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Octobre 2015, Pantin

- Docteur: Vous savez, c'est une décision très importante que vous êtes en train de prendre madame *********

- [...]

- Docteur: Parlez-en avec votre mari, prenez le temps de réfléchir à la situation.

Je sèche mes larmes d'un revère de la main gauche et regarde à travers la vitre, Ramy était allonger, les yeux rouges, amaigrit, la peau pâle, ses cheveux étaient devenues terne, comme si il ne vivait déjà plus, je suis sûr de ma décision, je dois le faire, je vais le faire, je l'aime, je veux qu'il vive, je veux qu'on vivent tous les deux, c'est mon droit, ma décision, c'est....

- Yemma: Sûria !

J'ouvre difficilement mes yeux puis regarde autour de moi, j'était allonger sur mon lit, le soleil était au plus haut dans le ciel pour un mois d'octobre, je frottes mes yeux puis me redresse.

- Yemma: Tu as fait un cauchemar ?

Un cauchemar ? Ce n'était donc pas réel, pourtant...ça avait l'air si...si vrai, j'avais l'impression d'être au beau milieu d'un trou noir, il y à encore 30 secondes j'était dans un hôpital à parler avec un médecin et à présent je suis allonger dans mon lit avec ma mère à mes côtés.

- Yemma: Bon, va prendre ta douche, et ensuite rejoint-moi dans le salon.

Elle m'embrasse sur le front puis quitte la pièce, je me lève et me dirige vers la salle de bain, je prends une douche et je me prépares, ma mère était dans le salon avec Yazel, je l'embrasse puis prend mon petit déjeuner pendant qu'elle discute.

- Yemma: Ramy à appeler.

Ramy ? Depuis hier, je n'ai plus eu de nouvelle, pourtant il était dans mon " rêve ", triste, mal en point, mais bien présent. Et à ce moment-là, je sentis une boule se former dans le creux de ma gorge, j'avais peur qu'il l'ai appeler pour annuler le mariage.

- Yemma: Il nous à demander de t'aider pour la décoration de votre futur maison. J'ai proposer à sa mère et sa soeur de venir ça ne te dérange pas ?

Il n'a pas annuler, il veut toujours de moi, il veut toujours m'épouser, je cache mon soulagement et me contente de hocher la tête, elle se lève et se rend dans la cuisine, surement pour prévenir khelti Assima et Salwa.

- Yazel: Qu'est-ce que tu as ?

- Rien, je suis fatiguer.

- Yazel: Humm

Son téléphone vibre, elle le saisit immédiatement puis affiche un magnifique sourire sur les lèvres, je savais très bien que c'était Adama, j'était amuser de la voir ainsi, on aurait dit une adolescente qui venait de découvrir l'amour. Mon amour à moi, est bien trop loin de moi pour que je puisses être aussi heureuse que Yazel, je n'ai pas compris sa réaction d'hier, nous étions pourtant si bien...

OMNISCIENT

Ramy attendait patiemment devant l'hôpital, puis il reconnu de loin la silhouette de Souleyman, aider par la fameuse infirmière à qui il n'a pas cesser de faire des avances. Ramy attendit que Souleyman soit seule pour sortir de la voiture, alors que celui-ci passait par une petite ruelle pour rejoindre la gare, Ramy en profita pour lui barrer le chemin, en le voyant, Souleyman voulu s'enfuir, mais il était trop tard, Ramy lui sauta dessus tel un animal en rut, il n'arrivait pas à se calmer ni à s'arrêter.

Hier, alors qu'elle était partie lui chercher de l'eau, Sûria reçu un message explicite de la part de Souleyman, il lui avait envoyer une photo répugnante, une photo de sa virilité qu'il tenait fermement dans sa main, Ramy à supprimer la photo et pris de rage, il n'a pu s'empêcher de déverser sa colère sur sa belle, il la connait, il sait qu'elle à penser qu'il voulait mettre fin à leur union, mais à aucun moment cet idée n'a traverser l'esprit de Ramy, non, sa tête était pleine des atrocité qu'il comptait faire subir à Souleyman.

Celui-ci était au sol, dans un état plus que critique, le saignement sur son oeil avait repris, et cette fois-ci, même le meilleur chirurgien au monde ne saurait le sauver, avant de partir Ramy sortit un couteau qu'il planta dans son genoux.

- Ramy: Regarde moi bien, et oublie surtout pas mon visage parce qu'à partir de maintenant, à chaque fois que tu poseras l'oeil qu'il te restes sur elle tu te rappellera de ce jour.

En partant, Ramy entendit Souleyman murmurer.

" J'ai été le premier à la toucher "

Mais n'ayant pas compris ou le jeune homme voulait en venir, il ne rebroussa pas chemin et partit le laissant à moitié mort.

Sûria

Ont venaient tout juste de quitter le centre commercial, j'était littéralement épuiser, je n'en pouvais plus, j'avais hâte de pouvoir décorer ma maison comme je l'entends, de vivre dans ce petit nid douillet avec Ramy, en parlant de lui, c'est en parcourant le parking que je voies sa voiture garer sur un emplacement, il sort de celle-ci embrasse ma mère et la sienne, salue sa soeur et Yazel, je me suis contenter d'un bref regard, ce qui au fond ne ma pas fait mal, je sais qu'il est pudique, et moi aussi d'ailleurs.

- Ramy: Vous-avez tout ?

- Khelti Assima: Oui mon fils, ils vont livrées demain.

- Ramy: Il faut que je commence la peinture alors.

- Khelti: Tu l'as pas encore faite ? Vous vous mariez dans deux jours !

- Ramy: T'inquiète pas yemma. Venez je vous déposes.

- Salwa: J'ai ma voiture.

- Ramy: Hum, khelti ça te dérange pas si je prends Sûria avec moi ?

- Yemma: Non, y'a pas de problème, vas ma fille.

Je les embrasses toutes les quatre puis monte dans la voiture, il fait de même et démarre. Nous étions sur une route déserte entourer d'une forêt, Ramy roulait sans soucier de moi.

- Ramy: Pourquoi tu m'as pas attendu hier ?

- [...]

- Ramy: J'ai...

Il sert son poings et fixe la route.

- Ramy: Pourquoi tu m'as rien dit sur Souleyman ?

Je lève la tête, surprise je l'était, comment Ramy avait-il découvert les harcèlements de Souleyman, puis je me souvint que j'avais laisser mon téléphone sur la table.

- Ramy: T'attendait quoi Sûria ?

- [...]

- Ramy: T'es en train de m'énerver Sûria ! J'aurais pas de valeur je t'aurais gifler pour te réveiller !

- [...]

- Ramy: T'attendais quoi ? TU ATTENDAIS QUOI POUR M'EN PARLER ?!

Je ravale difficilement ma salive et mord ma lèvre inférieur pour ne pas craquer.

Il ne faut pas que tu pleures

Il ne faut pas que tu pleures

Il ne faut pas que tu pleures

- Ramy: RÉAGIS PUTAIN ! RESTE PAS COMME ÇA A ME REGARDER !

- Je suis désoler.

Je respire fortement et tournes ma tête vers la fenêtre, je sèche mes larmes et suffoque, il ralentit puis finit par s'arrêter sur la bande d'arrêt d'urgence. Il regarde droit devant lui pendant de longue minutes puis posa sa main sur la mienne.

- Ramy: Je sais que t'as penser, t'as penser que je voulais plus du mariage, que je voulais plus de toi, mais je te jure que j'ai pas penser une seule fois à annuler. Tu dois me parler ! Tu dois me dire les choses, si y'a pas de confiance ça fonctionnera pas Sûria !

- [...]

- Ramy: T'as confiance en moi Sûria ?

Je hoche la tête, il détache sa ceinture et s'approche de moi.

- Ramy: Regarde-moi.

Je tournes la tête et mon regard rencontre le sien, il saisit mes deux mains et les embrasse, encore une fois je m'empourpre, il sourit face à ma gêne.

- Ramy: Je tient à toi Sûria.

[...]

Les chants et les cries résonnent dans l'appartement, je suis dans la chambre en présence de ma mère et de ma grand-mère, je me regardes dans le miroir, je portais un caftan bleu nuit et dorée, j'avais un maquillage et une coiffure parfaite, mes bras et mon coups étaient ornées de bijoux, je me sentais bien, je me sentais belle.

- Yemma: Mon bébé, tu est magnifique. Si seulement ton père aurait pu être là.

A cet instant j'ai eu une profonde penser pour lui, j'aurais tellement aimer qu'il soit là, qu'il m'embrasse en me disant qu'il est fière de moi, fière de ce que je suis devenues, fière d'être mon père, certes il n'est plus là, mais dans mon coeur il sera toujours on présent.

- Yemma: Allez vient, l'imam est arriver.

Je m'agrippe au bras de mon oncle et sort de la chambre, les cries sont toujours présent, tous les regards sont sur moi, puis lorsque j'entre dans le salon, le seule regard qui m'importent est le sien, je me sens complète, jamais je ne me suis senti aussi vivante, aussi importante, aussi heureuse que se soir-là, Ramy m'a regarder d'une façon que je ne saurais décrire, mon oncle c'est assis à mes côtés, et celui de Ramy à fait de même, l'imam à alors pris la parole mais mon esprit était ailleurs, par moment, j'avais l'impression d'être déconnecté, c'était réel, il n'y a pas de retour en arrière possible.

Puis nous nous levons tous les deux, j'étais face à lui, il me regarde droit dans les yeux, et pour la première fois, j'arrive à soutenir son regardn j'y lis de l'amour, du bonheur, de la plénitude, cet homme situé juste devant moi partagera ma vie à jamais, et aussi longtemps que dieu me laissera sur terre, je me suis promise de toujours l'aimer, de toujours le soutenir et de jamais l'abandonner, je me suis promise d'être la meilleur femme, la meilleure épaule qu'il puisse avoir, je me suis promise de faire en sorte qu'il ne manque jamais de rien.

Puis il posa cette fameuse question, et comme pour la demande en mariage, Ramy à répondu avec une sûreté et une sincérité magnifique, puis lorsqu'il se tourna vers moi, j'accepta d'un hochement de tête et c'est à cet instant que je me suis rendue compte que c'était fait, qu'il était mon mari et que j'était sa femme, nous avons bu le lait, et manger des dattes, les cries nous assourdissaient, les flashs nous éblouissait et pourtant, rien ne pouvait gâcher cette journée,et sans que je m'en rendre compte, Ramy c'est approcher de moi et m'a embrasser sur le front, puis, il descendit jusqu'à mon oreille.

- Ramy: Tu es ma femme, alors sèche tes larmes. Il n'y à rien de plus dur que de te voir pleurer.

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Thugyh©