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Avril 2015, Pantin

Il était tout simplement répugnant, je penses ne jamais avoir été autant écœuré de toute ma vie. Il à continuer à m'envoyer des messages obcènes, où il me demandait mon tour de poitrine, si je portais des culotte ou des strings, si j'avais déjà eu des rapports sexuels.

Je n'ai répondu à aucun message et j'ai bloquée son numéro. Mais la peur elle était toujours présente, je ne pouvais en parler à personne et je n'avais aucun moyen de me défendre face à lui.

OMNISCIENT

Une béquille dans la main droite, et son téléphone dans la main gauche, Sûria accompagnait sa mère dans le traditionnel marcher du samedi matin. Shazia s'arrêtait toutes les cinq minutes pour saluer ses nouvelles amies.

- Shazia: Va m'acheter des fruits stp.

- D'accord.

Elle prit le billet de vingt et les quelques pièces que sa mère lui tendit, puis se dirige vers le vendeur de fruit. Après avoir fait ses achats, elle rejoignît sa mère qui parlait avec khelti Farida, la maman de Younes et Yazel. Sûria leva la tête et aperçu Younes, derrière sa mère. Lorsque leur regard se rencontre, le jeune homme ne peut se retenir de sourire, un sourire que bien sûr, par pur politesse elle lui rendit.

- Younes: Toi aussi on t'a tirer du lit.

Elle voulait lui expliquer que non, au contraire, elle aimait bien se rendre au marcher avec sa mère, étant donner qu'Aya ne venait jamais, c'était leur moment à toutes les deux. Mais cela aurait été trop compliquer, alors elle se contenta de hocher la tête et de détourner le regard.

Younes lui, la détaillait de la tête au pied.

" Rien avoir avec Aya " se dit-il.

- Lui: T'as plus ton fauteuil ?

- Non.

- Lui: Faudrait que tu m'apprenne la langue des signes un jour.

La jeune femme de contente de sourire en hochant la tête puis elle détourna le regard. Mais le regard de Younes lui, ne voulait plus la quitter, ses yeux étaient comme aimenter par elle. Il essayait de penser à autre chose mais il n'y arrivais pas.

Mal à l'aise, Sûria fit signe à sa mère qu'elle était fatiguer à cause de sa hanche, Shazia salua Farida, puis elles rentrèrent toutes les deux.

[...]

- Nour: Tu voies Younes se soir ?

- Aya: Oui.

- Nour: Va le voir demain ! On sort se soir

- Aya: Ça fait longtemps qu'on c'est pas vu. Demain si tu veux on sort.

- Nour: Humm. Vous l'avez déjà fait ?

- Aya: T'es folle ! Ça fait à peine 2 mois qu'on est ensemble

- Nour: Ouais c'est trop tôt.

- Aya: Et avec Ramy alors ?

- Nour: Il a encore disparu.

- Aya: Il est trop mysterieux comme mec. C'est troublant !

- Nour: Je suis présser qu'il revienne. Tu penses que t'as sœur lui plaît ?

- Aya: Je sais pas, il faut reconnaitre qu'elle est pas moche, juste grosse.

- Nour: rire Personellement je la trouves moche et grosse.

[...]

Ramy se savonna les cheveux puis mis en marche le jet d'eau, de l'autre côté de la porte, Younes s'impatientait. Il avait un rendez-vous avec Aya et devait se préparer avant de partir. Se soir, il comptait bien passer à l'offensive. La ba*ser comme il l'avait si bien dit.

- Younes: PUTAIN RAMY DÉPÊCHE TOI ! AYA ELLE M'ATTEND !

- Ramy: rire Les p*tes faut les faires attendre.

- Younes: Si je ba*se pas se soir t'es mort.

Il ri puis eteind l'eau, il enroule une serviette autour de sa taille, se regarde dans le miroir puis passa une mains dans ses cheveux.

- Ramy: Il faut que je coupes mes cheveux

Il ouvrit la porte, Younes lui lançe un regard noir, puis rentra à son tour dans la salle de bain. Ramy se dirige vers sa chambre, il enfîle un calecon ainsi qu'un jean et un polo Ralph Lauren. Il ouvrit son tiroir et en sort une boite, il l'ouvre et attache sa nouvelle montre à son poignet.

Il ne pu s'empêcher de penser à l'ancienne qu'il lui avait donner. Un sourire s'affiche alors sur son visage, cette nuit là il l'a regarder dormir sans s'arrêter. Elle était magnifique, un véritable petit bout de femme. Leur genre de femme que l'on a envie de caliner, d'embrasser et de protéger toute sa vie. Puis il s'en voulu d'avoir été si absent, quelques minutes avant son départ, Ramy a encore reçu un appel de son patron, lui demandant de prendre la route pour Nice.

Quelqu'un toque à la porte, Ramy se dirige vers celle-ci, surpris de se retrouver face à Nour, il l'a regarde d'un air interrogateur puis répond à son salut.

- Nour: Désolée de te déranger, mais j'ai vu ta voiture en bas alors je suis passée.

- Ramy: Tranquille, tu as besoins de quelque chose ?

- Nour: Tu...tu allais sortir ?

- Ramy: Ouais.

- Nour: Ah bah désolé alors. A bientôt

Nour était déçu encore une fois, rien ne c'était dérouler comme elle l'aurait souhaité. Elle espérait vivre une histoire avec Ramy, mais chaque jour un peu plus, celui-ci se rapprochait d'une autre.

Quand à Ramy, Nour était le cadet de ses soucis, il avait un objectif bien précis il saisit alors son téléphone et sortit de chez lui.

Sûria

Après avoir fait le tour de la cité je traverse le parking pour me rendre chez-moi, lorsqu'une voiture me fait des appels de phares. Je reconnait très vite la voiture de Ramy. Je me diriges doucement vers celle-ci.

- Lui: Ça va ?

- [...]

- Lui: T'as un peu de temps ?

- [...]

- Lui: Je voulais te ramener quelque part.

Il déverrouille sa portière puis sort de la voiture, nous étions à présent face à face. Il me fixe quelques secondes puis me dit.

- Lui: Ça sera pas long, stp.

Je ne dis rien et monte côté passager il monte puis démarre, quelques minutes plus tard il s'arrête devant un restaurant chinois.

Il descend puis vient m'ouvrir la portière et m'aide à descendre. Nous entrons dans le restaurant, il me diriges vers une place au fond de la pièce. Nous nous instalons tous les deux, un serveur vient prendre notre commande, je ne m'y connait pas du tout, alors Ramy commande pour nous deux. J'avais encore du mal à me dire qu'on étaient tous les deux au restaurant.

- Lui: J'ai pris beaucoup parce que je sais pas ce que t'aimes.

Il s'assoit me sourit puis commence à manger, je n'osais pas manger, en réalité j'étais au régime depuis une semaine.

- Lui: Pourquoi tu manges pas ?

- [...]

- Lui: Me sort pas une de vos conneries, de régime et je sais pas quoi.

Il en avait partout autour de la bouche il mangeait comme un cochon, j'ai attrapé le torchon poser sur la table puis doucement je l'ai porter à sa bouche, que j'ai essuyer d'un geste lent, il avait arrêter de manger et me fixer sans rien dire. Puis au moment ou je passe sur ses lèvres, il ouvrit sa bouche et me mordille l'index.

Je lache le torchon et explose de rire, il me regarde avec un sourire en coin, s'approche doucement de moi puis me murmure à l'oreille.

- Lui: Tu sais pas ce que je pourrais donner pour t'entendre rire.

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©Thugyh