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Mai 2015, Paris

Ramy ouvrit les yeux, son cellulaire sonnait depuis déjà très longtemps, il posa sa main sur la table de chevet à la recherche de celui-ci, et lorsqu'il le trouve enfin il le porte à son oreille.

- Ramy: Ouais ?!

Il n'entendit rien à part une forte respiration, pensant à une mauvaise blague de Younes, il raccroche immédiatement. Mais il a peine le temps de refermer les yeux que son téléphone sonne à nouveau. Il souffla d'énervement et regarde son cellulaire.

Sûria affichait celui-ci, il se redresse en vitesse et répond.

- Ramy: Sûria ? Ça va ? Il est deux heures.

- Sûria: [...]

- Ramy: Sûria ?

Il n'entendit rien, à part cette respiration constante et saccadé, elle respirait mal et il commençait à s'inquiéter.

- Ramy: Sûria ? T'es où ? Qu'est-ce t'as ?

Toujours cette même respiration, il raccroche se leva et s'habilla en vitesse, il descend les marches 4 par 4 et monte dans sa voiture. Puis, il se souvint alors qu'elle ne pouvait pas lui parler, elle l'avait appeler, certes, mais c'était un appel au secour. Il reprit alors son téléphone et lui envoie un message.

- Ramy: Sûria ? T'es où ?

Il angoissait, il stressais tellement qu'il serrait le volant avec ses mains, ses jointures était devenuent blanches, jamais Ramy n'a eu aussi peur pour une personne depuis la mort de son père, jamais il n'avait accorder autant d'importance à une femme autre que sa mère et sa soeur. Ramy avait tout fait, absoulument tout fait pour ne pas s'attacher à elle, mais il n'a pas réussi. Le vibreur de son téléphone le fit sortir de ses songes, il le prit dans sa main gauche, la main droite sur le volant.

- Sûria: Je sais pas.

Quelques heures plus tôt

OMNISCIENT

- Jamila: Wouldi t'es tellement beau.

- Ramy: C'est parce que je suis ton fils.

La mère de famille ria puis embrassa son fils sur le front tout en le serrant fort contre elle.

- Elle: J'aimerais tellement que tu sois heureux.

- Ramy: Je suis heureux.

- Elle: Mais moi je veux des petits-enfants.

- Ramy: Un jour peut-être.

- Elle: Tu n'as pas de copine ?

- Ramy: Yemma !

- Elle: Je veux des petits-enfants, je veux les voirs avant de mourir.

- Ramy: T'es malade ?!

- Elle: Non, mais je me fais vieille.

- Ramy: Bah voilà, je te promet que tu les verras.

Elle se contenta de sourire puis se mit à débarasser la table, Ramy se leva pour l'aider, il n'a jamais été un de ses fils qui laissait traîner son jogging et ses chaussures partout.

Non, Ramy est un prince élevé par une reine, il à toujours aider sa mère dans les tâches ménagères faisant le maximum pour qu'elle n'ai pas à ce fatiguer.

Au même moment, sa petite soeur Salwa âgé de 19 ans fit son entrer dans la pièce, elle courru vers lui et le serra fort dans ses bras.

- Salwa: Ça fait longtemps que t'es pas venue.

- Ramy: Ouais, j'avais beaucoup de travail, mais je suis là maintenant.

- Salwa: Tu dors ici ?

- Ramy: Oui.

Mai 2015, Pantin

L'eau chaude ruisselant sur son corps, Aya se remémorait la soirée d'hier, aussi fou que cela puisse être, hier soir, elle à donner sa virginiter à Younes. Hier soir, Aya a salit son honneur ainsi que celui de sa famille, pour un homme, sans avoir aucune garantie qu'un jour il l'épousera.

Elle pensait qu'après cette nuit, elle ne se sentirait pas différente, mais à présent, la honte la rongeait, assise à même le sol, dans la cabine de douche, les larmes s'échappant de ses yeux, Aya se demandait qu'elle était son avenir à présent. Maintenant qu'elle n'a plus rien.

Elle se demandait ce que son défunt père pouvait penser d'elle de là où il se trouve. Elle se demandait si un jour, avec son lourd passer et sa réputation, un homme voudrait d'elle.

Puis, elle se mi à penser à sa soeur, au fond d'elle, Aya jalousait sa sœur plus qu'autre chose. Elle l'a toujours envier, elle était la chouchoute de sa mère et la petite princesse de son père. Elle était celle que toute la famille appréciait particulièrement pour sa bonté.

Au fond, Aya, à toujours rêver d'être Sûria.

[...]

Elle sort de la salle de bain et enroule autour de sa poitrine une serviette. Elle parcour le couloir, puis se rend dans la chambre où Sûria dort profondément. Elle se change puis s'allonge dans son lit à son tour, mais parvenant pas à trouver le sommeil. Elle se dirigea alors vers le lit de sa petite sœur, Aya souleva la couverture et s'allongea au côté de Sûria, comme lorsqu'elle était petite et que l'une d'entre elle avait fait un cauchemard.

Sûria

En me levant ce matin là, c'est avec surprise que je découvre Aya accrocher à moi en train de dormir, je ne l'ai pas repousser ou même rejeter, ça ma rappeller lorsqu'on étaient plus jeune et qu'on dormait ensemble. Je suis descendu de mon lit et je suis aller prendre une douche, après avoir priée et fait le ménage, je suis aller à mon travaille.

Le patron avait accepté de me prendre, mais maintenant, je travaillais de jour. Au moment ou je m'apprêtais à partir, Aya fait son entrer dans le salon, elle avait changer, quelque chose avait changer en elle, je ne sais pas quoi, mais elle n'avait pas l'air d'aller bien. Je n'ai pas chercher à comprendre j'ai enfilé mes chaussures et j'ai quitter l'appartement.

[...]

Ma journée c'est dérouler tranquillement, je venais juste de finir alors je suis rentrer à la maison, je repensais encore à la discussion que j'ai eu avec Nour hier. Elle m'a demander de lui pardonner, et elle m'a même dit qu'on pourrait devenir amie, je lui est expliquer je ne lui pardonnais, mais que elle et moi, nous ne serons jamais amies. Elle n'a pas répondu et à tourner les talons.

Alors que je me rendais à l'arrêt de bus, c'est avec stupéfaction que je voies l'audi de Nour juste devant moi.

- Elle: Tu rentres à la cité ?

- Oui.

- Elle: Monte je te dépose.

J'ai longuement hésité avant de monter, après tout, ce n'est pas comme si c'était un homme, qu'est-ce que Nour pourrait bien me faire ? Je suis alors monter côter passagers, sur la route, Nour était au téléphone avec quelqu'un, mais je n'écoutais pas sa discussion, j'étais dans ma petite bulle, a fixer la route par la fenêtre. Mais j'étais tellement ailleur que je n'ai pas fait attention au fait que Nour était à présent sur l'autoroute. Et qu'elle n'avait pas pris la route de la cité

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©Thugyh