Rien n'est éternel 

Et Il faut s'y faire 

Que ce soit la Terre 

Ou que ce soit le ciel 

Faut-il s'attacher à l'ordinaire 

Tout en sachant qu'il est éphémère 

Qu'il est de ceux qui peuvent mourir 

Qu'on peut tuer, qu'on peut détruire.

Le faire basculer du jour au lendemain 

À cause d'une arme dans une main 

L'abréger d'un coup de couteau

À cause d'une phrase en trop,

À cause d'un dessin,

Tuer quelqu'un.

On ne se rend pas compte de la chance que l'on a 

Jusqu'au jour où plus rien ne va

Tremblements de  terre et tsunamis

Détruisent des milliers de vies 

Des catastrophes naturelles 

Qui emportent des vies par centaines

Des larmes coulent sur mes joues

C'est tout un monde qui se joue de nous 

Monde désabusé, monde éphémère,

Qui ne croit plus à l'extraordinaire 

Je lève les yeux vers le ciel bleu azur 

Caché par les immeubles comme par des immenses murs 

Ce monde défiguré

Je n'en veux plus, je veux l'oublier 

Adieu mes amis 

Ce soir le ciel sera mon lit 

Les étoiles me chanteront des berceuses 

Et je serais à jamais heureuse.