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Septembre 2015, Pantin





OMNISCIENT

Ramy entra dans le bureau de son médecin, aujourd'hui, il allait enfin savoir, cela faisait quelques jours qu'il se sentait mieux, c'est douleurs au foie avait diminuer, et ses difficultés à respirer aussi. Mais aujourd'hui, il allait enfin être fixer. Ramy n'appréhendait pas se rendez-vous, au contraire, il l'attendait avec impatience, car il était épuiser, épuiser de devoir se battre chaque jours sans pouvoir faire reculer cette maladie.

- Médecin: Je vous est inscrit sur la liste d'attente. Je ne vais pas vous cacher que se sera long et périlleux. Mais nous n'allons pas laisser tomber.

Ramy était fatiguer, il était épuiser, épuiser d'entendre chaque jours les mêmes choses, il n'étais pas venu ici pour entendre son médecin essayer de l'amadouer à nouveau.

- Ramy: Je suis pas comme eux.

- Médecin: Pardon ?

- Ramy: Je suis pas comme tout ses patient qui vont se mettre à pleurer et à hurler parce qu'on les confrontent à la vérité. Alors, je veux entendre la vérité.

Le médecin retira ses lunettes et fixa Ramy d'un oeil compatissant, c'était un homme de 55 ans , petit et trapu, portant une calvitie, il suivait Ramy depuis qu'il à l'age de 9 ans, et aujourd'hui, il allait annoncer à cet homme qu'il à presque vu grandir qu'il allait mourir dans très peu de temps.


- Docteur: Il y à très peu de chance que vous ayez un donneur.

- Ramy: Combien de temps il me reste exactement ?

- Docteur: Comme je vous l'ai dit la dernière fois, moins de quatre ans, peut-être plus. Profiter des quatre années qu'il vous restes, passer du temps avec votre familles, vos amis, quatre ans sa passe très vite.


[...]


Après avoir quitter l'hôpital, Ramy c'est rendu chez ses parents, il voulait passer du temps avec sa famille, il les embrassa tous un par un, même ses frères, avec qui il à toujours été très pudique.

- Elyas: Qu'est-ce t'as ?

- Ramy: Rien.

- Elyas: T'es sûr ?

- Ramy: Ouais.

- Elyas: Azy, je dors chez toi ce soir.

- Ramy: Pourquoi ?

- Elyas: Ah c'est comme ça ? Tu veux pas de moi ?

- Ramy: C'est pas sa, mais pourquoi d'un coup.

- Elyas: J'ai envie de revoir mon futur !


Ramy le regarda avec incompréhension alors qu'Elyas affichait un sourire béat sur son visage.


- Elyas: La meuf du magasin.


Comprenant que frère faisait allusion à Sûria, Ramy fronça les sourcils puis lui dit


- Ramy: Tu va rien rencontrer du tout !

- Elyas: C'est ta meuf ?

- Ramy: C'est pas ton problème.

- Elyas: De toute façon je le saurais.


Sûria


- Yemma: Sûria !? Elle est ou Aya ?!


Je sors de ma chambre et me dirige vers le salon, ma mère était assise sur le canapé, un verre d'eau à la main droite et ses pilules pour la tension dans la main gauche. A voir son état, je peux déjà deviner qu'elle est très énerver.


- Je sais pas.

- Elle: Comment-ça tu sais pas ? Tu sais jamais rien toi !

- [...]

- Elle: Et c'est quoi tout ce bordel ?! Tu peux pas ranger un peu ?

- J'allais le faire.

- Elle: Alors qu'est-ce que t'attend ? Qu'est-ce que j'ai fais pour avoir des filles comme ça ? Entre une qui fout rien et l'autre qui passe sa vie dehors !

- [...]

- Elle: Et commence surtout pas à pleurer parce que tu vas m'énerver !

Je ne préfère ne pas réagir et commence à ranger, j'en pouvais plus de toujours devoir assumer les bêtises d'Aya, ma mère n'a plus aucune autorité sur elle, alors son seule moyen c'est de déverser toute sa colère sur moi.

A ce que j'ai compris, Aya devait aller chercher ma mère au travaille à cause de la grève des transports. Mais pour je ne sais quel raison, elle n'y est pas aller et à présent, c'est moi qui devait tout assumer.

Après avoir ranger un peu je suis aller m'enfermer dans ma chambre, je n'en pouvais plus d'assumer pour les autres, de toujours faire passer tout le monde avant moi. Depuis que nous sommes venus vivre dans cette cité, beaucoup de choses ont changés. C'est lorsque mon téléphone vibre sous mon coussin que je sèche mes larmes du mieux que je peux.

- Ramy: Je suis en bas.

- Je sais pas si je pourrais sortir Ramy.

- Ramy: Tu veux pas me voir ou quoi ?!

- Si, bien sûr que si, mais j'ai peur, ma mère va se poser des questions.

- Ramy: Ok.

- Tu m'en veux ?

- Ramy: Non, mais j'ai grave envie de te voir.

Cela faisait deux semaines que nous étions " ensembles " et en deux semaines, nous ne nous sommes pas vue une seule fois. J'avais envie d'être avec lui, de le sentir près de moi, mais le hram me pesait, je ne voulais pas finir comme toutes ses filles qui attendent toutes leurs vies qu'il vienne enfin sonner à leur porte.

Mais j'avais surtout peur de succomber au plaisir charnel, lorsqu'un homme et une femme sont seules, la troisième personne présente est le diable. J'avais peur de commettre une erreur, mais j'aime Ramy, je l'aime d'un amour pur et sincère, je l'aime comme jamais je ne pourrais aimer un autre homme.

- Ramy: T'as quoi ?

- Rien, pourquoi ?

- Ramy: Même loin de toi je le sens, donc sa sert à rien de me mentir.

- [...]

- Ramy: Rejoint moi dans ma voiture je suis dans le parking.

J'ai essayée de camoufler au maximum mes yeux rouges, j'ai mis un pull gris, avec ma veste en cuire noir et un slim kaki, je met jamais de slim, mais je sais pas pourquoi j'avais envie de lui plaire, qu'il me trouve belle alors pour une fois j'ai fait un effort en rangeant mon jogging.

- Je sors.

Elle ne répondit pas, je prends mon sac à frange et rejoint Ramy comme prévut dans le parking.

[...]

J'attache ma ceinture sous ses yeux, je le sens me détailler de la tête au pied et cela me déstabilise.

- Ramy: T'as pleurer ?

- Non.

- Ramy: Me ment pas. C'est qui qui t'as toucher ?!

- [...]

- Ramy: Sûria ?!

- Personne.

Même si je lui fait confiance, je ne voulais pas étaler mes problèmes de famille comme ça.

Il n'a pas insister, il à demarrer et à rouler en silence, je sentais qu'il était blésser, alors j'ai doucement poser ma main sur la sienne, il n'a pas réagit immédiatement, mais il ne m'a pas repousser non plus. Quelques minutes plus tards il enlace nos doigts puis porte nos deux mains jointes à sa bouche.

Le contact de ma peau avec sa barbe me picote légèrement, je frissonne lorsqu'il pose ses lèvres sur ma main, il l'embrasse à plusieurs reprise puis repose sa main sur le frein à main.

Lorsqu'il s'arrête enfin, je remarque qu'on était devant le centre commercial de la ville voisine. Il sort de la voiture et je fait de même, on marchait en silence jusqu'à l'entrer, lorsqu'on passe devant un groupe d'homme assis dans une terrasse, Ramy m'attrape par la main, je me sentais gêné mais à la fois heureuse de marcher ainsi à ses côtés. D'un regard extérieur les gens auraient pu croire que nous étions mariés.

Nous marchons jusqu'au UGC qui se trouve dans le centre commercial, Ramy se place dans la file d'attente puis me dit.

- Lui: Tu veux voir un film d'horreur ?

Je l'ai regarder en faisant les grands yeux, je n'arrive pas à dormir après avoir regarder les enquêtes impossible alors imaginer un film d'horreur. On est finalement aller regarder The Perfect Guy, Ramy trouvait le film ennuyant mais moi j'ai vraiment beaucoup aimer. Après la séance on est partie acheter à manger au Auchan et nous avons pris le chemin du retour.

[...]

Ramy arrête le moteur puis se tourne vers moi.

- Ramy: Pourquoi t'as pleurer ?

- [...]

- Ramy: Tu t'es disputé avec ta sœur ?

Je tourne la tête de gauche à droite.

- Lui: Avec ta mère ?

- Oui.

- Lui: Pourquoi ?

- Je sais pas.

Il me carresse lentement la joue, puis effleure mes lèvres avec son pouce. Mes joues était à présent rouge sang.

Puis, son pouce laissa place à ses lèvres il était sur le point de m'embrasser et j'en mourrais d'envie, mais encore une fois, au dernier moment il posa ses lèvres sur ma joue.

- Ramy: Sûria ?

Je tentes de reprendre mes esprits et de le regarder droit dans les yeux, mais je n'y parviens pas, il relève mon visage puis me fixe droit dans les yeux .

- Ramy: Épouse moi.

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Thugyh©

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