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Novembre 2015, Paris





OMNISCIENT


Ramy était réveiller depuis une vingtaine de minutes, après avoir pris une douche grâce à l'infirmière il à été reconduit dans sa chambre en attente de visite. Hier soir, tard dans la nuit il à  été prit par des douleurs dans le foie et aux poumons mais il à tout de même réussit à s'endormir, à son réveil, on lui à appris qu'il c'était étouffer avec son sang. C'était la deuxième fois que cela ce produisait, la première fois, il n'étais qu'un petit garçon de trois ans, sa mère c'était réveiller dans la nuit pour voir comment allait son fils et elle l'a retrouver allonger sur son lit, se vidant de son sang.


Et même allonger sur ce lit, il ne pouvait s'empêcher de penser à elle, l'inquiétude la rongeait et il avait beau être loin d'elle, il le sentait. Il s'en voulait de lui avoir fait sa, il sait à quel point elle est sensible et à quel point elle l'aime.


Lorsque Sûria passa la porte de sa chambre, elle resta planter plusieurs secondes avant de se retrouver entourer par les gros bras de son mari, elle pensait avoir épuiser son stock de larme mais il lui en restait toujours autant, à présent elle se sentait beaucoup mieux, inquiète mais en forme, il était hors de danger pour le moment et c'est tout ce qu'il l'importait.


- Ramy: Arrête de pleurer, c'est rien je suis là.

- Sûria: [...]

- Ramy: Calme toi Sûria, c'est bon. Je suis la bébé, je vais pas te laisser, pas maintenant.


Avant de la connaitre, Ramy attendait patiemment sa mort, il avait cesser de se battre, mais maintenant, tout était différent, il voulait finir sa vie à ses côtés, mourir avec elle, lui faire des enfants, la faire voyager, la voir sourire et l'entendre rire, aller à la Mecque tous les deux mais aussi l'entendre parler.

- Ramy: Tu as prévenu ma mère ?

- Sûria: Non, pardon j'ai oublier.

- Ramy: Non, t'as bien fait, je veux pas les inquiéter, t'as dormit ?

- Sûria: Non.

- Ramy: Dort, je suis là.


Le dernière fois qu'elle à fermer les yeux, à son réveil il était inconscient en train de vomir du sang, cette pensait l'effrayait, mes les baisers de Ramy dans son cou et ses caresses dans le dos on eu raison d'elle, elle ferma les yeux et les rouvrit que quelques heures après.


[...]


Sûria


Je me laves les mains et le rejoint dans le salon, il était assis sur le canapé en train de réciter le coran, je le trouvais magnifique, il avait une prononciation quasiment parfaite mais une intonation de voix magnifique, il avait une lumière sur le visage lorsqu'il récitait le coran, c'était magique, indescriptible, c'était Ramy.


Je suis aller m'asseoir à ses côtés, j'ai poser ma tête sur son épaule, il m'a embrasser le front puis à repris sa lecture, je l'écoutais faire et c'était à couper le souffle, j'avais l'impression de m'évader, nous étions tous les deux comme dans un autre monde. Je n'avais plus envie qu'il s'arrête, je voulais l'entendre encore, encore et encore, mais il à finit par ferme le coran après quelques minutes.


- Ramy: Qu'est-ce que tu as ?

- Rien.

- Ramy: Tu est pas heureuse avec moi ?


J'était surprise par sa question, comment ne pas être heureuse à ses côtés ?

- Si, bien-sûr que si.

- Ramy: Tu as encore mal ?

- Oui.


J'était depuis ce matin dans ma période de menstrues et la douleur était paralysante, j'ai été désagréable avec lui, refusant de le laisser travailler, je voulais qu'il reste à mes côtés et qu'il ne se détache pas de moi, j'avais tendance à pleurer pour rien et pour tout.


- Ramy: Tu veux que j'ailles t'acheter des chocobons ?

- Oui.

- Ramy: Seulement si t'arrêtes de bouder.

- rire, J'arrête de bouder alors.


Il ri à son tour puis par s'habiller, il revient quelques minutes plus tard s'assoit sur le bord du canapé puis me dit.


- Ramy: Je ramène des pizzas, tu veux autres chose ?

- Non, merci.

- Ramy: D'accord, je fais vite. Je t'aime.

- Moi aussi je t'aime.


Il m'embrasse puis quitte la maison, après son départ je suis partie étendre le linge et faire le ménage à l'étage, une fois mon ménage finit, je pensais attendre sagement Ramy devant la télé jusqu'à ce que sa sonne à la porte.


- Aya: Salut.

- Salut.


Je me pousse pour la laisser entrer, elle regarde autour d'elle puis pose son sac à main sur le canapé, j'étais surprise de la voir ici car depuis le dîner qu'il avait organiser pour notre retour de Santorin, je ne l'avais pas revu.


- Aya: C'est beau ici.

- Merci, tu sors de la fac ?

- Aya: J'ai arrêter la fac.


Ah, je voies, je comprends maintenant pourquoi ma mère est si en colère contre elle.


- Aya: Ramy n'est pas là ?

- Non, il est partie faire des courses.

- Aya: Faire des courses, rire.


J'ai trouver sa remarque étranges, comme si elle voulait me faire passer un message.

- Tu veux rester manger, il ne va pas tarder ?

- Elle: Non merci, je sors se soir je voulais savoir si tu pouvais me prêter ta paire, tu sais la Jimmy Choo.

- Oui, elle est en haut.


Elle monte à l'étage puis redescend avec la paire, je ne les ai mises qu'une seule fois alors elle était encore dans leur boite d'origine. J'était tout de même déçu, je savais très bien au fond de moi que ce n'était pas une simple visite de courtoisie. Nous vivons à quarante minutes de la cité, elle était venu simplement pour la paire.


- Aya: Merci, dit tu serais pas enceinte par hasard ?

- Non, pourquoi ?

- Aya: T'as un peu grossit, bon j'y vais à plus tard.

Elle s'en va me laissant dans le déni, enceinte ? Pourtant je n'ai pas l'impression d'avoir pris du poids, en une seule visite, Aya avait réveiller toutes mes craintes et si Ramy aussi pensait que j'avait grossit ?


[...]


- Ramy: Tu manges pas ?

- J'ai pas faim.

- Ramy: Quand je suis parties c'est limites si tu mourrais pas de faim.

- [...]

- Ramy: Qu'est-ce que t'as aujourd'hui ? J'ai l'impression je t'ennuies, j'ai fais quelques chose de mal.


Je me sentais mal, je culpabilisais, il avait l'impression que c'était de sa faute alors que pas du tout, je l'ai embrasser comme pour le rassurer, il m'a serrer contre lui et m'a embrasser le front.


- Tu me trouves grosses ?

- Ramy: Grosse ?

- Oui.

- Ramy: Non, pourquoi ?

- Aya est passer, elle m'a demander si j'était enceinte...

- Ramy: C'est à cause de sa ?

- Oui...

- Ramy: Non, je te trouves pas grosses, t'es une femme avec des formes et c'est ce que j'aime chez toi. Et l'autre elle ferait mieux de s'occuper du cul qu'elle à pas.

- Mais, j'aime pas mon corps Ramy, sa te dégoûte pas toi ? Je crois que je vais faire un régime.

- Ramy: Je vais t'arrêter tout de suite, y'a pas de régime chez moi, sa existe pas ! T'es parfaite Sûria, moi je te trouves parfaite.

- [...]

- Ramy: Je les kiffes tes hanches, et ton petit ventre, et t'es grosse fesse.


Je rougis instinctivement, il me mort la joue puis m'embrasse dans le coup.


- Ramy: Plus sérieusement, je t'aime comme tu es. T'as pas besoins de régime donc retire toi cette idée de la tête et mange avant que je m'énerves.





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Thugyh©

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