Os special Noel : Le Père Fouettard (Destiel) (chasse)
Coucou !
Joyeux Noël !
Je poste un peu en retard car cette nouvelle Supepnatural (blague à part, j'expliquerai dans les coms) m'a prit super SUPER longtemps à écrire
En même temps c'était beaucoup plus long que pévu, regardez ça 7500 mots ! (sorry Margot XD)
Mais bon cet OS sort quand même le 25 donc au final ça passe, et puis vous êtes encore dans le mood je suppose ! ^^
Voilà, voilà sinon, je vous conseille de checker les commentaires du chapitre car je vais sans doute poster des remarques ou des blagues (du coup venez rire avec moi si ça vous dit :3)
Pour les précisions, cette histoire ce passe envion entre la saison 10 et la saison 13 je dirai mais de toute façon il n'y a aucun spoil. Et très peu d'allusion à une saison en particulier.
Vous pouvez tous (et toutes surtout en fait) le lire si ça vous dit
Bref, j'espère que ça vous plaira, cette nouvelle prend place en temps que potentiel épisode avec l'intro le générique et le tralala
Comme dit dans le titre il y aura du Destiel (léger au début et intense à la fin, oui monsieur) et beaucoup de chasse inédite donc pas mal d'action ha ha !
Bon je vous laisse lire et je vous dis Joyeux Noël
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[Columbia, Missouri, 24 décembre, 00:20]
- Au lit, Steven !
Mme Johnson entrouvrit la porte de la chambre de son fils. Le blondinet jouait avec ses petites voitures, l'ignorant superbement.
- Steven ? Tu m'écoute quand je te parle ? Au lit !
- J'ai pas envie, grogna l'enfant.
- L'heure c'est l'heure, argumenta sa mère, les mains sur les hanches.
- M'en fiche.
Mme Johnson roula des yeux, excédée. Elle éteint la lumière de la chambre, que son fils ralluma aussitôt avant de retourner auprès de ses voitures.
- Steven tu vas te coucher maintenant ! répéta-t-elle en haussant la voix.
- Nan ! J'ai pas envie j'irai pas.
Sa mère prit un air menaçant, auquel l'enfant ne porta aucune attention.
- Tu verras quand ton père sera rentré et qu'il verra que tu n'es pas couché ! menaça-t-elle.
Steven continuait de l'ignorer, lui tournant obstinément le dos.
- J'suis en vacances, grogna-t-il.
- Vacances ou pas vacances il est tard ! Tu es trop petit pour veiller à minuit passé !
- Je suis grand ! J'ai 8 ans.
Sa mère lâcha un soupir.
- Très bien, fais ce que tu veux, lâcha-t-elle en ouvrant la porte, vaincue. Mais ne t'étonnes pas si le Père Noël ne passe pas cette année !
Mme Johnson quitta la chambre, abandonnant tout espoir de coucher son fils et retourna dans le salon.
Steven sourit, fier de lui. Il attrapa une petite voiture bleue et la fit rouler le plus loin possible, la faisant traverser la chambre. L'auto fonça et percuta l'armoire de la chambre bientôt rejointe par d'autres petites voitures colorées.
Soudain, Steven entendit un bruit. Comme un tintement. Des bruits de grelots qui venait de l'escalier.
Excité, il sauta sur ses pieds et suivit le son.
- Père Noël ? chuchota-t-il. C'est toi ?
Un bruit de grelots lui répondit. Il s'approcha de l'escalier sur la pointe des pieds, sans prendre la peine d'allumer la lumière.
- Père Noël ? Je savais bien que tu passerais ! jubila-t-il. Maman dit toujours n'importe quoi.
Tout à coup, un autre bruit retentit, plus fort, plus effrayant. Des chaines se mirent à cliqueter. À droite, à gauche. Partout.
Steven tourna la tête dans tout les sens, perdu.
- Père Noël ?
Des bruits de pas remontèrent l'escalier. L'enfant se retourna en sursautant.
Les bruits de chaînes devinrent de plus en plus fort. La silhouette d'un homme se dessina dans l'obscurité de l'escalier. Le mystérieux personnage portait un gros manteau une barbe touffue.
- Pére Noël ! pépia Steven en s'approchant de lui.
L'homme s'avança, et un rayon de lumière éclaira son visage : la barbe qui lui dévorait le visage était noire comme la suie et son manteau de cuir brun n'avait rien à voir avec celui du magicien du pôle nord.
Il passa sa grosse main dans sa poche et en sortit un martinet.
Steven poussa un cri aigu et couru se réfugier dans sa chambre. Il verrouilla la porte, paniqué, et se blottit en boule contre son armoire.
C'est alors que la poignée tourna lentement. Steven vit avec effroi la clé déverrouiller la porte avant de tomber à terre.
- Tu n'as pas été sage, Steven, gronda une voix derrière la porte.
- P-pardon M'sieur, répondit Steven. Je vais me coucher M'sieur.
La porte s'ouvrit lentement et l'homme pénétra dans la chambre, ses lourds sabots faisant craquer le plancher. Il tenait une hotte sur son épaule.
- Arrêtez ! pleura Steven. Partez !
Il s'approcha de l'enfant en pleurs et l'attrapa par le bras.
- Tu n'as pas été sage, Steven
- Pardon ! cria le garçon. Pardon, pardon, pardon !
Le martinet de l'homme fouetta l'air et il ouvrit sa hotte.
Steven poussa un cri et tenta d'échapper à son emprise, mais l'homme l'avait sous son joug et sa poigne était si forte qu'il était impossible de s'en dégager.
L'homme au manteau souleva alors l'enfant et le fourra dans la hotte, étouffant ses cris. Aussitôt il disparu, laissant derrière lui une traînée de poussière noire.
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Dean était adossé contre la table-planisphère lorsqu'il entendit Sam rentrer dans le bunker.
- T'as pas oublié ma tarte, j'espère ? lança-t-il dès qu'il l'aperçut.
- Bonjour à toi aussi, répondit le cadet en fermant la porte derrière lui.
Sam descendit l'escalier en fer et déposa le sac de course vers lequel son frère se rua.
- Doucement espèce de goinfre ! La voilà ta tarte !
Il tendit un emballage à Dean qui s'en saisit rapidement.
- Ah, Sammy t'es le meilleur frère du monde !
- Je sais. Alors, tu as trouvé une affaire ?
- Nan, répondit Dean, la bouche déjà pleine de tarte.
- Sérieusement ? Il n'y a rien ? Tu es sûr que t'as bien cherché ?
Dean haussa les épaules et avala goulûment une seconde bouchée de son plat préféré.
- Dean, qu'est-ce que tu as fait de ta matinée ?
- Ch'est pas de ma faute Cham, ch'ai cherché au moins une bonne heure mais ch'ai rien trouvé.
Sam roula des yeux et porta le sac de courses jusqu'à la cuisine du bunker, aidé par son frère qui se léchait les doigts, à l'affut de la moindre miette de tarte restante.
- Bon, viens m'aider à sortir le sapin du coffre, demanda Sam lorsqu'ils eurent rangé toutes les courses.
Dean le dévisagea un instant.
- Quoi ? Sérieusement ? T'as acheté un sapin ?
- Eh bien quoi ? c'est Noël, répondit Sam en haussant les épaules.
- Tu déteste Noël, Sam.
Le cadet haussa les épaules
- Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? J'ai changé d'avis.
- Changé d'avis ? Tu étais le premier à me rappeler tous les ans à quel point nos Noëls étaient toujours ratés !
- Je sais pas, Dean, soupira Sam. Je veux dire...c'était quand on était gosses et que Papa était absent et qu'on vivait dans des motels pourris. Mais, maintenant...On a une vraie maison, on est ensemble et...on est vivants, Dean. Et pour être honnête, je ne m'attendais pas à ce qu'on puisse vivre aussi vieux, alors autant en profiter un peu. On n'a aucune affaire, tout est calme et on est le 24 décembre, alors pourquoi pas, hein ?
Dean le regarda un instant, perturbé. Il fut surpris de voir à quel point Sam avait changé. Il avait appelé le bunker « sa maison » alors qu'il y a quelques mois à peine il disait qu'il ne se sentait chez lui nulle part ; il était à nouveau plein d'espoir, plein de rêve. Et en le voyant ainsi, il ne voyait pas comment il pouvait dire non à son petit frère.
- Ok, dans ce cas ! fit Dean avec une moue joyeuse. Allons chercher ce foutu arbre, Samantha !
Un sourire ce dessina sur le visage de Sam et ils partirent tous deux chercher l'arbre de Noël.
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Castiel était assis dans sa voiture, balayant le journal des yeux. Il relut une seconde fois l'article portant sur la mystérieuse disparition du jeune Steven Johnson, la veille au soir. Il fronça les sourcils en lisant les détails du dernier paragraphe : l'enlèvement avait eu lieu au beau milieu de la nuit, alors que la maison était verrouillée. Plus bizarre encore, la mère du jeune garçon Laura Johnson, était présente dans la maison le soir de la disparition de son fils. Pourtant elle n'a vu personne rentrer ou sortir et n'a pas entendu son fils descendre non plus. La police n'avait trouvé aucune explication et avait lancé une alerte disparition un peu partout dans le Missouri.
C'était suffisamment louche pour être le genre d'affaire dont les Winchesters s'occupaient généralement. L'ange du Seigneur avait bien envie d'aller y jeter un œil, or il savait que la chasse n'état pas encore un domaine où il savait y faire. Poser des questions, trouver des indices, il n'était pas bon pour ces choses-là. Il valait mieux prévenir ses amis et leur demander de l'aide, s'ils n'avaient pas d'autres affaires à résoudre.
Castiel attrapa son téléphone et appela Dean.
- Allo ?
L'ange sourit en entendant la voix du chasseur et le salua :
- Bonjour, Dean. Comment vas-tu ?
- Ça va super, écoute ça : Sam veut qu'on fête Noël cette année ! Tu te rends compte ? Nous ? Fêter Noël comme...des gens normaux ? On dirait une blague ! On est pas dans 'Friends' ! Mais bon, il est vaiment enthousiaste, tu sais. Ça a vraiment l'ai de lui tenir à cœur et puis...merde ça fait longtemps que j'ai pas fêter Noël ! Pas depuis ma dernière année avant d'aller en enfer alors...je pense que c'est une bonne idée.
Castiel avait posé sa tête contre le siège, écoutant la voix joyeuse et insouciante de Dean, si rare d'habitude. Il l'imaginait avec un grand sourire aux lèvres en train de faire ce que faisaient les humains pur les fêtes de fin d'années. Et, tout à coup, il eut envie d'en faire partie. Il voulait être là pour voir Dean sourire à son frère, heureux le temps d'une soirée. Il voulait pouvoir voir Dean ses yeux rieurs et entendre sa magnifique bouche rire à pleine gorge.
Soudain, Dean reprit la parole, le tirant de ses pensées :
- Peu importe, je sais même pas pourquoi je te raconte ça...Tu vas bien, toi ?
Cass ne sut que répondre. Il n'allait pas mal, certes, mais il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il irait superbement mieux s'il était avec les Winchesters, là maintenant.
- Ça va. Je...je t'appelais pour une affaire que j'ai trouvé.
- Une affaire ?
- Oui. Au Missouri. Un enfant à disparu au milieu de la nuit sans laisser de trace, sous la surveillance de sa mère.
- Ouais c'est louche...Mais, je sais pas il a peut-être fugué ?
- Sa mère aurait remarqué. La porte était fermée.
Dean resta silencieux un moment.
- Donc le gosse s'est juste évaporé à la Jim Sullivan ?
- ...Je n'ai pas la référence, Dean.
- Ah oui c'est vrai...c'est un chanteur des années 75...qui a disparu...tu sais quoi ? laisse tomber.
Castiel toussota, un brin embarrassé puis reprit :
- Donc pour l'affaire...Tu penses que ça pourrait vous intéressez ?
Dean soupira un peu à travers le combiné.
- Je sais pas, mec.
- C'est le troisième enfant disparu dans la région depuis 2 jours, insista Castiel, inquiet.
- Sérieux ? Merde ça ressemble bien à une affaire.
- Tout va bien Dean ? questionna l'ange, sentant la peine du chasseur.
- Ouais, ouais, c'est juste...tu sais, l'idée de Sam, fêter Noël tout ça...
- Oui ?
- Bah...ça m'aurait plu. Pis ça lui aurait fait plaisir. Mais je pourrais pas passer un bon Noël si pendant la fête je sais que des enfants disparaissent.
Castiel sourit tristement en pensant à la déception de Dean. Il eu un pincement au coeur en imaginant sa moue attristé à l'autre bout du fil.
- Je...peux m'en charger, Dean, proposa-t-il
- Tout seul ? Le soir de Noël ?
- Ce n'est pas gave Dean. Je ne fête pas vraiment Noël
- Pardon ? Tu ne fêtes pas NOËL ?!
L'ange haussa les épaules, bien que Dean ne puisse pas le voir.
- C'est une tradition assez humaine. Païenne qui plus est. Les anges savent que Jésus n'est pas né le 25 décembre. Nous n'allons pas fêter une fausse fête.
- Mais on s'en fout de Jésus Cass ! -enfin, sans vouloir offenser Chuck Junior, hein- Noël c'est plus que ça ! Noël c'est les cadeaux, les sapins...Noël c'est la famille.
Castiel resta silencieux en entendant ce mot. Famille. À chaque fois qu'il entendait ça il pensait à Sam et Dean. Il savait qu'ils étaient sa véritable famille. Et depuis qu'il savait ce que ça faisait d'avoir une famille, il commençait à comprendre pourquoi Noël était si important pou les humains.
- Ça à l'air d'être une belle fête
- C'est la meilleure fête, Cass, crois-moi !
Dean parut hésité puis il ajouta :
- Je ne sais pas si ça te dirait...mais tu pourrais venir, tu sais.
- Venir fêter Noël avec Sam et toi ?
- Ouais. Enfin si tu veux. Je veux dire je sais que c'est assez humain et tout ça mais ça peut être bien, tu sais ?
Un grand sourire se dessina sur les lèvres de Castiel.
- Alors ? T'en penses quoi ? s'enquit Dean devant le manque de réponse.
- J'aimerai beaucoup venir, Dean, répondit l'ange le baume au cœur.
- Nickel ! Je préviens Sam alors !
L'ange nota avec joie le bonheur dans la voix de Dean à l'idée de passer Noël ensemble.
Puis ses yeux retombèrent sur le journal et l'affaire lui revint en tête.
- Dean...qu'est-ce qu'on fait pour la chasse ? demanda-t-il
- Bah, on va venir te filer un coup de main, ça devrait pas prendre trop longtemps !
Castiel se sentit plus rassuré à l'idée d'être accompagné de Dean et Sam pour la chasse. Cette idée plus paraissait presque...agréable.
- On te rejoint d'ici trois heures, à Columbia.
- Très bien, à tout à l'heure, Dean
- Ciao
Dean raccrocha en se dirigeant vers la chambre de Sam dans laquelle son frère était occupé à réparer les ampoules d'une vieille guirlande.
- Sammy, Cass a trouvé une affaire, faut qu'on aille le rejoindre.
- Tu n'es pas sérieux Dean ! s'exclama Sam en lâchant la guirlande.
- Hey, écoute, dit doucement Dean en mettant les mains dans ses poches. C'est pas loin, c'est dans le Missouri. Ça prendra la journée à tout casser. On sera de retour ce soir pour fêter Noël t'en fais pas.
Sam parut hésiter puis se leva.
- Oui, t'as raison, c'est notre boulot après tout. C'est quoi ? Loup-garou ? Vampire ?
- On sait pas trop. C'est une disparition de gosse. C'est peut-être un fantôme ?
Sam soupira, visiblement frustré de ne pas en savoir plus.
- Pas grave, dit-il en attrapant son sac, je ferai des recherches en cours de route. Dépèche-toi on a pas de temps à perdre
- Ok, chef, sourit Dean
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L'Impala filait sur la route depuis déjà deux heures. La radio jouait « Children Of the Grave » de Black Sabbath. Sam était rivé sur son ordinateur portable, partageant de temps à autre des informations avec son frère :
- De ce que j'ai vu des monstres kidnappeurs d'enfants, cela pourrait être un Kappa, un démon des eaux japonaises, mais c'est peu probable car il n'y a pas de Lac à Columbia.
- Ok, donc pas un Kappa. Y a quoi d'autres comme monstres qui chopent les mômes ?
- Les Changelins bien sûr, mais ils remplacent leur victime en prenant leur apparence.
- Donc pas un Changelin non plus, soupira Dean
- J'ai trouvé un autre monstre qui pourrait correspondre, regarde ça
Il tourna l'ordinateur vers Dean, lui montrant l'image d'un vieil homme avec une lanterne :
Dean jeta un œil grimaçant au vieillard, et Sam ajouta :
- C'est un croque-mitaine.
- Quoi ? fit Dean en arquant en sourcil. Comme Pitch dans les Cinq Légendes ?
Sam roula des yeux, sans ignorer la remarque et lu :
- Le croque-mitaine est un personnage maléfique qui peut avoir des noms, formes et genres différents, il est néanmoins connu de toutes les cultures du monde pour être un homme maigre et laid qui kidnappe les vilains enfants et les emporte dans un sac. D'après la légende, il se cache sous les lits des enfants méchants ou dans leurs placards pour les emporter ou les dévorer.
- Wow. Super baby-sitter ! Tu penses qu'on a affaire à un Croque-mitaine ?
- C'est le seul qui correspond.
Dean se gratta le menton, pensif.
- Mais pourquoi agir maintenant ? Pourquoi juste dans une ville ?
- Aucune idée, mais on trouvera bien en arrivant
- Ok, j'envoie les infos à Cass.
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L'Impala se gara devant le motel de la ville, un homme en trench-coat se tenait au milieu du paking, indifférent à la pluie.
- Cass ! le salua Dean en sortant de sa voiture. Hey !
- Salut, Cass ! sourit Sam. Comment ça va, mon vieux ?
- Je ne suis pas si vieux, Sam, bien d'autres entités ont été crées avant moi.
Sam gloussa tandis que Dean ne put retenir un sourire amusé.
- Ça c'est bien Cass, y a pas de doute, confirma-t-il en lui tapotant l'épaule.
Castiel le laissa faire, heureux de le voir sourire, bien qu'il ne comprenne pas vraiment ce qu'il y a de drôle.
- Bon, dit Sam. Autant commencer l'investigation. Tiens, Cass je t'ai fait ta fausse carte du FBI
Dean y jeta un œil, curieux.
- Agent Thonburn ? C'est qui ce mec ? On a dit des noms de chanteurs, Sam. Je connais pas ce type.
- C'est le nom de famille de Dayle Thonburn.
- Attends, la femme de Allan Lancaster ?
- Oui, fit Sam en haussant les épaules. Tiens d'ailleurs c'est ç ton nom sur ta carte.
- Pardon ?
- J'ai pris Rossi.
- Tu...tu veux pas échanger ? chuchota Dean
Sam arqua un sourcil
- Dean, il y a nos photos dessus on ne peut pas échanger.
- Mais, mec, tu viens de me marier avec Cass ! C'est gênant !
- Vous avez juste le nom de famille de deux personnes qui le sont, tu vas pas en faire toute une histoire ! En plus tu adores Lancaster.
- J'aime Status Quo, pas Lancaster, Sam. Nuance.
- Peu importe, prend ta carte et tais-toi, banane.
- Dugland
Castiel avait observé la scène, confus, jusqu'à ce que Dean le pousse dans la voiture, osant à peine le regarder.
Ils conduirent jusqu'au centre ville puis se garèrent.
- Je vais interroger l'institutrice du coin, la plupart des victimes sont dans sa classe, leur dit Sam en se dirigeant vers l'école. Vous deux, allez voir Mme Johnson, puis les autres parents.
- On se sépare ?
- Oui, ça gagnera du temps.
- Ok.
- Restez ensemble, leur lança Sam avant de partir.
Dean et Castiel se regardèrent et l'ange sourit.
- Bon, bah allons-y, l'emplumé. Tu fais pas de gaffes ok ? Tu me laisses paler.
- D'accord Dean.
Une fois que Dean eut revêtit son costume, les deux hommes se dirigèrent vers la maison des Johnson. Le chasseur sonna, en ajustant sa cravate et la porte s'ouvrit.
- Qui est-ce ? demanda une dame d'une quarantaine d'année.
- FBI, répondit Dean en montrant son badge.
Castiel l'imita, en prenant un air assuré. Dean se présenta :
- Je suis l'agent Lancaster et voici l'agent... (Dean toussote en désignant Castiel) Thonburn.
Mme Johnson haussa la tête.
- Vous venez à propos de la disparition de Steven ?
- Heu oui
- Entrez, je vous en prie.
Elle les fit pénétrer dans la maison et Dean s'assit sur le canapé, rejoint par Castiel qui s'installa à côté de lui –un peu top près d'ailleurs.
- Est-ce que l'enquête à avancé ? Vous savez ce qui est arrivé à mon petit garçon ? demanda Mme Johnson d'une voix inquiète.
- Heu...
Dean s'interrompit en sentant le genoux de Castiel collé contre le sien, puis repris :
- Nous,...nous cherchons encore, madame. Nous sommes venu vous posez quelques questions.
- Sur la disparition de votre fils, ajouta Castiel.
L'ange fit un clin d'œil à Dean, fier de son imitation parfaite d'un agent fédéral.
- Heu oui, voilà, c'est ça, confirma Dean. Dites-moi, ce Steven il a huit ans c'est bien ça ?
- Oui, acquiesça Mme Johnson.
- Et...est-ce qu'il avait des ennemis ? Des gens qui pourraient lui vouloir du mal ?
Mme Johnson fronça les sourcils.
- C'est un enfant, monsieur.
- Oui, mais je veux dire...il y a peut-être des gens avec qui il a été...impoli ?
- Votre fils est-il méchant, Mme Johnson ? demanda Castiel
Dean lui donna un coup de coude. La femme le regarda, un peu choquée.
- Quoi ? Non, mon Steven est un brave garçon ! Je sais qu'il peut être un peu compliqué mais il n'est pas mauvais dans le fond. Pourquoi ? Il a fait une bêtise ?
- Non, non, la rassura Dean. Dites-moi, qu'entendez-vous par 'compliqué' ?
Mme Johnson se mordit la lèvre.
- Vous savez, son père travaille beaucoup. Je l'élève presque seule. Ce n'est pas facile. Alors, forcément, je ne suis pas assez sévère avec lui parfois, je l'admets. Il est un peu trop têtu, un peu capricieux. Il n'est pas très poli avec ses camarades de classe. Il est un peu turbulent, c'est vrai, mais il faut le comprendre, le pauvre !
- Je vois, sourit Dean poliment. Et dites-moi, le jour de la disparition où étiez-vous ?
- Ici, même dans le salon. Steven jouait dans sa chambre. Je suis resté quinze minutes tout au plus avant de remonter. Et il avait disparu. Volatilisé.
- Cela ne vous dérange pas si on visite sa chambre ?
- Non, pas du tout allez-y.
Dean et Castiel montèrent l'escalier. Le chasseur sortit son détecteur d'EMF.
- Le signal est calme. Sam a raison, c'est sans doute pas un fantôme.
- Dean, viens voir, appela Cass en entrant dans la chambre.
L'ange était accroupi près un petit tas de poussière noire. Il passa ses doigts dessus et renifla sa main, pensif.
- C'est du charbon, apprit-il au Winchester.
- Du charbon ? Qu'est-ce que ça fout là ?
- Je ne sais pas. En tout cas cet aura est maléfique. Il s'agit une ancienne créature mauvaise et vicieuse.
- Génial. Joyeux Noël.
Castiel se releva et essuya ses doigts sur son trench-coat. Dean ouvrit le placard.
- Petit, petit ! Où il est le joli mon-monstre à son Papa ?
Dean écarta les habits et les jouets en quête d'indices.
- Y a rien du tout, grimaça-t-il déçu. Cass, check sous le lit.
- Pourquoi ?
- Si c'est un croque-mitaine c'est peut-être de là qu'il vient.
- Il n'y a rien sous le lit. Même pas d'aura maléfique.
Castiel se tourna vers Dean, soucieux.
- C'est étrange, les créatures aussi maléfiques laissent généralement beaucoup de traces visibles pour les anges. Mais pas celui-ci. Mis à part la poussière de charbon, c'est comme s'il n'était jamais venu.
- Louche.
Dean inspecta un tapis avant de baisser les bras.
- Y a plus rien à voir, autant aller jeter un œil aux autres maisons.
Dean hésita puis ajouta :
- Vu l'heure, le mieux ça serait de se séparer...tu penses pouvoir gérer, Cass ?
Cass lui fit un clin d'œil suivit d'un coup de coude complice :
- Bien sûr, Agent Lancaster.
Fier de lui, l'ange sourit, laissant un Dean mi-inquiet mi-attendrit.
- Arrête de faire le mariole où tu vas te faire chopper, lui dit-il sans pouvoir cacher sa tendresse.
- D'accord, Dean, répondit Castiel en redevenant sérieux.
Le chasseur le regarda en souriant, sans pouvoir s'empêcher de trouver l'ange...mignon.
Il balaya cette idée d'un revers de la main.
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Sam traversa les couloirs remplis de dessin de l'école et toqua à la porte de la classe. Une jeune institutrice en jupe jaune à collant tourna la tête vers lui, l'invitant d'un revers de main.
Elle passa une main dans son chignon auburn et posa le crayon qu'elle tenait sur la table.
- Bonjour, Angent Rossi, du FBI. J'aimerai vous poser quelques questions sur les enfants disparus. Vous êtes l'institutrice de deux d'entres eux pas vrai ?
Le visage de l'institutrice s'assombrit.
- Oui, en effet. Je suis la maîtresse de Steven et Russel.
- Connaissez-vous également la petite fille disparue, la jeune Annie ?
L'institutrice hocha la tête.
- Oui, je l'ai eu dans ma classe l'année dernière...est-ce que la police a des traces ? Est-ce qu'on va les retrouver ?
- Nous faisons de notre mieux, madame, murmura Sam en lui tapotant le bras. Ne vous en faites pas.
La jeune femme se mordit la lèvre et acquiesça faiblement.
- Dites-moi, Mme...
- Appelez-moi Lucy.
- ...Lucy, comment sont Steven, Annie et Russel ? Sont-ils turbulents ?
- C'est vrai, qu'ils ne sont pas très faciles, je l'admets. Mais ils avaient leur raisons...La maman d'Annie est une femme très gentille mais elle a mal éduqué sa fille, pour être honnête.
- Et les parents de Steven et Russel ?
- Je ne connais pas le père de Steven, je ne l'ai jamais vu. Et les parents de Russel sont de bons parents mais leur fils est trop impulsif. Ça lui passera sans doute, je l'espère, mais il est vrai qu'il n'est pas forcément agréable à vivre.
Sam hocha la tête, en plissant les sourcils.
- Dites moi, Lucy, ces enfants faisaient-ils des bêtises ? Sont-ils...comment dire...désobéissants ?
- C'est le moins qu'on puisse dire. Ils perturbent vraiment la classe. Steven n'en fait qu'à sa tête et Russel est très bagarreur. Annie elle est malpolie. Mais, vous savez, malgré tout, j'aime tous mes élèves. Je ne comprends pas que quelqu'un est pu les enlever...C'est bien ça qu'il s'est passé ? Un kidnapping ?
- C'est probable, oui. Dites-moi, y a-t-il d'autres enfants difficiles dans votre classe ? Ou dans l'établissement en général ?
Lucy détourna le regard, gênée puis répondit :
- Oui, ma fille.
- Votre fille est à l'école ici ? demanda Sam, surpris.
- Oui. Je ne lui fais pas cours mais je sais à quel point elle peut être désagéable...Est-ce que ça a un rapport avec l'enquête ? Elle...elle n'est pas en danger, rassurez moi !
Sam grimaça et tendis son numéro de téléphone à l'institutrice.
- C'est possible. Appelez moi si il se passe quoi que ce soit et écrivez-moi votre adresse. Nous allons surveillez votre domicile pour plus de sécurité.
Lucy hocha la tête et écrivit son adresse, apeurée. Sam ramassa le papier et se leva, puis soudain l'institutrice attrapa sa veste.
- Monsieur l'agent...ne laissez pas ce fou enlever ma fille je vous en prie.
- Ne vous en faites pas, la rassura Sam. On va la protéger, c'est notre métier.
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Castiel toqua à la porte de la maison pour la troisième fois. Les habitants n'avaient toujours pas ouvert, aussi décida-t-il de forcer la serrure.
La maison était petite. L'ange fit le tour de plusieurs pièce, toujours perturbé par le manque d'aura maléfique dans l'air. En arrivant dans le salon, il remarqua un arbre décoré. Perturbé, il s'approcha.
Un sapin paré de guirlandes lumineuses et de boules colorées brillait de milles couleurs. Fasciné, Castiel effleura les branches de l'arbre et laissa ses yeux glisser jusqu'au sommet. Un ange doré ornait le haut de l'arbre. Il le décrocha et le fit tourner plusieurs fois dans sa main
Il détailla la statuette en toge dont l'auréole brillait. Les ailes du personnage étaient blanches immaculées, faites avec précisions. Castiel fronça les sourcils en remarquant la harpe que tenait la statuette.
Etait-ce vraiment comme ça que les humains voyaient les anges ? Il ne put s'empêche de se demander si Dean le voyait ainsi. Comme un joli petit ange en toge qui fait de la musique en souriant ?
Et pourtant il était beau ce petit ange au creux de sa main. Est-ce que Dean le trouvait beau ? Est-ce que Dean l'imaginait avec des ailes aussi blanches ? Est-ce que Dean aimait son visage lorsqu'il souriait ? Est-ce que Dean l'aurait trouvé assez beau pour décorer un arbre de Noël ?
Est-ce que Dean le trouvait aussi beau que lui, Castiel, le trouvait magnifique ?
- Qu'est-ce que vous faites chez moi ?!
Castiel tourna la tête et vit un homme se tenir sur le pas de la porte. L'ange sortit son badge.
- Je...suis un agent du BFI...heum...
Il jeta un œil à sa carte, la retourna pour la mettre dans le bon sens et se corrigea :
- Du FBI...je suis l'agent Thonburn...J'ai des questions à vous posez sur votre fille disparue...
- Sortez de chez moi ! hurla l'homme.
- Je suis du FBI...
L'homme s'avança jusqu'à lui et lui empoigna le bras
- Sortez !
Castiel effleura le front de l'homme du bout de ses doigts et celui-ci s'effondra à ses pieds, inconscient.
L'ange enjamba l'homme et fourra la statuette dans la poche de son trench-coat avant de monter à l'étage.
Arrivé dans la chambre d'enfant, il sentit une odeur provenir du tapis de jeu. L'ange du Jeudi s'approcha et s'agenouilla près d'un tas de charbon en poudre. Encore un. Nul doute : les deux enfants avaient été enlevés par la même créature. La question restait de savoir laquelle. Plus le temps passait, moins Castiel croyait à la théorie du croque-mitaine. Celui-ci était plus discret, plus maléfique. Et surtout, plus actif. Les croque-mitaines pouvaient enlevé jusqu'à une centaine d'enfants et ils agissaient toute l'année.
Castiel saisit la poudre entre ses doigts pour l'examine d'avantage. Il y avait une aura particulière. Presque...divine. Presque...sainte. Oui, sainte c'était le mot.
L'odeur du charbon avait une odeur qui ressemblait à celle de la grâce d'un ange.
Comment était-ce possible ?
Castiel la renifla d'avantage, concentré. Il observa les moindres grains avec attention.
Plus il la regardait plus cette poudre lui rappelait une poudre particulière...L'odeur lui rappelait celle de sa propre grâce lorsqu'il avait déchu. L'odeur lui rappelait celle des ailes brûlées des anges après leur chute. Celle de Gadreel. Celle de...Lucifer.
Voilà pourquoi cette aura était si sombre. Cette créature était déchue, maudite, comme Lucifer.
Et pourtant, elle avait gardé un soupçon de sainteté, sans que Castiel ne puisse expliquer pourquoi.
Tout à coup son téléphone sonna.
- Allo ?
- Allo, Cass ? C'est Sam. J'ai du nouveau, écoute ça : L'institutrice du coin m'a confirmée que les enfants victimes étaient des enfants à problèmes. Malpolis, bagarreurs, têtus et compagnie. Sauf que la prochaine victime risque d'être Sofia, la fille de l'instit. On va pouvoir surprendre la créature cette nuit.
- J'ai du nouveau moi aussi, Sam. La créature, je ne pense pas que ce soit un croque-mitaine. C'est peut-être une créature proche, mais après avoir examiné les maisons, Dean et moi avons retrouver de la poussières de charbon dans les chambres.
- Du charbon ?
- Oui, acquiesça Castiel. Ça appartient à une créature déchue et maléfique. Je ne saurai dire quoi malheureusement, mais je pense qu'elle est reliée d'une manière ou d'une autre au Paradis.
- Au Paradis ? Ok, je ferai des recherches. On se retrouve au motel avec Dean, d'accord ? À toute !
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Dean fut le dernier à arriver au motel. Sam était déjà en train de faire des recherches sur son ordinateur portable tandis que Castiel ouvrait un pack de bière. Il attrapa d'ailleurs une bouteille qu'il tendit à Dean.
- Merci, Cass, sourit le chasseur en ouvrant sa bière.
- De rien, Dean. Tout s'est bien passé avec la dernière famille ?
Dean allait répondre quand Sam pouffa. Castiel lui jeta un regard interrogateur.
- C'est rien, expliqua Sam, c'est juste que...on dirait que vous êtes un couple marié ! Pas vrai agent Lancaster et agent Thonburn ?
Dean vira au rouge écarlate jusqu'à la pointe de oreilles et détourna le regard.
- Sam ! Bordel ! On a dit stop avec cette blague.
Sam se tut, non sans garder un sourire moqueur au coin des lèvres.
Dean toussota pour se redonner contenance et repris :
- J'ai trouvé d'autre poudre de charbon chez les Bakers. En plus, d'après eux, leur fils Russel était loin d'être un ange –ne me regarde pas comme ça Cass c'est une expression- il se battait avec tout le monde et collectionnait les mauvaises notes. Tu m'étonnes qu'il se soit fait enlever !
- Pareil pour les deux autres d'après leur instit, confirma Sam.
- Et toi, Cass ? T'as trouvé quoi ?
- J'ai pu examiner la poudre plus en détail. Ce n'est pas l'œuvre d'un croque-mitaine. Sam et moi cherchons encore ce que ça peut être.
- Ok, je vais vous filer un coup de main. Et sinon l'interrogatoire, ça s'est bien passé ? T'as pas fait de gaffe ?
Castiel baissa les yeux, évitant la question. Dean le remarqua et arqua un sourcil.
- Caaaaass ? Qu'est-ce que t'as encore foutu ?
- Je suis entré par effraction et j'ai endormi le père de l'enfant disparu.
- Wow.
Dean essaya de ne pas rire et de garder un air sévère en se mordant les lèvres :
- Rappelle-moi de ne jamais t'envoyer en interrogatoire seul, angelot.
Castiel hocha la tête, penaud.
- Bon, les gars je pense avoir trouvé un truc, intervint Sam.
- Quoi ?
- Je n'arrêtai pas de me demander si les enlèvements étaient liés à la date d'aujourd'hui
- Quoi, Noël ? questionna Dean
- Oui, Noël. Je pense que le monstre que nous cherchons est lié à cette fête
- Comme un Père Noël maléfique des enfers ? plaisanta l'ainé
- En quelque sorte.
Sam tourna son ordinateur potable vers son frère.
- Je pense qu'il s'agit du Père Fouettard
Dean le dévisagea un instant, incrédule.
- Attend, sérieusement ? Le Père Fouettard ? C'est une légende pour enfant, Sam !
- Attend, lis ça, insista le cadet en poussant l'ordinateur vers lui.
- « Variante du croque-mitain, le Père Fouettard est un mythe français qui date du XVIème siècle. Aussi appelé Boogeyman, Schmutzli ou Houseker ou encore Ruprecht en Allemagne, le Père Fouettard est celui qui accompagne Saint Nicolas dans sa distribution de de jouets. On le distingue par ses bruits de grelots, de chaines et de fouet qui claque et son apparence singulière : il porte un manteau brun en cuir, une épaisse barbe noire et de vieux sabot. Il est souvent représenté avec un matinet ou un fouet qu'il utilise pour punir les enfants qui ne sont pas sages. D'autres légende disent qu'ils leur offre du charbon ou qu'il enlève les enfants en les enfermant dans le sac avant de les emmener avec lui. »
Dean acheva sa lecture, perturbé.
- Eh bah, ils savent mettre l'ambiance, les français ! commenta-t-il.
- Voilà donc d'où vient le charbon, conclu Sam.
- Et voilà pourquoi la poussière avait une aura presque pure, ajouta Castiel, car le Père Fouettard est lié à Saint Nicolas.
- C'est qui ce mariole ?
- C'était le premier concept de Père Noël, expliqua Sam. Il a ensuite été remplacé au fil du temps.
- Ok. Comment on le tue ?
Castiel parut réfléchir un instant puis dit :
- Le Père Fouettard apartient à la famille des croque mitaines. Ils sont sûrement tués pareil
- Attends, le coupa Dean. Les croque mitaines EXISTENT ?
- Ils puluaient durant le Moyen Age, en Europe. Je ne sais pas s'il en reste, mais je doute qu'ils est immigré jusqu'au Etat-Unis
- Tant mieux, fit Dean d'une moue grimaçante.
- Et comment on les tue ? voulu savoir Sam
- Une surexposition à la lumière ou une lame angélique.
Dean sortit des lampes torches de son sacs et en donna une à son frère et une autre à l'ange.
- On va aller lui botter le cul, au Père Fouettard, vous allez voir !
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La nuit était tombée et les trois chasseurs étaient postés près de la maison. Dean et Sam tenaient deux lampes torches puissantes dans chaque main, parés.
- Ok, Cass, lui murmura Dean. On va tous les trois s'introduire dans la chambre de la petite et quand le Père Fouettard arrivera on la lui éclairer la gueule. Toi, tu vas le poignarder quand il sera affaiblit par la lumière, d'acc ?
Castiel hocha la tête pour sinifier qu'il avait compris. Dean s'humecta la lèvre et regarda l'ange dans les yeux, inquiet.
- Cass, fais attention à toi. C'est pas un monstre lambda qu'on va affronter là. C'est un dur à cuire, alors...
Il chercha à finir sa phrase, se mordant les lèvres mais ne sut pas quoi ajouter alors il effleura la main de Castiel et finit par l'attraper.
- Fais gaffe, Cass, dit-il très sérieux.
- Promis, Dean, murmura l'ange sans le quitter des yeux.
Sam les observa, se retenant de racler sa gorge pour les séparer. Il n'en eut pas besoin puisque Dean s'éloigna de l'ange non sans lui avoir effleuré l'épaule au préalable.
Ensuite ils pénétrèrent discrètement dans la maison et arrivèrent jusque dans la chambre d'enfant.
- Il est minuit moins trois, informa Dean en chuchotant, le Père Fouettard va pas tarder à ce pointer.
Sam acquiesça et se cacha sous le lit avec une discrétion remarquable tandis que Dean entra sans bruit dans le placard et s'y dissimula. Castiel attendit, invisible.
Le silence régna pendant de longues minutes jusqu'au moment où un tintement de clochette entendit. Cependant, seul Castiel et la petite Sofia purent l'entendre, le bruit provoqué par le monstre n'étant pas audible pour les humains non-victimes.
L'ange fit glisser sa lame le long de sa manche, prêt au combat.
Les tintements continuèrent, si insistants qu'ils réveillèrent Sofia. Remarquant ce détails, les Winchesters se tinrent prêts à agir.
Le bruit de clochettes se rapprocha.
- Père Noël ? appela Sofia d'une voix ensommeillée.
Pour seule réponse, un buit de chaines retentit. Sofia poussa un petit cri effrayé.
- Tu n'as pas été sage, Sofia...
La petite fille hurla et se blottit sous sa couette. Un bruit de fouet fendit l'air et la porte s'ouvrit lentement. Le Père Fouettard était là.
L'homme au manteau fit quelques pas dans la chambre avant que Castiel ne crit :
- Dean ! Sam ! Maintenant !
Les deux chasseurs bondirent hors de leur cachettes et braquèrent leur lampes torches sur le monstre qui grogna en se protégeant le visage. Castiel ne manqua pas l'occasion et il poignarda la créature dans le dos. Celle-ci hurla de douleur et frappa Castiel en plein visage. L'ange roula à l'autre bout de la pièce.
- Cass! hurla Dean en apercevant des gouttes de sang perler du font de l'ange.
Le Père Fouettard se tourna lentement vers Castiel, en grognant, les yeux aveuglés. Son fouet claqua et frappa l'ange à l'œil. Cass étouffa un râle.
- CASS! paniqua Dean en lâchant ses lampes.
Le chasseur courut vers l'ange sans réfléchir. Sam couvrit son frère en tirant sur le monstre. Le Père Fouettard se retourna vers le cadet, laissant le temps à Dean de tirer Castiel plus loin. Mais le monstre attrapa le pied de Dean, lui arrachant un grognement de surprise. Castiel attrapa le bras de l'homme en manteau et le tordit quand un craquement sec.
- Retire ta sale main de Dean Winchester, grinça l'ange avant de poignarder le monstre en plein cœur.
Le Père Fouettard tituba avant d'exploser dans une pluie de charbon. Dean s'essuya la figure, dégouté puis laissa tombe sa tête en arrière.
Sam se précipita vers la hotte du Père Fouettad qui gisait à terre.
En l'ouvrant, le chasseur entendit des plaintes d'enfants.
- Dean ! Cass ! Les autres enfants sont là dedans !
Dean se traina péniblement jusqu'à la hotte et aida son frère à en sotir les enfants à l'intérieur.
Une fois fait, ils appelèrent les autorités pour les ramener sains et sauf chez leurs parents ; puis ils partirent vite avant d'être découverts par la police.
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Après trois heures de route silencieuses les trois hommes arrivèrent au bunker. Dean banda une entorse au pied, et Castiel désinfecta ses plaies, assurant à ses compagnons qu'il guérirait vite même si sa grâce était inefficace contre ce genre de blessures.
En arrivant devant la bibliothèque, ils tombèrent face à face avec le sapin que Sam avait acheté.
- Wow, avec tout ce bordel, j'ai failli oublier qu'on était censé fêter Noël ! s'exclama Dean.
Un sourire naquit sur les lèvres de Sam qui alla chercher un cadeau sous le sapin, à l'adresse de son frère qui s'était empressé de s'assoir.
- Joyeux Noël, Dean
- Merci Sammy.
Castiel s'approcha curieux pour voir Dean ouvrir le cadeau. Le chasseur arracha le papier doré qui entourait un CD de Status Quo
- Sam, t'es pas sérieux, s'esclaffa Dean. Tu as poussé la plaisanterie aussi loin ?!
- Il te plait au moins ?
- Bien sûr, sourit Dean, amusé.
- Je t'ai aussi acheté ceci, dit Sam en lui tendant une vieille bouteille de whiskey, ainsi que de la tarte.
- Putain tu gères, Sam ! Belle bouteille en plus !
Castiel sourit un voyant Dean attraper la radio et y incérer le disque
- J'ai pris soin d'acheter un CD et non pas une cassette histoire que tu sois au goût du jour, plaisanta Sam.
Dean roula des yeux et enclencha la musique.
[Il devrait y avoir un GIF ou une vidéo ici. Procédez à une mise à jour de l'application maintenant pour le voir.]
Puis, il tendit un paquet à Sam.
- Tiens, frangin
- Merci, Dean, sourit Sam
Le cadet ouvrit son cadeau : une peluche élan et un casque audio
- Le casque c'est pour que tu puisses écoute tes podcats
- Wow, merci beaucoup, Dean ! Par contre, c'est quoi cette peluche.
- Bah c'est toi. C'est un élan.
- Tu fais des blagues à la Crowley maintenant ?
Dean haussa les épaules en souriant. Sam roula des yeux et tendit à Castiel un emballage bleu :
- Tiens Cass c'est pour toi, ouvre !
- Pour moi ?
L'ange entrouvrit la bouche, très touché.
- Merci beaucoup, Sam
- Je t'en prie. Ouvre-le !
Castiel arracha le papier cadeau et découvrit un bocal de miel accompagné d'une cravate neuve.
- Ça te plait ? s'enquit Sam
- J'adore ça ! s'émerveilla Castiel. Merci beaucoup, Sam.
- Je me suis dit qu'une nouvelle cravate serait une bonne idée. J'aime bien ta rayée mais la bleue unie me manquait.
Dean se racla la gorge. Sam ajouta :
- Nous manquait.
- Je l'adore, merci Sam.
Castiel glissa sa main dans ses poches. Tout à coup il sentit un objet à l'intérieur. Il sortit alors le petit ange qu'il avait oublié dans son manteau.
Sam et Dean le regardèrent. L'ange se mit alors à sourire.
- Voici mon cadeau, puisque j'ai cru comprendre qu'il faut en offrir un.
Dean siffla
- Wow, joli ! Sam, mets le en haut du sapin !
Sam s'exécuta, ravi. L'ange était ravissant et embellissait grandement le sapin.
Les yeux de Castiel brillèrent un instant avant de rencontrer ceux de Dean. Le chasseur ne put s'empêcher de regarder les plaies de l'ange assit à côté de lui. Sans pouvoir s'en empêcher, le chasseur effleura les blessures de Castiel avec son pouce.
- Tu t'es bien amoché dis-donc, souffla-t-il.
Castiel maintient son regard.
- Tu me trouves plus laid ? demanda-t-il, inquiet.
- Quoi ? Non, Cass, t'es superbe.
Son pouce caressa sa joue avec tendresse.
- Autant que l'ange sur le sapin ?
- Bien plus.
Dean avait soudain envie de lister à l'ange toutes les raison de sa splendeur, de lui chanter sa magnificence, de prendre toute la nuit s'il le fallait pour lui faire comprendre à quel point il était beau à ses yeux.
À quel point ses yeux étaient bleus.
À quel point sa peau était douce.
À quel point sa voix était grave.
À quel point ses cheveux étaient noirs.
À quel point ses lèvres étaient...appétissantes.
Il détourna les yeux, et lui tendit un petit emballage, embarrassé.
- Désolé Cass, je sais que c'est pas grand-chose mais je voulais t'offrir ça.
Dean lui tendit un petit paquet rectangulaire. Castiel le déballa avec soin, une sensation de joie inexplicable au creux du ventre.
L'emballage dévoila une cassette. Dessus etait écrit "top 13 zepp traxx"
Dean toussota et expliqua :
- C'est...une mixtape. Enfin une playlist. Il y a mes chansons préférées dessus...J'me disais que ça pourrait te plaire...
- C'est meveilleux, Dean, répondit Castiel les yeux brillants.
Castiel mit la cassette dans la radio. Et une musique commença à jouer. C'était la plus belle que l'ange n'avait jamais entendu. Si douce, si envoutante et si romantique.
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Il tourna la tête vers Dean qui le dévorait des yeux en murmurant les paroles du bout des lèvres. Ils restèrent longtemps ainsi. Jusqu'à ce que Dean, intensifiant son regard ne chante dans un murmure :
« ...To me, you are the only one »
Sa main enlaça celle de Casteiel et, sans plus se retenir, Dean embrassa l'ange avec amour en savourant chaque parcelles de sa bouche. Son cœur battait plus vite, il se sentait plus léger que jamais. Castiel approfondit le baiser, croyant rêver tant il se sentait bien.
La musique continuait de jouer et Sam les regardait, attendrit. Voyant que le baiser durait, il s'éclipsa, un sourire aux lèvres, se jurant que c'était le Noël le plus merveilleux que lui et son frère avait pu passer.
FIN
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Woooooooooow j'ai cru que je le finirai jamais dis donc ! J'espère qu'il vous aura plus et que vous avez passé des bonnes fêtes :)
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