Ramy à une place très importante à son travaille, son patron compte beaucoup sur lui et je veux qu'il lui prouve encore une fois de quoi il est capable, mon mari est un homme brillant et j'en suis très fière.
Pendant qu'il prenait sa douche, je me suis occuper comme convenue de sa valise, il fait assez froid au Japon alors je lui est mis des vêtements chaud, ses costards, il m'a dit qu'il aurait un dîner important alors j'ai ajouter un smoking. Je suis ensuite descendue lui préparer un sandwich car je sais qu'il n'aime pas tellement la nourriture des avions, au fond, j'aimais bien préparer sa valise, il pense que je lui en veut et je veux lui prouver que non, je veux lui prouver que je le soutient tout comme lui et que je l'aime et que je lui souhaite le meilleur.
- Ramy: Tu as déjà tout fait.
- Oui, sourire.
- Ramy: Je suis désolé omri, si j'avais su je t'aurais prévenu plus tôt et je t'aurais prise avec moi.
- Je t'en veut pas, c'est ton travaille, je suis heureuse que ton patron t'es choisis.
Il souri tristement puis me sert fort dans ses bras et m'embrasse tendrement.
- Ramy: Je t'enverrais des messages dès que je peux, tu fais attention à toi Sûria, au moindre problème tu m'envoies un message, tu manges, t'as perdu du poids.
Et c'était vrai, je ne sais pas du tout comment, mais j'ai perdu du poids, Ramy n'arrêtait pas de me faire la remarquer et il n'était pas le seule ma mère et Yazel aussi, il s'inquiétait pour beaucoup pour ma santé.
- Oui, envoie moi un message quand t'est arriver.
- Ramy: Oui, et t'inquiète pas pour moi, je t'aime bébé.
- Moi aussi je t'aime.
Il m'embrasse une dernière fois puis quitte la maison, après son départ, je me suis réfugier dans la chambre pour pleurer j'ai serrer fort la chemise qu'il avait porter aujourd'hui contre moi, elle avait encore son odeur, je me suis alors déshabiller de mon chemiser pour enfiler le sien, j'avais l'impression qu'il était à mes côtés, ce soir-là, je me suis endormis de son côté du lit....Ramy.
[...]
Le lendemain dans la journée j'ai reçu un message de Ramy, il m'expliquait qu'il était arriver et qu'il allait très bien, il me demandait de ne pas m'inquiéter, il m'a rappeler combien il m'aimait et il m'a aussi demander de passer voir sa mère car cela faisait longtemps que nous n'avions plus de ses nouvelles, alors après ma journée de travaille, je me suis rendue chez ma belle-mère, nous avons passer la journée ensemble elle m'a appris à tricoter c'est peut-être clicher, mais lorsqu'ils étaient bébés, elle tricotait les bonnets et les chaussettes de ses enfants, et elle m'a fait un cadeau qui m'a énormément toucher, elle m'a offert deux chaussons, un bleu et un rose pour notre futur bébé.
Puis, cela un soulevé une question qui sommeillait en moi, le fait d'avoir des enfants, je sais qu'il n'y à aucun risque que mon enfant soit muet du moins, le mutisme n'est pas génétique, mais la maladie de Ramy, elle l'ai. C'est d'ailleurs de son grand-père qu'il l'a eu, celui-ci est mort à seulement 39 ans. De plus, comment élever un enfant alors que je ne parles pas, certes Ramy est là, mais pour combien de temps ? Je ne veux pas être veuve et mère en plus de cela, jamais je ne pourrais élever un enfant seule. Et puis, les enfants sont cruels entre eux, je voies déjà ses futurs camarades de classe se moquer de lui car sa maman est muette, j'ai vécu cette souffrance et je ne veux pas qu'il la vive.
- Khelti Assima: Par contre il faut se dépêcher benthi. Je veux un bébé moi.
- rire
- Khelti: Je rigoles, prenez tout votre temps, vous-êtes jeunes, profiter du temps qu'ils vous restent.
Elle disait cela de façon nostalgique, elle savait comme moi le sort que la vie réservait à son fils et comme moi, et comme moi, elle avait peur, j'avais peur d'enterrer l'amour de ma vie et elle, avait peur d'enterrer son petit garçon. Khelti et moi avons une chose en commun, nous aimons éperdument le même homme.
[...]
- Yazel: Ah t'est là
Je lui fait la bise et la prend dans mes bras, je rabat ensuite mon parapluie et entre dans le restaurant, je suis Yazel jusqu'à une table ou un homme était déjà installer, grâce à sa description, j'ai compris qu'il s'agissait d'Adama, il c'est levé pour me saluer, c'était un homme charmant, comme Yazel me l'avait décrit il avait des dents magnifiquement blanche.
- Adama: Je suis content de te voir, elle arrête pas de me parler de toi.
Je me suis contenter de lui sourire, c'est vrai que j'était aussi contente de le voir, Yazel n'arrêtait pas de me parler de lui, j'ai appris qu'il était ivoirien, qu'il avait 24 ans et qu'il était banquier. Le dîner c'est très bien passer, mais parfois, j'était ailleurs je pensais à Ramy et mon moral était au plus bas, les conversations en messages c'était pas top, j'aurait voulu entendre sa voix, mais bon...nous avons fait deux visio-conférence, mais il était beaucoup trop occuper et nous n'avons pas pu recommencer. Malgré tout, j'ai passer un très bon moment, Adama était vraiment très gentil, lui et Yazel allait parfaitement bien ensemble, j'était heureuse pour ma soeur, Adama était beau, mais pas aussi beau que mon homme.
Après cela, je suis directement rentrer à la maison, en passant la porte j'ai sentie une vague de chaleur, l'odeur du poulet rôti trottait dans l'air, il y avait des bougies positionnés partout dans le salon des pétales de rose ornait le sol formant un par terre de fleur.
Choquée mais surtout surprise, je place ma main sur ma bouche en regardant autour de moi et laisse tomber mon sac au sol, puis il apparaît devant moi, tout beau, habiller d'un magnifique costume, il se place juste devant moi et me demanda.
- Ramy: Sûria, est-ce que tu veux m'épouser ?
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Thugyh©
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