OS : Le Paradis de Castiel [Destiel]

Depuis que j'ai appris que le "Paradis de Castiel" créé par Metatron en tant que troll devait à la base, non pas être remplit de ballons et de statues avec une chanson cheesy mais de PHOTOS DE DEAN (idée qui a été annulée parce que je cite "cela détournait l'attention du spectateur du scénario principal" wtf ?) je ne peux m'empêcher d'imaginer le vrai Paradis de Cas.

Cette inspiration a été alimenté par l'image/théorie en média. (traduction en commentaire)

Cet OS se passe juste après la mort de Human!Castiel, lorsque Gadreel aka Ezekiel veut le ressuscité. Mais là dans l'Os Castiel va être ramené par l'intermédiaire de Dean.

Bonne lecture à tous ! Attention alerte fluff lol

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Les pas de Dean Winchester résonnèrent sur le carrelage froid de l'immense couloir blanc.
Des lumières pâle venues de nulle part éclairaient les plaques qui défilaient devant ses yeux «Famille Campbell » ; « Famille Milligan » ; « Famille Singer ». « Famille Winchester ».

Dean ne put s'empêcher de s'arrêter devant chacune d'elle et de jeter un œil aux longs couloirs dotés de quelques portes au nom familier.
La porte d'Adam Milligan était éteinte, indiquant que la pièce était vide ; à côté brillait la porte de Kate Milligan, sa mère. Kate était donc au Paradis, alors.

Dean dévisagea la porte un instant, se laissant aller à regretter de ne pas avoir pu les sauver, comme tant d'autres victimes qu'il n'avait su secourir à temps.

Dans l'allée Singer scintillait la porte de Karen Singer, la défunte femme de Bobby. Dean lui adressa un sourire désolé qu'il perdit en voyant la porte de Bobby éteinte.
Dean frissonna en essayant de retenir ses larmes. Visiblement les anges s'étaient débarrassé de lui après sa rébellion.

 Dieu seul savait où il était à présent. Où allait une âme si elle mourait ? Le reverrai-t-il un jour ?
Non. Il le savait bien.
Bobby était partit pour de bon.

Le chasseur détourna le regard, blessé, et le cœur lourd.

Dans le couloir Campbell brillait la porte de Samuel, le grand père de Sam et Dean. Le chasseur grimaça au souvenir de l'homme mais ses traits s'adoucirent lorsqu'il vit la porte d'à côté : «Deanna Campbell ». Sa grand-mère.
Il n'avait jamais connu sa grand-mère. Il ne l'avait croisé qu'une seule fois lors d'un voyage dans le temps. Dean hésita de longues secondes à aller la voir mais il savait qu'il ne pouvait pas. Ezekiel avait été très clair : il n'avait le droit d'ouvrir qu'une seule porte lorsqu'il serait arrivé au Paradis, pas une de plus.

Alors il passa devant l'allée Campbell et s'arrêta quelques mètres plus loin devant l'allée Winchester. Il déglutit en voyant tous ces noms d'êtres chers.

Sam Winchester : éteinte.
Dean Winchester, sa porte : éteinte.
John Winchester : éteinte.
Henry & Millie Winchester : allumée

Mary Winchester : allumée.

Dean se figea. Sa mère était là.

Il ne put se contenir et se rua jusqu'à la porte. Il tenta de l'ouvrir en vain : elle était verrouillée.
Il n'avait pas la bonne clé. Impossible de la ramener.
Évidemment. Personne ne pouvait ramener sa mère. Sa mort était vieille, brutale, surnaturelle. Impossible de la ressusciter aussi facilement.
Et puis Ezekiel ne lui avait donné la clé que pour une seule porte : celle pour laquelle il était venu.

Frustré il frappa la porte blanche en murmurant : « Maman, je te promets qu'un jour on réussira à ouvrir cette porte et on viendra te chercher. On te ramènera. »

Il s'éloigna à regret de la porte scintillante et jeta un œil à l'allée suivante dont la plaque dorée n'indiquait qu'un seul prénom, sans aucun nom de famille : « Castiel »

Dean sentit son cœur s'accélérer et il serra la clé plus fort entre ses doigts. Le couloir de Castiel était vide en dehors de la seule porte, tout au bout : celle avec son nom.

Dean marcha lentement jusqu'à elle et, dans un souffle, il inséra la clé dans la serrure qu'il tourna délicatement. Clac. La porte s'ouvrir sans résistance.

Une odeur de miel vint chatouiller ses narines, accompagnée d'un bourdonnement. Dean ouvrit lentement la porte, intrigué, pour découvrir quelques petites abeilles qui voletait dans une espèce de hall d'entrée.

Alors c'était ça le Paradis de Castiel ? Une maison ?

Dean passa le seuil de la porte en jetant un œil au hall : c'était une pièce au papier peint bleu, avec un plancher de bois très chaleureux.
Un portemanteau se tenait dans un coin. Dessus, il y avait le vieux trench-coat de l'ange. Le chasseur se précipita vers lui et l'agrippa. Le manteau était plus doux et propre que dans son souvenir.
Il le caressa tendrement de son pouce un instant avant d'apercevoir à sa droite une petite table de bois sombre où étaient entreposées des cadres.

Dean se pencha vers la table et saisit l'un des cadres. Il représentait la famille Novak. Claire était adolescente, ravissante, dans les bras de ses parents. Amelia n'avait rien de la femme déprimée et malheureuse qu'elle était à sa mort mais était au contraire rayonnante, blottie contre son mari. Jimmy. Souriant. Heureux.

Dean reposa la photo délicatement et regarda le cadre d'à côté. Une photo de Sam en train de lire dans le bunker. Le chasseur eu un sourire aux lèvres.
À côté, une autre photo de Sam, en train de boire une bière avec Bobby.
Et au milieu de la table, dans un beau cadre clair, il y a avait une photo de lui, Sam et Castiel assis dans l'Impala, un sourire aux lèvres.

Dean ne put détacher son regard de la photo. Sam souriait, tellement heureux et insouciant. Puis le chasseur se regarda. Son sourire était vrai, sincère. Ses yeux étaient vifs, plein de vie. Ses traits étaient apaisés. Il était assis à côté de Sam, une main sur son épaule, son regard tourné vers Castiel qui riait.
Castiel qui riait.
Et Dean se rendit compte à cet instant que ce n'était jamais arrivé. Il n'avait jamais vu Cas rire.
Il ne put détacher ses yeux de Castiel rieur, si joyeux, si beau avec son grand sourire aux lèvres et ses yeux bleus rivés sur Dean.

Le chasseur sortit la photo du cadre et la mit dans sa poche, espérant pouvoir la ramener sur Terre.

Il prit une inspiration et franchit la petite arche pour sortir du hall qui conduisait à un salon. Dean s'arrêta net en apercevant la pièce : elle était couverte de photo. Partout. Les murs en étaient tapissés. On ne voyait même plus leur couleur d'origine.
Dean entrouvrit la bouche et laissa son regard balayer les murs. Il en eu le souffle coupé. C'était des photos de lui. Partout.

Du sol au plafond.

Des photos de lui dans sa voiture,
des photos de lui avec Sam,
des photos de lui dans sa chambre,
des photos de lui dehors,
des photos de lui en train de manger,
des photos de lui en train de boire,
des photos de lui en train de sourire,
des photos de lui en train de rire,
... des photos de lui partout.

Dean se figea hébété. Au fond de la pièce une photo encadrée, bien plus grande que les autres le représentait en compagnie de Castiel. Leurs mains étaient entrelacées, les yeux de l'ange déchu étaient perdus dans les siens.

 « Cas... », murmura Dean du bout des lèvres.Il fit quelques pas vers la photo et effleura le cadre.

« Dean ?» demanda une voix tremblante. « D-dean ? c'est toi ? C'est vraiment toi ? »

Le chasseur se retourna et aperçut Castiel dans l'encadrement de la porte.

« Cas ! » Le chasseur le prit dans ses bras sans réfléchir plus. Il avait eu si peur de le perdre.

«  Cas, c'est moi je suis venu te chercher !

- Je suis mort, n'est-ce pas ?

- Oui. T'es au Paradis. »

Castiel soupira et s'assit sur un fauteuil. Il prit une bouché de hamburger qui reposait sur une table basse et reposa son regard sur Dean.

« J'aime beaucoup cet endroit. Il y a toutes les choses que j'aime.

- J'ai vu ça » acquiesça Dean, ne sachant pas vraiment où son ami voulait en venir.

Il jeta un nouveau coup d'œil aux photos sur le mur. Il s'attarda sur une d'entre elle qui représentait Castiel et lui, la nuit où il avait essayé de l'amener dans une maison close.
Un bon souvenir qui lui apporta un sourire aux lèvres.

Il faisait partit de ce que Castiel aimait.

Il se tourna vers Cas« Tu te rappelles de ce qu'il s'est passé ? Ta chute ? La perte de ta Grace ? April qui t'as poignardé ?

- Oui je me souviens. Je suis humain. Je suis mort. Mon âme est au Paradis. »

Dean s'approcha de lui et lui posa une main sur l'épaule.« Oui, et...Je suis venu te chercher Cas.

- Comment ?

- Ezekiel m'a envoyé. »

Castiel déglutit et baissa les yeux. Un silence plana quelques instants et Castiel murmura, presque honteusement :

« Dean, je...je ne sais pas si je veux revenir. »

Les mots de l'ancien ange eurent l'effet d'un coup de poing dans le ventre de Dean.

« Pardon ?!

- Je veux rester ici, Dean. J'aime ici. Je n'ai plus faim, soif, je ne suis plus fatigué. Je n'ai même pas besoin d'uriner... »

Dean fronça le nez d'incompréhension mais Castiel continua :

« Dean, être humain c'est une épreuve plus dure que ce que je croyais. La solitude, le froid, la peur, je n'arrive plus à les supporter.

- Mais je suis là, Cas. Maintenant on est là on t'a retrouvé. »

Castiel sourit tristement et contempla les photos sur les murs.« Tu n'as plus besoin de moi.

- Si, Cas. Bien sûr que si, j'ai besoin de toi !

- Mais sans ma Grace, je...

- Cas ! »le coupa Dean en frappant son poing sur la table basse. « J'ai besoin de toi. Avec ou sans Grace. Ange ou humain, tu es ma famille Cas. Et tu sais quoi ? Les anges sont bien cons de ne pas t'avoir mis dans le couloir de la Famille Winchester parce que c'est là que tu aurais dû être. On a besoin de toi. J'aurais toujours besoin de toi. En vie. »

Castiel le regarda longuement. Les mots semblaient ne pas vouloir sortir de sa bouche. Ses yeux fixaient les siens, comme s'ils pouvaient lire en eux toute la sincérité du chasseur.

« J'ai besoin de toi aussi. » souffla-t-il en attrapant sa main.

Il se tut un instant puis ajouta :« Tu sais ce que j'aime le plus ici ? Les photos. Tes photos. »

Dean sentit son cœur se serrer, taper fort contre sa poitrine. Il se rapprocha de Castiel, ayant presque l'envie de le prendre dans ses bras pour le ramener avec lui.« Oublie les photos, Cas. Je suis là. En vrai. »

Le chasseurs entremêla leurs doigts, comme sur la photo au fond de la pièce, et le regarda droit dans les yeux.« Ce n'est pas ici ta maison. C'est sur Terre. Avec Nous. Avec moi. On retrouvera ta Grace je te le promets. Tu n'as pas à avoir peur. On est là...Je suis là. »

 Et Dean, sans plus réfléchir, lui déposa un baiser sur le front. Tendre, doux, protecteur.
Castiel serra sa main un peu plus fort et une petite larme perla sur sa joue. C'était la première fois que Dean voyait Castiel pleurer. C'était même sûrement la première fois qu'il pleurait de sa vie.

Les lèvres de Dean effleurèrent doucement la joue de l'ange déchu, son souffle glissa sur sa peau, sa bouche rencontra la sienne. Il scella leur baiser tendrement, en y mettant toute son affection et tous ses sentiments jusqu'alors inavoués.

 Leurs lèvres se décollèrent, et Dean y sentit le goût salé d'une larme de Castiel qui avait roulé jusqu'ici. Il l'essuya de son pouce.

« Je te ramène à la maison », chuchota Dean.

« Je t'aime » répondit Castiel.

Et Dean regarda les murs tapissé de photos de lui, un sourire aux lèvres, le cœur battant la chamade.« Je sais, mon ange. Je sais ».


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Voilàààààààààààà fiiiiiiiiiiiiiiiiiin !!!

Assez fluffy comme promis

C'était pas trop triste pour une fois, hein ? J'écris des trucs pas tristes en ce moment wow

j'espère que ça vous a plu :)

Dites moi ce que vous en pensez en com


vous avez des préférences pour le prochain OS ?

fluff ? lemon/smut ? angst ?

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