06




06


Février 2015, Pantin


Je n'avais aucune envie de me retrouver seule avec Younes, c'est propos mon profondément blessé, le fait qu'il me voie simplement comme une personne handicapé et non comme une femme m'a fait mal au coeur, et je ne supportais plus son hypocrisie envers moi.


Durant le trajet il essayait de me parler et de me faire rire, mais je ne répondais pas à ses tentatives, je ne suis pas quelqu'un de fausse et de méchante, je ne c'est pas faire semblant, il à sûrement du sentir mon mal à l'aise.


- Lui: Tu as quoi ?

- [...]

- Lui: Je sais que tu parles pas, mais tu peux essayer de m'expliquer ?


Quel est le rapport avec le fait que je parle pas, et le fait que je ne veux pas lui répondre, il ne cesse de me rappeler mon handicap et cela commence à devenir réellement pesant.


[...]


Ont vient tout juste de sortir du centre commercial, Younes prend alors immédiatement la route de la cité dans un calme olympien comme lors de l'allée. Il s'arrête dans le parking et bloque les portières.


- Lui: Y'à quoi ?

- [...].

- Lui: Pourquoi t'es énerver ?

- [...].


Il me tend une feuille et un stylo et me demande d'écrire.


- Je ne suis pas énervé, je suis juste fatigué je peux rentrer ?

- Lui: Ouais, ouais !

[...]


Je viens tout juste de terminée mon service, il est 23h00 et le dernier bus ne va pas tarder à passer, je me changeai dans la réserve lorsque j'entend mon patron parler avec un client je sors de la réserve pour aller lui dire au revoir lorsque je tombe de nouveau sur Ramy, sa à l'air d'être un habitué, puisqu'ils parlent avec Christophe ( mon patron ) comme deux amis de longues dates.


- Lui: Au revoir Sûria.


Je lui fait un signe de main accompagner d'un sourire puis quitte la station de service. Je marche rapidement jusqu'à l'arrêt de bus mais malheureusement le bus étaient déjà passé, je vais donc devoir marcher plus de 20 minutes à pieds, je m'apprêtais à repartir lorsque le 4X4 de Ramy s'arrête devant moi.


- Lui: Monte.


Je montes sans discuter et il redémarre rapidement, il roulait dans le silence, quelque fois, je sentais son regard se posé sur moi.


- Lui: Pourquoi tu travailles la nuit ?

Je le regarde et essaye de lui expliqué mais voyant la tête qu'il faisait j'attrape le stylo et la feuille qui étaient posé sur le tableau de bord.


- J'ai pas trouvé ailleurs.

- Lui: Humm, Tu t'appel comment déjà ?

- Sûria.

- Lui: T'es algérienne ?

- Non.

- Lui: Bah t'as raté ta vie.


Il m'avait fait rire, c'est la première fois que je le voyais pas énervé, ou même hautain, d'habitude il ne me calcule pas plus que cela.


- Lui: Tu devrais pas travailler la nuit, y'a pas de bus.

- J'aide ma mère.

- Lui: Et ta soeur ?

- Elle va à la fac.


Il ne dit rien et roule jusqu'à la cité arrivée là-bas je le remercie d'un signe de tête et montes jusqu'à chez moi. Cela faisait 20 minutes que je sonnais et que personne n'ouvrait, c'est alors que je me souviens que ma mère dormait chez sa soeur et que Aya était sortie avec Nour, je me retrouvais donc seule à la rue, je ne savais vraiment pas quoi faire, mon père vivait beaucoup trop loin et je n'avais plus de batterie pour pouvoir l'appelé, je suis donc allée m'asseoir quelques minutes sur les escalier pour essayer de trouver une solution, mais à force de réfléchir j'ai fini par m'assoupir.


[...].


- Lui: Oh ?!


J'ouvre les yeux doucement, Ramy était devant moi en train de me secouer pour que je me réveille.


- Lui: Il est 2 heure du matin qu'est-ce que tu fais dehors ?


Je lui explique comme je le peux que je n'ai pas les clefs, il était très attentif à se que je faisais, au final il à compris et m'a demandé de me relever.


- Lui: Viens.


Je le suis sans rien dire, on monte trois étages puis on arrivent devant une porte il sort une clef la fait pénétrer dans la serrure puis ouvre la porte.


Il entre et se tourne vers moi.


- Lui: Entre.


J'entre et referme la porte derrière moi, il vivait dans un appartement assez mignon, j'était choqué par la propreté des lieux, il retire sa veste en cuire et la pose sur le canapé puis s'affale sur celui-ci et allume la télé, je me sentais gêné je ne savais pas quoi faire.


- Lui: Assis toi.

- [...].

- Lui: Tu veux dormir ici ? Je te donnes la chambre d'ami, moi je dors dans ma chambre, au pire y'a un hôtel pas loin.

- Lui: T'as pas une pote qui peut t'accueillir ?


Je hoche la tête.


- Lui: Qui ? la soeur de Younes.


Je hoche la tête.


- Lui: Ok, je t'emmène après assis toi je reviens.


Il pars faire je ne sais quoi, je comprends pas pourquoi il ne m'a pas directement emmenée, mais il est bien gentil de ne pas me laisser en galère alors je ne fait aucune remarque, je pars m'asseoir sur le canapé qui était vraiment confortable, j'étais épuisé par ma longue journée de travaille, je sentais mes paupières devenirs lourdes et mes muscles se détendre, c'est quelque secondes après avoir baillé que je m'assoupies.


[...]


Lorsque j'ouvre les yeux, je suis toujours allongé sur le canapé, couverte d'une énorme couette, j'entend du bruit provenant de la salle de bain, je me lève m'étire et par dans la cuisine pour faire ma toilette, n'ayant pas de brosse à dent, je tombe sur des pastilles à la menthe, j'en avale 3 puis retourne m'asseoir, je voulais partir, mais pas sans l'avoir remercier mais, il prenait vraiment beaucoup de temps alors j'ai décidé de visité un peu, il y avait quelques photos, de lui puis de plusieurs personnes, mais une photo m'a réellement troublée celle de Ramy et d'un homme lui ressemblant comme deux gouttes d'eau il avait donc un frère jumeau.


- ?: Tu t'est réveillé ?


Je sursaute légèrement, il était devant moi, habillé et parfumé il était vraiment très beau, c'est la première fois que je voies un homme aussi beau. Ramy avait pas se style des jeunes de cité toujours en jogging, il avait son style bien à lui, toujours beau, toujours prêt à séduire et à plaire.


- Lui: Tu veux prendre une douche ? Vazy si tu veux j'ai des vêtements.


Je me diriges vers la salle de bain, ferme la porte derrière moi et me déshabille.


[...].


Ramy m'avait passé des vêtements à lui un jogging et un polo, pour les sous-vêtements j'ai du mettre les mêmes que la veille, mais une fois rentré je me changerais, je sors de la salle de bain, Ramy m'attendait devant la porte le téléphone collé à l'oreille.


- Lui: J'arrive là.

- Lui: Ouais je descend la cuisine elle à été livré ?

- Lui: Azy commences.

Il raccroche et se tourne vers moi.


- Lui: Faut que tu rentres, ta mère cherches après toi.


Je ne dit rien, il sort et ferme la porte je descends les marches rapidement arrivée devant ma porte je toque en attendant qu'on m'ouvre, je voies Ramy arriver sur le palier, je lui dit merci en langue des signes au moment ou je m'apprête à partir il me retient par le bras et me fixe droit dans les yeux pendants quelques secondes.


- Lui: Fais attention la prochaine fois.

- [...].

- Lui: Ne dit à personne qu'on était ensemble hier, sa parle beaucoup trop.


La porte s'ouvre au même moment sur Aya.


- Elle: T'étais ou ?

- Avec une amie.

- Elle: Tu as des amies toi ?


J'ai préférer ne rien ajouter, je suis directement allée dans ma chambre, j'ai changé de sous-vêtements, mais sans savoir pourquoi, je ne voulais retiré les vêtements de Ramy, j'avais même profité qu'il soit pas là pour mettre son parfum, pas un One Million non c'était un parfum dont je ne connaissais pas le nom, mais tellement envoutant. Du Ramy tout craché.


Alala Ramy...





Aimer et Commenter 😍😘❤️


©Thugyh  

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top