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Novembre 2015, Pantin
Le pull de Ramy m'apporte une réel confort, je m'allonge sur le canapé et me couvre du plaid, la cheminée était allumée, recouvrant la pièce d'une exquise chaleur, les yeux rivés sur Grey's Anatomy avec un paquet de Chocobon et une bouteille de Coca cola cherry, je savoure cette fin de journée qui avait très bien commencer, nous venons tout juste de rentrer du restaurant, Ramy c'est réfugier dans son bureau.
Durant le dîner, je n'ai pas pu lui parler de mes craintes sur notre situation financière, je ne voulais pas gâcher la soirée, mais à présent, il fallait qu'on en discute, c'est justement au moment ou j'y pense que Ramy entre dans la pièce, il était toujours au téléphone.
- Ramy: Combien d'action vous avez chez-eux ?
- [...]
- Ramy: Je vous conseille de revoir vos priorités, je pense que vous allez devoir licenciés une centaines de personnes, faîtes le bilan et appeler moi après.
- [...]
- Ramy: Au revoir.
Il raccroche et balance son téléphone sur le canapé, il m'attrape par les hanches et me pose sur ses genoux tout en m'embrassant le coup et en plongeant sa main dans le paquet de chocobon, il en avale un et passe ses mains sous mon pull.
- Ramy: T'es toute chaude.
Il me caresse le ventre et m'embrasse les cheveux, c'était l'épisode du crash aérien, j'ai oublier de vous dire que Ramy déteste regarder la télé, à part les informations et le foot, il ne regarde vraiment rien. Il trouve sa pas intéressant.
Je lui tapote sur le bras pour qu'il comprenne que je souhaite qu'on parle, c'était beaucoup trop compliquer à lui expliquer, alors je suis aller chercher l'ardoise et j'ai commencer à écrire.
- J'aime pas quand tu m'achètes tout et n'importe quoi, j'ai pas besoin de tous ses sac et de toute ses paires de chaussures.
- Ramy: T'aime pas mes cadeaux ?
- Si, mais tu dépenses ton argent pour moi, et ça me met mal à l'aise.
- Ramy: Mon argent c'est le tien Sûria, on est marier !
- Je sais, mais je travailles pas Ramy et toi tu payes tout, j'ai l'impression de profiter de toi, d'être inutile.
- Ramy: Je continuerais à te faire des cadeaux parce que je t'aime et toi tu va continuer d'accepter, on à pas de problème d'argent Hamdoullah on vit bien, alors tu as pas à t'en faire, et arrête de dire que t'es inutile parce que sa m'énerve.
- [...]
- Ramy: Et arrête de bouder ! J'ai envie de te sauter dessus.
Il me pince les hanches je sursaute et tombe au sol, je m'allonges sur le tapis avec les chocobons, Ramy me rejoint et pose sa tête sur mon ventre je commence à lui caresser les cheveux tout en continuant de regarder ma série lorsqu'il me retire son pull ainsi que mon débardeur.
- Ramy: Il fait trop chaud pourquoi t'es aussi couverte ?
- Rire.
Il ri à son tour et m'embrasse encore et encore jusqu'à ce que nous finisson nu tous les deux devant la cheminée.
[...]
Je sens ses doigts de balader un peu partout sur mon corps, je cache ma poitrine avec le plaid et le sert fort contre moi, j'ai l'impression qu'une partie de moi lui appartient, il est le moteur et moi je suis la voiture et sans moteur, une voiture ne roule plus. Le bois qui craque sous le feu ainsi que nos respiration lentes sont les seules bruit se faisant entendre dans la pièce, je pose ma main sur le coeur de Ramy et étrangement, il bat très lentement.
- Ramy: Sûria ?
Je me relève pour lui faire comprendre que je l'écoute.
- Ramy: Tu as déjà été opérée pour ta voix ?
- Oui.
- Ramy: Ça n'a pas fonctionné ?
- Non.
En réalité, l'opération n'a pas totalement échouer mon médecin nous à conseille d'attendre d'avoir l'argent pour refaire une deuxième opération beaucoup plus complexe mais faute de moyen j'ai demander à ma mère de laisser tomber, cela fait 20 ans que je vis avec cet handicap au fil du temps j'ai finis par m'y faire, je suis incapable de parler, et puis, je trouves qu'il y à beaucoup plus urgent à traiter que mon cas, même si secrètement, j'espère qu'un jour je pourrais parler.
[...]
Ramy avait repris le travaille et je m'ennuyais, après le ménage et le déjeuner il ne me restait plus rien à faire. Je ressentais de plus en plus le besoin de me rendre utilise alors je suis aller sur internet et j'ai fait des recherches sur des associations d'aide envers les personnes sourdes et muettes sur Paris et j'en est trouver une pas très loin de chez-moi, et en plus de cela, elle était ouverte aujourd'hui je suis alors aller m'habiller j'ai pris le premier bus et je me suis partie en direction de la gare.
Lorsque j'entre dans les locaux c'est avec surprise que je découvres que la plupart des personnes présentes son des enfants et quelques adultes surement des animateurs je cherches du regard quelqu'un succeptible de me renseigner mais je ne trouves personnes jusqu'à ce qu'un homme se dirige vers moi.
- Lui: Je peux vous aider ?
Il parlait en langue des signes, la communication se fit alors naturellement il m'expliqua qu'il s'appelait Nikola et qu'il était sous-directeur de cette association. Nikola était sourd mais il avait un appareille auditif très évoluée. Étrangement, je me sentais bien à ses côtés, cela n'avait rien avoir avec son charme et ses yeux bleu, non, je me sentais bien car j'étais heureuse d'être aux côtés de quelqu'un avec qui je peux communiquer sans barriere.
Je lui est expliquer que je cherchais du travail, quelque chose de simple ou je pourrais me rendre utile,il me dit qu'ils sont en sous effectifs ici et que les animateurs ne cours pas les rues, j'aime beaucoup les enfants et je serais très heureuse de travailler avec des enfants handicapés. J'avais l'impression que je lui plaisais, ou alors, je suis paranoïaque, mais il y avait quelques chose dans son regard lorsqu'il me regardait, et à plusieurs reprise, je l'ai surpris regarder mon annulaire gauche avec insistance.
- Nikola: Tu peux repasser demain sinon, il est tard, je te ferais tout visiter.
Je regarde ma montre et en effet il était 19h30 j'ai de suite pensé à Ramy, il m'avait promis de rentrer avant 19h00, j'attrape mon téléphone il m'avait envoyer des dizaines de messages et m'avait même appelée.
- Il est tard. J'ai pas vu l'heure passer mon mari m'attend je vais y aller, merci pour tout à demain !
Je le salue en vitesse et quitte l'association.
[...]
Je retires mon mentau et mes chaussures, il n'était pas dans le salon je montes à l'étage et le découvre assis sur notre lit le téléphone à l'oreille.
- Ramy: Oui khelti, elle est rentrer.
- [...]
- Ramy: Ne t'inquiète pas, salam.
Il raccroche et se lève, il défait ses boutons de manchette et retire sa chemise, j'ai compris que c'était une technique pour me déstabiliser.
- Ramy: Tu étais où ?
- J'ai trouvé un travaille, enfin c'est pas vraiment un travaille mais au moin ça va m'occuper.
- Ramy: Un travaille ?
- Oui.
- Ramy: Je vais garder mon calme pour le moment, déshabille toi et rejoint moi dans le bain.
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Thugyh©
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