Chapitre L

QUATRE JOURS APRÈS LA BATAILLE DE CORUSCANT

Je reconnaissais cet endroit. C'était chez-moi. Je ne savais pas ce que je faisais là, je n'avais aucun souvenir. Cela ne me semblait toutefois pas étrange ; je ne me posais simplement pas de questions. C'était comme si je n'avais jamais quitté Corellia. L'air pollué des usines et des industries m'était si familier qu'il me réconfortait presque. J'avais pourtant l'impression d'avoir un horrible mal de tête, je ne me souvenais plus de rien mais peu importait ; j'étais chez-moi.

Une voix à côté de moi attira mon attention et me fit tourner la tête. Mon frère.

Sans savoir pourquoi, une larme s'échappa de mes yeux tandis que je le regardais venir vers moi.

- Kh'iarah, tout va bien ?

- Ce n'est rien. Sans doute la pollution, justifiai-je.

Je ne me sentais pas comme d'habitude, rien ne me paraissait vraiment normal. Tout semblait être étrangement lointain, irréel et à la fois si proche. J'hésitai un instant avant de lui demander d'un air grave, sentant qu'aujourd'hui était différent des autres jours.

- Rubeen, où est Amalia ?

- Sortie prendre l'air, l'aération du bâtiment D est encore en panne.

Je le remerciai, l'embrassai sur la joue, puis partis en courant vers l'extérieur de l'usine. Je sentis son regard amusé et interrogateur rester sur moi quelques instants mais je ne me retournai pas et continuai ma route.

J'arrivai enfin devant la porte arrière de l'usine. Ma meilleure amie était là, assise par terre en tailleur et essayait de réparer les pièces d'un holopad.

- Amalia !

Face à mon appel, elle se releva avec un sourire sur le visage. Je m'approchai d'elle et l'observai. Son visage n'avait absolument pas changé depuis la dernière fois que je l'avais vu – je ne savais d'ailleurs pas quand c'était – et en même temps lui aussi me parut lointain et irréel.

Des bruits assourdissants et terrifiants retentirent soudain autour de nous. Le paysage changea en une fraction de seconde et je me retrouvai au beau milieu d'un champ de ruine. Amalia avait disparu et l'usine derrière moi n'était plus que des décombres. Des bombardements ne cessaient de résonner dans ma tête mais la place était calme et vide, à l'exception de tous ces cadavres sur le sol.

Je baissai les yeux vers mes mains et vis qu'elles étaient tachées de sang. Ce n'était pourtant pas le mien.

Ma respiration s'accéléra et des larmes coulèrent le long de mes joues. J'avais l'impression d'étouffer et la forte odeur de sang et de chair humaine autour de moi me donnait envie de vomir.

- Kh'iarah.

Je tournai ma tête et tombai nez à nez avec un homme roux plus grand que moi. Il portait une tenue d'officier du Premier Ordre et son visage affichait un air glacial. Son identité me revint ensuite en mémoire tandis que je demandais entre deux sanglots :

- Qu'est-ce que je fais là... ?

Il me sourit d'un air cruel, ignora ma question, et dit :

- Pourquoi pleurez-vous, votre amie et votre frère sont déjà morts. C'est moi qui ai ordonné le bombardement. Vous pouvez me haïr ; sans moi ils seraient encore en vie.

Je tentai de bégayer une réponse, mais mon cœur parut se déchirer de tristesse. J'étais incapable d'articuler quoi que ce soit. Cet officier, je le connaissais. Je ne savais comment, mais j'avais la certitude de le connaître bien plus que ça.

Je reculai et trébuchai sur un des corps au sol. Quelque chose dans sa main attira alors mon attention et j'y reconnus un fusil blaster. Je le saisis en vitesse et visai l'homme roux, essayant de réprimer les tremblements de mon corps qui se répercutaient dans mon bras.

Je me sentis incapable d'appuyer sur la détente, pourtant je ne cessais de me répéter que je devais le faire. Il avait tué ma famille et ne s'arrêterait pas là... Si je ne le tuais pas maintenant, cela ne servirait à rien de le haïr plus tard. Ce serait moi qui aurais échoué.

L'officier se contentait de me regarder d'un air méprisant, sans prononcer un seul mot, avec seulement un sourire moqueur sur le visage. « Tue-le maintenant Kh'iarah... Tue-le. » ne cessait de répéter ma propre voix dans ma tête. Je ne voulais pas l'écouter, cependant j'avais l'impression de ne pas en avoir le choix.

- Tirez, vous m'épargnerez bien des choses... confirma l'officier d'une voix brusquement tremblotante.

De nouvelles larmes coulèrent le long de mes joues. Je fermai les yeux de toutes mes forces et appuyai sur la détente.

La détonation résonna à travers mes oreilles pendant de longues secondes. Lorsque je rouvris les yeux, je me retrouvai au beau milieu d'une étendue blanche, non loin d'une falaise. Je ne reconnaissais pas cet endroit mais il me paraissait familier.

Des flocons de neige virevoltaient autour de moi. Rien d'autre n'occupait mes pensées que le froid intense, jusqu'à ce que je me demande où était Armitage.

Je me relevai et tournai sur moi-même en scrutant le paysage avant de le voir une dizaine de mètres plus loin, allongé sur le dos dans la neige sans bouger. Je courus dans sa direction et me précipitai à ses côtés. Je regrettais infiniment de l'avoir écouté, d'avoir tiré. Je ne comprenais pas comment j'avais osé le faire...

La neige était rouge de son sang, il en perdait en grande quantité et cela avait formé une vaste tâche. J'appelai Hux et le secouai. J'avais l'impression que la galaxie entière s'écroulait autour de moi, et pourtant rien ne réussissait à le réveiller.

- Pardonnez-moi...

Armitage battit faiblement des paupières puis me dévisagea. Il murmura quelques secondes plus tard :

- Merci...

Je me redressai brusquement. Mon cœur battait à tout allure, mes joues étaient inondées de larmes, mais il n'y avait autour de moi que le calme des appartements d'Armitage. Je soupirai puis pris un petit temps avant de réaliser que tout ce que je venais de vivre n'était qu'un mauvais rêve.

Je tournai mon visage et fus rassurée de voir Hux profondément endormi, la respiration régulière et le visage paisible, tandis que Millicent ronronnait paisiblement entre nos deux oreillers. Un frisson m'envahit soudain et je me rendis compte que la chambre était glaciale. Je remontai la couette sur les épaules d'Armitage et l'observai quelques secondes avant de quitter le lit, prenant garde à ne réveiller ni le chat, ni Hux.

J'attrapai ensuite dans la penderie son ancien long manteau noir de général et l'enfilai. Il sentait toujours bon l'odeur de mon compagnon et tenait chaud, je n'aurais pu demander mieux. Je m'enroulai complètement dedans en prenant le temps d'humer le parfum puis allai dans la cuisine prendre un verre d'eau. Suite à mon rêve, ma gorge était encore sèche et j'avais besoin de marcher un peu pour me changer les idées.

Je ne pouvais faire autrement que de repenser à mon rêve. Je vivais dans les appartements de Hux depuis mon accident, toutefois cela ne m'empêchait pas de régulièrement faire des cauchemars. Ces temps-ci, je voyais souvent Armitage mourir de différente manière sur cette mystérieuse planète neigeuse. C'était pourtant la première fois que je voyais aussi mon frère et ma meilleure amie. Je ne comprenais pas la signification de ces rêves et cela m'effrayait. Sans savoir comment ni pourquoi, je sentais Hux en danger.

Des mains se posèrent soudainement sur mes épaules. Je sursautai mais la voix rassurante d'Armitage me chuchota dans un petit rire :

- C'est moi, Kh'iarah. Je ne voulais pas vous effrayer.

Il m'embrassa une épaule puis les frictionna de ses mains pour me réchauffer tandis que je terminais de boire mon verre.

- Je vous ai entendue vous lever, dit-il. Encore un cauchemar ?

J'acquiesçai silencieusement puis me laissai appuyer en arrière, posant mon dos et ma tête contre le torse d'Armitage. Il m'entoura alors de ses bras et me serra contre lui.

- Vous devriez porter mon manteau plus souvent. Vous êtes magnifiques dedans.

- Il est trop long pour que je ne puisse le porter la journée, rigolai-je. Et je suis sûre que certain devinerait que ce n'est pas le mien.

- Tant mieux... murmura Hux en embrassant lentement chaque parcelle de mon cou. Ils comprendront tous que vous êtes à moi.

Ses mains descendirent lentement le long de mes hanches jusqu'à mes cuisses puis s'y arrêtèrent tandis que je le laissais m'embrasser de plus en plus sensuellement.

- Vous êtes un peu possessif, Suprême Leader Hux... dis-je en souriant.

Il ne répondit rien, se contentant de me faire tourner pour que je lui fasse face. Il se jeta sur ma bouche et je lui rendis son baiser tout aussi passionnément. J'entourai son visage de mes mains pour avoir plus de vigueur et Armitage attrapa mes hanches. Il me fit alors reculer jusqu'à notre chambre, ses lèvres ne quittant néanmoins pas les miennes un seul instant. Je me laissai ensuite tomber sur le lit et il grimpa au-dessus de moi pour reprendre le baiser avec passion.

Ses mains se trouvaient de part et d'autre de mon visage et son poids reposait sur moi, appuyant sur mon ventre et amplifiant mon envie de lui. Il quitta ensuite ma bouche et se réattaqua à mon cou tandis que je jetais ma tête en arrière et passais mes doigts dans ses cheveux.

Je me sentais devenir de plus en plus folle quand Armitage arrêta soudainement tout et releva son visage vers moi pour annoncer :

- Il y a quelque chose que j'ai oublié de vous dire.

Je me redressai sur mes coudes pour mieux l'observer. Son ton sérieux m'inquiétait et son regard ne trahissait rien.

- Je dois me rendre demain soir sur Geonosis pour négocier un contrat avec le gouverneur.

J'attendis un instant et il continua :

- J'aurais aimé que vous m'accompagniez.

Sidérée, j'éclatai enfin de rire. Venait-il vraiment de nous interrompre pour me dire cela... ?

Hux me dévisagea avec sérieux.

- Vous vous moquez de moi ? finit-il par s'énerver. Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle dans une mission diplomatique !

- Armitage... répondis-je entre deux rires, encore plus incapable de me calmer. Cela ne pouvait-il pas attendre après ?

- Je craignais d'oublier. Je pars demain après-midi.

Je rigolai encore et il se vexa. Il était décidément très susceptible.

Hux se releva puis commença à repartir vers la cuisine, cependant je lui courus après et le pris dans mes bras. Je joignis mes mains entre elles pour qu'il ne puisse s'en aller et laissai reposer ma tête contre son dos.

- Je suis désolée, Armitage.

Il ne bougea pas, et pourtant je pus le sentir se détendre.

- J'ai simplement été surprise que vous changiez de sujet ainsi, mais je serais très heureuse de venir avec vous demain.

Hux ne répondit rien. Il se contenta de poser ses mains sur les miennes et d'entremêler nos doigts.

- Merci de m'avoir proposé. Je n'ai rien prévu de particulier et je vous promets que ce serait un honneur que de vous accompagner, ajoutai-je pour être sûre qu'il ne m'en voudrait pas.

Cela dut marcher car il se tourna pour me faire face et entoura mon visage de ses mains avant de m'embrasser tendrement. Millicent – qui avait fui le lit lorsque nous avions déboulé dans la chambre quelques minutes plus tôt – vint alors se frotter contre nos jambes, puis elle s'en alla se recoucher.

Lorsque nous rompîmes le baiser pour respirer, Armitage appuya son front contre le mien et caressa mes joues de son pouce. Le voir aussi paisible me faisait très plaisir.

- Je ne suis rien censée préparer, je vous accompagne juste ? lui demandai-je en parlant de la mission de Geonosis.

Il était après tout encore le milieu de la nuit et je ne tenais pas à devoir me réveiller à la première heure le lendemain pour régler quelque chose. Fort heureusement, Hux hocha négativement la tête.

- Et que devrais-je porter ?

A ces mots, Armitage parut réfléchir. Il redressa sa tête pour mieux me regarder, posa ses mains sur ma taille, et dit :

- Laissez tomber votre uniforme. Je n'ai pas envie de vous présenter en tant que générale. J'aimerai que vous y soyez en tant que ma femme.

- Mais, Armitage... hésitai-je.

S'il était prêt à officialiser notre relation, j'en serais forcément très heureuse, mais je craignais que cela puisse lui apporter des problèmes.

Il dut deviner mes doutes car, en voyant ma réaction, il sourit.

- Je ne veux pas que l'on ait à se cacher, répondit-il en caressant ma joue. Je suis le Suprême Leader, je ne vois pas pourquoi je devrais m'interdire d'être proche de vous.

Hux m'attira doucement à lui et planta solidement son regard dans le mien.

- Si vous êtes d'accord, je n'annoncerai rien de particulier. Je resterai un minimum discret, toutefois je ne chercherai pas à dissimuler plus que nécessaire ce que je ressens pour vous.

Véritablement contente, j'acquiesçai dynamiquement et lui fis un sourire.

- C'est parfait.

Il colla un rapide instant ses lèvres aux miennes, comme pour authentifier notre résolution, puis je demandai :

- Je mettrai une robe ?

- Je ne peux qu'approuver... répondit-il en riant doucement tandis qu'il réajustait le col du manteau que je portais.

Je me sentais en cet instant infiniment bien. D'autant plus qu'il ajouta :

- Vous serez absolument magnifique. Vous l'êtes déjà.

Je l'embrassai rapidement puis clamai :

- Aidez-moi à choisir ma robe ! Je n'en ai pas beaucoup, mais je ne sais pas ce qui irait le mieux.

- C'est le beau milieu de la nuit, vous ne voulez pas que l'on voie cela demain ?

- Je dormirai bien plus sereine si l'on règle ça maintenant. Et puis, c'est vous qui m'avez maintenue éveillée avec vos idioties !

Le rire d'Armitage résonna dans la pièce.

- D'accord, répondit-il.

Il ajouta ensuite d'un air enjoué, un sourire pervers sur le visage :

- Puis-je voir vos essayages ?

- Quoi ? Non, restez dans la chambre et je viendrais vous montrer.

Il laissa entendre son mécontentement, à mon plus grand amusement, avant que je ne file dans la petite pièce qui lui servait de dressing. Hux allait pendant ce temps s'asseoir sur le lit à côté de Millie.

Je revins alors plusieurs fois devant lui, lui montrant différentes tenues qu'Armitage trouvait toutes magnifiques. Toutefois, je ne pus m'empêcher d'être exigeante et de vouloir en essayer d'autre pour m'assurer qu'il n'y avait pas quelque chose de mieux.

- Celle-là est parfaite, dit Armitage tandis que je lui en présentais une nouvelle. Mieux que les autres.

- Oui... mais elle est trop colorée. On risque de me repérer de loin et je ne vais pas au carnaval du Finalizer.

- Carnaval du Finalizer ?

Je repartis donc essayer une nouvelle robe puis reparus de nouveau devant Hux. Il paraissait maintenant fatigué et devait lutter pour ne pas s'endormir.

Cette robe-ci était en satin vert avec des manches et remontait jusqu'à la base du cou. J'espérai qu'elle soit la dernière.

- Je sens que vous allez me dire que cette fois elle est trop sombre et vous tiendra trop chaud pour une planète comme Geonosis ? commença-t-il.

- Oh... j'allais dire que je la trouvais bien. Vous pensez qu'elle est trop-

- NON ! Simple déduction hasardeuse, je la trouve absolument géniale. Elle vous va merveilleusement bien.

- Vraiment ? Je la mets alors... ?

- Oui. Non ! Il manque quelque chose.

Je fronçai les sourcils et regardai Armitage se lever et aller dans le dressing. Je l'entendis alors fouiller dans l'un de mes tiroirs tout en marmonnant.

Ce genre de luxe ne me ressemblait pas particulièrement, mais lorsque j'étais venue vivre avec lui, Hux avait tenu à ce que je ne manque de rien en matière de tenue et de bijoux. Il avait dû en réalité prévoir cela pour des réceptions et des missions diplomatiques telles que celle de Geonosis, où j'apparaitrais en tant que sa conjointe. Je me retrouvais donc avec beaucoup d'affaire, dans lesquelles le Suprême Leader était en train de chercher quelque chose.

Il trouva alors ce qu'il voulait et revint vers moi en cachant l'objet dans son dos. Armitage se mit derrière moi et, tandis que je sentais son souffle sur ma nuque, il arrangea mes cheveux d'une main. Je le sentis ensuite y mettre l'objet, faisant ainsi tenir mes cheveux en un chignon assez lâche.

Hux vint ensuite devant moi pour, à mon plus grand étonnement, me mettre des boucles d'oreille tandis qu'il me murmurait de fermer les yeux afin de ne pas voir comment elles étaient.

- Excellent, dit-il en souriant. Je ne sais pas particulièrement comment cela se met, mais vous êtes bien.

- Bien ?

- Vraiment très belle, rectifia-t-il. Absolument magnifique.

Je rigolai et me dirigeai vers un miroir pour voir ce qu'il m'avait apporté. Je fus alors surprise de voir qu'il avait trouvé une broche verte, dans le même ton que ma robe et les boucles d'oreille, qui ressemblaient énormément à de l'émeraude.

- Je ne me souvenais pas avoir tout ça... dis-je en relevant mes yeux vers Hux.

Un grand sourire fier prit de nouveau place sur son visage.

- Je vous les ai fait commander il y a quelques jours. J'ai vu que vous n'aviez rien dans ces tons, alors j'ai pris l'initiative de corriger cette erreur.

- Merci... Mais cela n'était vraiment pas nécessaire...

Hux s'approcha de moi. Il prit mon menton entre ses doigts pour me faire relever la tête vers lui et m'embrassa lentement. Ce n'est qu'après qu'il répondit :

- Si, cela l'était.

Je lui souris puis me retournai une dernière fois vers le miroir pour contempler les bijoux. Ils étaient absolument incroyables.

- Ce n'est pas de l'émeraude... ?

- Bien sûr que si. Le meilleur ; d'Utapau. Croyez-vous vraiment qu'un Suprême Leader n'offrirait rien de valeur à sa compagne ?

Je refis face à Armitage et admirai son expression de pur bonheur. Il avait l'air très fier de sa surprise, son visage rayonnait.

Je le remerciai encore puis me rapprochai de lui pour l'embrasser. Il posa ses mains autour de ma taille et me garda ainsi contre lui un bon moment avant qu'il ne conclue finalement :

- Gardez cette tenue pour Geonosis. Elle vous va parfaitement bien.

J'acquiesçai, déposai un dernier rapide baiser sur ses lèvres, puis repartis me changer. Cette soirée avait décidément été merveilleuse. Je ressentais néanmoins brusquement la fatigue et me dépêchai d'aller rejoindre Armitage pour dormir.

La journée sur Geonosis risquait d'être aussi amusante qu'épuisante.

*** ***

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