Ce One-Shot est dédié à @MlleEmrys16 ,
Bon anniversaire, Margot, la meilleure rencontre que j'ai pu faire ici, tu es une véritable amie qui m'est très chère et tu mérites de pleurer de joie, pour une fois.

Sam, Dean et Castiel étaient assis sur le capot de l'Impala, les yeux rivés vers le ciel.
Ils observaient le ciel nocturne briller d'une lumière bleue claire surnaturelle qui s'éteignait à petit feu, semblant venir de très loin.
À l'horizon, un voile jaune-orangé se refermait, attirant plein de point colorés à l'intérieur avant de se refermer doucement, si lentement que c'était presque imperceptible.
Au sol, un trou béat rouge était ouvert et aspirait des tas de fumée noire qui disparaissaient dans les profondeurs jusqu'à ce que la crevasse ne se referme.

Tout le paysage rayonnait, si lumineux qu'on se serrait cru en plein jour. Les voitures dans les rues s'étaient arrêtés. Les gens étaient penchés à leur fenêtres, hypnotisés par l'étrange spectacle.

- On l'a fait, murmura Dean. On a fermé les portes de l'enfer. On a renvoyé tous les monstres au Purgatoire. On a enfermé ces connards emplumés au Paradis pour toujours. Ça y est. On...on l'a fait. Je n'y crois pas.

- Tous ces gens..., souffla Sam. On les a sauvés. On en a sauvé tellement...Toutes les enveloppes charnelles de démon et d'anges... Toutes ces futures victimes de monstres...Sauvées.

- La paix est revenue, ajouta Castiel. Le Paradis, les anges...ils me laisseront enfin vivre ma vie...

Cass tourna sa tête vers Dean. Son visage était éclairé par les lumières multicolores qui fusaient de partout, mais ses yeux brillaient encore plus

- Plus de putain de démons, murmura-t-il. Plus d'enfoirés de monstres. Plus d'âmes perdues sur Terre pour hanter les vivants. Plus de mal. Plus de souffrance.

Il leva les yeux vers l'ange, assis à sa gauche. Il le regarda, rayonnant, le visage illuminé.

- On l'a fait, Cass.

- Oui, Dean, on l'a fait.

L'ange sourit. C'était un sourire vrai, sincère, de bonheur pur tel que le chasseur ne lui avait jamais vu jusqu'alors.

- Dean, Sam...je...je vais pouvoir rester avec vous, murmura l'ange, ému. Je...je vais enfin pouvoir prendre soin de ma famille. Je n'aurais plus à craindre pour la vie de l'un d'entre nous.

- Oui, Cass, souffla Dean en lui prenant la main. Il n'y aura plus de larmes. Plus de peur. Plus d'Apocalypse. Plus de Léviathans. Plus de possession, de malédiction, ou de Marque de Cain. Plus rien de tout ça. Il n'y aura plus aucun danger. Plus jamais.

Ils se regardèrent droit dans les yeux, larmoyants, incapables de se lâcher du regard, leurs doigts entremêlés. Castiel serra la main du chasseur un peu plus fort.

- Dean, je veux rester avec toi. Pour toujours.

- Pour toujours, promit Dean en l'enlaçant.

Sam les regardait, les yeux brillants, éveillé par la beauté du tableau, éblouit par le bonheur de son frère.

- Je ne te laisserais jamais, Cass. Jamais.

- Dean, tu es ma famille.

- Cass, souffla le chasseur. Tu es bien plus que ça.

Castiel releva le menton, le visage à quelques centimètres de celui de Dean. Il sentait son souffle sur ses joues.

- Cass..., murmura Dean en lui effleurant la joue. Tu es tellement plus que ça.

Castiel frémit à ce contact et colla son visage à la main du chasseur, le souffle irrégulier. Il se laissa transporter par l'agréable sensation qui l'envahissait, cligna des yeux puis regarda Dean avec plus d'intensité encore.
Le chasseur s'humecta les lèvres.

- Cass...je dois te dire quelque chose que je n'ai jamais dit à personne d'autre avant toi. Ni à papa, ni à maman, ni même à Sam.

Leur contact visuel s'intensifia. Dean lâcha la main de Castiel pour la poser sur sa seconde joue, encadrant ainsi son visage.

- Je t'aime, Cass.

Dean resta un instant immobile, cherchant ses mots. Ses lèvres tremblotaient, et Dean les mordillaient sans arrêt.
Castiel le regardait sans broncher, le souffle coupé, les yeux brillants.

- Cass, je...je t'aime tellement. Tout ce temps, je n'ai jamais voulu te le dire car...car j'avais peur. Peur de te perdre comme j'ai perdu tous ceux que j'aimais. Peur d'avoir à supporter ta mort. Peur de ce qui pourrait t'arriver à cause de moi. Peur de devoir supporter la vue de ton cadavre. Mais...mais maintenant, Cass...maintenant...maintenant je peux te le dire. Et je te le dirai encore et encore si tu m'y autorises parce que...parce que je t'aime, mon ange.

Castiel avait écouté chaque mot, suspendu à ses lèvres, perdu dans son regard. Incapable de voir ou entendre quoique ce soit d'autre que Dean. Son Dean. Une larme roula sur sa joue sans qu'il puisse l'arrêter.

- Dean...Oh, Dean...

Il se tut, peinant à s'exprimer. Il fit lentement glisser sa main sur le cou de Dean avant de remonter jusqu'à son visage, caressant ses pommettes couvertes de taches de rousseur, jusqu'à effleurer ses cheveux.

- Dean, je t'ai toujours aimé, dit Cass d'une voix tremblante. Depuis le premier jour. Depuis que j'ai posé la main sur toi en enfer, je t'ai aimé. Je...je suis fou amoureux de toi, Dean. Tu m'as changé. Tu m'as fait devenir...moi-même. Tu...tu m'as sauvé. Tu m'as fait comprendre ce que c'était d'être humain, ce que c'était d'aimer. Dean...tu es tout, tout, pour moi. Tu es mon paradis. Mon vrai paradis.

Dean regardait Cass, les yeux brillants, les joues ruisselantes de larmes. Son cœur battait à mille à l'heure.

- Cass...

Il était incapable de dire quoi que ce soit d'autre.

- Cass...oh, Cass...oh mon Dieu, Cass...

Ses yeux étaient perdu dans ceux de l'ange, murmurant des paroles d'amour simplement par regard.

Castiel le regardait avec émotion, portant tout l'amour du monde dans ses yeux.

Ils s'embrassèrent en même temps, si naturellement qu'ils ne purent dire qui avait fait le premier pas. Ils se jetèrent l'un sur l'autre, se dévorant les lèvres.
À l'instant même ou leur deux bouches se touchèrent, la grâce de Castiel rayonna et ses ailes apparurent un court instant, leur ombre immense s'étalant derrière lui. Jamais elles n'avaient parue si magnifiques.

Castiel prit le visage de Dean en coupe entre ses mains et approfondit le baiser, prêt à lui transmettre tout son amour par ce geste. Dean répondit avec douceur et passion, envahit par un sentiment de bien être qu'il n'avait jamais connu jusqu'alors.

Leurs cœurs battaient à l'unisson.
Leurs deux bouches s'entrechoquaient, tantôt violemment, tantôt fébrilement mais toujours avec une passion dévorante.  Leur langues dansaient ensemble le plus délicieux des balais, tandis que leurs mains étaient agrippées fermement à l'autre, empoignant ses vêtements, ses cheveux, son corps ou son visage dans une tentative désespérée de le rapprocher d'avantage encore si c'était possible.

Leurs corps étaient collés l'un à l'autre, si proche que leurs torses se touchaient, laissant sentir à l'autre les pulsions de leurs cœurs qui dansaient dans leurs poitrines.

Ils avaient perdus la notion du temps, n'existant plus que pour l'autre.

Ils restèrent ainsi de longues minutes, jusqu'à ce que Dean ne puisse plus se passer d'air. Leurs lèvres se décollèrent, et Castiel, laissant à peine le temps à Dean de s'en remettre, en demanda encore. Le chasseur l'embrassa chastement, du baiser le plus doux qu'il eut jamais donné et posa sa tête contre le torse de l'ange, encore frissonnant.

Castiel posa son menton sur son crâne et l'enlaça, le berçant contre son cœur, comme on serrait la chose la plus précieuse au monde.

Dean repris son souffle, les yeux fermés, blottit contre Cass.

Le ciel, l'horizon et le sol cessèrent de briller. Les différents vortex se refermèrent. Tout redevint calme.

Les deux amants relevèrent la tête pour regarder le ciel. La nuit se reflétait sur le pare-brise de l'Impala, que les étoiles éclairaient.

Sam vint s'assoir auprès d'eux, heureux.
Dean passa une main autour de l'épaule de son frère en souriant de bien-être.

- Viens là, Sammy, dit -il en l'attirant vers lui.

Dean fit de même avec Cass et les serra tous les deux contre lui.
Son cadet sourit et enlaça Castiel à son tour sans lâcher Dean.

Ils restèrent ainsi longtemps, dans cette chaleureuse embrassade de groupe, se jurant de ne pas se quitter. Ils se donnaient de la force les uns les autres, et se gonflaient d'espoir.

- Sammy, dit Dean d'un ton ému. Tu vas pouvoir reprendre tes études et devenir avocat.

Sam sourit doucement.

- Oui, pourquoi pas. Et vous deux, vous allez pouvoir avoir une maison, vous marier et vivre heureux jusqu'à la fin de vos jours.

- Oui, assura l'ainé. On prendra deux maisons jumelles et tu habiteras juste à côté. On se verra tous les jours. On mangera ensemble et on regardera des films.

- J'aime bien les films, sourit Castiel.

- Je t'en ferai regarder plein, promis Dean en lui embrassant le front.

Et ils restèrent ici, silencieux, à regarder le ciel jusqu'à l'aube; blottis les uns contre les autres, éclairés par les phares de l'Impala qui chassaient l'obscurité.

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Voilà, c'était court mais je sais que tu préfères ça, bon anniversaire ma grande, je t'adore ♥