Gontron a vraiment ramené le dîner et je mange sans grande conviction.

Je m'ennuie !

Ça fait trop longtemps j'ai pas fait une soirée ou fumer quelques choses.

C'est décidé, ce soir, je fais le mur !

- tu devrais faire attention tu as plus souvent la tête en l'air ces temps ci, lance sa femme.

- c'est bon n'en parlons plus !

Nadie me jette un coup d'œil avec un sourire en coin et je lui fais un clin d'œil.

Phabiola le remarque et tente d'attirer mon attention.

- c'était pas trop soûlant de t'occuper de Marie Nadège ? Elle sait être insupportable, dit elle en rigolant.

- hey!! , s'offusque Nadie.

- qu'avec toi on dirait., répondis je.

Nadie rigole alors que Phabiola tente de rester de marbre à ma pique.

- si tu t'entends bien avec les enfants, je peux te laisser les garçons alors, lance ma chère tante.

Nadie ronchonne à cet nouvelle et moi je regarde les deux garnements qui semblent contents.

Je sais m'occuper des garçons moi !

- avec plaisir.

Nadie me regarde choqué que j'ai accepté aussi facilement alors que moi j'ai plein d'idées pour les mater demain.

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J'entends Phabiola ronfler comme un camionneur et me lève de mon lit. Je porte un ensemble add jogging et quitte la chambre.

Sur la pointe des pieds j'atteins la porte et ouvre la porte le plus discrètement possible. Je referme derrière moi et je souris trop fière de moi.

Je descend et arrive en bas du bat. Je vois des mecs qui parlent d'une soirée et mon sourire s'étire.

- je peux venir,lançais je en me présentant devant eux.

- crarie elle m'a fait peur elle, lance un mec.

- beauté c'est pas une soirée pour les tipeu ,lance un mec un tirant une taffe de son joint.

Sous leurs yeux ébahis, je m'empare du joint et le met entre mes lèvres pour tirer une taffe.

- c'est même pas corsé ça.

Ils se regardent entre eux avant de sourire. Celui à qui j'ai volé le joint passe son bras autour de mes épaules et on descends les marches d'escalier.

- moi c'est Hakim. Lui c'est Mehdi et lui Sofiane! Et toi genre, c'est quoi ton blaze?

- on t'as vue la dernière fois avec Phabi, lance Mehdi.

- je m'appelle Smeralda, mais vous pouvez m'appeler Smé.

- stylée. J'aime trop, wallah' ! , dit Hakim.

- je sais ça fait toujours cet effet.

- et t'es qui pour Phabi. T'es bien tissmé par rapport à elle, me demande Sofiane.

- sa cousine je crois. Fin, c'est la sœur du mari à ma tante. Et pourquoi vous l'appelez Phabi. L'un d'entre vous l'a eu dans son pieu?

- cette khey?? C'est le cousin à Aroosh qui se l'ai faite et elle l'a bien michtonner !, me dit Hakim.

Le cousin du très saint Aroosh un bicraveur?

- c'est chez lui on va faire la fête, me dit Mehdi.

- tu vas kiffer Asmar , il est cool!, dit Sofiane.

- sauf si je te plais en premier, me susurre Hakim à l'oreille.

Je lui lance un coup d'œil amusé en tirant une taffe et hausse les épaules.

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L'appartement est plutôt petit comparé aux endroits où je faisais mes fêtes en Italie. Mais je vais pas m'en plaindre.

- Asmar! Asmar! Je te présente Smé, c'est une nouvelle de notre bat.

- en sah? Vous avez des beautés chez vous. Salut princesse, moi c'est Asmar.

La beauté s'est de famille. Autant Aroosh est bleuron autant Asmar a les yeux bleus hyper clair. Il est super bien golé comme son cousin et je comprends que Phabi soit tomber amoureuse de lui. Et en plus il respire l'argent. Pas plus que mon italien Toni, mais il est pas mal.

- je t'offre un verre? , me demande t il à l'oreille.

Je sens que je vais pas que boire ce soir.

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- esmeralda? Esmeralda? Elle dort comme un cadavre comme ça pourquoi ?

J'ouvre les yeux et découvre ma chère tante devant moi.

- c'est l'heure de manger!

- pas faim!

- non oh! J'ai dit à ta mère que tu auras tes trois repas ici, donc lève toi!

Je grogne et me retourne.

- j'arrive.

- fait vite hein! Sinon tu auras à faire à moi!

Elle me menace ou je rêve ?

Je lui lance un regard meurtrier quand elle sort de la chambre. En même temps je vois Phabiola qui fouille dans mon sac.

Je ne suis pas d'humeur ce matin et probablement encore un peu défoncé.

- t'as oublié quelques choses peut être ?

Elle sursaute et me regarde gêné.

Ça lui ferait quoi de savoir que j'ai couché avec un de ses anciens bails?

- je....t'es sorti hier?

- comment je serai sorti?

- c'est juste que ton ensemble était pas là hier. Et il put la chicha!

- parce que tu connais l'emplacement exacte de mes vêtements et même leur odeur?

- non. Enfin, j'ai...

- je comprends pourquoi Asmar t'as jeté.

Elle se fige et me fixe.

- d'où tu le connais ?

- il est plutôt beau garçon.

- je le savais t'es sortie hier.

Je la fixe et me rend compte qu'elle porte un de mes t-shirt.

- qui t'as permis de porter ce t-shirt ?, dis je en quittant mon lit.

- change pas de sujet! Comment t'es sortie hier??!

- Asmar a raison t'es vraiment une sale crevarde!

Elle ouvre la bouche choqué et me flanque une gifle.

- rappelle toi que je suis ton aîné ! Je ne te permets pas!

Alors ça, elle va le regretter.

Je lui fais un cloche pieds et quand elle tombe , je lui fou des coups de poings en plein dans sa gueule. Elle essaye de se défendre en me tirant les cheveux, mais je lui mords le bras.

- Esmeralda je vais m'énerver tu es .... OH TATA NZAMBE ?!? Arrêtez moi ça ?!! Gontron !! GONTRON ooohh!!?!

Quelques mini après je me sens soulever loin de Phabiola qui se recule pour aller chez sa belle sœur.

- plus jamais tu touches à mes vêtements ??!

- c'est à cause de ça que vous vous battez?!, s'énerve Gontron.

- elle m'a traité de crevarde!?!, lance Phabiola.

Elle ne parlera jamais de Asmar.

- parce qu'elle m'a volé mon t-shirt !! Regarder?!

Ils la regardent et Phabiola essuie le sang qui coule de son nez.

- je lui ai emprunté. Elle était d'accord. Je suis pas une voleuse !?!

- t'as demandé à qui! A qui? En plus d'une crevarde t'es une sale menteuse ?!?

- ton langage Esmeralda !, grogne Gontron derrière moi.

- et je m'appelle Smeralda, merde!

- ça suffit !! Phabiola tu rends le t-shirt à Smeralda et tu ne recommence plus?!! Et toi Smeralda pas besoin de se battre et d'insulter les gens! Franchement tu te crois où ici?!! Tchuipps.

Je souris fière de moi et le regarde meurtrier de Phabiola me donne envie de pouffer de rire.

Mais on va se retenir.