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Août 2015, Pantin
- Ramy: Je t'emmène juste faire un petit tour.
Je ne réagis pas, il m'attrape alors par la main et me fait rentrer dans sa voiture, il ferme la portière puis monte côté passager et démarre. Le trajet se faisait en silence, Ramy avait le regard sur la route, le mien était diriger vers lui. C'est fout ce qu'il à changer en deux mois. Il avait repris du poids, et des couleurs, il n'étais plus aussi pale que la dernière fois qu'on c'est vu.
Il avait laisser sa barbe pousser, pas une barbe taillé, non, c'étais une barbe assez longue qui lui allait à merveille. Il était tellement beau, il dégageait quelque chose d'inexplicable, quelque chose de tellement fort et de tellement intense.
Je perdais tout mes moyens, j'avais chaud, mon cuire chevelu me picotait, il me mettait dans tout mes états sans même me toucher. Il avait une tel emprise sur moi, Ramy était un de ses hommes qui même lorsqu'ils étaient prêts de nous, paraissait inaccessible.
C'est lorsqu'il se gare que je sors de mes songes, je regardes autour de moi, nous étions devant un magnifique grand jardin avec une immense fontaine. Nous étions pas très loin de Paris.
- Lui: Tu viens ?
Je tourne ma tête vers lui, il avait un regard si pénétrant, j'avais l'impression qu'il lisait en moi, il me destabilisait beaucoup trop. Il fallait que je me reprenne, que je lui prouve que je ne suis pas une gamine de 15 ans qui découvre l'amour. J'ai 20 ans à présent, et même si j'ai tendance à l'oublier, je suis une femme à présent.
Je sors enfin de la voiture, je portais un simple jogging avec ma paire de chaussures ainsi qu'un débardeur et ma veste en cuire. Mes cheveux étaient coiffé d'un chignon peu soignée. A mes côtés, Ramy, lui, était beaucoup plus présentable. Il n'avait jamais besoin de faire d'effort pour être beau. Ramy avait un charme indéniable, toutes les femmes on des goûts particulier en matière d'homme, mais pour moi, après mon père, Ramy est l'homme le plus beau et le plus doux qui puisse exister sur terre.
[...]
Nous étions désormais assis autour d'une table dans un restaurant du centre-ville, l'ambiance était douce et agréable, Ramy fait un signe de main au serveur qui se dirige alors immédiatement vers nous.
- Serveur: Monsieur ? Vous avez choisis ?
- Ramy: Je vais prendre une salade avec des frites, et pas de viande, du poisson.
- Serveur: Et pour votre femme ?
Certaine femme rêve du prince charmant, une romance magnifique, sans embûche et sans problème, un amour qui ne s'éteindra jamais, se criée je t'aime à tout bout de champs. Vivre dans une magnifique maison, avec un grand jardin pour les enfants. Moi, ce don je rêve, c'est cet homme, et peux importe si nous vivons dans une cabane ou dans une magnifique villa, peut importe si nous passons notre temps à nous disputer, tant que je serais à ses côtés, je serais heureuse.
Ramy ne fit pas attention à la remarque du serveur, du moins, il ne laisse rien paraître, il me regarde puis tourne à nouveau la tête vers lui.
- Ramy: La même chose, mais avec un chocolat-chaud et un désert.
- Serveur: Très bien monsieur.
Le serveur s'éloigne de nous, Ramy sort son téléphone qui vibrait depuis quelques secondes, il y jeta un coup d'oeil puis l'éteignis et le posa sur la table.
- Lui: Tu as passer de bonne vacances ?
- Oui.
Je voulais savoir, si lui aussi, avait passer de bonne vacance, mais c'était beaucoup trop compliquer à comprendre, alors je me suis tu.
- Lui: J'ai fait trois semaine en Algérie.
Ce que j'aimais avec lui, c'est que je n'avais jamais besoin de me casser la tête à essayer d'expliquer, il suffisait juste qu'il me regarde pour comprendre. Entre lui et moi, tout, absolument tout était dans le regard. Le serveur arrive avec nos commandes, c'est vrai que je mourrais de faim, alors je n'ai pas perdu de temps et j'ai attaquer directement, je penses qu'il étais choquer , il me regardait avec un sourire en coin il s'attendait surement à ce que je fasse comme ses fille qui font attention à la façon don elle mange lorsqu'elle son en compagnie d'un homme.
Moi, lorsque j'ai faim, j'ai faim. J'avais terminer ma salade et mon assiette de frite en quelques minutes seulement, je m'apprêtais à me jeter sur la tarte au citron alors que Ramy lui n'avait même pas commencer ses frites.
- Lui: Mâche. Tu vas t'étouffer.
- [...]
- Lui: Tu veux mes frites ?
Je ne lui est pas répondu, je me suis avancer puis j'ai saisis son assiette, j'avais l'impression que tout les regards étaient sur nous, principalement celui de deux femmes assises justes en face de nous, elle se demandait surement ce qu'un homme aussi beau devait faire avec une affamée tel que moi. Ramy suit mon regard et se tournes vers elles.
- Ramy: Y'a un problème ?
- F1: Non, non excuser nous.
- Ramy: Je t'excuses pas.
Il se tourne vers moi et me fixe alors que je buvais mon chocolat chaud, je me demandais pourquoi est-ce qu'il me regardait ainsi, lorsqu'il saisit le torchon poser sur la table et me tapote doucement sur le coin de la bouche, puis me dit.
- Lui: Mange.
Tellement autoritaire.
[...]
- Ramy: Tu veux pas autres choses ?
- Non, merci.
- Ramy: Je te reprend une tarte.
- Non.
- Ramy: C'est à cause des deux autres que tu veux pas ?! Si c'est ça on reste jusqu'à ce qu'il ai plus rien à te donner.
- Non, j'ai plus faim.
C'est vrai, j'étais vraiment pleine, je me demandais même comment j'allais faire pour réussir à marcher jusqu'à la voiture, il appelle le serveur, pose un billet de cinquante sur la table. Nous marchons côte à côte dans la rue, j'avais envoyer un message à Yazel pour lui expliquer et qu'elle puisse me couvrir si besoin elle m'a alors dit de " prendre tout mon temps " , notre " petit tour " à durer plus longtemps que prévu et à présent, il faisait assez froid, un vent agréable mais suffisant pour me donner la chair de poule.
- Lui: T'as froid ?
Je hoche la tête, il entrelace nos doigts puis me ramène jusqu'à la voiture, il démarre et met un peu de coran, je me sentais tellement bien que j'ai finit par m'endormir. C'est lorsque je sens de fines caresse sur mon visage que j'ouvre enfin les yeux, la voitures c'était arrêter et Ramy était juste à mes côtés. Nous étions devant une air de repos, la route était vide et il y avait un petit bois juste devant nous.
- Lui: Tu préfère qu'on reste dans la voiture, ou tu veux marcher un peu ?
Je tourne ma tête pour regarder dehors, il comprend et dévérrouille les portière puis, sort, je fais de même, et le suis, peux à peux, nous nous enfonçons dans la forêt.
- Lui: Sûria ?
Je lève la tête vers lui, il me regarde pendant quelques secondes puis me dit.
- Lui: Tu sais, pour la dernière fois...Je...je voulais pas te blesser.
- [...]
- Lui: Mais je veux pas te donner des faux espoirs et ne plus pouvoirs assumer après.
- [...]
- Lui: Je....Il faut que tu sache quelques chose à propos de moi.
Il s'arrête puis prends ma main et la sert dans la sienne, je lève la tête et mon regard rencontre le sien, il pose sa main sur ma joue et la caresse tout doucement.
- Lui: Je suis malade Sûria. Je suis condamnée, et si tu t'engages avec moi...tu...tu risquerais de le regretter.
Il est malade ? Mais quel genre de maladie est-ce ? Pour qu'il soit si...si bouleversé ça doit être une maladie assez grave. Assez grave pour qu'elle le tue ?
- Lui: Oui, c'est une maladie mortelle.
Comme si il lisait dans mes pensées, Ramy répondit à la question que je me posais, une maladie mortelle, il y à donc des risques qu'il parte du jour au lendemain, cet révélation était beaucoup trop difficile pour moi, je l'aimais, mais suis-je capable d'affronter tout cela avec lui ?
Suis-je prête à finir veuve ?
- Lui: Je...viens, on rentre.
Je l'attrape par le bras et m'avance doucement vers lui, puis je pose ma tête tout doucement sur son torse, il m'enlace par la taille et pose son menton sur mon crane, il est donc malade, c'est donc cette chose qui nous empêche d'être heureux depuis le début. Je me sentais tellement heureuse d'être enfin à lui, mais aussi tellement triste, j'avais peur de me réveiller un jour et qu'on m'apprenne qu'il à quitter ce monde durant la nuit. J'avais peur, tellement peur...
- Lui: Chut, ne pleure pas. Je suis encore là...et tant que je serais la je prendrais soins de toi.
OMNISCIENT
Ramy la regarde monter jusqu'à chez elle, une fois sûr de sa sécurité il tourne les talons en direction du parking.
- ?: RAMY !
Le jeune homme se retourna, Souleyman se trouvait quelques mètres plus loin. Lorsqu'il arrive enfin à sa hauteur, il lui tendit sa main droite que Ramy serra fermement.
- Souleyman: T'as disparu toi, on te voie plus.
- Ramy: Ouais, le taff.
- Souleyman: Alors, comme-ça toi et la petite Sûria vous-êtes ensembles ?
Rmay fronça les sourcils, il n'était pas du genre à dévoiler sa vie, et surtout pas à Souleyman
- Ramy: J'y vais, on s'attrape plus tard.
- Souleyman: Fait attention ! Je te dit ça parce que je considère comme un frère. J'ai entendu des trucs sur elle. Si tu vois ce que je veux dire.
Ramy regarda Souleyman d'un oeil assassin puis s'approche de lui lentement, c'est un homme qui c'est garder son calme même dans les situations difficiles, mais si il y à bien une chose qu'il ne supporte pas c'est qu'on s'en prenne à ceux qu'il aime. Depuis la scène ou il l'avait vu devant l'épicerie avec Sûria, il savait que son " ami " était intéresser par sa belle.
- Ramy: Alors de frère à frère, je vais te dire un truc. Fait attention à toi Souleyman.
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