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  Je m'appel Sûria, Sûria ElFakri je suis d'origine mexicaine et marocaine j'ai 19 ans et je suis muette de naissance, ma mère s'appelle Shazia c'est une reconvertie son nom de naissance est Teresa, elle est mexicaine mon père Mourad et marocain , j'ai une grande sœur Aya âgé de 21 ans.

Physiquement, je suis assez petite 1.63, j'ai les cheveux longs bruns qui m'arrivent dans le bas du dos, je suis assez ronde, pas grosse, mais j'ai quelques formes.

Mes parents se sont séparés il y a 1 mois lorsque ma mère à découvert la liaison de mon père, nous avons quitté notre maison de Neuilly pour venir s'installer dans une cité à Pantin

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J'ai eu une enfance assez normale pour une enfant vivant avec un handicap, j'ai grandi dans une famille modeste à Neuilly, mon père est chef de chantier et ma mère femme au foyer, petite, j'étais très proche de mes parents, je refusais toujours le contact avec les autres, je restais scotché aux jambes de ma mère que je ne voulais jamais lâcher lorsque j'avais 3 ans, j'ai été admise dans une école publique tout à fait normal, et je voyais un spécialiste ainsi qu'un orthophoniste, lors de mon entrée en école primaire, je suis allée dans une école spécialisée pour les personnes portant un handicap, là-bas, j'ai eu la même scolarité que les enfants étudiants dans une école " normale ". À l'âge de 13 ans, j'ai fait ma rentrée au collège publique de ma ville avec Aya, ma sœur et moi étions encore proche à ce moment-là, elle m'a beaucoup aidée et beaucoup épaulées, lorsqu'il a fallu aller au lycée, j'ai été admise dans celui de ma ville, c'est à ce moment-là que ma sœur et moi sommes devenues des inconnues l'une pour l'autre, elle s'est éloignée de moi au profit de ses amies, elle a commencée à avoir honte de moi, à ne plus vouloir sortir avec moi, elle à commencer à délaisser sa famille et la religion pour des sorties tard le soir et des vêtements de luxe. Je me suis faîtes opérer à l'âge de 15 ans, mais malheureusement l'opération n'a pas totalement fonctionner

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  Février 2015, Neuilly

- Yemma: SÛRIAAA ONT PAART

Je refais m'a queue de cheval, ferme mon journal et le range dans mon sac puis descend les marches à toute vitesse

- Yemma: Si tu continues de courir ainsi dans les escaliers, tu finiras par tomber et te blesser !

Je hoche la tête en lui embrassant la joue, puis je part rejoindre Aya dans la voiture

[...]

Les écouteurs dans les oreilles, la tête contre la vitre, j'admire le paysage, j'aime beaucoup la nature, me retrouver seule à prendre un bon bol d'air frais, et me concentrer sur les choses importantes de la vie : ma famille et la religion, se sont les deux seules choses qui sont primordiales, pour moi, le reste ne compte pas. En réalité, ici, il n'y a pas grand choses à admirer, tout est sombre et gris, les gens affichent des visages fatigués par les dures épreuves de la vie et ce travail acharner qu'il fournisse chaque jour pour un salaire de misère, mais je préfère me lever à 6:00 du matin pour gagner le SMIC que de me retrouver comme tous ses enfants exploitées dans les sous-sols de Nike ou Samsung à travailler pour 0,60 centime de l'heure. Je n'ai pas à me plaindre, malgré mon handicap plus que présent dans ma vie, je n'ai jamais manqué de rien, ni d'amour, ni de bien matériel, on née seule et on meurt seule, on n'emmènera pas dans notre tombe le tout nouveau jean taille haute de chez Zara ou le rouge à lèvres de chez Mac ni le dernier survêtement du Real de Madrid. Le bonheur et la joie que l'on ressent lorsqu'on a quelque chose dans son assiette le soir, lorsqu'on est en bonne santé ou lorsqu'on est entourée des gens qu'on aime est beaucoup plus important.

Février 2015, Pantin

Je regarde avec aucune expression les quelques tours qui se situent devant moi, grises, tagués, en bétons, elles n'on pas le charme que décrivaient l'homme qui vendait l'appartement. Cette cité change vraiment beaucoup de la grande maison où, on vivait il y a encore un jours.

Lorsque j'arrive sur le palier, je me baisse et retourne le paillasson, les clefs étaient comme convenues juste en dessous, je fais pénétrer la clef dans la serrure et la tourne, la porte s'ouvre donnant sur un petit couloir à ma droite se trouve le salon, à ma gauche la cuisine, puis un long vestibule se trouve devant moi, j'allume la lumière et visite un peu, il y avait deux chambres, j'entre dans une des chambres et dépose mes cartons au sol puis descend en chercher d'autre.

Il est 6h47 exactement lorsqu'ont fini de monter tous les cartons, l'appartement déjà aménagé, il ne nous restait plus qu'à déposer nos affaires.

- Yemma: Sûria va voir s'il y a pas de quoi nettoyer dans la cuisine.

Je m'y rends sans rien ajouté et regarde un peu, la cuisine était entièrement équipée, mais il n'y avait rien dedans.

- Il n'y a rien.

- Elle: D'accord, vous devez être fatiguée prenez-vous un matelas et allée vous couchées moi, je vais ranger.

Aya n'attend pas, elle prend directement un matelas et part dans une des chambres.

- Je préfère t'aider.

- Elle: Tu ne veux pas dormir ?

- Non.

Elle ne dit rien, ont défait les cartons et on aménagent la maison, il est 14h30 lorsqu'ont à terminée l'appartement était vraiment très beaux et on étaient fière de notre travail, ont part prendre une douche chacune notre tour puis yemma va réveiller Aya pour qu'on aillent acheter ce qu'il manque.

- Aya: Allez y sans moi !

- Yemma: Non Aya ! Lève-toi, tu pourras nous donner ton avis.

- Elle: Putain vous allez acheter des assiettes et des couvert qu'est-ce tu veux que je donne mon avis la dedans moi !

- Elle: Parle pas comme sa Aya.

- Elle: Azy bougée, j'arrive !!

Nous sommes allé l'attendre dans le parking, elle est arrivée quelques minutes plus tard et nous sommes parties en direction d'Ikea.

[...]

  - Yemma: Les filles, vous ne voulez pas aller faire un tour dehors ? Vous pourriez vous faire des amies.

- Aya: Ouais, vazy je sors.

- Yemma: Prends Sûria avec toi, elle sort jamais.

Elle souffle puis acquiesce, je pars me changer dans la chambre, j'enfile un jogging gris, ainsi qu'un pull, ma veste en cuire et mes superstars.

- Aya: Tu va sortir comme ça ?

- Oui pourquoi ?

- Aya: Tss ne m'affiche même pas avec t'es signe chelou, je viens d'arriver Sûria, j'ai une réputation à construire, et puis avec ton gros boule, tu met des joggings, ta vraiment rien compris toi azy viens vite ! Je n'ai pas ton temps.

Je la suis sans rien dire, notre relation a toujours été ainsi, elle ordonnait moi, j'exécutais, Aya à tout d'une femme superficielle, elle se maquille toujours, elle est toujours à la pointe de la mode, les sourcils toujours dessinés les faux ongles parfaitement posés, ma sœur à une vraie allure de princesses, une garde de robe de princesse, une démarche de princesse et un comportement de princesse, exigeante, femme de caractère, elle incarne parfaitement l'image de le femme objet que cherchent les hommes d'aujourd'hui. Malgré tout, c'est une très belle femme,contrairement à moi il n'y aucune trace de graisse sur son corps, 1,75 pour 60 kilos, elle ne cesse de se venter d'avoir une silhouette parfaite.

- Elle: Bon, y a des mecs posés en bas du bâtiment, tu baisses la tête et tu me laisse faire.

Ont descend toutes les deux les escaliers puis on arrive dans le hall ou deux hommes surveillent la porte de la cave Aya leur fait un grand sourire alors que moi, je baisse la tête, elle ouvre la porte et passe devant les garçons posés en bas, elle commence à onduler un peu des hanches et comme toute à l'heure, affiche un sourire éclatant, tous les regards étaient posés sur elle et elle avait l'air d'aimer cela.

Ont par s'asseoir toutes les deux dans un banc assez loin de l'agitation de la cité, elle sort une cigarette et commence à fumé.

- Elle: T'a même pas intérêt à l'ouvrir sur ça, une chance que tu sois muette.

- Je pensais chercher un travail pour aider yemma pas toi ?

- Elle: J'ai mes études à terminée.

- Mais Aya, tu fous rien à la fac.

- Elle: Au moins, j'ai une excuse pour pas aller travailler, je suis une princesse, Non ! Mais Aya, tu fous rien à la fac.

Argent, vêtements, maquillage, fête, garçons, elle n'a que ses mots à la bouche.

- Tu veux bien m'aider pour mon cv ?

- Elle: Si tu veux, mais t'arrêtes avec tes signes les gens nous regardent !

Effectivement quelques regards étaient posées sur nous, Aya balance sa cigarette au sol lorsque deux filles s'approchent de nous.

- Elles: Salut. 

  - Aya: Salut.

- Nour: Je m'appel Nour et elle s'est Naïla.

- Aya: Moi c'est Aya et voici ma sœur Sûria.

- Nour: C'est un joli prénom.

Je lui fais un sourire, elle s'assoit toutes les deux à côté de nous puis entame une discussion avec Aya, elle la briefait sur les personnes qui vivait ici, les mecs et les filles à évitées et ceux qu'ils fallaient avoir dans sa poche pour être invitée à toutes les soirées, tout ça ne m'intéressait pas, je fais signe à Aya que je m'en vais, mais elle ne me prête pas attention.




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Thugyh©

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